[SALC] Longoria : comme un Eyraud ?

Moi je suis stupéfait de la réaction de certains après ce qu’on vient d’apprendre
On devrait se réjouir d’avoir quelqu’un comme Pablo qui souhaite se battre et changer le (des)ordre établi

Personne ne dit le contraire.

Et dire cela n'est pas dire pour autant qu'on doit sportivement ne pas remettre en cause certaines actions de Longoria, même si certains semblent ne pas le comprendre.

On a bien compris dans l’interview que les coachs sont partis à cause du contexte et du contre pouvoir intérieur
Le fait de prendre des joueurs en phase avec le projet d’un entraîneur est logique
De quelles décisions parles tu?

Major Tonio, Pour le coup des coaches je le suis pas par contre, à mon avis il profite un peu de l'occasion pour se défausser la dessus.

Tudor c'est Annecy et la suite de la saison qui l'ont "tué"

Non mais je ne conteste absolument pas le contexte délétère
Mais personne ne me fera croire que Tudor et Sampaoli sont partis uniquement à cause de RZ et ses copains

J’aimerais entendre les avis des agents de Kamara, Dieng et l’ancien agent de Rongier sur certaines parties de l’interview

Arno26, +1

Top l'interview ! C'est une histoire de laquelle il peut en sortir grandit et meilleur président qu'il ne l'était. Par contre comment se débarrasser de toute cette vermine ? Reprendre complètement la gestion des abo aux groupes ? Quoi d'autres ? Les interdire de stade ?

Top l'interview de Longoria
On comprend (un peu) mieux pk aucun coach ne souhaite continuer

Ce qui est inquiétant c'est le silence des pouvoirs publics et surtout de l'actionnaire...
Au vue de la situation hubuesque actuelle, il devrait être sur Marseille et soutenir son président becs et ongles

Non mais les coaches c’est différent
Tu prends des coachs hyper instable, qui historiquement changent de club chaque année

Je suis absolument convaincu que la stratégie de fond du club est pourrie par ces milieux

Je ne pas pas convaincu que ce soit l’unique ni même la principale raison des départs des coaches

Par contre le "contre pouvoir" a l'intérieur du club, y a pas moyen de le foutre a Pôle Emploi ?

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L'homme surgit au détour d'une porte et glisse jusqu'à nous à pas feutrés, sur...

L'homme surgit au détour d'une porte et glisse jusqu'à nous à pas feutrés, sur l'épaisse moquette du 7e étage de l'hôtel Sofitel. Les traits tirés, les cheveux en bataille, Pablo Longoria nous le dit tout de go : il souhaite s'alléger de ce "poids qu'il a sur le coeur". Le toujours président de l'OM se laisse tomber dans un fauteuil. Il est 15h30 hier. Son équipe s'est envolée le matin même sans lui vers un match de Ligue Europa à Amsterdam. Son coach ? Parti lui aussi. L'OM regrette une situation "indigne", et les raisons "extra-sportives" qui expliqueraient le départ de Marcelino.

En ligne de mire, la réunion de dix minutes avec les représentants des groupes de supporters qui a vu l'OM exploser en plein vol lundi soir. L'étincelle de trop pour un Pablo Longoria qui a senti la pression monter ces derniers mois. Jusqu'à ce point de rupture, cette situation "impossible" à tenir. Le président dit vouloir s'accrocher "pour sauver l'institution". Pour combien de temps ? Alors qu'il commence à parler, dehors, la pluie se met à tomber. Assis non loin, son directeur général, Pedro Iriondo, pleure à grosses larmes. Le président s'arrête souvent. Regarde dans le vague. Se prend la tête entre les mains.

Pablo Longoria détaille froidement à La Provence tous les coups bas, les mesquineries, les mensonges et même les tentatives d'extorsion dont il se dit avoir été victime. "Les tentatives de chantage ? Je n'ai pas assez de doigts pour les compter", confie le président.

Il se décrit comme une pile, qui s'active la journée par "amour du football" et se recharge tranquillement la nuit. Mais "aujourd'hui, je n'ai plus d'énergie", lâche-t-il.

