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Doit-on conserver Longoria ?

OUI, il fait un super boulot
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28%
OUI, toute façon McCourt veut le garder
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NON, il s'est trop raté depuis 18 mois
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20%
NON, j'en ai marre du mercato mercato merc...
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Obiwan Kenobi rachète le club, s'auto-nomme Président et avant-centre titulaire à vie
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Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 14:47

Odd a écrit:Vu comme j'étais en pression dans mon salon au moment où il y a eu le tacle sur Dieng, la balle qui sort jamais, l'arbitre qui décide d'arrêter le jeu, le bordel avec la VAR (non mais sérieux ?? :ptdr: ), le penalty accordé, le but... j'ai du faire 50 aller-retour de ma chambre au salon :lol: je comprends que le mec pète un plomb


Pareil. J'ai même failli faire un AVC avec l'élan pourri de Milik sur le péno. C'est quoi cette demi-course bordel ? Le mec ne prend que deux pas d'élan et fait un espèce de petit saut de cabris avant de tirer. La frappe est même très moyenne, mal placée. Heureusement que Bernardoni a choisi le mauvais côté.

Je kiffe ce joueur depuis longtemps, c'est un attaquant très racé. Mais il a l'air de jouer trop facile parfois et sur les matches tendus, ça me rend dingue.

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 15:13

Gastibelza, je ne crois pas. Je pense qu'il met cette frappe moisie parce qu'il voit déjà le gardien partir de l'autre côté

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 15:24

je trouve aussi qu'il est en maîtrise sur le coup. ( gaucher + course d'élan qui fait partir le gardien)

par contre c'est clair que c'est très stressant ces courses d’élan pour les supporters.

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 15:31

Il fait toujours cette course

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 15:42

Yes j’ai lu ça aussi sur le live : penalty mal tiré.
Pas du tout d’accord. T’as des joueurs qui sont capables de regarder le gardien tout du long, et tourner la cheville au dernier moment en voyant le gardien.

Cantona l’a fait toute sa carrière, très peu d’échec.

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 15:43

Mamanou Diang, le meilleur tireur de l'histoire

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 16:11

Neymar a fait la même hier soir également

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 16:19

Travis Bickle a écrit:je trouve aussi qu'il est en maîtrise sur le coup. ( gaucher + course d'élan qui fait partir le gardien)

par contre c'est clair que c'est très stressant ces courses d’élan pour les supporters.

T'as l'habitude avec Neymar :mrgreen:

Y a pas mal de joueurs qui font ça maintenant. Jorginho (encore qu'il a changé récemment depuis qu'il en a raté 2 d'affilée), Bruno Fernandes, Neymar...

Il avait fait le même pas d'élan contre Lyon, sauf que ce tir là était imparable petit filet.

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 16:27

oh les gars qui commencez à faire un proces a Longoria c'est pas bien nanana
mais quelle bande de pisse froids sérieux, détendez vous :ptdr:

laissez le kiffer, il est nouveau
oui, c'est trop, mais on s'en br...!

Re: Longoria : head of Eyraud

17 Mai 2021, 22:30

kenny, d'autant plus qu'on sait tous que ça va dépendre des résultats. Si ça ne marche pas, ce sera un connard qui fait le beau pour les caméras, si ça marche, exactement avec la même attitude, ça sera l'homme du peuple t'y as vu. On s'en branle. Qu'il soit compétent, on jugera sur ça. Pour l'instant, j'aime bien certaines choses (les coups cet hiver, la remise du foot au centre du discours, l'évidente préparation en amont), et moinsd'autres (l'offre incroyable à Thauvin, le choix de Sampaoli qui m'interroge toujours). On verra. On trouvait bien les powerpoints MEDEF de Jacquard bandants au début.

Re: Longoria : head of Eyraud

21 Mai 2021, 19:51

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... om/1254525

Information
Rumeurs de vente, incidents à la Commanderie, départ de Villas-Boas : la saison rocambolesque de l'OM

Tiraillés par des conflits internes et secoués par une crise interminable en début d'année, les Marseillais se sont relevés in extremis pour arracher une cinquième place qu'ils devraient conserver d'ici la fin de la saison et sauver les apparences. Récit d'une saison extraordinaire.

