OM Next Génération

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NATIONAL 3; L'OM en manque d'efficacité

Quand on ne peut pas gagner un match, il faut savoir ne pas le perdre. Voilà ce qui pourrait résumer la prestation marseillaise, hier après-midi. Trop maladroits, les Olympiens ont manqué de précision dans la zone de vérité (0-0).

Et pourtant, ils auraient pu réaliser le coup parfait si l'attaquant Jores Rahou avait converti son penalty (72), mais sans réussite. "On avait l'espoir de repartir de l'avant avec une victoire, surtout après la lourde défaite subie lors de la précédente journée (3-0 contre Marignane-Gignac, NdlR) mais on a manqué d'efficacité", reconnaissait l'entraîneur de l'OM.

Comme la semaine dernière, François Regis Mughe, Bartug Elmaz et consorts ont ainsi démontré leur incapacité à faire trembler les filets adverses. Le faible nombre de tirs cadrés n'a clairement pas aidé, tout comme les mauvais choix offensifs et les imprécisions techniques. Pour le reste ? Le capitaine Sofiane Sidi Ali, arrivé cet hiver de Rousset, a tenté d'apporter un plus avec sa vitesse et ses percussions, mais il était bien trop seul. "On a quand même dominé ce match en se créant plusieurs occasions notamment lors des vingt dernières minutes", tempérait le technicien olympien.

Un deuxième match

sans succès

"L'équipe est également tombée sur un adversaire qui a défendu ses chances en jouant bas. On doit essayer de trouver des solutions à l'avenir contre des formations regroupées car cela nous a déjà fait défaut depuis le début de la saison", complétait celui qui se satisfaisait amplement du match nul. Car oui, la donne aurait pu être différente si Aaron Kamardin avait pris un carton rouge pour un geste d'antijeu (6). Fébrile, le jeune défenseur a ensuite multiplié les erreurs avant de se reprendre et finalement se comporter en taulier de l'arrière-garde marseillaise.

Enchaînant un deuxième match sans succès, les ciel et blanc perdent des points en vue d'un éventuel podium. À bonne distance de la zone de relégation, ils s'engouffrent néanmoins, un peu plus, dans le ventre mou du championnat avec une fin de saison qui s'annonce sans intérêt. "On va continuer de travailler, déjà pour poursuivre le développement des jeunes joueurs mais aussi pour obtenir des résultats significatifs d'ici la fin du championnat", annonçait Fabrice Vandeputte.

Le prochain déplacement à Ajaccio, deuxième du classement, peut être une première opportunité, en espérant que les Olympiens fassent de nouveau preuve de réalisme.

La Provence

Un énième gros changement avant un autre gros changement préalable à un potentiel gros changement.

Putain ce centre de formation..Quel cirque

Je ne comprends pas la stratégie.
Même si on a sorti peu de grands joueurs, l'idée, c'est de pouvoir gagner un peu de sous ou au moins d'en économiser sur le long terme.

Ça fera une grosse économie au club surtout ce qui permettra à Longoria d’enrichir l’as Roma un peu plus.

Le minot Saïd Mmadi, international comorien, a signé pro.

Qui te Lladi?

Y avait apparemment un souci d'agent avec lui d'après le phoceen. C'est pour ça que Tudor ne lui laissait pas sa chance. Il a dû se mettre dans le rang.

Qui te Lladi?

bah Saïd, c'est marqué dans son post.

Qui te Lladi?

C'est que quelqu'un qui Mmadi
Que tu m'aimais encore

Mais je suis marié, désolé.

Blague à part, ce minot était le meilleur défenseur en matchs de prépa d'avant-saison, je m'attendais à son arrivée.
Faut voir s'il peut gratter quelques minutes.

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Formation : l’OL et l’OM jamais à la même école

Entre l’OL, réputé pour la qualité de son centre de formation, qui peut aujourd’hui encore évoluer en Ligue 1 avec 7 ou 8 joueurs du cru, et l’OM, misant essentiellement sur les profils de joueurs confirmés, les stratégies de ces deux clubs en reconquête divergent.