En Espagne, la réunion de lundi aurait été selon lui "un immense scandale". À Marseille, il peine à compter les soutiens officiels. Plusieurs fois, il l'affirme, le problème ne vient pas des supporters mais d'un "système" local qui broie les présidents.

Sa confession durera deux heures. Extraits.

La Provence

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SON AVENIR À SON POSTE; "Je n'ai pas proposé ma démission à Frank McCourt"

"Dans les conditions actuelles, c'est très difficile d'avoir un projet et il est impossible de travailler. Je n'ai pas proposé ma démission à Frank McCourt. Malgré tout ce qu'on dit sur moi, je ne suis pas quelqu'un qui regarde ses intérêts personnels. Si je suis mêlé à tout ça, c'est parce que je suis le président de l'OM. Je représente une institution. J'ai un mandat donné par le propriétaire et le conseil de surveillance. Je dois assumer mes responsabilités. Comme je l'ai toujours fait. J'ai seulement raté un match depuis que je suis à l'OM... parce que j'étais malade ! À un moment, j'ai été dans une situation où je voulais tout arrêter. Mais même avec de telles difficultés, j'ai voulu trouver l'énergie et l'ambition de vouloir changer les choses. Il faut que vous sachiez qu'une partie du club s'est autoproclamée "le contre-pouvoir", parce que les dirigeants voudraient faire du mal à l'OM... Mais on est assez intelligent pour comprendre que c'est de la schizophrénie !"

La Provence

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SA SITUATION; "On ne peut plus dire : 'À Marseille, c'est comme ça'. Je ne l'accepte pas !"

"J'ai besoin de m'exprimer, de dire ce que je ressens. Ce qui est arrivé lundi est inadmissible. C'était une situation désagréable, pas seulement pour moi. À côté, il y avait aussi Pedro (Iriondo, le directeur général en charge de la stratégie), Javier (Ribalta, le directeur du football) et Stéphane (Tessier, le directeur administratif et financier). Ce qui s'est produit est la conséquence de choses qui se passent depuis longtemps. Les limites ont été dépassées. Se sentir menacé, ce n'est pas bon. Je ne préfère pas rentrer dans les détails, je ne suis pas là pour la polémique, je veux juste vider tout ce que j'ai dans la tête.

"Aujourd'hui, je suis toujours le président de l'OM, naturellement. C'est pour cela que je suis ici et que je donne des explications. J'ai envie de bien expliquer comment on en est arrivé à ce qui s'est passé lundi. Je trouve cela tellement injuste et disproportionné. On ne peut pas dire : 'À Marseille, c'est comme ça, il faut accepter '. Je ne l'accepte pas ! Il y a des limites dans la vie. Si on est tous venus à l'OM, c'est parce qu'on croit, moi le premier, et tous mes collaborateurs, dans le potentiel du club qui est magnifique, unique. J'ai accepté la présidence car je voyais quelque chose de magique, de fort."

La Provence

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LES PROCHAINS JOURS; "Il est impossible de travailler avec le statu quo actuel"

"Maintenant, la chose la plus importante (il claque des doigts), c'est l'institution. C'est plus important que tout ce qu'on dit. L'OM ne peut pas fonctionner comme ça, c'est impossible de pouvoir travailler comme ça. Basta ! Il faut analyser les choses, avec tous les gens qui aiment ce club. Je ne me fais pas passer pour le sauveur du club ou autre chose. Je pense être quelqu'un qui veut donner son maximum ou a donné son maximum pour chercher à arriver le plus haut possible avec ce club. Avec des bonnes choses et avec des mauvaises, mais toujours avec l'objectif de faire le mieux possible pour l'intérêt du club, pour protéger les intérêts du propriétaire (Frank McCourt) qui est une personne extraordinaire. C'est une personne extraordinaire (il insiste), de grande valeur. Comment je pourrais le laisser comme ça ? Non. Je ne suis pas Pablo Longoria qui a un intérêt personnel, je suis un président qui représente une institution. J'ai des responsabilités, je suis responsable.

