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C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : " Jusqu'ici tout va bien... Jusqu'ici tout va bien... Jusqu'ici tout va bien. " Mais l'important, c'est pas la chute. C'est l'atterrissage.
04 Oct 2024, 06:57
10 Oct 2024, 15:40
L'OL attaque la LFP sur le contrat avec beIN Sports
INFO L'ÉQUIPE. Le club lyonnais a adressé un courrier à la LFP où il conteste le « deal » passé avec le diffuseur pour son affiche de Ligue 1, qui prévoit 80 millions d'euros de droits et 20 millions de sponsoring. Et met en demeure l'instance de recouvrer les impayés.
Hugo Guillemet et Étienne Moatti
publié le 10 octobre 2024 à 14h34
L'accord entre la LFP et beIN Sports pour la cession d'une affiche de Ligue 1 entre 2024 et 229 (80 millions d'euros annuels de droits + 20 millions de sponsoring) est devenu un sujet explosif. D'abord parce que le diffuseur franco-qatarien n'a toujours pas honoré le paiement de sa première échéance, prévue au démarrage de la saison. Avec un résultat concret : les montants qui ont été reversés aux clubs le 30 août ont été amputés de 24 % du montant prévu, avec une vingtaine de millions d'euros manquants.
Les clubs sont évidemment furieux de cette situation, même s'ils sont discrets publiquement. Mais l'un d'entre eux a décidé de ne pas se laisser faire et a entamé une riposte. Selon nos informations, l'OL a adressé, mercredi, un courrier incendiaire à Vincent Labrune, le président de LFP, signé de son directeur général Laurent Prud'homme.
L'OL regrette « l'incompétence de la LFP pour décider de la commercialisation des inventaires marketing relatifs aux propriétés des clubs »
« Nous tenons à rappeler en préambule (...) l'aggravation des difficultés économiques subie par les clubs depuis la dernière attribution des droits audiovisuels, qui a entraîné comme vous le savez une baisse drastique de plus de 60 % de cette catégorie de nos revenus pourtant essentielle dans notre secteur d'activité, écrit-il. Cette situation s'est encore dégradée par le non-paiement prolongé de beIN Sports des sommes dues, alors que la chaîne a pu bénéficier de l'intégralité des droits et engranger des nouveaux abonnés depuis la reprise du Championnat. » Et poursuit : « Nous vous demandons d'entreprendre sans délai toutes les démarches de recouvrement nécessaires des sommes dues par beIN Sports ».
Mais la démarche de l'OL ne s'arrête pas là. Le club lyonnais remet en effet en cause la nature du deal passé avec beIN Sports, qui contient un volet marketing imprévu selon lui : « Le Conseil d'Administration de la LFP a consenti le 31 juillet 2024 à beIN Sports un ''Deal Sponsoring'', portant sur un contrat de sponsoring ''avec la marque Qatar Tourism en marque leader (ou beIN Sports ou toute autre marque qui ne soit pas en conflit avec LFP et les Clubs si nécessaire), moyennant (...) 20 M€ par saison avec valorisation d'inventaire en ligne avec le marché''. Chaque club de Ligue 1 est contraint à mettre à disposition du partenaire retenu par la LFP un inventaire des droits marketing - par ailleurs non définis - pour une valeur de 738 000 euros, afin de pouvoir percevoir le complément des droits audiovisuels qui lui revient. Il est précisé que ce montant global de 20 M€ est traité en dehors du guide de répartition des droits TV. Nous n'avons dès lors pas d'autre choix que de contester la décision de la LFP du 31 juillet 2024 notamment en ce qu'elle concerne le volet ''Deal Sponsoring'' avec beIN Sports. Outre les incohérences et iniquités économiques engendrées, notre position s'appuie sur plusieurs considérations d'ordre juridique. »
Le dirigeant lyonnais liste les failles. D'abord « l'incompétence de la LFP pour décider de la commercialisation des inventaires marketing relatifs aux propriétés des clubs ». Mais aussi « le non-respect des procédures et des prérogatives du Conseil d'Administration ». Ou encore « le non-respect des règles de répartition ». Et enfin « la violation des règles de concurrence ». Ce qui conduit l'OL à « considérer le partenariat consenti en violation de nos droits comme nul et non avenu ».