MassaliaLive.com

[Herpès Léonard]

De toutes façons avec le nouvel appel d'offres en cours s'ils veulent le milliard il va falloir aider l'OM. Je vois bien la ligue and co pousser dans le sens du club

[Dragan]

Quelle une de mairde quand même

[Dragan]

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CHRISTOPHE BOUCHET ANCIEN PRÉSIDENT DE L'OM; "Une décision un peu paradoxale"

À la tête du club de 2002 à 2004, Christophe Bouchet porte toujours un regard attentif sur l'OM dont il se dit "supporter".

En son temps, il y a près de vingt ans, il avait connu l'ire des groupes de supporters, ce qui avait précipité son départ de la présidence fin 2004. Hier soir, Christophe Bouchet (60 ans), lointain prédécesseur de Pablo Longoria à la tête du club olympien, a accepté de réagir à la crise qui secoue l'OM. S'il admet que l'on peut "bien comprendre" - et "quand on l'a vécu encore mieux" - le ressenti du dirigeant espagnol, Bouchet estime que le choix de Longoria de rester est une "décision un peu paradoxale". "Je ne vois pas le fait générateur qui infirme tout ce qu'il a dit précédemment, souligne celui qui se dit "supporter" de l'OM, un club qui est sa "fenêtre sur le football". Cette décision lui appartient. Elle va être compliquée à assumer dans les prochaines semaines, mais le sportif parlera, du coup. Le sportif va devenir un juge de paix important."

Mercato et couac contre le Panathinaïkos, Bouchet a senti arriver la saison "chaude" : "La préparation de ce rendez-vous est totalement absurde : on change l'entraîneur, l'effectif dans des proportions incroyables. Après la non-qualification, je me suis dit que la saison risquait d'être chaude. Si je me le suis dit, forcément les supporters l'ont pensé aussi."

Il reprend sur les transferts : "Je me dis, cet espèce de turnover, de ronde, de manège permanent, il ouvre forcément la boîte à fantasmes. Les mouvements dans un club, que ce soient les transferts définitifs, les prêts, les retours de prêts, à chaque fois vous avez une renégociation. Qui dit renégociation dit agent, qui dit agent dit commission, et les gens se demandent pourquoi dans un business plan économique, on dépense autant en intermédiaires. À qui ça profite finalement ? On ne peut pas s'empêcher cette question-là, même si tout est réglo. Avec l'aspect du centre de formation que je ne connais pas, ce sont des choses qui ont certainement construit une cuisson à l'étouffée. Une cocotte-minute qui, très lentement sans qu'on le voie, se met sous pression."

"Il faut provoquer des états généraux de l'OM à Marseille"

Bouchet en appelle à une remise en cause collective, de tout ce qui constitue et gravite dans la sphère OM. "Il faut provoquer des états généraux de l'OM à Marseille", alors que "depuis trente ans, le club vit au rythme des crises entre les dirigeants et les clubs de supporters".

Pour l'ancien président, "les deux prochaines années s'annoncent difficiles, il va falloir que (Longoria) restaure son autorité, qu'il s'ouvre aussi". Mais, pour Bouchet, "le sujet N.1, c'est l'énigme totale que représente Frank McCourt. Je ne comprends pas cet homme. Sa communication est totalement déplorable depuis le départ. Personne ne croit qu'il va rester là éternellement, personne ne croit qu'on va gagner la Ligue des champions... Tout ça, c'est du fake".

La Provence

[Dragan]

Spoiler: montrer

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OM : les coulisses d'une semaine explosive

Club éruptif habitué aux crises, Marseille a été ébranlé par les tensions entre le président et certains supporteurs.

FOOTBALL « Si je vous dis 20 % de ce que je sais, certains dormiront en prison... » Au bout du fil, un ancien dirigeant de l'OM contacté pour évoquer la situation actuelle sur la Canebière tient à rester anonyme. « C'est un éternel recommencement et personne ne prend le problème à la racine, à l'image de tout ce qu'il se passe dans cette ville » , souffle-t-il avant de raccrocher. Avant de défier le Paris SG, dimanche 24 septembre, pour le Classique de Ligue 1 (20 h 45, Prime Video), l'Olympique de Marseille s'avance tel un bateau ivre, soumis à de fortes tempêtes depuis le début de semaine, à la suite d'une réunion houleuse, lundi 18 septembre, entre Pablo Longoria et certains représentants de supporteurs. Ces derniers, qui nient avoir proféré des menaces de mort envers le patron espagnol et son board, réclament leur démission pour des raisons diverses et variées. Dans une conférence de presse improvisée vendredi peu après 19 heures, l'homme fort du club marseillais a décidé «de poursuivre en tant que président» et de porter plainte également.

