Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
Règles du forum
Répondre

Doit-on conserver Longoria ?

OUI, il fait un super boulot
15
28%
OUI, toute façon McCourt veut le garder
19
35%
NON, il s'est trop raté depuis 18 mois
11
20%
NON, j'en ai marre du mercato mercato merc...
8
15%
Obiwan Kenobi rachète le club, s'auto-nomme Président et avant-centre titulaire à vie
1
2%
 
Nombre total de votes : 54

Re: Longoria : head of Eyraud

13 Fév 2022, 18:51

Mouais pas forcément d'accord, on n'avait pas de marge pour le faire rentrer, mais on l'a fait pour Balerdi. Et depuis qu'il est revenu on a pris 6 pions. Je ne dis pas que tout est de sa faute mais sa fébrilité est contagieuse

Re: Longoria : head of Eyraud

13 Fév 2022, 19:40

Balerdi jouait pas depuis 2 mois non plus on en faisait pas une histoire et il s'est pas accroché avec le staff

Re: Longoria : head of Eyraud

13 Fév 2022, 20:44

Longoria a été interviewé par Amazon en avant-match
Information
  • Il connaissait la compo de Metz à l’avance
  • Ils ont discuté avec Sampaoli cette semaine de ses compos et de ce qui n’avait pas marché à Nice
  • Le club n’a pas apprécié la com d’Alvaro surtout parce que le club n’etait pas au courant. Ils ont discuté avec Alvaro et vont laver leur linge sale en famille.

Re: Longoria : head of Eyraud

24 Fév 2022, 11:51

Information
Pablo Longoria  : « Je ne pourrais jamais vivre autant d'émotions qu'à l'OM »

Président de Marseille depuis un an, l'Espagnol dresse un premier bilan et se projette sur la suite avec passion.

Costume bleu nuit, cravate assortie, chemise cintrée et teint halé, Pablo Longoria, 35 ans, nous accueille avec le sourire, ce jeudi 17 février, au sein de son salon présidentiel avec vue imprenable sur la pelouse du Stade-Vélodrome. Quatre heures avant le match aller de barrages face au club azéri de Qarabag (victoire 3-1, match retour ce jeudi soir à 18 h 45, Canal+ Sport/W9) et trois jours avant la défaite à domicile devant Clermont (0-2), le jeune président marseillais reçoit Le  Figaro pour évoquer les sujets d'actualité. Nommé le 26 février 2021 par le propriétaire américain Frank McCourt en lieu et place de Jacques-Henri Eyraud, le dirigeant espagnol tire le bilan d'une première année singulière à un poste exposé.

Décrit comme ambitieux, brillant, bourreau de travail, maîtrisant six langues, Pablo Longoria est considéré comme un ovni dans le monde du football. Le natif d'Oviedo, drogué du ballon rond, en connaît déjà toutes les aspérités après avoir fait ses armes en tant que scout (recruteur) à Newcastle, l'Atalanta Bergame puis respon­sable du recrutement à Huelva, Sassuolo ou encore à la Juventus Turin et directeur sportif au FC Valence avant de découvrir l'OM en 2020. « Ma vie, c'est le football », résume-t-il, avec les yeux qui pétillent avant de se livrer avec retenue, humilité et sincérité.

À VOIR AUSSI – Le parcours atypique de Pablo Longoria jusqu'à la présidence de l'OM

LE FIGARO. - Un an après votre nomination en tant que président de l'OM, quelle est votre plus grande fierté ?

Pablo LONGORIA. - C'est d'avoir construit un groupe de joueurs qui a une mentalité semblable à celle de nos supporteurs. C'était l'objectif depuis mon premier jour de président, d'avoir un sens de l'identification entre ce que sont nos supporteurs, la ville de Marseille et ce qu'on donne sur le terrain. Je suis fier de voir ce que l'on transmet aux gens. Pour moi, c'est un élément clé de notre projet : que les fans de l'OM se sentent représentés sur le terrain. Je suis venu à Marseille pour développer un projet différent de ce que j'ai pu connaître au FC Valence ou la Juventus Turin. Je voulais avant tout m'adapter à la ville et je me sens adopté par les Marseillais depuis le premier jour.

Président de l'OM est un poste très exposé, médiatiquement, sportivement … En quoi avez-vous le plus changé en un an ?

