MassaliaLive.com

[peezee]

En tout cas il y a de la pure continuité dans la discontinuité, et ça on peut pas lui enleve.

[Arno26]

depuis qu'il a le bon agent.

[gigi]

peezee, c’est du gâchis Christophe parce qu’avec les compétences de Longoria niveau ballon et les 250 briques à nouveau envoyées par FMC depuis l’arrivée de Sampa sans exigence de ventes, ça aurait pu accoucher d’une grosse équipe.

[Max216]

J'en parlais il y a un moment... Je pensais que Longoria partirait en fin de cette saison mais ce soir il y a des tweets qui parlent d'un départ imminent dont celui-ci... et ce n'est pas le seul...

[boodream]

Merci au Football Club de mes couilles de nous apporter ses lumières.

[gigi]

Max216, mais aucun médias sérieux n’en parle donc bon. Il y a tellement de conneries balancées sur les RS et sites putaclics. Je vois mal la logique de préparer et faire le mercato pour partir juste après. Ça paraît plus logique que Longoria reste jusqu’à la fin de saison.

A moins qu’il y ait soudainement eu du remous en coulisse en plein mercato. Mais les médias en auraient entendu parler…

[Herpès Léonard]

gigi, pas forcément illogique pour moi, si Longoria doit ou veut partir, il vaudrait mieux qu'il le fasse après le mercato justement, pour que le nouveau président puisse préparer la saison prochaine pour moi. Si c'est pour faire venir un mec fin juin, on va aussi foutre en l'air la prochaine saison

[Dimeco63]

C'est sur mais en même temps si la prochaine saison se passe mal ce sera une bonne excuse pour aussi crépir le nouveau ... et ça c'est quand même ce qui reste le plus satisfaisant dans notre vie de supp de l'OM

[Arno26]

FC Marseille disent n'imp depuis des mois / années sur la vente

Que Longoria se casse à la fin de l'année me parait pas être le scoop du siècle, en janvier perso j'y crois pas

[Herpès Léonard]

Dimeco63, C'est un peu ce qu'il nous reste en tant que supporter de ce club, parce que pour les émotions sur le terrain, les trophées, et tout le reste c'est le néant intersidéral.

[Dragan]

Information

UN SURTITRE; Qui est vraiment Pablo Longoria

Lorsqu'il a franchi les grilles de La Commanderie, tôt hier matin, peut-être que les souvenirs ont dansé dans son esprit. Ce n'était pas la première fois que Medhi Benatia retrouvait le siège de l'OM. Mais dix-sept ans après avoir été exfiltré par une sortie dérobée, il revenait par la grande porte, prêt à endosser un nouveau costume, celui de conseiller sportif d'un club qui ne lui a jamais donné sa chance en pro pour une sombre histoire d'agent. Le nouveau dirigeant olympien, qui ne sera pas salarié mais consultant, ratera le fameux match des Minots au Parc, en 2006. Il s'est construit patiemment loin de Marseille, étape après étape, habité par une farouche envie de vivre ses rêves.

"On était des petits branleurs qui avaient du mal à accepter les règles de l'INF Clairefontaine, mais on était déterminés, sourit son ami de toujours, Issiar Dia, rencontré dans la fabrique à champions des Yvelines. On voulait changer de statut social pour aider nos familles, ne pas retourner dans notre quartier, grâce au don que le bon Dieu nous a donnés. Medhi n'a jamais rien eu dans la facilité. Il se pète deux fois le genou, ça ne se passe pas trop bien à l'Udinese. Mais il finit dans les plus gros clubs italiens (Roma, Juventus) et allemand (Bayern), devient international marocain. Bravo." "Il n'était pas voué à réussir, renchérit Sabri Lamouchi qui l'a connu aux extrêmes de son parcours, d'abord comme apprenti à l'OM avant de le diriger au Qatar. Un garçon exemplaire, très intelligent, travailleur, déterminé, ce qui se ressent à travers ses attitudes ou les questions qu'il pose. Il sait exactement ce qu'il veut. Il n'aurait pas fait une telle carrière s'il n'avait pas pris les bonnes décisions."

