« On vous a vu très agité en tribunes contre le SCO (1-1) vendredi. Une scène qui a rappelé celle de votre joie débordante contre Angers, déjà, en mai 2021 (3-2)…
(Il coupe, enthousiaste.) Sur le penalty de (Arkadiusz) Milik, qui nous qualifie en Ligue Europa, oui ! Vendredi, j’ai passé la seconde période à marcher dans les couloirs. Je me suis posé la question : j’ai la sensation d’avoir retrouvé de l’énergie et, en même temps, je dois m’améliorer sur la gestion de mes émotions.
Avez-vous retrouvé la flamme qui s’était un peu éteinte la saison dernière ?
La passion, je ne l’ai pas perdue. J’ai retrouvé des énergies différentes et la volonté de m’inscrire dans un nouveau projet qui me stimule. J’ai envie de partager beaucoup d’émotions positives avec cette équipe, notamment par rapport à ce qui s’est passé la saison dernière, où il a fallu de la résilience.
Un an après la fameuse réunion de La Commanderie avec les groupes de supporters, en septembre 2023, cet épisode est-il vraiment digéré ?
J’englobe toute la situation, toute la saison, pas seulement cet événement. Il y a beaucoup d’autocritique, d’analyse des erreurs commises et la recherche de solutions, forcément.
De quelles erreurs parlez-vous ?
La plus grande a peut-être été de se mettre dans la tête des objectifs trop à court terme par rapport à ce qui est nécessaire pour devenir un bon dirigeant d’un club de football. J’ai appris qu’il fallait avoir beaucoup plus de volonté pour construire quelque chose.
Vous avez voulu quitter l’OM et vous êtes finalement resté…
Il y a des choses importantes. D’un côté, les limites que tu dresses en tant que personne, d’un autre, je représente quelque chose de bien plus grand que moi-même : l’Olympique de Marseille. Je ne suis pas là en tant que Pablo Longoria, né à Oviedo, entouré de mes amis. Je suis ici, je siège ici (il tape du plat de la main sur la table) parce que je représente le club. Et puis, il y a la confiance du propriétaire, ma relation avec Frank (McCourt). Enfin, il y a la volonté de bâtir quelque chose sur la durée. Je suis le premier à faire mon autocritique, mais j’avais aussi envie de prendre ma revanche sur tout cela.
Votre relation est-elle normalisée avec les groupes ?
Je représente un club, une institution. Je dois guider tout le monde dans la même direction si je veux construire. Tu dois peut-être passer par ces moments difficiles pour grandir, pour mieux réfléchir.
Vous répétez cette volonté de construire, mais il y a cette instabilité chronique à tous les étages du club. Pourquoi effectuez-vous tous ces changements chaque été ?
Ces critiques sont logiques, j’ai ma part de responsabilité. Mais ce sont d’abord des changements subis. Si on m’avait demandé en juin 2022 si je voulais continuer avec Jorge Sampaoli, j’aurais répondu “oui”. Je le dis avec le coeur sur la table. (Il tape avec le plat de sa main.) Si on m’avait demandé en mai 2023 si je voulais continuer avec Igor Tudor, j’aurais répondu “oui”. Je crois que dans le football, il faut s’adapter au jeu de ton entraîneur. Et pour avoir des bases durables, il faut donner de la continuité aux hommes, au projet. Je le répète souvent : l’Atlético de Madrid est l’exemple idéal du développement d’un club. Quand je me replace en juin 2023, je crois que j’ai eu des ambitions à très court terme, j’ai commis une erreur stratégique.
C’est-à-dire ?
Il fallait absolument passer les tours préliminaires de Ligue des champions (élimination au 3e tour de qualification contre le Panathinaïkos, 0-1, 2-1, 3-5 aux t.a.b.). Je cherchais donc des joueurs plus expérimentés. Résultat, on a augmenté l’âge moyen de l’effectif (six recrues de 27 ans ou plus). Il fallait aussi terminer dans les trois premiers pour se qualifier en Ligue des champions, on devait y être, on devait y être (il répète). Et à ce moment-là, tu perds de la lucidité.
Et vous nommez Marcelino tardivement.
