OM Next Génération

On connaît la recette: changements chaque année, enrobé de « il faudra juger sur le long terme »
What can go wrong?

Je devrais essayer ça au boulot

La pour le coup on a Irrondo qui est arrivé l'été dernier qui a pu voir comment cela se passait et place ses cartes comme il l'entend

Non mais à chaque fois ça fait du sens

Les résultats sont mauvais
Un nouveau gars arrive
Il met en place sa méthode qui est sensé porter ses fruits dans 5 ans

Rien de choquant. Le problème c’est que ça recommence tous les 18 mois

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Quel avenir pour la post-formation ? Pour renforcer à court terme sa pouponnière dont le rendement est jugé très insuffisant, l'OM a recruté ces deux dernières saisons de nombreux joueurs censés flirter avec l'effectif pro. Le succès n'est pas encore au rendez-vous

Vingt mois, onze recrues*, trois heureux élus. Des larmes, un but et une apparition fugace dans le temps additionnel d'une nuit en enfer pour François-Régis Mughe. Huit petites minutes sur le champ de Francis-Turcan pour Bartug Elmaz. Un temps de jeu sensiblement supérieur (deux minutes contre Toulouse au Vélodrome, huit à Martigues), avant de filer à Valenciennes, en prêt, pour Salim Ben Seghir. Rares ont été les occasions, pour les fidèles olympiens, de prier les furtifs prophètes de la post-formation marseillaise. Des fruits cueillis presque à maturité dans les vergers extérieurs aux Bouches-du-Rhône, moyennant parfois quelques millions, sous l'impulsion du président Longoria. Des fruits qui peinent à retrouver leurs couleurs dans les paniers de la pouponnière, au lieu de prendre la lumière en équipe première.

"Une vraie volonté de changement"

À l'instar de leurs prédécesseurs Frank Anguissa et Bamba Dieng, respectivement frappés des sceaux Labrune et Eyraud, ces "forts potentiels", parachutés sur les bords de la Méditerranée entre 16 et 19 ans, ont, dès leur présentation, été affublés de l'étiquette centre de formation. Sas de décompression obligatoire, avant de plonger dans le grand bain. Question de semaines, voire de trimestres.

Concernant la récente cuvée, le gros quart d'heure sous le feu des projecteurs du trio Mughe-Elmaz-Ben Seghir est un bien maigre bilan. L'on comprend mieux l'impatience de ceux ayant succombé à ces promesses, ou des curieux s'interrogeant sur la pertinence d'épouser pareille stratégie. Une onéreuse politique souvent considérée comme une entrave au développement des minots, les "vrais", du terroir. "Il y a une vraie volonté de changement. On veut le meilleur. Mais on ne peut pas tout révolutionner du jour au lendemain", souffle-t-on à La Commanderie.

Le recrutement massif de ces pièces rapportées est supposé combler le fossé séparant la structure olympienne de ses concurrentes françaises. "Dans le foot, on doit toujours jongler entre l'exigence du quotidien, encore plus à l'OM où la pression est énorme, et la construction d'un projet pérenne, rappelle-t-on. Cette première vague de post-formation a répondu à des besoins sur le court-terme." Court-termiste et aléatoire. Histoire de figurer, au moins honorablement dans ses championnats et sur la scène européenne, l'Olympique a attiré dans ses filets des Bilal Nadir, Esey Gebreyesus, Jelle Van Neck ou Roggerio Nyakossi. Force est de constater leur manque d'efficience. Bon dernier de sa poule de Youth League (0 victoire, 2 nuls et 4 défaites) à l'automne, l'OM peine aussi en National 3 (6e, décroché par le leader cannois) quand il s'accroche au podium en U19 Nationaux, derrière les valeurs sûres Toulouse et Montpellier.

Pour retrouver le sourire, il faut plutôt se tourner vers les générations 2007 et 2008, dont la figure de proue est Enzo Sternal (lire ci-dessous), caracolant chez les U17 ainsi que dans les catégories inférieures. Mais là, le cru prime sur la post-formation. En attendant l'éclosion de ces adolescents (outre Sternal, les noms de Darryl Bakola et Yanis Sellami, autres Bleuets en puissance, reviennent avec insistance), Igor Tudor s'est fait une raison. À l'exception de Bartug Elmaz, qu'il convoque régulièrement chaque week-end, François-Régis Mughe et le milieu de terrain malien Soumaïla Traoré, malgré ses lacunes tactiques, le technicien olympien estime qu'ils n'ont pas encore le niveau.

