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NATIONAL 3; Fabrice Vandeputte, bien plus qu'un intérimaire; Entraîneur-adjoint depuis le début du championnat, le Nordiste a pris, cette semaine, les rênes de la réserve olympienne
Un changement, un de plus. Mais contrairement aux derniers remaniements, celui-ci était prévu en amont de la saison. Entraîneur-adjoint depuis le début du championnat, Fabrice Vandeputte a pris, cette semaine, les rênes de la réserve olympienne à la place de Yann Daniélou qui préfère se concentrer uniquement sur sa fonction de directeur du centre de formation après avoir fait un "audit" pendant six mois. "Je ne suis pas surpris de récupérer ce poste puisqu'on avait évoqué cette possibilité au cours des dernières semaines, reconnaît le nouvel homme fort de la pouponnière marseillaise. Avec Pancho (Abardonado), on forme un duo même si je suis techniquement le coach principal. Maintenant que les choses sont mises en place, on peut se consacrer sur notre travail."
Le mot est parfaitement choisi. Fabrice Vandeputte récupère une équipe en manque de confiance (11e) et dont le principal objectif reste le maintien en National 3. Une mission qui ne lui fait pas peur, bien au contraire. Il y a deux ans, il a permis au SM Caen de se maintenir en Ligue 2 après avoir remplacé Pascal Dupraz en cours de saison. Mais le résumer à un "pompier de service" serait très réducteur. Car oui, le Mazingarbois est avant tout un homme de terrain. Un besogneux.
"Je suis au service
du club"
Ancien joueur, formé au LOSC, il opère la bascule en 2000 lorsque, ayant en poche tous les diplômes d'une formation d'entraîneur commencée à sa majorité, le Nordiste connaît sa première expérience sur un banc à l'US Chantilly.
Quatre ans plus tard, Rudi Garcia le fait venir à ses côtés à Dijon. C'est alors que celui qui a fait son service militaire avec... Zinédine Zidane commence son long cheminement en tant qu'entraîneur-formateur. Marcus Thuram, Alexis Beka Beka, Johann Lepenant... ils sont tous passés entre les mains de l'homme de 54 ans. Que ce soit à Sochaux (2012-2015), à Lens (2015-2017), où il a atteint la finale de la coupe Gambardella, ou à Caen (2018-2022), Fabrice Vandeputte a fait l'unanimité pour son éthique de travail. Une qualité déjà reconnue au centre Robert-Louis Dreyfus.
Arrivé dans le plus grand anonymat en juillet dernier, après avoir reçu une "opportunité soudaine" de l'Olympique de Marseille, le voici propulsé à la tête de la réserve. "Je suis au service du club, annonce-t-il, en toute humilité. Les dirigeants me font confiance pour remplir l'objectif qui est de maintenir l'équipeen National 3 et je donnerai le maximum pour y parvenir."
Un défi de plus pour le "soldat" Fabrice Vandeputte prêt à aller au front.
La Provence