Pour moi la vie est un processus d'apprentissage, une forme de continuation. Avant je me considérais comme un personnage de football, maintenant je me trouve beaucoup plus complet et expérimenté. J'apprends tous les jours, je suis obligé de gérer des problématiques différentes mais la chose la plus importante pour moi était de vite comprendre toutes les qualités de travail dont a besoin un président de l'OM.

Avez-vous des modèles de dirigeant du football aujourd'hui dont vous vous inspirez ?

Mon modèle a toujours été Mateu Alemany (directeur du football du FC Barcelone, passé par Majorque et Valence), qui fait office d'exemple dans sa capacité à gérer les valeurs traditionnelles et modernes du football. Une autre source d'inspiration est Marina Granovskaia (47 ans, russo-canadienne, directrice générale du club londonien) dans sa façon de gérer Chelsea, je suis très admiratif de son travail.

Avez-vous un regret sur l'année qui vient de s'écouler ?

Je n'ai jamais de regret dans ma vie. Je vois la vie de cette façon : construire des choses, régler des problèmes et réparer les erreurs que tu as commises… Quand tu es à ce poste, il faut prendre des décisions et les assumer mais aussi minimiser au maximum les fautes que l'on peut faire.

Qu'est-ce qui est le plus difficile à ce poste de président de l'OM ?

Ne pas dormir ! (rires) Je ne dépasse jamais plus de 5 ou 6 heures de sommeil. Plus sérieusement, le plus dur a été la période d'apprentissage et trouver l'équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Je considère que pour prendre des décisions, il faut garder cette lucidité.

Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Ça dépend s'il y a un match ou non, mais la plupart du temps je me réveille vers 8 h-8 h 30, je lis la presse nationale et internationale pendant une heure et pas seulement les informations sportives. Après, je vais au club et j'y passe toute la journée jusqu'à tard. Je rentre chez moi vers 20 h et je regarde les premiers matchs de football qu'il y a à la télévision, cela reste ma passion numéro un. L'autre jour, je ne voulais pas rater Rapid de Vienne-Red Bull Salzbourg, pourquoi, je ne sais pas (sourire), et après le PSG jouait (contre Rennes), mais j'ai préféré regarder Porto-Sporting Lisbonne, puis des rencontres du cham­pionnat argentin jusque tard dans la nuit. C'est un vrai plaisir.

Trouvez-vous le sommeil après un match de l'OM ?

C'est compliqué. Quand on perd ou on fait match nul, je rentre à la maison et je revisionne la ren­contre, pour voir ce que l'on n'a pas bien fait. Quand on gagne, j'ai tellement d'adrénaline, je ne suis pas capable de dormir et je ne regarde que le lendemain, car j'ai trop d'émotions pour bien analyser la partie qui vient de se dérouler. Tout le monde me connaît, quand on perd, je suis déçu pendant trois heures et après la lucidité revient. Avec Jorge (Sampaoli), on discute toujours des matchs le lendemain, il fait partie de ces coachs qui demandent mon avis, alors que certains ne le demandent jamais, du coup je ne le dis pas (rires).

Le grand public vous voit comme un président-supporter lors des soirs de match, quel type de patron êtes-vous avec vos joueurs ?

À ce poste de président, il faut savoir travailler avec l'intelligence émotionnelle, savoir choisir le message et le moment. Tu ne peux pas être toujours passionné ou trop froid, mais il y a des moments où il faut prendre de la distance pour avoir une forme de perspective et transmettre des messages forts.

Récemment, Alvaro Gonzalez a critiqué la direction, et Arkadiusz Milik, lui, son coach. Comment avez-vous géré ces situations ?

Quand il y a des problèmes, je dois être dans la proximité (avec les joueurs, le staff). Un bon dirigeant sait quand il doit être proche ou recadrer, mais selon moi, une conversation en tête-à-tête, sans faire fuiter les choses, est la meil­leure solution pour régler les problèmes. Encore plus quand il y a du respect entre les personnes, il est important de le faire avec sincérité.

Deuxième de Ligue 1, reversée en Ligue Europa Conference, éliminée en quart de finale de la Coupe de France, cette équipe de l'OM vous plaît-elle ?