La dernière en date, il l'a mûrie. Même si, au fond de lui, il mourait d'envie de rejoindre Pablo Longoria et de relever ce nouveau défi, alors qu'il a seulement raccroché les crampons en 2021 et qu'il s'était lancé dans le métier d'agent (notamment d'Azzedine Ounahi), une activité qu'il a mise en sommeil pour éviter tout conflit d'intérêts. Le dirigeant espagnol imagine un grand avenir à Benatia, avec qui il s'est lié lors de leur passage à la Juventus. Et peu importe son manque d'expérience. "C'est un autodidacte", décrit un proche de l'ancien défenseur, 36 ans. "Il prend des risques en venant à l'OM mais des risques calculés, décrypte Florent Houzot, le directeur des antennes de beIN Sports pour lesquelles Benatia a campé les consultants lors de la coupe d'Afrique des nations 2021 et du Mondial 2022. Il l'a préparé depuis un certain temps. Je ne crois pas que ça arrive trop tôt. Il est formaté pour réussir."

Peu de voix s'élèvent contre ce choix, si ce n'est sous couvert d'anonymat. Certains de ses détracteurs lui reprochent son absence d'expérience à une fonction aussi stratégique et cernée par la pression ; d'autres vont fouiller dans un passé plus lointain, le rendant comptable des erreurs de son père (*). Mais ces reproches pèsent de peu de poids face aux convictions de ceux qui le connaissent. Lamouchi, d'abord : "Ce poste va parfaitement lui convenir. Il est structuré, a une bonne vision du foot moderne, un relationnel important ; il a aussi laissé une belle image partout où il est passé, est encore très lié aux joueurs et connaît le très haut niveau. Il va ressentir plus de pression, aura moins le droit à l'erreur. Mais il va réussir, j'en suis persuadé."

Nicolas Marin prend le relais : "Grâce à sa faculté d'adaptation et sa connaissance du foot, il peut exercer tous les métiers : agent, entraîneur, directeur sportif. C'est un très gros bosseur qui ne fait pas les choses à moitié. Il a peut-être la réputation de quelqu'un qui se la raconte mais ce n'est pas le cas. Quand il se lance dans un projet, il s'investit à fond, même quand il a fini sa carrière en Turquie dans un club en carton. Il a les épaules pour être directeur sportif de l'OM qui réussit un très gros coup. Il aime vraiment le club, il peut rassurer le peuple marseillais", pose celui qui est devenu son ami depuis leur expérience lorientaise et avec qui il collaborait jusqu'à récemment.

Très attentif aux réseaux sociaux (il compte près d'un million d'abonnés sur Twitter, plus de 4 millions sur Instagram), Benatia s'attaque à un chantier colossal avec, notamment, le prochain mercato en ligne de mire. Sa vie est réglée comme un papier à musique et il continue de s'astreindre à une discipline très précise. Le padel, qu'il pratique assidûment, lui permet de s'oxygéner. Le reste de sa vie tourne essentiellement autour du football. Il ne laisse rien au hasard, comme quand il intervenait sur beIN Sports et "préparait avec minutie les matches" (Houzot).

Baluchon, stylo et iPad

"Ce n'est pas un mec de bureau, dépeint Issiar Dia. Il va prendre son baluchon et son stylo, et faire ses propres stats, notamment. Agent, il passait beaucoup d'heures avec ses joueurs, il les choyait, regardait tous leurs matches. Il va faire pareil à l'OM. Il ne se trimballe jamais sans son iPad. Il suit tout : la Belgique, le Portugal, le Danemark, le Brésil... L'autre jour, il m'a parlé d'un jeune Danois à fort potentiel. Ce poste est taillé pour lui, d'autant que ce projet le motive vraiment et qu'il connaît la maison et ses problématiques."