Mais il est impossible de travailler avec le statu quo actuel. Impossible (il se répète). Au moins pour nous. On aimerait trouver, réfléchir, et voir s'il y a des solutions mais il faut que tous ceux qui aiment le club aillent dans une direction qui le fasse devenir un club de football qui, tout en gardant son ADN, puisse fonctionner avec un minimum de normalité. Ce qui est sûr, c'est que l'on doit dire stop. On ne peut pas travailler avec la peur généralisée, en entendant : 'On va sortir des dossiers. Fais attention et ça ne sortira pas.'

"Comment un dirigeant peut travailler comme ça ? Vous comprenez avec ce contexte pourquoi un entraîneur reste ici un an et dit : 'Mais je suis où ?' Si tout ce que je dis peut permettre de faire changer les choses, je serais ravi d'au moins avoir contribué un tout petit peu à tout ça. Je ne serai pas au prochain match à Amsterdam, ce qui est en train de se passer est trop important pour l'avenir de ce club. Je ne peux pas travailler dans les conditions actuelles. Mais la question n'est pas de savoir comment on va faire l'équipe demain. Il faut, tous ensemble, réfléchir à comment faire que cette équipe fonctionne dix ans dans la normalité."

La Provence

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LA DYNAMIQUE CONTRE LE CLUB; "Je parle des mécanismes avec tous les intérêts derrière"

"Je ne parle pas du pouvoir des groupes de supporters. Il faut comprendre qu'à Marseille, les groupes de supporters font partie de la culture de la ville. C'est la manière de vivre le football. Et c'est une force pour l'équipe. Je parle plutôt de mécanismes animés par d'autres intérêts. Et je ne parle pas de quelqu'un en particulier. Ce que je dénonce c'est qu'il y a trop d'intérêts individuels autour de l'OM, dans beaucoup de domaines. Et je me répète, je ne dis pas que ce sont les groupes de supporters.

Ce qui s'est passé lundi est une conséquence de ce système. Tout ce mouvement est basé sur "faire peur". Dès que tu cherches à transformer et à changer des choses. C'est là où tu trouves la limite... On te dit : 'Si tu vas là-bas, j'ai un dossier sur toi ; si tu fais ça, je vais sortir quelque chose dans la presse ; si tu dis ça, je te menace ; si tu touches à lui, non, tu ne peux pas le toucher...' Jusqu'où est-on en disposition d'accepter ? Demain, je ne sais pas, ils vont décider si c'est Pau (Lopez), Ruben (Blanco) ou Simon (Ngapandouetnbu) qui joue? Jusqu'où ça peut aller si tu ne peux pas prendre des décisions pour un club dans lequel tu es mandaté, et cela, avec, sincèrement, l'objectif de le transformer et de chercher le meilleur pour lui ?"

La Provence

Une interview propre qui dit les choses sans viser une personne. Mais qui fait comprendre.

Le passage sur les entraîneurs qui restent qu’un an je suis moins ok, surtout pour sampaoli. Tudor lui je peux comprendre que ce soit le cas vu que le contexte difficile qu’il a vécu dès le départ.
Par contre cette interview va peut être avoir une conséquence sur les futurs entraîneurs qui seront sondés pour venir. Car il met bien le contexte sur la table.

C’est aussi très fort d’avoir fait ce genre d’interview tout en restant en place.

J’espère une ovation des tribunes lors du prochain match, à scander son nom, pour montrer à la pourriture qui se cache derrière les groupe que les supporters ont compris et choisis leurs camps.

Non mais je ne conteste absolument pas le contexte délétère
Mais personne ne me fera croire que Tudor et Sampaoli sont partis uniquement à cause de RZ et ses copains

J’aimerais entendre les avis des agents de Kamara, Dieng et l’ancien agent de Rongier sur certaines parties de l’interview

Kmara a déjà fait un cirque de connard avec son entourage de cafards pour son premier contrat pro. Cristiano Dieng est remplaçant à Lorient. Les choix et les réseaux ça existe dans tous les clubs, cette manière de reprendre le discours à la con de Molina comme si on avait découvert l'eau chaude commence à m'horripiler.