Il y a eu beaucoup de discussions et on a mis trop de temps à entrer en phase de conclusion. Dans une saison où tu dois disputer les tours préliminaires de C1, on a pris trop de retard, c’est certain. J’avais confiance en Marcelino parce qu’il a eu des résultats dans ses clubs passés. Et on l’a recruté pour cela, mais parfois, dans le football, on prend des décisions conservatrices.
Avec Tudor, c’était l’inverse, la verticalité énergique plutôt que le patient jeu de position d’un Sampaoli, voire d’un Roberto De Zerbi…
J’étais obnubilé par le fait d’être compétitif lors de la Ligue des champions 2022-2023. En tant que formation du quatrième chapeau, j’ai considéré que tu avais besoin d’une équipe verticale pour exister. C’était une ambition court-termiste, certes, mais on n’a été pas si loin contre Tottenham (0-2, 1-2), ce style marche contre les grosses écuries européennes, tu peux y arriver avec cette arme. Mais sur un cycle de trois ans, tu dois basculer vers le côté innovant, moderne, chercher autour des positions de joueur. Si tu veux augmenter ton niveau, ce type de football valorise beaucoup plus facilement les jeunes joueurs, les fait grandir autour de la connaissance de jeu. Ce virage Tudor, avec une idée très radicale, que j’adore, attention, nous a coûté du temps. Il nous a pénalisés, pas pendant la saison d’Igor, mais la suivante.
L’arrivée de Roberto De Zerbi
“C’est un entraîneur qui a tellement de potentiel qu’il fallait trouver un projet ad hoc avec un alignement total entre tout le monde”
Sampaoli, Tudor, De Zerbi maintenant. Pourquoi pourrait-il rester deux ou trois saisons quand les autres sont partis au bout d’un an seulement ?
Je n’ai pas de boule de cristal. (il sourit.) Roberto De Zerbi connaissait l’ambiance de l’OM, l’ADN de ce club au moment de nos premières discussions. Dans son passé, il a déjà connu ces ambiances passionnelles. Psychologiquement, c’est important pour moi. Le deuxième point : c’est un entraîneur jeune (45 ans), qui a déjà mené des projets à moyen terme, comme à Sassuolo (2018- 2021), il a la capacité de construire une équipe, une identité. Ce type d’entraîneur moderne, dans l’innovation, te permet de voir plus loin.
Ce qui vous plaît, c’est qu’il vous ressemble surtout, non ?
Je pense souvent à cela : “Tu te réveilles le matin et tu te demandes pourquoi tu fais du football”. Il y a 100 000 motifs, non ? Moi, je me souviens quand j’avais 5 ans et que j’étais dans un stade. Eh bien, dans notre première discussion avec De Zerbi, je lui ai demandé pourquoi il avait voulu être entraîneur, il m’a dit : “J’aime tellement le football, j’allais au Mario Rigamonti (le stade de Brescia, du nom d’un ancien international italien) pour voir les matches, c’était énorme.” Ça me ressemble et dans le quotidien, j’ai la sensation qu’il est quelqu’un avec qui je peux partager encore plus de choses que dans une relation basique entraîneur-président.
Comment convaincre un tel entraîneur, qui était en Premier League, dans le meilleur Championnat du monde et touchait un salaire énorme à Brighton ?
C’est un travail collectif, je ne m’attribue pas tous les mérites. Plusieurs personnes ont contribué à la venue de Roberto, que ce soit Medhi (Benatia), Giovanni Rossi (directeur sportif de l’OM depuis juin), que je connaissais depuis longtemps et qui m’a donné la possibilité de devenir responsable scouting à Sassuolo. Tout part d’un rêve impossible, en fait. Un jour, un ami me passe un coup de téléphone et m’annonce un scoop, une semaine avant que cela ne sorte dans la presse : “Ne dis rien, mais De Zerbi est en train de résilier son contrat avec Brighton.” On en parle avec Medhi et on décide de l’appeler. Pourquoi ne pas tenter ? Pendant plusieurs semaines, sans avoir beaucoup de chances d’y arriver, nous continuons de maintenir le contact, patiemment. Et puis, un jour, il a commencé lui aussi à se positionner à l’OM.