Je prends du plaisir à voir mon équipe. Elle me ressemble et c'est celle que je voulais construire. À tous les matchs (l'entretien a été réalisé avant la défaite face à Clermont en L1), quoi qu'il se passe, on retrouve l'ambition et la passion, deux valeurs très importantes à mes yeux. Sur le plan sportif, on avait écrit sur un papier ce qu'on imaginait pour l'OM, ce qu'on aimerait voir sur la pelouse, de façon très concrète. Sur beaucoup de matchs, je l'ai vu, et ça me donne beaucoup de satisfaction. En tant que dirigeant, quand vous ressentez cette sensation, c'est magique.

Que serait une saison réussie en mai prochain ?

Je ne pense pas de cette façon, de saison à saison, de manière sco­laire. Je préfère parler de projet réussi. La chose la plus importante est de stabiliser le club, que tout le monde aille dans la même direction, dans ce cas il est plus facile d'avoir des résultats. La stabilité passe par une qualification systématique en Coupe d'Europe et plus généralement en Ligue des champions, c'est là où est l'argent dans le football. Si tu es stabilisé, tu as des objectifs et à l'OM, on veut gagner des coupes et des titres. C'est dans l'ADN de ce club, de son histoire. Tu dois remporter des trophées, c'est important.

Pouvez-vous promettre un OM très compétitif aux supporters en cas de qualification en C1 l'an prochain ?

Il n'est pas possible de débuter une telle compétition en pensant seulement y participer. Tu dois avoir de l'ambition, construire avec la tête, garder un équilibre financier. Si je n'avais pas d'ambition, je ne serais pas ici.

Frank McCourt avait fait d'une victoire en Ligue des champions l'un de ses objectifs en rachetant l'OM. Aujourd'hui, cela vous paraît-il utopique ou réalisable ?

Il faut être réaliste dans la vie. C'est vrai qu'avec le résultat sportif, tu peux multiplier ton résultat économique. Si tu as plus d'argent, tu peux recruter des joueurs encore plus adaptés aux compétitions européennes… Tous les projets des clubs ambitieux passent par une participation régulière en C1, on a vu les moyens financiers de certains clubs augmenter, car ils étaient souvent présents dans cette compétition, c'est aussi l'objectif de l'OM. La Ligue des champions est le plus grand booster pour un club, mais on ne doit pas perdre la tête côté dépense. Il faut garder un certain équilibre.

Est-ce possible de ne pas perdre la tête à Marseille ?

(Il sourit) Je crois que dans le monde du football, tout le monde a perdu la tête. Surtout parce qu'on parle de passion et de sentiments, c'est difficile de gérer les deux en même temps.

Quelle relation entretenez-vous avec Frank McCourt ?

C'est une question de respect de savoir transmettre à un proprié­taire quel est le projet sportif, quel type de jeu on veut développer, et d'expliquer pourquoi on prend ces décisions. Il soutient totalement tous les choix qu'on a faits, et je ­remercie Frank pour tout cela. Il est engagé, après ­chaque match il m'envoie des messages, il veut connaître mon ressenti du terrain, transmettre des messages à l'équipe. Le niveau de communication entre nous est très bon et il est à fond derrière le projet. Il donne son ressenti sur tous les sujets, et c'est normal quand tu joues ton capital per­sonnel d'être le premier à délivrer tes impressions. Son opinion est forte, importante, car il prend des risques.

Sur le banc de touche, vous avez choisi Jorge Sampaoli. Quels sont vos rapports ?

Il y a un grand respect mutuel. Je suis content de son travail. Dans le football actuel, nous sommes fo­calisés sur les derniers résultats, les ultimes émotions, mais il faut prendre de la hauteur. Si on ob­serve l'équipe que Jorge Sampaoli a prise en main il y a moins d'un an et aujourd'hui, c'est complètement différent. Le groupe transmet des émotions, est ambitieux, performant sur le terrain. Je suis content de cette évolution et je crois qu'on a un bon niveau de résultats en Ligue 1. On veut aussi développer les actifs, donc le niveau des joueurs en termes de progression individuelle. Pour toutes ces raisons, on remercie notre entraîneur.

Un président qui se sent traité avec respect

Quel regard portez-vous sur le niveau du football français ?

C'est un championnat qui a beaucoup évolué et dont le niveau s'est amélioré. Il est attractif, a de la valeur. On a toujours vendu la Ligue 1 comme un championnat qui ex­porte ses jeunes talents et si j'étais recruteur pour un autre club européen je serais très intéressé par de nombreux joueurs qui ont entre 25 et 30 ans. Le championnat français a haussé son niveau, c'est favorable pour l'avenir du football français.