Les deux Olympiques du football français ont peu de points communs, si ce n’est peut-être celui de leur palmarès vierge depuis 2012 et les victoires de l’OL en Coupe de France , et de l’OM en Coupe de la Ligue aux dépens… de l’OL .

À la recherche de leur lustre passé, les deux clubs avancent avec des stratégies correspondant aux caractéristiques des deux villes. Plus de couleur et d’exubérance à Marseille, plus de sobriété et de stabilité à Lyon, même si les temps changent aussi puisque, depuis quatre ans, l’OL a connu autant d’entraîneurs, 4 (Sylvinho, Garcia, Bosz, Blanc), que l’OM (Villas-Boas, Larguet, Sampaoli, Tudor).

Ce qui fait toujours la différence en revanche, c’est le rapport à la formation . Alors qu’en moyenne, six à sept à joueurs formés au club jouent régulièrement en équipe pro à Lyon, parmi les Lopes, Riou, Gusto, Lukeba, Caqueret, Tolisso, Aouar, Cherki, Barcola, Lacazette, aucun n’émerge dans l’équipe marseillaise.

Le départ de Kamara à Aston Villa l’été dernier, sans que son club formateur ne touche d’indemnité, ou celui de Lopez à Sassuolo en 2020 pour 2 millions, n’ont il est vrai, pas rapporté à l’OM les fruits escomptés.

Le credo de l’OL : stabilité, proximité, savoir-faire et patience

On ajoutera que la détection des futurs talents n’est pas le point fort de l’OM, malgré un large bassin de prospection, alors qu’elle est érigée en technique de pointe à l’OL. Dans le Rhône et en Rhône-Alpes, l’OL affiche son label et effectue l’essentiel de son recrutement (80 %). « L’axe Paris-Marseille et d’autres réseaux extérieurs » (partenariats étrangers notamment), constituent les 20 % restant, selon Jean-François Vulliez, directeur du centre de formation de l’OL. Les contextes de proximité familiale et de confiance dans la qualité de la formation, sont les marqueurs de la réussite du club.

« C’est notre identité, même le président parle de la formation comme d’un pilier . Or, à l’OM, si le nouveau président, Pablo Longoria en a parlé à son arrivée, il est plus tourné sur des joueurs confirmés et la post-formation », poursuit-il. À l’OL, on n’est pas en reste sur ce concept de post-formation non plus, qui permet parfois de belles plus-values en cas de revente, mais le credo reste toujours la formation, et l’acquisition de compétences par des jeunes arrivés à 14, 15 ou 16 ans.

« Le critère numéro 1, c’est la stabilité, au niveau de la gouvernance, de la direction technique, des entraîneurs, et il faut aussi beaucoup de patience. On a une image de compétence et de qualité avec des éducateurs qui font progresser nos jeunes au fil du temps à l’image d’un Castello Lukeba », appuie-t-il.

À Marseille, où la passion pousse plutôt à l’impatience, on avait bien entrepris de suivre le chemin de la formation ces dernières années. « Il faut croire en notre potentiel. Faisons en sorte que l’OM garde une grande stabilité, et que les autres clubs s’inspirent de l’OM, pas l’inverse », avait avancé Nasser Larguet, un formateur reconnu, nommé directeur du centre de formation du club phocéen à l’été 2019.

L’OM au nom de l’instabilité

Le Franco-Marocain, qui a dû assurer l’intérim en Ligue 1 entre le départ d’André Villas-Boas et l’arrivée de Jorge Sampaoli, aurait pu être le guide, mais il a démissionné en avril 2022, et occupe aujourd’hui les fonctions de directeur technique de l’Arabie saoudite.