Otero à la baguette

"Certains comme Salim Ben Seghir et Bilal Nadir, qui sont de bons joueurs, n'ont pas été lancés quand ils performaient en réserve. Résultat, ils s'enterrent en N3, perdent de la motivation et n'ont pas l'opportunité d'être prêté à un niveau supérieur, car, malgré leur contrat pro, ils sont considérés comme des amateurs (Ben Seghir a décroché une pige dans le Nord, concluante pour l'instant, après ses entrées contre Toulouse et Hyères en janvier, ndlr), glisse un témoin privilégié de la pouponnière olympienne. Il y a aussi eu beaucoup de déchet cet été."

Les recrutements du gardien belge Jelle Van Neck (qui a disparu des radars), du défenseur suisse Roggerio Nyakossi (acheté 2 millions au Servette FC), des milieux Anglais Emran Soglo (ex-Chelsea) ou franco-malgache Sayha Seha (ex-Troyen attiré contre 700 000 €) n'ont, pour l'instant, pas été couronnés de succès. "On a tendance à taper sur les entraîneurs des pros, parce qu'ils ne donnent jamais leur chance aux petits. Mais, pour ceux qui ont le talent, c'est aussi à eux de se mettre un coup de pied aux fesses, insiste un recruteur qui a ses habitudes à l'OM Campus. Elmaz, par exemple... Techniquement, c'est très fort. Aussi bien, voire mieux que certains milieux de Tudor. Il a une qualité de pied monstrueuse, mais joue sur le même rythme. Il va falloir le tester, voir ce qu'il donne au très haut niveau, s'il est capable de hausser son niveau dans l'implication."

Au vu de l'échec relatif de cette politique et, surtout, de sa volonté de façonner un centre de formation alliant "ambition et exigence", l'OM entend clairement réduire la voilure. "Ces opérations extérieures ne seront que des opérations ponctuelles, précise-t-on. Quand on analyse les structures de pointe, il apparaît évident que les éléments issus de la région ont un pourcentage de réussite beaucoup plus élevé." Intronisé directeur de l'académie cet été, Marco Otero a aujourd'hui la main sur l'organe décisionnel. Pour l'assister dans sa quête de diamants bruts piochés dans les mines étrangères, Ludovic Paradinas a récemment rejoint son équipe. L'ancien responsable du recrutement en France pour la société de conseils BM Foot orchestrera l'armée de scouts chargée de dessiner l'OM d'après-demain, ainsi que la post-formation. Avec parcimonie. Et davantage de succès ?

*Salim Ben Seghir, Bilal Nadir, François-Régis

Mughe, Soumaïla Traoré, Jelle Van Neck, Bartug Elmaz, Roggerio Nyakossi, Emran Soglo, Esey

Gebreyesus, Sayha Seha, Ange Lago.

T'y as vu, le problème ce sont les "pièces rapportées" même pas de chez nous.

Il y a assez à dire sur les défaillances critiquables du centre pour se passer de ce genre d'angles nauséabonds, non?

on est tous d'accord pour dire que le CF est nul, ou du moins inutile au pro (a part Kamara et Maxime Lopez, et a une moindre mesure, Bamba)
alors oui il faut changer des choses.

je serais pas dire ce qu'il faut changer, alors j'aurais tendance a faire confiance a Pablo, qui pour le moment fais un taff de fou quand meme
le club est de moins en moins sportivement ET financièrement...

ou alors, on peut gueuler, mais sans apporter de solutions, pas très utile.

je pense que Pablo, il aime les transferts, beaucoup même.
A partir de là, les destins à la Maxime Lopez ou Bouba Kamara ça l'intéresse moins que les transferts à la Bamba Dieng.

J'ai comme l'impression qu'il veut garder la réserve pour la post-formation de recrues de 18 ans si je caricature un peu.

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NATIONAL 3; Les Olympiens regoûtent au succès contre Rousset; Après trois matches sans victoire, L'OM a facilement dominé le FCR

Après une période faste, la réserve olympienne ronronnait un peu depuis plus d'un mois et un succès face à Carnoux (3-1). Hier, il n'a pas fallu bien longtemps pour comprendre que les protégés de Fabrice Vandeputte avaient à coeur de vite sortir de cette torpeur. Tranchants et expéditifs, les Marseillais ont mis un peu plus de dix minutes pour faire les deux tiers du chemin d'un succès logique face au dauphin du classement, Rousset (3-1).