Président de l'OM à 35 ans, comment avez-vous été accueilli par vos homologues de Ligue 1 ? Certains vous ont-ils pris de haut, notamment après les incidents survenus face à Nice ou encore Lyon ?

Il y a eu un grand respect, je dois vraiment le dire, c'est ce que j'ai ressenti. Tu ne peux pas plaire à tout le monde, mais ça c'est normal, c'est la vie.

Vous ne plaisez pas à tout le monde en Ligue 1 ?

C'est une question à poser aux autres présidents (sourire). La vérité c'est que je me sens traité avec du respect, mais il faut comprendre une chose, je suis un étranger, je dois m'adapter à la culture et à la vie en France, pas le contraire.

Est-ce qu'il y a des joueurs dont vous rêvez aujourd'hui à l'OM ?

Je crois que le monde du football vit une évolution vers le collectif, et je vais être honnête avec vous, je suis plus attiré à voir jouer des profils d'équipes que de m'arrêter sur le profil individuel des joueurs. Je n'aime pas penser individualité car on dépend tous des uns et des autres, je vois ça par un prisme différent. Dans le passé, on était plus intéressé pour voir tel ou tel joueur à titre individuel, j'étais le premier à faire cela pour acheter des billets dans l'espoir de voir joueur les plus grands footballeurs du monde. Maintenant, à dire la vérité, je prends du plaisir à regarder des collectifs européens. Je discute beaucoup de ce sujet avec mon coach et cette saison par exemple je me suis régalé avec un match magique : Ajax Amsterdam-Borussia Dortmund (4-0, le 19 octobre dernier). Le niveau collectif de cette rencontre est une projection de ce qu'il va se passer dans le football les prochaines saisons.

C'est ce que vous souhaitez inculquer à l'OM ...

Oui, on veut développer une identité de jeu et recruter des joueurs qui sont adaptables à l'idée de jeu que l'on souhaite mettre en place. Je crois plus à cela, que l'adaptation d'un collectif à un individu.

Les supporteurs de l'OM ont beaucoup d'idoles et notamment Zinédine Zidane. Rêvez-vous aussi de lui un jour sur le banc du club ?

(Rires) Zinédine Zidane est une personne très importante dans l'histoire de Marseille, il y a toujours une liaison avec la ville, c'est l'un des acteurs sociaux très importants ici. Rêver de lui ? C'est une question homérique, non ? Dans le monde du football actuel. Il a un palmarès très respectable et que ce soit en tant que joueur ou entraîneur, on doit être admiratif qu'un Marseillais réussisse à faire cela. Tout Marseille doit en être fier. Maintenant, il faut être réaliste et ce que j'imagine dans l'immédiat c'est de donner une continuité à notre projet avec Jorge Sampaoli.

Son nom est cité pour reprendre les commandes du Paris SG, en tant que président de l'OM, cela vous gênerait-il ?

Je respecte les choix individuels de chaque personne. Dans la vie, c'est fondamental.

À Marseille, vous avez le supporteur le plus connu de France, à savoir le président Emmanuel Macron. Échangez-vous avec lui sur l'OM ?

À dire la vérité, l'unique fois que j'ai pu échanger avec lui, on a parlé librement et de façon ouverte. Il connaît très bien le football et quand tu aimes ce sport, tu as toujours des sentiments. C'est la magie du football aussi. Il ne m'envoie pas de SMS, pour le moment, non, peut-être qu'il n'a pas mon bon numéro (rires). C'est une fierté de l'avoir comme supporteur.

La passion revient souvent au moment d'expliquer le projet de l'OM, sans passion vous vous ennuyez dans votre vie ?

Je crois que quand je n'aurais plus de passion, j'arrêterais le football. Totalement. La passion a guidé et guide ma vie, vraiment. Parfois tu ne peux pas choisir ton métier dans la vie, mais ce que tu peux développer dans ta vie personnelle, cette notion de passion est fondamentale à mes yeux pour avoir une pleine.

Vous êtes un personnage discret en dehors du football... Avez-vous d'autres passions ?

Je ne joue plus au golf et je ne surfe pas, je n'ai le temps de rien à part le football ! J'adore retrouver mes amis autour d'une bonne table et d'une belle bouteille de vin. C'est ce qui me donne le plus de plaisir en dehors du football.