« Sans stabilité, reprend Vulliez, c’est comme si on lançait pièce en l’air pour essayer de sortir de bons jeunes. Nasser Larguet avait commencé à créer les fondations, mais il est parti, et ça a recréé des perturbations, avec de nouveaux entraîneurs venus d’un peu partout. C’est difficile, dans ces conditions, de créer cette culture de formation. »

En 2019, l’OM de Nasser Larguet s’est du reste tourné vers un ex de l’OL, en faisant appel à Maxence Flachez, ex-entraîneur des U19 et de l’équipe N2 à Lyon, pour prendre en main la réserve. Il y est resté jusqu’en 2022. Aujourd’hui, le centre de formation de l’OM est dirigé par Yann Danielou, et il reste du chemin à faire pour se rapprocher du standing de l’OL.

Le Progrès

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Les coulisses de la révolution de la formation de l'OM

Fin de l'école de foot, resserrement du vivier à partir des moins de 13 ans, nouveaux éducateurs et membres de la cellule de recrutement... Peinant à sortir des pros de qualité, la direction de l'OM a opté pour une approche plus élitiste.

Boubacar Kamara pourrait bien devenir à jamais le dernier. Originaire du quartier populaire de la Soude (9e arrondissement), biberonné à l'OM dès les débutants, le milieu a gravi toutes les marches, réussi toutes les sélections pour finalement accéder à l'équipe première lors de la saison 2016-2017.

Un tel parcours ne devrait bientôt plus être possible, tant la direction du club envisage des réformes profondes. La suppression de l'école de foot est la plus spectaculaire. Alors qu'elle n'est pas encore actée, ni affinée (aux dernières nouvelles, l'OM abandonnerait toutes les petites catégories jusqu'aux moins de 10 ans compris), cette mesure affole de nombreux parents de footballeurs en herbe, sur Marseille et ses environs. « Bon, les parents, on les avait déjà exfiltrés du Campus tant ils se mettaient dans des états seconds pour des 8 contre 8 sans enjeu, sourit un cadre du centre. Mais l'école de foot reste quand même un emblème. »

Cette révolution ponctue des mois d'audit en interne, un chantier mené par le président Pablo Longoria et son fidèle directeur de la stratégie, Pedro Iriondo. Les deux Espagnols, comme tous leurs prédécesseurs, ont dressé un constat implacable : le centre ne fonctionne pas dans un pays pourtant reconnu dans le monde entier comme le meilleur en la matière et dans une région à forte densité de population et de talents.

L'OM est le seul club de L1 à n'avoir lancé aucun jeune de son centre

Un chiffre illustre le problème : l'OM est le seul club de L1, cette saison, qui n'a lancé aucun joueur issu de son centre. La dernière vraie cuvée remonte à la saison 2019-2020, quand André Villas-Boas a lancé Marley Aké, Isaac Lihadji, Florian Chabrolle ou Lucas Perrin, qui rejoignait son collègue finaliste de la Gambardella 2017 en charnière centrale, Kamara.

Comme leurs prédécesseurs, Longoria et Iriondo nourrissent la volonté de le rénover en profondeur, d'appliquer une nouvelle méthode. Petite musique entendue à intervalles réguliers au cours des dernières décennies. Un nouveau directeur du centre a été nommé l'été dernier : Marco Otero, débauché du Valence CF.

Sans le dire officiellement, Longoria s'est livré à un droit d'inventaire du mandat de Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta, qui aimaient se gargariser du travail accompli à la formation.

Son bilan est sans concession. Sur les contrats pros distribués hâtivement, pour des raisons d'image plutôt que sur des ressorts sportifs : les six jeunes mis en avant au printemps 2020 (Nassim Ahmed, Ugo Bertelli, Aaron Kamardin, Richecard Richard, Jorès Rahou, Cheick Souaré) n'ont pas franchi le cap.