Depuis le rendez-vous explosif de lundi, le président marseillais, ainsi que trois de ses dirigeants, Javier Ribalta, directeur sportif, Stéphane Tissier, directeur financier, et Pedro Iriondo, directeur général et stratégique du club, s'était « mis en retrait » et ne dirigeait plus officiellement l'institution olympienne. Marcelino, l'entraîneur, intronisé cet été par son ami Longoria en lieu et place d'Igor Tudor, a déjà quitté Marseille, estimant ne plus être en mesure de poursuivre sa mission face à « une situation instable » . Jacques Abardonado, joueur entre 1998 et 2001, a été nommé en pompier de service. Il a déjà tenté, à son échelle, d'éteindre le feu naissant en ramenant un match nul important jeudi soir lors du voyage à Amsterdam (3-3) pour les débuts en Ligue Europa. Un tout autre défi l'attend dimanche au Parc des Princes.

Mais la semaine de tumulte marseillaise ferait presque passer au second plan ce rendez-vous tant attendu en Ligue 1. La déflagration est énorme au sein de l'OM, et si personne ne sait précisément de quoi sera fait le futur, ces derniers jours laisseront assurément des traces. Quid des séquelles pour Pablo Longoria ? Quid de son directoire ? Quid de Frank McCourt, le propriétaire venu au soutien de son dirigeant et qui réclame « un changement profond » dans un club qui lui appartient... depuis 2016 ? Quid des représentants de supporteurs, notamment Rachid Zeroual, des South Winners, qui se décrit comme « l'homme qui fait tomber les présidents » ? Autant de questions plus que jamais en suspens.

Dans son entretien à La Provence , mercredi, Pablo Longoria ( « On nous a dit : «Démissionnez tous les quatre, sinon c'est la guerre !» » ), décrit comme profondément marqué mais qui ne souhaite pas quitter le navire, dénonçait « les intérêts individuels autour de l'OM, dans beaucoup de domaines » , sans viser les groupes de supporteurs, en adoptant un discours assez flou. Pour ne pas dire mystérieux. « Ce qui s'est passé lundi est une conséquence de ce système, avançait-il sans nommer clairement les choses. Les tentatives de chantage ? Je n'ai pas assez de doigts pour les compter. »

Certains interlocuteurs contactés y voient l'appel à l'aide d'un homme à la dérive, d'autres optent pour une tentative de rallier à lui l'opinion publique et ressortir plus fort de cette crise qui dépasse largement le cadre du terrain. « Pablo fait sa pleureuse , avance un ancien salarié. C'est un tueur, un malin, qui veut faire passer le message qu'après lui, c'est le déluge. » Un autre ex-membre du club n'a pas cette lecture. « Les intimidations dont il parle, tout le monde les connaît, c'est la vérité. C'est graduel : d'abord verbal, puis physique, et cela peut aller encore plus loin. C'est sans foi ni loi et cela peut rapidement tourner à l'enfer. »

Une période qui semblait révolue depuis l'arrivée de Pablo Longoria à la présidence, en 2021, soutenu par les supporteurs (heureux de s'être débarrassés de Jacques-Henri Eyraud) depuis son intronisation malgré les secousses récentes. Président du club entre 2002 et 2004, Christophe Bouchet dépeint le contexte local parfois sulfureux. « J'ai été cambriolé quatre fois en deux ans. J'ai été raccompagné par la BAC à mon domicile, mes enfants ont été placés sous surveillance à l'école. Vincent Labrune a connu ça, Jean-Michel Roussier aussi. On a tous connu ça, parce que parmi les supporteurs, vous avez quelques excités. »

Ces derniers jours, un homme cristallise l'attention : Rachid Zeroual, vice-président des Winners, l'un des groupes de supporteurs (7 200 membres) les plus influents de la Cité phocéenne. Décrit par certains comme « le président du vice » pour ses compromissions avec le pouvoir politique qui remontent à l'époque de Bernard Tapie (président de l'OM entre 1986 et 1994), ce dernier ayant délégué aux associations ultras la vente des places dans les virages du stade, mais surtout figure charismatique et respectée du Vélodrome, Zeroual (52 ans) est un leader ultra à l'influence indéniable en coulisse.