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"Quand je suis devenu président,j’étais seul, sans aucun collaborateur. J’ai cherché à donner de la continuité, comme dans tous les clubs dans lesquels je suis passé. Il faut analyser les gens en place et les respecter. Mais je me suis ensuite rendu compte que des gens à l’intérieur du club ne disaient pas la vérité. J’ai donc voulu trouver un groupe de collaborateurs d’experts et de confiance ; ça, c’est du copinage ? "On me dit que Marco Otero est mon ami... Quand j’étais à Valence, je cherchais un directeur du centre de formation, j’ai fait le tour de l’Europe, je me suis renseigné et j’ai vu qu’il était la bonne personne. Il est venu et vous savez combien de temps on a travaillé ensemble ? Deux mois ! Je ne l’ai connu que deux mois avant qu’il arrive à Valence. "Pedro Iriondo ? Oui, on se connaît depuis longtemps et j’ai toujours dit qu’il pouvait être l’un des meilleurs directeurs généraux dans le football en Europe, et ce, alors qu’il avait 22 ans.

Avant d’arriver au club, il était un cadre de la Fifa. Quand j’ai eu besoin de quelqu’un pour savoir où va le football, j’ai dit que je devais prendre l’un des meilleurs, et il l’est. Je ne trouve pas une personne plus intelligente que lui.

"Javier Ribalta, je le connais depuis longtemps. Mais quand j’ai eu besoin de sortir du domaine sportif pour être
président, j’ai eu besoin de quelqu’un de confiance, car ce n’est pas facile. Il a travaillé à Milan, à la Juventus, pour M a n c h e s t e r U n i t e d , a u Z e n i t h Saint-Pétersbourg, à Parme, dans des postes importants. C’est ça, le copinage ? Alors que j’ai voulu être entouré des meilleurs. "Stéphane Tessier, lui, je l’ai rencontré quand on cherchait à changer des choses sur le plan financier. J’ai cherché un bon spécialiste dans le football français car l’économie est différente dans chaque pays. Après cinq minutes de conversation avec lui, je me suis dit qu’il était comme Mateu Alemany (ancien directeur général de Valence, puis directeur du football du Barça), mais en France."

La Provence

J'ai bien aimé ce que j'ai lu dans les extraits publiés par Kim Nielsen !

J'aime décidément beaucoup ce Igor TUDOR, un mec droit avec de l'honneur, ce qui s'appel la classe

Je ne sait pas si tout est exact mais je suis personnellement tout à fait prés à croire le passage sur les coachs.

Pcq bon on va peut être refaire le film avec des FAITS, quel entraineur est resté plus de 3 saisons à l'OM depuis 30 ans ?
Comment Jean Fernandez a t'il été menacé ? Dans quelles conditions Deschamps (le plus grand de tous) est il parti ? Alain Perrin vraiment un chaud lapin (dans les années 2000 sérieusement qui tombait à cet époque pour une aventure extra conjugale lol) ? Nous avons eu au moins une trentaine d'entraineurs qui ce sont succédé, ils ne ce sont pas tous étendu sur les raisons de leur départ j'imagine, vous allez me raconter qu'on est tombés sur 30 hyperactifs à l'instabilité chronique ?
Les présidents pareil avec les délires sous RLD, Roussier, Marchand, Dubiton, Bouchet, j'en passe et des pires, idem ?

A un moment donné il faut regarder la réalité en face et constater que le seul invariant dans notre équation depuis le début (96 et reprise du club) ce sont certains "éléments" exogènes au club, si on reproduit tout le temps le même schéma avec autant de Directions différentes il y'a peut-être une raison à chercher ailleurs que la seul incompétence des décideurs (je ne la nie pas au demeurant le club a souvent fait des choix discutables sur le plan sportif).

Je souhaite à Longoria de partir dans sa situation personnelle.

Maintenant il dit ni plus ni moins que ce club est mort car bien trop vérolé et qu'il ne gagnera plus jamais rien.

Next.

Lol
Et on en reprend un qui magpyillera avec les tetes de groupes gebrr Anigo, et on ne sera plus jamais à la lumière. Ou sinon un mec qui pensera faire son taf normalement et il jartera au bout de 2 ou 3 ans après avoir été menacé.

Why not. Mais dans ce cas c'est next qu'il faut dire, c'est bye aux titres, et Europe.
A noys Nantes et Sainte style !