Les anciens le répètent comme un avertissement aux petits nouveaux et aux plus fragiles : une saison à l'OM en vaut au moins deux ailleurs. Celle qui s'achève est un modèle du genre, une crise larvée qui a explosé avant de se propager à tous les étages du club comme une traînée de poudre. L'horizon était pourtant dégagé, au début de l'été, quand les Marseillais se préparaient à une saison de promesses, avec dans le viseur cette Ligue des champions qu'ils n'avaient plus disputée depuis sept ans.

Soleil et retrouvailles lors d'un stage au Portugal
Ils débarquent alors dans une réplique de Beverly Hills, ses villas d'architecte, ses pelouses soigneusement arrosées, son golf, ses larges avenues et ses trottoirs impeccables. À Quinta do Lago, cette station balnéaire chic des environs de Faro, dans le sud du Portugal, où de nombreux anciens joueurs anglais possèdent des résidences secondaires, André Villas-Boas et ses hommes entament leur campagne de préparation, le 30 juin.

L'ambiance est à la kermesse, Louis Van Gaal, qui possède une maison dans le quartier, passe dire bonjour à l'entraînement, le travail est très léger au quotidien. « AVB » a souhaité ce premier stage pour récompenser ses joueurs d'un Championnat terminé à la deuxième place, synonyme de qualification en C1.

Le coronavirus a brusquement interrompu la saison dès le mois de mars, l'heure est aux retrouvailles et à la bonne humeur. Première recrue de l'été, Pape Gueye débarque dans un groupe joyeux.

Ajroudi et les insiders 2.0

Tout est lisse en surface mais quelques failles lézardent l'édifice en profondeur, à commencer par les rumeurs de rachat du club orchestrées par Mourad Boudjellal, à coups de sorties médiatiques aguicheuses. L'ancien président du RC Toulon se verrait bien un avenir dans le foot, il rêve de l'OM et de Marseille.


Il se dit porteur d'un projet qui s'appuie sur des fonds du Moyen-Orient, emmené par un homme d'affaires franco-tunisien qui pose sur les réseaux sociaux avec un chapeau de cow-boy, Mohamed Ajroudi.

« Notre erreur, c'est d'avoir pensé que McCourt était vendeur alors qu'il ne l'était pas du tout

Mourad Boudjellal
Le feuilleton pollue l'été des dirigeants marseillais, qui tentent de déminer chaque prise de parole adverse, chaque nouvelle annonce grandiloquente, qui excitent les supporters, excédés par la gestion de l'équipe dirigeante en place.

Frank McCourt, le propriétaire bostonien, a beau démentir toute volonté de vente du club, les insiders 2.0, des twittos qui se disent très bien informés, assurent le contraire avec un aplomb déconcertant. Le club décide finalement d'assigner Ajroudi et Boudjellal en justice, accusés de vouloir déstabiliser l'institution. L'ancien président du RCT reconnaîtra, quelques mois plus tard : « Notre erreur, c'est d'avoir pensé que McCourt était vendeur alors qu'il ne l'était pas du tout. »

Eyraud ne se rend pas dans les locaux de l'équipe pro pendant de longues semaines
Jacques-Henri Eyraud, le président de l'OM, est accaparé par ces attaques venues de l'extérieur, ces « bandes désorganisées », comme il se plaît à les qualifier, fier de sa punchline (un clin d'oeil au tube « Bande organisée », du collectif de rappeurs marseillais emmené par Jul, 13'Organisé), ce qui laisse le champ libre à AVB sur le sportif.

Chacun dans son bâtiment et tout le monde est content. C'est à peine caricatural : le président ne traversera pas la Commanderie pour venir dans les locaux de l'équipe pro pendant de longues semaines, et c'est ce que le technicien a voulu, après tout.