"On avait pris le parti d'agir contre une bonne équipe. Même si tout n'a pas été parfait, il y a eu une maîtrise collective plutôt bonne, reconnaissait le coach olympien à l'issue de la rencontre. Rousset est une équipe avec des particularités qu'on a travaillées. Elle joue à trois derrière avec des pistons hauts. On avait étudié ça avec plusieurs hauteurs de bloc. Avec bloc médian voir plus bas, c'était d'exploiter les espaces sur les contre-attaques. On ne l'a pas toujours bien fait. Mais quelques fois, on s'est montré dangereux. Il y a des faits de jeu qui font qu'ils se sont retrouvés à dix. À ce moment-là, on a eu un peu plus de maturité que depuis le début de saison. C'est ce qu'on recherche car on a une équipe jeune."

Le break fait dans les dix premières minutes

Emmenés par leur capitaine Sofiane Sidi Ali et son compère d'attaque Jores Rahou, très à leur avantage sur le front de l'attaque, les Marseillais ont fait un match plein que tous entraîneurs rêvent de vivre. Une première mi-temps où les Olympiens ont rapidement pris l'avantage au score et l'ont même consolidé dans la foulée.

En effet, dès la première incursion les Marseillais ont fait mouche : Jores Rahou en débordement trouvait Bastien Dessus dans la surface. L'intérieur du pied décroisé de l'attaquant de l'OM ne laissait aucune chance à Geoffrey Saintot (1-0, 3). Un peu moins de dix minutes plus tard, le passeur se transformait en buteur : Servi à la limite du hors-jeu par Sidi Ali, Rahou mystifiait Walid Soudi d'un dribble derrière la jambe d'appui avant d'ajuster Saintot (2-0, 11).

Juste avant la pause, Rousset a raté ce qui aurait pu être le tournant de la partie. À la suite d'un ballon gratté dans les pieds de Nassim Ahmed, Rajoelina déposait un amour de centre sur la tête de Sofiane Djahafi. Mais seul à l'entrée des cinq cinquante, l'attaquant du FC Rousset logeait la balle juste au-dessus du but olympien.

Le second acte de l'OM a été empreint de maîtrise et d'une certaine plénitude même quand les Roussetains ont réduit l'écart sur corner et un coup de tête de Yohan Zemoura (2-1, 55). La réserve olympienne, même si elle a connu quelques flottements dans son arrière-garde, n'a jamais vacillé. Mieux, elle a répondu du tac au tac pour annihiler toute tentative de rébellion roussetaine.

Sur un pressing haut, bien servi en appui par Soumaila Traoré, Sofiane Sidi Ali crucifiait ses anciens partenaires (3-1, 65). En supériorité numérique après exclusion de Gaëtan Thereau, pour un second carton jaune reçu, la formation marseillaise, bien regroupée sur ses bases, a laissé l'initiative à Rousset sans pour autant concéder de franches occasions.

Avec cette victoire, la réserve de l'Olympique de Marseille a fait plus qu'un grand pas vers le maintien. Du moins, elle se déplacera avec beaucoup moins de pression chez le leader Cannois, dans quinze jours.

La Provence

J'ai une question pour les spécialistes des catégories jeunes, je vois qu'il n'y a aucun joueur de l'OM dans la liste de l'équipe de France pour l'Euro U17, pourtant d'après ce que je lis depuis le début de la saison on semble être plutôt bons dans cette catégorie d'âge, on est en tête du championnat, plusieurs articles évoquent le fait qu'on a récupéré des jeunes assez côtés en France. C'est étonnant cette absence d'olympiens dans la liste ou c'était attendu ?

https://madeinfoot.ouest-france.fr/info ... 12062.html

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Les réservistes olympiens et niçois se sont quittés sur un match nul hier après-midi sur la pelouse de l'OM Campus (2-2). Les hommes de Fabrice Vandeputte menaient pourtant au tableau d'affichage avec deux buts d'écart jusqu'à la 86e minute, mais les Aiglons sont parvenus à revenir au score en toute fin de match. Avec le point pris, les Olympiens ont quasiment validé leur maintien en National 3.

La Provence

c'est peut être pas le bon sujet, mais de ce côté-ci du Sud, il y avait le tournoi Pitch (U13). La seul équipe a surnagé était Montpellier, le reste Toulouse, Nîmes... se valaient. Ils ont surtout dans l'équipe deux joueurs exceptionnels (comparé au reste) l'attaquant, avec un physique de U18 et le numéro 10 qui faisait ce qu'il voulait avec le ballon. J'ajouterai une petite pensée pour le COL (Lozère) dont le directeur sportif, est décédé au retour dans l’accident du bus qui transportait des jeunes du club.

Dragan, t’es d’origine ivoirienne pour avoir autant d’infos sur le Cameroun ?

Pour remplacer Mathieu Louis Jean

Bonne chance et bon courage à lui.

En parlant de Cameroun, que devient Mughe ?

pretender, Mughe il est avec le groupe pro j'imagine, il a été sur le banc a quasiment tous nos derniers matchs