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Benatia et Longoria en première ligne, l'été s'annonce encore chaud à l'OM
Après une saison ratée et des mercatos qui le sont tout autant, le président de l'OM et son conseiller sportif se retrouvent en première ligne. L'été promet d'être chaud, comme toujours.
Le rideau s'apprête à tomber sur cette saison marseillaise ratée. Une élimination dès le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions face au Panathinaïkos pour commencer et une défaite terriblement gênante à Reims (0-1), mercredi, qui compromet quasiment définitivement les chances de qualification en Coupe d'Europe la saison prochaine, à moins d'un miracle sur la dernière journée. Les départs de plusieurs personnes sont déjà actés ou programmés : Jean-Louis Gasset et son staff mettront fin à leur intérim au Havre, dimanche, après leur mission des cent jours au goût amer ; le directeur général, Stéphane Tessier, qui expédie les affaires courantes avant de quitter le club lui aussi, probablement suivi par plusieurs proches collaborateurs (Grégory La Mela...).
Dépités par le niveau affiché par l'équipe à sa sortie du stade Auguste-Delaune, mercredi, le président, Pablo Longoria, et son conseiller sportif, Medhi Benatia, se retrouvent donc en première ligne, et même sur l'estrade pour le premier cité. Comme il en a pris l'habitude après chaque mercato, le dirigeant espagnol a prévu d'organiser une conférence de presse pour tirer le bilan de cette saison, cette fois, alors qu'il a déjà repris de nombreux dossiers en main comme celui de la campagne d'abonnement allant jusqu'à changer le slogan prévu à l'origine. Et il est attendu sur plusieurs sujets, de la valse sans fin des entraîneurs, en passant par le choix des cadres qui n'en sont pas jusqu'à ces erreurs de casting répétées au fil des derniers mois.
L'éviction de Correa, seule bonne nouvelle
Il n'est pas l'unique responsable du fiasco de cet exercice, qui doit se conclure sans participation à la moindre Coupe d'Europe et sans trophée, une nouvelle fois, mais il est le dernier décisionnaire, même si Benatia et son mercato d'anticipation, en janvier, n'ont pas corrigé grand-chose : Jean Onana va déjà repartir, Ulisses Garcia ressemble toujours à une doublure de Quentin Merlin, qui est sur la lignée de sa fin d'aventure nantaise.
Longoria devra rivaliser d'imagination pour expliquer tous ces ratés, avec quelques cas édifiants à l'image de celui de Geoffrey Kondogbia, qui n'a jamais apporté le leadership espéré, d'Iliman Ndiaye, qui n'a jamais justifié le tapage médiatique de son transfert à coups de jonglages, ou encore de Joaquin Correa, attaquant à la rémunération inversement proportionnelle à son rendement et qui ne sera pas conservé en raison de la non-qualification en C1. Seule bonne nouvelle de cet échec retentissant.
Il faudra donc reconstruire l'effectif, une fois de plus, redessiner l'organigramme, encore une fois aussi, mais avant de s'y atteler il faudra trouver un nouvel entraîneur, après en avoir consommé trois différents au cours des onze derniers mois. Paulo Fonseca ressemble toujours autant au plan A des dirigeants, mais le panorama n'a pas foncièrement changé dans ce dossier : le technicien portugais attend la fin de saison avec le LOSC avant de trancher et d'autres clubs, comme l'AC Milan, peuvent perturber les souhaits des décideurs marseillais. Dans l'idéal, Longoria et Benatia espèrent pouvoir annoncer l'identité du futur élu avant la fin mai afin d'éviter les erreurs passées, notamment la nomination tardive de Marcelino, en juin dernier, alors que le propriétaire, Frank McCourt est attendu à Marseille à peu près au même moment.
Après une saison ratée et des mercatos qui le sont tout autant, le président de l'OM et son conseiller sportif se retrouvent en première ligne. L'été promet d'être chaud, comme toujours.
Le rideau s'apprête à tomber sur cette saison marseillaise ratée. Une élimination dès le troisième tour préliminaire de la Ligue des champions face au Panathinaïkos pour commencer et une défaite terriblement gênante à Reims (0-1), mercredi, qui compromet quasiment définitivement les chances de qualification en Coupe d'Europe la saison prochaine, à moins d'un miracle sur la dernière journée. Les départs de plusieurs personnes sont déjà actés ou programmés : Jean-Louis Gasset et son staff mettront fin à leur intérim au Havre, dimanche, après leur mission des cent jours au goût amer ; le directeur général, Stéphane Tessier, qui expédie les affaires courantes avant de quitter le club lui aussi, probablement suivi par plusieurs proches collaborateurs (Grégory La Mela...).
Dépités par le niveau affiché par l'équipe à sa sortie du stade Auguste-Delaune, mercredi, le président, Pablo Longoria, et son conseiller sportif, Medhi Benatia, se retrouvent donc en première ligne, et même sur l'estrade pour le premier cité. Comme il en a pris l'habitude après chaque mercato, le dirigeant espagnol a prévu d'organiser une conférence de presse pour tirer le bilan de cette saison, cette fois, alors qu'il a déjà repris de nombreux dossiers en main comme celui de la campagne d'abonnement allant jusqu'à changer le slogan prévu à l'origine. Et il est attendu sur plusieurs sujets, de la valse sans fin des entraîneurs, en passant par le choix des cadres qui n'en sont pas jusqu'à ces erreurs de casting répétées au fil des derniers mois.
L'éviction de Correa, seule bonne nouvelle
Il n'est pas l'unique responsable du fiasco de cet exercice, qui doit se conclure sans participation à la moindre Coupe d'Europe et sans trophée, une nouvelle fois, mais il est le dernier décisionnaire, même si Benatia et son mercato d'anticipation, en janvier, n'ont pas corrigé grand-chose : Jean Onana va déjà repartir, Ulisses Garcia ressemble toujours à une doublure de Quentin Merlin, qui est sur la lignée de sa fin d'aventure nantaise.
Longoria devra rivaliser d'imagination pour expliquer tous ces ratés, avec quelques cas édifiants à l'image de celui de Geoffrey Kondogbia, qui n'a jamais apporté le leadership espéré, d'Iliman Ndiaye, qui n'a jamais justifié le tapage médiatique de son transfert à coups de jonglages, ou encore de Joaquin Correa, attaquant à la rémunération inversement proportionnelle à son rendement et qui ne sera pas conservé en raison de la non-qualification en C1. Seule bonne nouvelle de cet échec retentissant.
Il faudra donc reconstruire l'effectif, une fois de plus, redessiner l'organigramme, encore une fois aussi, mais avant de s'y atteler il faudra trouver un nouvel entraîneur, après en avoir consommé trois différents au cours des onze derniers mois. Paulo Fonseca ressemble toujours autant au plan A des dirigeants, mais le panorama n'a pas foncièrement changé dans ce dossier : le technicien portugais attend la fin de saison avec le LOSC avant de trancher et d'autres clubs, comme l'AC Milan, peuvent perturber les souhaits des décideurs marseillais. Dans l'idéal, Longoria et Benatia espèrent pouvoir annoncer l'identité du futur élu avant la fin mai afin d'éviter les erreurs passées, notamment la nomination tardive de Marcelino, en juin dernier, alors que le propriétaire, Frank McCourt est attendu à Marseille à peu près au même moment.
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... om/1468161
@Squall