Benatia passe pour s'asseoir sur un vaste réseau, alimenté par ses expériences de joueur et son sens aiguisé du relationnel. On lui prête, notamment, une proximité avec Nasser Al-Khelaïfi. L'intéressé préfère rester mystérieux. "Son réseau est monstrueux, s'amuse Dia, tout aussi sibyllin. Les gens ne peuvent pas s'en rendre compte. Il est proche de beaucoup de personnes, a une influence sur elles. Il est écouté et beaucoup lui demandent son avis. Partout où il passe, il laisse une empreinte. Il est droit, dit la vérité en face, ce qui est en voie de disparition dans ce milieu. Que tu sois (Francesco) Totti ou le balayeur de Dubaï Mall, il te respecte de la même manière. Celui qui en dit du mal est un jaloux."

Lorsqu'il a franchi les grilles de La Commanderie, tôt hier matin, peut-être que les souvenirs ont dansé dans son esprit. Ce n'était pas la première fois que Medhi Benatia retrouvait le siège de l'OM. Mais dix-sept ans après avoir été exfiltré par une sortie dérobée, il revenait par la grande porte, prêt à endosser un nouveau costume, celui de conseiller sportif d'un club qui ne lui a jamais donné sa chance en pro pour une sombre histoire d'agent. Le nouveau dirigeant olympien, qui ne sera pas salarié mais consultant, ratera le fameux match des Minots au Parc, en 2006. Il s'est construit patiemment loin de Marseille, étape après étape, habité par une farouche envie de vivre ses rêves. "On était des petits branleurs qui avaient du mal à accepter les règles de l'INF Clairefontaine, mais on était déterminés, sourit son ami de toujours, Issiar Dia, rencontré dans la fabrique à champions des Yvelines. On voulait changer de statut social pour aider nos familles, ne pas retourner dans notre quartier, grâce au don que le bon Dieu nous a donnés. Medhi n'a jamais rien eu dans la facilité. Il se pète deux fois le genou, ça ne se passe pas trop bien à l'Udinese. Mais il finit dans les plus gros clubs italiens (Roma, Juventus) et allemand (Bayern), devient international marocain. Bravo." "Il n'était pas voué à réussir, renchérit Sabri Lamouchi qui l'a connu aux extrêmes de son parcours, d'abord comme apprenti à l'OM avant de le diriger au Qatar. Un garçon exemplaire, très intelligent, travailleur, déterminé, ce qui se ressent à travers ses attitudes ou les questions qu'il pose. Il sait exactement ce qu'il veut. Il n'aurait pas fait une telle carrière s'il n'avait pas pris les bonnes décisions."

La dernière en date, il l'a mûrie. Même si, au fond de lui, il mourait d'envie de rejoindre Pablo Longoria et de relever ce nouveau défi, alors qu'il a seulement raccroché les crampons en 2021 et qu'il s'était lancé dans le métier d'agent (notamment d'Azzedine Ounahi), une activité qu'il a mise en sommeil pour éviter tout conflit d'intérêts. Le dirigeant espagnol imagine un grand avenir à Benatia, avec qui il s'est lié lors de leur passage à la Juventus. Et peu importe son manque d'expérience. "C'est un autodidacte", décrit un proche de l'ancien défenseur, 36 ans. "Il prend des risques en venant à l'OM mais des risques calculés, décrypte Florent Houzot, le directeur des antennes de beIN Sports pour lesquelles Benatia a campé les consultants lors de la coupe d'Afrique des nations 2021 et du Mondial 2022. Il l'a préparé depuis un certain temps. Je ne crois pas que ça arrive trop tôt. Il est formaté pour réussir."