Un complexe jugé inadapté au foot de haut niveau

Mais aussi sur le niveau des infrastructures ou les partenariats avec les clubs locaux (NextGen). Inauguré en grande pompe en 2018, l'OM Campus est dans le viseur. Le complexe est jugé inadapté au foot de haut niveau, entre ses terrains synthétiques ouverts au vent, ses Algeco en guise de vestiaires et son terrain d'honneur avec une seule tribune, non couverte. Une installation bien sommaire en rapport avec ce que Longoria et Otero ont pu connaître au Valence CF, par exemple : l'équipe réserve évolue sur un billard en herbe avec une tribune qui permet d'accueillir dignement tous les officiels.

Les dirigeants aimeraient trouver un autre site et se seraient renseignés sur le stade Delort, jugé plus adapté. Une enceinte située juste derrière le Vélodrome. Reste à savoir comment se défaire des engagements pris auprès de la mairie pour l'OM Campus. Plus largement, les bâtiments du centre de formation à la Commanderie sont mal entretenus, des trous sont visibles dans la salle de musculation et des rats ont été aperçus aux alentours. Difficile, dans ces conditions, de prôner plus d'exigence auprès des apprentis footballeurs.

Une quinzaine de formateurs et 53 jeunes - à peine - remerciés

Pour les catégories à partir des moins de 13 ans, l'OM envisage un resserrement drastique des effectifs, avec une seule équipe fanion. La direction a choisi une stratégie élitiste. Elle trouve que le club brasse trop de jeunes, de l'enfance à l'adolescence. Comme l'a fait l'OGC Nice, la catégorie moins de 16 ans devrait être supprimée.

Une vague de départs sans précédent avait déjà eu lieu au printemps 2022. Une quinzaine de formateurs, des - 14 ans jusqu'aux - 19 ans, certains présents depuis plusieurs années, avaient été remerciés sans ménagement par un simple coup de fil.

De nombreux joueurs ont également été libérés avant même la fin de leurs ANS (accord de non-sollicitation), contrats stagiaires ou aspirants, quitte à leur signer des chèques de plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Dans les prochaines semaines, 53 jeunes Marseillais devraient filer sous d'autres cieux. La cellule de recrutement du centre va aussi être étoffée. Yassine el-Mourabit, du Sporting Club Air Bel, vient de la rejoindre.

Surtout, comme l'ancien directeur Nasser Larguet avant lui, Otero lorgne l'expertise de Franck Tognarelli, directeur sportif d'Air Bel. À l'aise dans tous les milieux, des terrains le week-end à la Paillotte Borély lors des belles soirées d'été, l'affable Tognarelli a détecté bien des pépites pour l'AS Monaco ou le RC Strasbourg.

Un travail de longue haleine et un enjeu d'image pour Longoria

Sportivement, la refonte du centre ne portera ses fruits qu'à long terme. Mais, comme pour ses prédécesseurs, il y a un enjeu d'image pour Longoria. Plus attiré par les arcanes du mercato, voire par la post-formation, le président est souvent questionné sur le thème de la formation par les supporters et les médias marseillais.

Après la cinglante défaite en Youth League contre le Sporting (6-0), le 4 octobre dernier, l'Espagnol est entré dans une colère noire et a hurlé dans les couloirs de l'OM Campus. « À l'OM, plus encore que la qualité des générations, des éducateurs ou des installations, la question décisive sera toujours la passerelle vers les pros, soufflent nos interlocuteurs. Lancer des jeunes du cru en équipe une passera par une baisse de compétitivité à court terme, et ça, c'est difficile à tenir vue la pression pour obtenir des résultats en L1. »

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... om/1392603

Même joueur joue encore.

Oui, mais là c'est Pablito qui s'y colle, et la stratégie choisie me parait sensée pour le club (même si dommageable pour les petits bouts de chous des quartiers).
Est-ce que cette fois on tiendra le cap assez longtemps pour voir des résultats ?
A suivre... comme à chaque fois.

Pablo ne vient pas d'arriver hein.
Et on a des changements même en ce domaine depuis son arrivée mais on n'en voit pas vraiment la couleur de manière positive.