De retour de Porto à la mi-mai, après deux mois de confinement chez lui, au Portugal, l'entraîneur a appris le départ d'Andoni Zubizarreta, le directeur sportif à l'origine de sa venue.

Furieux de la décision de son président, AVB avait choisi de quitter le club à son tour avant de se raviser, touché par les messages de ses joueurs, notamment Steve Mandanda, son capitaine et l'un de ses principaux relais dans le vestiaire. La possibilité de retrouver la Ligue des champions et l'exposition d'un club comme l'OM avaient fini de le convaincre de revenir sur sa décision, tout comme le fil direct qu'il avait pu nouer avec McCourt à ce moment-là. Mais ses relations déjà compliquées avec Eyraud sont devenues polaires.

Classique, Kool Shen et LinkedIn

L'ancien directeur de la communication d'Euro Disney passe en revue différents candidats au poste de « head of football », le dernier anglicisme qu'il a inventé et publié via une petite annonce sur LinkedIn. Pablo Longoria, 34 ans, ex-directeur sportif du Valence CF, est l'heureux élu.


Le très jeune dirigeant observe et constate la place occupée par AVB, qui a déjà imaginé tout le mercato estival avec Zubizarreta. Le technicien portugais obtient (presque) tous les renforts qu'il souhaite : Pape Gueye, Leonardo Balerdi, Michael Cuisance, Yuto Nagatomo.

Mais il bute sur l'avant-centre et met des semaines à se remettre de l'échec de la piste Darwin Nunez, arraché par le Benfica Lisbonne au dernier moment. Longoria active ses réseaux et décroche la signature de Luis Henrique, recruté pour 8 M€. AVB constatera en conférence de presse que le Brésilien est un joueur de couloir, première pierre dans le jardin de Longoria.

Première victoire contre Paris depuis dix ans
Le début de saison de l'équipe ne semble pas souffrir de ces tiraillements, et la victoire décrochée au Parc des Princes (1-0, le 13 septembre) devant une poignée de privilégiés - alors qu'une jauge de spectateurs est encore tolérée - ouvre des perspectives à cet OM.

La première victoire contre le PSG depuis dix ans, toutes compétitions confondues, est célébrée bruyamment par les joueurs, qui reprennent en choeur l'un des couplets de Bande organisée, le tube du collectif de rappeurs marseillais qui a inondé les ondes tout l'été.

lire aussi
« Bande organisée », le tube de Jul et des rappeurs marseillais devenu hymne depuis PSG-OM
Un autre rappeur, parisien celui-ci, goûte peu à ce qu'il prend pour des provocations trop démonstratives à ses yeux. De la tribune présidentielle, où il a assisté au match, Kool Shen, l'un des leaders de NTM, promet à Payet de s'occuper de lui.

Rennes, le début de la fin

La machine commence à s'enrayer avec les débuts ratés en Ligue des champions sur le terrain de l'Olympiakos (0-1, le 21 octobre).

En privé, AVB reconnaît auprès de certains proches qu'il est très difficile d'aligner une équipe équilibrée avec Dimitri Payet et Florian Thauvin côte à côte. Confronté au même problème que ses prédécesseurs, il ne trouvera jamais de solution viable. Certaines crispations ressortent et les relations passionnelles de Payet avec AVB se distendent.

Le Réunionnais, qui peut se montrer bougon, apprécie mal d'être souvent remplacé en cours de match ou de voir Cuisance, qui s'est très vite rapproché de Thauvin, lui être parfois préféré.

Il faut dire que l'hygiène de vie de Payet interpelle le staff, même s'il assure publiquement que l'aiguille ne s'affole pas sur le cadran de la balance.


La campagne désastreuse en Ligue des champions - cinq défaites en six matches - finit de miner le moral d'une équipe en mal de cohésion. AVB, si protecteur d'habitude, durcit le ton lors d'une réunion après la défaite à Porto (0-3, le 3 novembre), fustigeant certaines attitudes. Le Portugais vit mal la claque reçue dans sa ville, et il sent son emprise se relâcher sur le groupe.