La Provence

[Lo Provençau]

C'est quand même une excellente nouvelle que d'imaginer qu'il nourrisse une proximité avec Nasser el Khelaifi.
Ça pourra renforcer la politique d'asservissement et de dhimmisation de l'OM pour faire grandir le football français.

[Voj]

Je ne connais pas le personnage. Par contre l'article est informatif... il permet de comprendre qu'un balayeur au Dubaï Mall ne vaut pas vraiment un balayeur à Marseille. J'imagine que c'est parce qu'ils n'ont pas encore le fini-parti là bas.

[Dragan]

Information

ORGANIGRAMME; Les secrets du remaniement

N'allez surtout pas les opposer. En privé, Pablo Longoria n'hésite pas à qualifier Stéphane Tessier d'"ami". Les deux hommes forts de l'OM 2023-24 ne se connaissent pas depuis très longtemps, mais entretiennent déjà des liens dépassant le simple cadre professionnel. Ils passent du temps ensemble, avec leurs proches, décompressent et ne se quittent quasiment plus, en témoigne une soirée automnale au Palais Omnisports Marseille Grand-Est pour encourager les Spartiates, ces valeureux hockeyeurs de la cité phocéenne qui remplissent leur patinoire à chaque match. Nommé président en février 2021, le premier (37 ans) a accueilli le second (48 ans) au sein de la maison ciel et blanc en tant que directeur administratif et financier un peu plus d'un an plus tard. Depuis la crise de septembre 2023, ce dernier a été nommé directeur général aux pouvoirs élargis. Il pèse lourd et son avis compte, à tous les étages.

Dans les bâtiments administratifs du Centre Robert Louis-Dreyfus, tout ou presque passe désormais par lui. Inévitablement, certains le voient donc prendre la place de l'Espagnol dans les mois à venir, insistant sur une prétendue ambition galopante de Tessier et sur un parcours entrepreneurial hors norme. De source proche du tandem, on dément néanmoins formellement cette hypothèse et on raconte même que, face aux rumeurs insistantes de putsch tournant en interne, l'ancien dirigeant de l'AS Saint-Étienne (2010-15) a songé à remettre sa démission, histoire de prouver sa loyauté à l'Ibère. Option balayée illico par celui-ci.

Il n'en reste pas moins qu'aucun dirigeant occupant le même poste n'a eu autant de pouvoir que lui par le passé à La Commanderie, où les DG ont souvent été relégués au second plan. De l'effacé Antoine Veyrat (époque Jean-Claude Dassier) au discret Laurent Colette (ère Jacques-Henri Eyraud), personne n'a jamais eu autant d'influence. En ce début d'année 2024, l'ex-Forézien se retrouve au centre du jeu. D'autant que Javier Ribalta, ex-directeur du football, a pris la poudre d'escampette en octobre, et que Pedro Iriondo a officiellement quitté le club samedi 13 janvier.

Mais pourquoi donc, d'ailleurs, les deux compatriotes du président sont-ils partis, dans la roue de Marcelino, premier déserteur ? Les versions divergent. Il y a l'officielle : ils n'ont pas supporté d'être houspillés par plusieurs leaders de groupes lors d'une réunion avec les supporters dans la salle de presse de La Commanderie le 18 septembre, au lendemain du triste nul contre Toulouse (0-0). Puis celle qui tourne du côté de la Traverse de la Martine. "Il n'y a plus d'argent. Longoria a tout misé sur une participation en Ligue des champions. Il n'a pas eu de chance car l'OM aurait mérité de se qualifier contre le Panathinaïkos... Comme il n'y a plus de moyens, il a cherché à s'en aller dès qu'il y a eu un motif, estime une source interne. Mais il a été bloqué par la clause incluse dans son contrat avec McCourt et est donc resté. Les autres avaient dit qu'ils partiraient avec lui.Marcelino l'a fait, Ribalta aussi. Iriondo, lui, a voulu rester par fidélité à Pablo. Mais les Américains ne l'ont pas entendu ainsi et l'ont mis en retrait."