Vous avez déjà connu beaucoup d'expériences à seulement 35 ans, où vous voyez-vous dans dix ans ?

Vous l'avez compris, le foot est une drogue pour moi et forcément je me pose des questions sur mon avenir. Mais je ne crois pas que je peux vivre autant d'émotions ailleurs que dans ce club, avec le niveau d'engagement et de passion qu'ont nos supporteurs. C'est impossible. Et c'est une chose qui me pose des problèmes. On est tous de passage dans des clubs, il faut comprendre ça, on a tous une durée de vie. Comme je ne pense pas possible de vivre des émotions identiques, ça ne me gênerait pas de retourner à la base et de voyager pour voir des matchs partout dans le monde.

Vous pourriez faire cela après l'OM ?

Totalement. Surtout parce que le niveau d'adrénaline que je vis ici, je suis sûr à 100 % que je ne ­pourrais le revivre dans le futur. Je savais qu'il y avait quelque chose de spécial à l'OM en tant qu'observateur extérieur, mais quand tu es à l'intérieur, c'est magique. Ça me donne de la force chaque jour, c'est unique dans le monde…

Le Figaro

Re: Longoria : head of Eyraud

24 Fév 2022, 18:11

Remind a écrit:Longoria a été interviewé par Amazon en avant-match
Information
  • Il connaissait la compo de Metz à l’avance
  • Ils ont discuté avec Sampaoli cette semaine de ses compos et de ce qui n’avait pas marché à Nice
  • Le club n’a pas apprécié la com d’Alvaro surtout parce que le club n’etait pas au courant. Ils ont discuté avec Alvaro et vont laver leur linge sale en famille.


Merci pour le partage, c'est vraiment appréciable.

Super nouvelle que Longoria recadre Sampaoli sur la compo et qu'il voit et comprend ce qu'on voit et comprend. Après, on ne voit pas encore le résultat car contre Clermont on a encore eu une compo sortie de nulle part avec des joueurs pas à leur poste et complètement mal à l'aise car jouant à contre nature... Mais pour positiver, on va attendre quelques temps une amélioration en espérant que Longoria continue son boulot de cadrage / supervision vraiment nécessaire si on veut atteindre l'objectif.

Re: Longoria : head of Eyraud

25 Fév 2022, 13:51

Dragan a écrit:
Information
Pablo Longoria  : « Je ne pourrais jamais vivre autant d'émotions qu'à l'OM »

Président de Marseille depuis un an, l'Espagnol dresse un premier bilan et se projette sur la suite avec passion.

Costume bleu nuit, cravate assortie, chemise cintrée et teint halé, Pablo Longoria, 35 ans, nous accueille avec le sourire, ce jeudi 17 février, au sein de son salon présidentiel avec vue imprenable sur la pelouse du Stade-Vélodrome. Quatre heures avant le match aller de barrages face au club azéri de Qarabag (victoire 3-1, match retour ce jeudi soir à 18 h 45, Canal+ Sport/W9) et trois jours avant la défaite à domicile devant Clermont (0-2), le jeune président marseillais reçoit Le  Figaro pour évoquer les sujets d'actualité. Nommé le 26 février 2021 par le propriétaire américain Frank McCourt en lieu et place de Jacques-Henri Eyraud, le dirigeant espagnol tire le bilan d'une première année singulière à un poste exposé.

Décrit comme ambitieux, brillant, bourreau de travail, maîtrisant six langues, Pablo Longoria est considéré comme un ovni dans le monde du football. Le natif d'Oviedo, drogué du ballon rond, en connaît déjà toutes les aspérités après avoir fait ses armes en tant que scout (recruteur) à Newcastle, l'Atalanta Bergame puis respon­sable du recrutement à Huelva, Sassuolo ou encore à la Juventus Turin et directeur sportif au FC Valence avant de découvrir l'OM en 2020. « Ma vie, c'est le football », résume-t-il, avec les yeux qui pétillent avant de se livrer avec retenue, humilité et sincérité.

À VOIR AUSSI – Le parcours atypique de Pablo Longoria jusqu'à la présidence de l'OM

LE FIGARO. - Un an après votre nomination en tant que président de l'OM, quelle est votre plus grande fierté ?