Mais c'est un match de Championnat qui va marquer le basculement de la saison marseillaise : le déplacement à Rennes, le 16 décembre (1-2). Pendant une mi-temps, les Marseillais donnent une véritable leçon aux Bretons. Face à la dernière pépite du football français, Eduardo Camavinga, Pape Gueye est étincelant ; il éteint son adversaire et marque même sur une frappe sèche du gauche.

Mais il est expulsé et le carton rouge déclenche l'ire de tous ses coéquipiers et du banc marseillais, qui rumineront longtemps la décision de l'arbitre.

Après une défaite à Rennes, de vieilles rancoeurs ressortent
La frustration et la colère ne se dissipent pas dans le vestiaire, où les vieilles rancoeurs ressortent. Certains fustigent Payet les yeux dans les yeux pour ses efforts douteux, d'autres critiquent l'individualisme de Thauvin, qui ne penserait qu'à son prochain contrat.

Mandanda tente bien de ramener le calme, mais difficilement. La frustration semble même se propager jusqu'au staff technique et AVB recherche presque la confrontation physique avec un journaliste de la Provence, en quittant le Roazhon Park ce soir-là.

En coulisse, Longoria est à la manoeuvre pour un mercato de janvier qui promet d'être agité. AVB reste volontairement en retrait et l'Espagnol comprend le message : il commence à sonder discrètement des entraîneurs, au cas où.

Payet, ses kilos et son salaire

Le monde du foot est un vase clos et ces prises de contact reviennent vite en écho aux oreilles d'AVB, qui a d'autres choses à surveiller, notamment son meneur de jeu, Dimitri Payet. L'entraîneur décide de le sanctionner pour un retard suspect à un entraînement à la reprise, fin décembre, tout en justifiant son choix de le laisser sur le banc tant qu'il affichera plus de 80 kilos sur la balance.

Il est bien remplaçant contre Montpellier (3-1, le 6 janvier) mais il entre en jeu, marque et lance un message plein de défi, bien lisible sur ses lèvres, en direction de son coach (« t'es un fou, toi ! »). L'électricité est palpable entre les deux hommes mais elle se propage surtout entre les joueurs après une défaite à domicile contre Nîmes (1-2).


Très agacé par la piètre copie de son équipe face aux Nîmois, JHE décide de prendre la parole dans le vestiaire et ne mâche pas ses mots. Déjà peu apprécié des joueurs, il coupe encore plus le fil. Au sein du groupe, l'ambiance est lourde et la réunion de crise convoquée par AVB après le revers face à Nîmes débouche sur une explication tendue entre Payet et Thauvin, qui n'ont jamais été les meilleurs amis du monde mais que l'intérêt commun a souvent rassemblés.

Le Réunionnais reproche à l'ancien Bastiais de ne penser qu'à lui, mais la discussion quitte vite le terrain pour glisser vers un autre sujet brûlant, qui avait occupé le confinement du printemps précédent : les salaires.


« Négocier dans notre dos, une trahison » : ce que Thauvin reproche à Payet
À l'époque, chacun est confiné chez soi, la crise frappe de plein fouet un club déjà contraint à l'austérité, et JHE aimerait que les joueurs acceptent un effort financier.

Le débat occupe les discussions WhatsApp des joueurs et Steve Mandanda, capitaine et ancien, est désigné pour mener les négociations avec la direction.

Le mot d'ordre commun est clair, et Payet lui-même le défend vertement : pas question d'accepter une baisse des salaires au-delà des accords conclus avec l'UNFP, le syndicat des joueurs.

Alors, quand ses coéquipiers apprennent, fin juin, que le Réunionnais a prolongé son contrat pour devenir « Marseillais à vie », acceptant au passage une importante baisse de salaire louée en conférence de presse par JHE, ils sont nombreux à avaler de travers, dans le vestiaire. Mi-janvier, Thauvin n'a toujours pas digéré, et le fait donc savoir à Payet : la fameuse réunion pour « se dire les choses » n'a pas tellement apaisé l'atmosphère, et l'OM perd encore contre Lens (0-1), puis à Monaco (1-3).