Au placard depuis quatre mois, celui qui était directeur de la stratégie et du développement a fini par rendre son tablier, trop usé pour continuer.

Faut-il toutefois accorder un crédit aveugle à ce déroulé-là des derniers mois ? "Méfiez-vous de tous ceux qui veulent faire tomber Longoria par pur intérêt personnel, ils réécrivent sans doute l'histoire à leur sauce", glisse un ex-membre de l'encadrement olympien, qui en a vu d'autres quand il était salarié du club... Les griefs exposés par les figures des virages ont, en tout cas, été pour la plupart entendus. Iriondo a notamment payé le fait de ne pas avoir été assez réactif après l'épisode des jeunes féminines contraintes de se changer à l'extérieur des vestiaires. Également visé ce jour-là pour l'opacité des méthodes de recrutement au centre de formation, le désormais ancien directeur sportif David Friio a vu son crédit définitivement s'épuiser. Contesté au sein même de l'OM, poussé vers la sortie, il a trouvé un accord pour rompre son contrat avant de filer dans l'autre Olympique, à Lyon. Il est remplacé dans les faits par Medhi Benatia, même si celui-ci n'est pas salarié, mais conseiller externe.

Quand Papin a voulu retrouver les terrains

C'est justement ce statut de prestataire qui a empêché Jean-Pierre Papin de s'asseoir sur le banc à Amsterdam (3-3, le 21 septembre), puis au Parc des Princes (défaite 4-0, trois jours plus tard), quand il a fallu remplacer Marcelino au pied levé. "JPP" en avait envie. Mais le règlement ne l'autorisait pas et c'est finalement "Pancho" Abardonado qui a dépanné, en collaboration avec Friio. Ce besoin de retrouver les terrains, le Ballon d'Or 1991 l'a finalement assouvi quelques semaines plus tard, avec la réserve (National 3), après avoir fait part de son souhait à Stéphane Tessier lors d'un déjeuner, même si plusieurs proches ont essayé de l'en dissuader. Un exemple, parmi tant d'autres, qui illustre le nouveau poids pris par celui qui est titulaire de deux DESS (en gestion financière et en gestion d'entreprise) et homme d'affaires aux multiples sociétés (notamment dans l'immobilier et la finance, mais aussi dans l'événementiel). Apprécié par Frank McCourt et Barry Cohen, le président du conseil de surveillance (qu'il a rencontré avec Longoria ces derniers jours aux États-Unis pour la traditionnelle visite de mi-saison), il est aujourd'hui au carrefour de tous les projets de l'OM et s'avère être l'homme clé de la transformation du club souhaitée par le propriétaire bostonien.

"Stéphane est un très bon négociateur"

Pisté par un cabinet de chasseurs de têtes, il a eu pour mission, dès sa nomination, d'appliquer une politique drastique de réduction des coûts. À l'été 2022, quelques mois après son arrivée en Provence, il s'est appuyé sur son expérience pour orchestrer une réorganisation du club, présentée par beaucoup comme un plan d'austérité. On a connu baptême plus aisé... "Il a un peu le rôle du bad cop (mauvais flic, ndlr), mais c'est un businessman incroyable. Tu ne peux être que bon quand on voit tout ce qu'il a monté dans sa vie professionnelle. Quand on le connaît, il est plutôt agréable", souffle-t-on à La Commanderie.