Christophe Bouchet, qui l'a licencié lors de son arrivée ( « Il était salarié de l'OM et premier à me critiquer » ), témoigne : « Je me souviens de réunions houleuses avec lui quand il m'assénait, droit dans les yeux : «Dans deux ou trois ans, tu ne seras plus là, mais nous, si. L'OM, c'est à nous.» Les supporteurs ont eu raison et en deux ans ils ont eu ma peau comme d'autres. » L'ancien maire de Tours ajoute : « Rachid est là où il est car on lui a permis tout cela. C'est un homme intelligent, soupe au lait, sa grande faiblesse, il a une grande capacité d'écoute et est maître dans les rapports de force. C'est le diable, mais pas seulement. » Et Bouchet de conclure : « Si j'avais une question à lui poser, ce serait celle-là : «Rachid, cela fait plus de trente ans que tu es là, tu as eu la peau de plusieurs présidents, et maintenant tu tentes Longoria... Est-ce que tu es content des résultats ? Est-ce que l'OM a grandi depuis ?» C'est ça, la vérité. »

Une anecdote témoigne du poids colossal de Zeroual, condamné en première instance à neuf mois de prison, dont cinq avec sursis, après l'attaque de la Commanderie en 2021 (il a fait appel). Lors des préparations des commémorations, en octobre 2021, après la mort de Bernard Tapie, il est en première ligne pour rendre hommage à l'homme qui a offert la Ligue des champions à Marseille en 1993. Mais entre une direction de l'OM qui freine quelque peu sur le déroulé de la cérémonie (McCourt ne voulait pas que le cercueil de Tapie entre dans le Vélodrome) et des supporteurs enclins à du grandiose, le ton monte.

Jacques Cardoze, directeur de la communication du club à l'époque, est convoqué dans le local des South Winners lors d'une réunion dite secrète. Accompagné par la sécurité, il discutera avec Zeroual, l'adjointe au maire, Samia Ghali, également là, et enfin Stéphane Tapie, présent en visioconférence. « C'était lunaire et surréaliste, se souvient l'ancien journaliste de France Télévisions. Je débarque face à 150 personnes dans le local, sommé par Zeroual de venir pour trouver des solutions et apaiser les tensions. J'ai senti le rapport de force s'inverser, on m'a déconseillé d'y aller, mais si je n'y allais pas, le bordel pouvait être énorme dans la ville. Je n'en menais pas large. »

Un habitué du club témoigne de manière anonyme. « Ces supporteurs dirigent le club, il y a des ramifications. Pablo Longoria ne gagnera pas. Ils ont un pouvoir de nuisance énorme qui a fait et fera tomber du monde. Ils ne piquent pas dans les caisses, mais c'est impossible de faire sans eux. » Une situation qu'a dénoncée Longoria, sans nommer personne, à La Provence. En conférence de presse vendredi, Longoria s'est voulu offensif. Et réclame du changement, en profondeur. « C'est une nouvelle étape dans cette période de transformation commencée en 2021. Pour accomplir cette transformation, j'ai besoin du soutien de tous ceux qui aiment le club. On doit en sortir plus grand et en finir avec les pratiques que j'ai déjà dénoncées. À ce propos, la semaine prochaine, je vais réunir plusieurs acteurs locaux. On doit changer les choses ensemble. Ce qu'il s'est passé lundi à Marseille ne doit plus être accepté, ni ici, ni ailleurs dans le monde du sport. »

Outre le poids de certains supporteurs aux appuis puissants dans les bureaux du club, le climat social est tendu depuis des mois à l'OM. Pablo Longoria, qui a placé ses hommes à quasiment tous les postes importants, s'estime isolé. Et suscite les critiques en interne. « Il est devenu parano et se coupe de la réalité » , décrit un salarié. « Il s'est enfermé dans une bulle » , abonde Cardoze, licencié par son président.