Les supporters entrent à la Commanderie, AVB en sort

Ils n'auront pas l'occasion de rebondir contre Rennes, le samedi 30 janvier : réunis pour crier leur colère et leur ras-le-bol, plusieurs centaines de supporters se retrouvent devant les grilles de la Commanderie et les fumigènes pleuvent sur les cyprès du centre d'entraînement.


Quelques dizaines d'individus pénètrent dans l'enceinte et courent vers le bâtiment sportif, où les joueurs sont au vert et cloîtrés dans leurs chambres, à la demande des agents de sécurité. La scène est mouvementée, l'air électrique ; Alvaro Gonzalez, AVB et Longoria tentent de faire face mais le dialogue est impossible et, choqués, les dirigeants marseillais demandent le report du match face aux Bretons.

Dans ce climat irrespirable, Villas-Boas se sent de plus en plus seul et ne cache plus, auprès de certains proches, qu'il aurait mieux fait de partir au printemps dernier : la confiance rompue avec son président est un écueil finalement insurmontable quand les résultats ne suivent pas.

La relation n'est pas beaucoup plus sereine avec Longoria, parce que les deux hommes ne sont pas d'accord sur grand-chose. En public, AVB explique qu'il laisse à l'Espagnol le soin de choisir les recrues, « pour le futur du club », parce qu'il ne s'y projette plus. Longoria, lui, lance de nombreux dossiers sans toujours prévenir son entraîneur, et la situation se tend.


Jusqu'à la goutte d'eau, le 1er février, avec l'annonce de la signature d'Olivier Ntcham. AVB voulait un joueur au milieu pour compenser le départ de Morgan Sanson, mais il ne voulait pas de Ntcham, déjà évoqué par Longoria au début du mercato.

Excédé par la situation, le Portugais annonce sa démission en conférence de presse : c'est une surprise en externe, cela l'est un peu moins en interne, puisqu'il avait déjà évoqué l'idée d'un départ avec Longoria dans les jours précédents. Les joueurs encaissent la nouvelle avec stupéfaction et plus ou moins de recul, selon la relation qu'ils ont avec le coach.

Narguet, loin d'être en bons termes avec Longoria, assure l'intérim
Mandanda, le seul joueur averti en amont, est très déçu de la fin de l'histoire. Alors que l'OM doit jouer un match dès le lendemain à Lens, Longoria nomme un staff intérimaire en catastrophe, avec Nasser Larguet comme entraîneur principal. C'est à la fois un choix évident, face à l'urgence et à l'expérience du directeur du centre de formation, et une petite ironie de l'histoire, puisque les rapports entre Larguet et Longoria ne sont pas idylliques non plus, entre un dirigeant trader qui veut sécuriser les éventuelles futures pépites et un formateur qui trouve que les contrats arrivent trop vite à des jeunes qui n'en ont pas montré assez.


L'intérim du sage Larguet, voix posée et visage calme, ne montre pas de progrès flagrants dans le jeu, puisque l'OM ne gagne qu'un seul de ses sept matches de L1. Mais l'attention des supporters est portée ailleurs, de toute façon : ils ont organisé une conférence de presse au Pharo pour dénoncer les violences de la Commanderie et répéter leur attachement au club, proportionnel à leur mépris pour Eyraud, qui veut dissoudre les groupes, a envoyé des mises en demeure et cristallise sur sa personne toutes les frustrations et les rancoeurs.

Tournée séduction de Mc Court en Provence
Longtemps soutien indéfectible de son loyal président, McCourt n'a plus le choix s'il veut rasséréner le climat et il finit par écarter JHE, fin février, installant Longoria, visage juvénile mais dents longues, au poste de président. Fraîchement vacciné, l'Américain fera le déplacement en Provence pour rencontrer les groupes de supporters, répéter ses ambitions pour le club et officialiser la promotion de son ex-directeur sportif.