"Tessier est très compétent au niveau de la gestion et comme directeur général. McCourt l'a mis à ce poste pour contrôler les finances. Car Stéphane, en plus d'être très malin, est un très bon négociateur sur le plan financier, alors que Longoria a plutôt la réputation d'être dépensier", croit savoir une huile de l'ASSE où le nouveau dirigeant olympien a semé de bons souvenirs. Il connaît tous les rouages d'un club pro mais aussi, par exemple, toutes les manières pour obtenir des subventions, un artifice dont il a usé pour l'OM. Il a aidé Loïc Féry quand celui-ci a jeté son dévolu sur Lorient, en 2008, avant de devenir vice-président des Merlus ; en lice pour reprendre Strasbourg en 2010, il se présentait comme le nouveau "restructurateur" du Racing, chargé de réaliser un audit ; puis il a encore conseillé François Clerc, croisé dans les rangs des Verts, quand celui-ci s'est retrouvé à la tête d'Andrézieux-Bouthéon, dans la proche banlieue de Saint-Étienne.

À l'OM, Tessier a rapidement été rejoint par plusieurs anciens de la maison verte. Il sait aussi prendre soin de ses équipes. Il a le tutoiement facile, le verbe rapide, le sourire enjôleur. Il n'est pas rare de le croiser dans les rues situées aux alentours de La Commanderie, en plein footing matinal et tenue olympienne de pied en cap, avec un ou plusieurs collaborateurs à ses côtés. Une manière plus décontractée de prendre leur pouls dans cet environnement stressant, d'aborder les sujets majeurs du club pour ce boulimique de travail. Il se rejoint sur ce point avec Pablo Longoria dont les nuits se révèlent courtes en période de mercato. Le "super DG" (même si ce qualificatif est réfuté en interne) en connaît un rayon, aussi, en matière de transferts et de négociations après avoir joué les agents.

Malgré tout, ce domaine est surtout celui de Medhi Benatia et du président espagnol. Lequel est cerné par les rumeurs récurrentes sur son avenir à la tête de l'institution olympienne. Certains bruits annoncent un départ, à plus ou moins brève échéance. Ils sont remontés à ses oreilles. "Tout être humain fonctionne avec des batteries. Septembre a été un moment compliqué. Mais en ce moment, j'ai beaucoup d'énergie et d'ambition, je cherche à donner mon maximum avec mon équipe pour le bien de l'OM et pour continuer à le construire. Je réfléchis à ce que sera le club dans trois ans, quels investissements doit-on faire pour rester compétitifs en France et en Europe", avouait-il le 21 décembre 2023, au terme de la phase aller. Une version confirmée au Centre RLD. Pendant la trêve des confiseurs, il fut d'ailleurs à l'origine de l'organisation de l'entraînement ouvert aux familles au Vélodrome, dans une ambiance bon enfant. 20 000 personnes étaient présentes. Loin, bien loin du tumulte de septembre.

La Provence

[oukimaya]

Spoiler: montrer

Merci baltringue

Continue de jouer avec notre club , de toute manière, l important c est de prendre de la hauteur et de faire croquer les copains

C'est pas comme si on vous avait prévenu d'y aller mollo avec les injures et autres procédés envers la Direction du club, quels que soient ses torts, afin de ne pas pas mettre en situation délicate ce site. Jaune amplement mérité.

[alexduke]

Merci baltringue

Continue de jouer avec notre club , de toute manière, l important c est de prendre de la hauteur et de faire croquer les copains

Le classique Oukiyama et ses insultes.

[Herpès Léonard]

Le cirque continue

[dxd92]

Il nous a accouché d'une équipe sans âme, sans caractère et sans technique. J'en viendrai presque à regretter le.handball de sampaoli ou la mono tactique de Tudor.

[oukimaya]

Je ne vois pas en quoi baltringue est une insulte , mais mea culpa , j accepte la sanction.

Le mec a tué en un an le club que je supporte depuis 30 ans , mais oui effectivement, il faut prendre du recul et de la hauteur sur la situation en tant que supporter , et surtout rester calme et courtois

[spy]

C’est intéressant car si aujourd’hui le mot baltringue a une connotation homophobe, l’utilisation qu’en fait ouki est pourtant la bonne si c’est le sens de son message :

(Argot) Personne qui n'a pas de parole, incompétent, incapable, peureux.