Pablo LONGORIA. - C'est d'avoir construit un groupe de joueurs qui a une mentalité semblable à celle de nos supporteurs. C'était l'objectif depuis mon premier jour de président, d'avoir un sens de l'identification entre ce que sont nos supporteurs, la ville de Marseille et ce qu'on donne sur le terrain. Je suis fier de voir ce que l'on transmet aux gens. Pour moi, c'est un élément clé de notre projet : que les fans de l'OM se sentent représentés sur le terrain. Je suis venu à Marseille pour développer un projet différent de ce que j'ai pu connaître au FC Valence ou la Juventus Turin. Je voulais avant tout m'adapter à la ville et je me sens adopté par les Marseillais depuis le premier jour.

Président de l'OM est un poste très exposé, médiatiquement, sportivement … En quoi avez-vous le plus changé en un an ?

Pour moi la vie est un processus d'apprentissage, une forme de continuation. Avant je me considérais comme un personnage de football, maintenant je me trouve beaucoup plus complet et expérimenté. J'apprends tous les jours, je suis obligé de gérer des problématiques différentes mais la chose la plus importante pour moi était de vite comprendre toutes les qualités de travail dont a besoin un président de l'OM.

Avez-vous des modèles de dirigeant du football aujourd'hui dont vous vous inspirez ?

Mon modèle a toujours été Mateu Alemany (directeur du football du FC Barcelone, passé par Majorque et Valence), qui fait office d'exemple dans sa capacité à gérer les valeurs traditionnelles et modernes du football. Une autre source d'inspiration est Marina Granovskaia (47 ans, russo-canadienne, directrice générale du club londonien) dans sa façon de gérer Chelsea, je suis très admiratif de son travail.

Avez-vous un regret sur l'année qui vient de s'écouler ?

Je n'ai jamais de regret dans ma vie. Je vois la vie de cette façon : construire des choses, régler des problèmes et réparer les erreurs que tu as commises… Quand tu es à ce poste, il faut prendre des décisions et les assumer mais aussi minimiser au maximum les fautes que l'on peut faire.

Qu'est-ce qui est le plus difficile à ce poste de président de l'OM ?

Ne pas dormir ! (rires) Je ne dépasse jamais plus de 5 ou 6 heures de sommeil. Plus sérieusement, le plus dur a été la période d'apprentissage et trouver l'équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Je considère que pour prendre des décisions, il faut garder cette lucidité.

Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Ça dépend s'il y a un match ou non, mais la plupart du temps je me réveille vers 8 h-8 h 30, je lis la presse nationale et internationale pendant une heure et pas seulement les informations sportives. Après, je vais au club et j'y passe toute la journée jusqu'à tard. Je rentre chez moi vers 20 h et je regarde les premiers matchs de football qu'il y a à la télévision, cela reste ma passion numéro un. L'autre jour, je ne voulais pas rater Rapid de Vienne-Red Bull Salzbourg, pourquoi, je ne sais pas (sourire), et après le PSG jouait (contre Rennes), mais j'ai préféré regarder Porto-Sporting Lisbonne, puis des rencontres du cham­pionnat argentin jusque tard dans la nuit. C'est un vrai plaisir.

Trouvez-vous le sommeil après un match de l'OM ?

C'est compliqué. Quand on perd ou on fait match nul, je rentre à la maison et je revisionne la ren­contre, pour voir ce que l'on n'a pas bien fait. Quand on gagne, j'ai tellement d'adrénaline, je ne suis pas capable de dormir et je ne regarde que le lendemain, car j'ai trop d'émotions pour bien analyser la partie qui vient de se dérouler. Tout le monde me connaît, quand on perd, je suis déçu pendant trois heures et après la lucidité revient. Avec Jorge (Sampaoli), on discute toujours des matchs le lendemain, il fait partie de ces coachs qui demandent mon avis, alors que certains ne le demandent jamais, du coup je ne le dis pas (rires).

Le grand public vous voit comme un président-supporter lors des soirs de match, quel type de patron êtes-vous avec vos joueurs ?

À ce poste de président, il faut savoir travailler avec l'intelligence émotionnelle, savoir choisir le message et le moment. Tu ne peux pas être toujours passionné ou trop froid, mais il y a des moments où il faut prendre de la distance pour avoir une forme de perspective et transmettre des messages forts.

Récemment, Alvaro Gonzalez a critiqué la direction, et Arkadiusz Milik, lui, son coach. Comment avez-vous géré ces situations ?