Il a discuté au printemps avec de grands clubs, qui ne pouvaient lui offrir la liberté qu’il espérait. Vous avez été en mesure de lui offrir ce projet sur mesure ?
C’est un entraîneur qui a tellement de potentiel, qui a un tel niveau, qu’il fallait trouver un projet ad hoc avec un alignement total entre tout le monde, du propriétaire à tous les dirigeants. Ce que Roberto nous a demandé, justement, c’est cet alignement. Il n’a pas exigé que tout soit fait pour lui, non. Il voulait même expliquer son projet, sa vision, à Frank.
Cette ligne de conduite partagée, vous l’aviez aussi avec Igor Tudor, avec Marcelino. Pourquoi cela marcherait-il mieux avec lui ?
Parce qu’on a appris de nos erreurs passées. À l’OM, la position de l’entraîneur est certainement la plus compliquée parce qu’il a le plus de pression. Si tu aimes ce type de pression, c’est déjà un plus. En prenant plus de recul la saison dernière, en essayant de sortir davantage du quotidien, j’ai vu à quel point les sollicitations d’un entraîneur sont nombreuses à l’intérieur d’un club comme l’OM. S’il doit tout gérer dès qu’il y a un problème médical, une galère avec le terrain d’entraînement, un souci lors d’un déplacement... C’est pour cela qu’on a fait venir Giovanni Rossi, qui connaît très bien l’entraîneur, qui est très calme et qui doit faire le tampon avec lui ; c’est pour cela qu’on a fait venir aussi un directeur de la performance (Marcelo Iaia), qui est l’unique interlocuteur entre le staff et le médical.
Le choix de se séparer de certains cadres cet été
“Il y avait une atmosphère que je n’aimais pas”
Comment concilier le côté passionnel et cet aspect rationnel, indispensable pour éviter de réagir à chaud et de commettre des erreurs ?
Il faut très bien choisir tes collaborateurs au quotidien. Tu dois avoir la passion les jours de match, c’est normal. Parfois, je dis au coach : “C’est mieux de ne rien me demander les jours de match !” (Il sourit.) Mais il faut construire un système qui permet de “sortir” du sportif, je dirais malheureusement, parce que j’en viens. C’est quelque chose auquel on essaie toujours de s’accrocher. (Il agrippe fermement sa bouteille d’eau sur la table.) Parce que c’est un de tes points forts. Mais c’est la première fois dans ma vie de président de l’OM, sans mon intervention directe quotidienne, que les choses se font avec la vision que je porte. Grâce à des personnes comme Medhi, Giovanni, Aziz (Mady Mogne, coordinateur sportif) ou Fabrizio (Ravanelli, conseiller institutionnel et sportif), j’essaye de trouver cet équilibre. Il faut essayer de se sortir du dernier événement et de ne pas seulement regarder celui qui vient. J’ai peut-être été trop interventionniste au quotidien jusquelà. Or, tu ne peux pas te le permettre. C’est un apprentissage au long cours.
Concrètement, sur la gestion des lofteurs, vous êtes intervenu tardivement, le 24 août.
Le club a pris une décision au début de l’été, et tout le monde a été sur la même ligne, notamment le propriétaire. Mais c’est bien qu’à un moment donné, le joueur entende la voix du président pour lui dire : “Je vais être honnête avec vous, je vais vous dire comment les choses vont se passer.” Il faut bien choisir ses interventions, sinon la parole se dilue.
Comment des joueurs considérés comme des cadres, à l’image de Samuel Gigot, Jordan Veretout ou Jonathan Clauss, deviennent tout à coup des indésirables ?
La réponse est simple : si on a fini huitième, c’est pour plusieurs raisons, non ? Ce serait du populisme de ne pointer du doigt que les joueurs, mais il fallait changer complètement la dynamique de ce groupe, de ce vestiaire. Je voulais des joueurs avec une ambition en commun, sur la durée, avec l’envie de construire.
Ne craignez-vous pas la mauvaise publicité, à force de pousser vers la sortie des joueurs d’une saison sur l’autre ?