Signe d'un contexte explosif, le président de l'OM revient souvent en privé sur l'épisode Igor Tudor, qui avait remplacé Jorge Sampaoli durant l'été 2022. L'une de ses collaboratrices, avec laquelle il traite tous les jours, aurait pris soin d'organiser une visio en compagnie de Sampaoli et de deux joueurs cadres, plus sous contrat avec le club désormais, pour tenter d'affaiblir le technicien croate. « Longoria tente de mettre ses hommes en place, mais il est aussi confronté aux forces tentaculaires » , affirme-t-on en coulisses, en référence aux liens parfois étroits entre le club et le milieu. « La seule façon de diriger l'OM, c'est de composer avec les forces en présence que sont les agents et l'environnement local, à savoir les figures du milieu qui gravitent autour du club » , avait soufflé Vincent Labrune, président entre 2012 et 2016. Quelques années plus tard, rien ne semble avoir profondément changé.

Depuis sa prise de parole médiatique, mercredi, les soutiens officiels envers le président de l'OM ne sont pas légion. Le maire de Marseille, Benoît Payan, s'est contenté d' « appeler tout le monde à la responsabilité et au calme » quand son adjointe, Samia Ghali, s'est dite « pas inquiète » de la situation, saluant « la fougue » des supporteurs, sans apporter un quelconque soutien au dirigeant espagnol de 37 ans. Certains ne sont pas surpris par le discours de l'élue, proche des supporteurs, et dont les tracts sont distribués par certains membres des South Winners. « C'est tout sauf une surprise, assure Christophe Bouchet. Quand j'étais à l'OM, les sbires de Jean-Claude Gaudin mettaient de l'huile sur le feu pour que je m'en prenne plein la figure de la part des supporteurs. Cela n'a pas loupé. En trente ans, rien n'a changé. » Ainsi va la vie de l'OM, qui terminera dimanche une semaine explosive avec un déplacement très attendu face au Paris SG. Pablo Longoria, absent à Amsterdam, sera là dans la capitale. Le navire à la dérive a au moins retrouvé son capitaine.

[Betsamee]

Caca culotte zeroual

[Betsamee]

Je viens de voir la conf de Longoria, je trouve ca tres fort

[Vodevil]

Betsamee, tu as un lien ?

[Betsamee]

Que fb https://fb.watch/neX5ABBLxp/?mibextid=NnVzG8

[Vodevil]

Merci je vais regarder.

[Cecco]

Bouchet dit qu'il comprend pas McCourt, je me demande si le pari de McCourt au final, c'est pas de faire une Colony Capital au PSG:
- tu prends un club avec du potentiel mais géré n'importe comment
- tu nettoies la situation et le mode de gestion du club, t'assainis et tu professionnalises (sans viser en fait des résultats fous, contrairement à ce que tu peux dire)
- tu fais la bascule en revendant le club le double que tu l'as acheté

Ca m'étonnerait pas que ce soit comme ça que Eyraud puis Longoria lui aient vendu le concept.

[Betsamee]

Cecco, si il revend le club le double de son prix d'achat il aura perdu environ 300M pas sur que ca vaille le coup

[Vodevil]

Oui, McCourt est resté trop longtemps pour appliquer cette méthode.

[Herpès Léonard]

[Herpès Léonard]

Quelle une de mairde quand même

la chaine est sur la même ligne

[Betsamee]

C'est qui ce gros connard?

[boodream]

Pour ceux qui se demandent qui est ce pauvre blaireau, jugez de sa pugnacité avec d'autres:

[gigi]

Betsamee, le même qui avait haineusement reproché à Eyraud de l’ouvrir après les multiples bouteilles lancées sur Payet.

[Herpès Léonard]

Betsamee, celui qui s'est fait gifler par anelka

[Herpès Léonard]

Longoria a du coucher avec sa mère

[boodream]

En fait, c'est ça qui donne envie de défendre Longoria. Ce n'est pas qu'il ne fasse rien de critiquable ou qu'il ne pose aucun problème, c'est juste que tu sens que ceux qui l'attaquent n'en ont rien à foutre de l'OM et sont dérangés par ce qui se passe pour d'autres raisons.