L'Espagnol, lui, a des idées, des convictions et pas de temps à perdre : il place des hommes de confiance à chaque étage du club, et s'appuie sur David Friio pour chapeauter le recrutement. L'équipe va mal en Championnat, mais la foule retrouve espoir : JHE parti, l'OM va pouvoir redémarrer du bon pied, pense-t-elle.

Le nouveau président va vite se mettre à l'aise dans le costume, offrant sur un plateau à ses supporters un nouveau héros pour leurs rêves de conquêtes : le tempétueux Jorge Sampaoli, bras musclés et tatoués, caractère d'acier et incarnation d'un football tourné vers le peuple, à l'image de son maître et compatriote Marcelo Bielsa.

Priorité de Longoria depuis le départ, l'Argentin débarque à Marseille une fois le Championnat brésilien terminé, fin février, et doit observer une quarantaine de sept jours, qui lui permet d'assister depuis sa chambre d'hôtel à l'élimination de ses joueurs en Coupe de France, à Perpignan, face aux amateurs de Canet-en-Roussillon, équipe de N2 (1-2, le 7 mars).

Pour le dernier match de Larguet sur le banc, les joueurs ont réservé le meilleur : une copie indigne, sans envie, sans rien, pour une défaite logique qui donne à Sampaoli une idée du chantier à venir.

L'Argentin dresse un constat : ces joueurs ne font pas assez d'efforts et il va falloir les remettre au travail. Il ne perd pas de temps : dès les premières séances, le doux intérim de Larguet est balayé à coups de courses, de séances vidéo et d'enchaînements d'exercices bercés par la voix cinglante de l'autre « Loco ».

Tout n'est pas parfait mais Sampaoli réveille un groupe individualiste qui tait enfin ses ressentiments. Avec Arkadiusz Milik et Pol Lirola, deux bonnes pioches du mercato d'hiver, les Marseillais sauvent les apparences et accrochent, à moins d'un coup de théâtre, une cinquième place qualificative à la Ligue Europa.

« On sauve juste les meubles, soufflait ce jeudi Steve Mandanda. On ne peut pas se satisfaire de ça quand on est l'OM. J'espère que, la saison prochaine, on se battra pour le podium, car on doit être en Ligue des champions. » Le cap est fixé, la route tracée. À moins, bien sûr, que rien ne se passe comme prévu.

Re: Longoria : head of Eyraud

26 Mai 2021, 19:09

Re: Longoria : head of Eyraud

26 Mai 2021, 19:39

Longoria bosse trop, il va nous fatiguer.

Re: Longoria : head of Eyraud

26 Mai 2021, 20:05

Vodevil, il y est pour Foyth et un joueur mancunien sur le banc :cretin:

Re: Longoria : head of Eyraud

27 Mai 2021, 09:58

Ou alors il y est pour un entretien d'embauche pour le poste de président de manchester ?

Re: Longoria : head of Eyraud

02 Juin 2021, 09:49

Pour ceux qui veulent ecouter un peu de Eyraud et qui boive une tisane

https://www.ouiareny.com/episodes/s2e17-jacqueshenri-eyraud

Re: Longoria : head of Eyraud

02 Juin 2021, 16:16

Re: Longoria : head of Eyraud

02 Juin 2021, 16:43

marcos011, c'est lui déjà qui a contribué à faire venir Luis Henrique.

Re: Longoria : head of Eyraud

02 Juin 2021, 16:55

Pablito, je te conseille de recruter l'amigo pretender qui va avoir de l'avenir dans le scouting.
En plus, il est en train d'apprendre le portuguesh. Facile pour prospecter au Portugal, Cabo Verde, Angola, Macao, Brasil, Mozambique, Guiné Bissau, Créteil, St Maur des Fossés. 8)

Re: Longoria : head of Eyraud

02 Juin 2021, 22:02

Wissous*
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