Dans le football moderne, c’est important de faire respecter le club. On se pose souvent la question : qui a le plus de pouvoir ? Les joueurs ou le club ? Pour moi, cela doit toujours être le club, dans le respect des droits de chacun, bien sûr. Cela ne pose aucun problème. Au contraire, cela pose un cadre très clair avec des règles très claires.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, fin juillet, Pape Gueye a dénoncé toujours les mêmes méthodes du club pour salir les joueurs qu’il veut voir partir.
C’est un réflexe de protection que j’ai souvent vu à l’intérieur du groupe, la saison dernière. J’ai beaucoup de respect pour Marcelino, (Gennaro) Gattuso ou encore (Jean-Louis) Gasset. Et ils l’ont tous constaté : dans ce vestiaire, il s’était construit une sorte de barrière avec l’extérieur, que ce soit le coach, les dirigeants. Il y avait une atmosphère que je n’aimais pas. J’ai mal pris cette publication, bien sûr. Quand j’ai fini mon aventure avec Valence (en 2019), j’ai respecté le club qui m’a donné une opportunité.
Un projet sur trois ans
“Si tu donnes de la continuité, cela peut avoir des bénéfices, sportifs et financiers
Comment articulez-vous votre projet de trois ans ?
Les résultats sportifs sont le plus important. À l’OM, tu dois être en Ligue des champions toutes les saisons. Tu dois te le mettre dans la tête. En trois ans, on veut s’établir dans les vingt-quatre meilleurs clubs européens avec le nouveau format de la Ligue des champions. Cela donnera une économie autour de tout ça, les ressources pour se maintenir à ce niveau.
Pourquoi devrait-on croire à ce projet de trois ans, aujourd’hui, alors que cela a changé tous les étés ?
Pour moi, il y a une volonté beaucoup plus forte de tous les acteurs, à commencer par le propriétaire… Tout le monde est aligné. Tu veux construire, tu veux que ça dure le plus longtemps possible, tu insistes sur le même message, tu tapes comme avec un marteau, tous les jours, tous les jours, tous les jours. Et depuis que je suis président, c’est l’unique entraîneur à qui on a offert un contrat de trois saisons. Si tu prends des joueurs plus jeunes dans un club comme l’OM, tu prends un risque sportif. Mais si tu donnes de la continuité, cela peut avoir des bénéfices, sportifs et financiers. Ton niveau, tu cherches à le faire augmenter : si un joueur est à 4/10, tu crois qu’il peut finir la saison à 6/10, et qu’il peut aller à 7/10 la saison d’après, etc.
Comment avez-vous convaincu des joueurs comme Mason Greenwood ou Pierre-Emile Höjbjerg, sportivement comme financièrement ?
Avec un projet ambitieux. Au niveau financier, sachant que nous n’avons pas de Coupe d’Europe cette saison et que nous devons assumer, nous faisons tous des sacrifices sur la première année, pour déclencher un nouveau modèle économique, ensuite.
Courant septembre, vous avez embauché Adrien Rabiot, dans un secteur de jeu pourtant bien fourni. N’est-ce pas du luxe sans Ligue des champions ?
C’était une opportunité énorme, au niveau du club. On a décidé d’être ambitieux, et en même temps exigeants. J’ai demandé à toutes les équipes d’avoir des revenus commerciaux supplémentaires pour se permettre de recruter Adrien Rabiot. Ce n’était pas prévu au 30 août. On doit maintenant créer des extras, pour porter tous les gens au même niveau.
Quelle est la position du propriétaire sur ces dépenses imprévues ?
Quand Medhi m’a dit qu’il y a cette possibilité Rabiot, c’était un peu comme avec le coach De Zerbi. La première chose, c’était d’appeler le conseil de surveillancepour expliquer, la deuxième d’expliquer à Frank. Tout le monde était aligné : on prend un risque financier pour chercher à gagner sportivement, et cela nous ramène beaucoup plus de retombées dans l’avenir. Dans ma position, clairement, c’est un gros avantage d’avoir un propriétaire solide, stable et déterminé comme lui. Quand j’étais dans l’analyse de tous les chiffres pour faire venir Adrien, comment… Frank me disait : “On y va !” OK, je dois bien faire les choses, mais ton propriétaire, il a la foi.
Quelle a été votre position pendant le mercato ?
Avec mon expérience dans ce domaine, de façon active, pendant de nombreuses saisons, je voulais tout superviser, prendre du champ sur le quotidien. En revanche cet été, quand un dossier n’était pas raccord avec la stratégie du club, quand on allait dans un mur sur une négociation, alors j’intervenais. J’ai pris de la distance pour donner les bons conseils.
Sur l’arbitrage français
“Je crois qu’il y a un haut niveau de confusion
Votre relation avec Medhi Benatia s’est-elle renforcée au fil de l’été ?
Je le connaissais bien, déjà (ils s’étaient côtoyés à la Juventus Turin entre 2016 et 2018, quand Longoria était directeur du recrutement du club et Benatia en était défenseur), il y avait un respect énorme, entre nous deux. C’est sûr que le mercato te rapproche encore plus. Pour moi, c’est une chance de pouvoir compter sur Medhi. Il est moderne, déterminé, a des idées, il a une grosse personnalité, il sait où il veut aller. Dans toutes les conversations que l’on a depuis qu’on se connaît, on sait qu’on veut arriver au même point. Un regard suffit pour qu’on se comprenne. Sans se parler, on sait qu’on va dans la même direction.
Est-ce pour cela qu’il a été en première ligne sur l’arbitrage à Lyon (3-2, le 22 septembre) ?
C’est une des fonctions que tu dois avoir dans le domaine sportif. Tu dois savoir comment gérer la prise de position et de parole de tout le monde, et structurer ta stratégie pendant la saison, les rôles et les responsabilités de chacun.
Comprenez-vous la sanction de la commission de discipline (Medhi Benatia a écopé de six matches de suspension, dont trois ferme) ?
Non, parce qu’elle ne correspond pas au barème utilisé pour d’autres dirigeants.
Comment jugez-vous la relation entre l’OM et l’arbitrage français, aujourd’hui ?
Je crois qu’il y a un haut niveau de confusion de l’arbitrage français depuis décembre 2023, plus ou moins, quand tu as eu des bouleversements à sa tête. Une confusion énorme. Il y a eu un changement de dynamique. Les erreurs ont toujours existé, mais les choses étaient beaucoup plus claires. Maintenant, je vois beaucoup de décisions illogiques, d’incompréhensions, de choses dites publiquement mais pas faites en privé. Pour moi, l’arbitrage est incohérent, chaque week-end, pas seulement pour l’OM. Depuis mes années à Valence, je respecte toujours l’arbitrage. Tu sais quand tu dois mettre la pression, parfois la relâcher, mais avec une relation soutenue, de la logique et du respect dans les questions et les réponses. Je ne retrouve pas cela aujourd’hui, par exemple, dans le rapport sur (Derek) Cornelius après OMNice (2-0, le 14 septembre). Arbitrer est l’un des métiers les plus difficiles au monde. Je ne veux pas des décisions favorables, mais du respect et de la cohérence. Comme club, je ne peux pas accepter de ne pas en avoir.
Le coordinateur sportif Aziz Mady Mogne est convoqué par la commission de discipline de la LFP après des propos véhéments à la mi-temps d’OM-Angers, vendredi. Les instances n’acceptent pas votre façon de dialoguer, et vous n’acceptez pas leur façon de faire. Comment trouver une solution ?
J’ai fait beaucoup de pas vers l’autre partie depuis que je suis président. J’attends que l’autre partie fasse de même. Dans le dialogue.
Après sept journées de L1, que pensez-vous du niveau de votre équipe ?
J’ai été surpris de voir comment l’idée de jeu de De Zerbi a vite pris, en août. Après, tout ne se fait pas en un claquement de doigts, il y a des périodes d’enthousiasme, d’autres marquées par le doute. L’effectif est jeune, peu de joueurs ont connu de la régularité à un tel niveau de pression. Nous sommes sur un rythme de deux points par match, je suis content. Il y a eu une tendance négative sur les deux dernières rencontres. Dans le jeu, on n’a pas toujours été aussi brillant que lors du match de pré-saison à Augsbourg (3-1, le 10 août), lors des journées à Brest (5-1, le 17 août) ou à Toulouse (3-1, le 31 août), ou même pendant la première période contre Reims (2-2, le 25 août). Il faut travailler, dans le calme, avec patience. »