Quand il y a des problèmes, je dois être dans la proximité (avec les joueurs, le staff). Un bon dirigeant sait quand il doit être proche ou recadrer, mais selon moi, une conversation en tête-à-tête, sans faire fuiter les choses, est la meil­leure solution pour régler les problèmes. Encore plus quand il y a du respect entre les personnes, il est important de le faire avec sincérité.

Deuxième de Ligue 1, reversée en Ligue Europa Conference, éliminée en quart de finale de la Coupe de France, cette équipe de l'OM vous plaît-elle ?

Je prends du plaisir à voir mon équipe. Elle me ressemble et c'est celle que je voulais construire. À tous les matchs (l'entretien a été réalisé avant la défaite face à Clermont en L1), quoi qu'il se passe, on retrouve l'ambition et la passion, deux valeurs très importantes à mes yeux. Sur le plan sportif, on avait écrit sur un papier ce qu'on imaginait pour l'OM, ce qu'on aimerait voir sur la pelouse, de façon très concrète. Sur beaucoup de matchs, je l'ai vu, et ça me donne beaucoup de satisfaction. En tant que dirigeant, quand vous ressentez cette sensation, c'est magique.

Que serait une saison réussie en mai prochain ?

Je ne pense pas de cette façon, de saison à saison, de manière sco­laire. Je préfère parler de projet réussi. La chose la plus importante est de stabiliser le club, que tout le monde aille dans la même direction, dans ce cas il est plus facile d'avoir des résultats. La stabilité passe par une qualification systématique en Coupe d'Europe et plus généralement en Ligue des champions, c'est là où est l'argent dans le football. Si tu es stabilisé, tu as des objectifs et à l'OM, on veut gagner des coupes et des titres. C'est dans l'ADN de ce club, de son histoire. Tu dois remporter des trophées, c'est important.

Pouvez-vous promettre un OM très compétitif aux supporters en cas de qualification en C1 l'an prochain ?

Il n'est pas possible de débuter une telle compétition en pensant seulement y participer. Tu dois avoir de l'ambition, construire avec la tête, garder un équilibre financier. Si je n'avais pas d'ambition, je ne serais pas ici.

Frank McCourt avait fait d'une victoire en Ligue des champions l'un de ses objectifs en rachetant l'OM. Aujourd'hui, cela vous paraît-il utopique ou réalisable ?

Il faut être réaliste dans la vie. C'est vrai qu'avec le résultat sportif, tu peux multiplier ton résultat économique. Si tu as plus d'argent, tu peux recruter des joueurs encore plus adaptés aux compétitions européennes… Tous les projets des clubs ambitieux passent par une participation régulière en C1, on a vu les moyens financiers de certains clubs augmenter, car ils étaient souvent présents dans cette compétition, c'est aussi l'objectif de l'OM. La Ligue des champions est le plus grand booster pour un club, mais on ne doit pas perdre la tête côté dépense. Il faut garder un certain équilibre.

Est-ce possible de ne pas perdre la tête à Marseille ?

(Il sourit) Je crois que dans le monde du football, tout le monde a perdu la tête. Surtout parce qu'on parle de passion et de sentiments, c'est difficile de gérer les deux en même temps.

Quelle relation entretenez-vous avec Frank McCourt ?

C'est une question de respect de savoir transmettre à un proprié­taire quel est le projet sportif, quel type de jeu on veut développer, et d'expliquer pourquoi on prend ces décisions. Il soutient totalement tous les choix qu'on a faits, et je ­remercie Frank pour tout cela. Il est engagé, après ­chaque match il m'envoie des messages, il veut connaître mon ressenti du terrain, transmettre des messages à l'équipe. Le niveau de communication entre nous est très bon et il est à fond derrière le projet. Il donne son ressenti sur tous les sujets, et c'est normal quand tu joues ton capital per­sonnel d'être le premier à délivrer tes impressions. Son opinion est forte, importante, car il prend des risques.

Sur le banc de touche, vous avez choisi Jorge Sampaoli. Quels sont vos rapports ?

Il y a un grand respect mutuel. Je suis content de son travail. Dans le football actuel, nous sommes fo­calisés sur les derniers résultats, les ultimes émotions, mais il faut prendre de la hauteur. Si on ob­serve l'équipe que Jorge Sampaoli a prise en main il y a moins d'un an et aujourd'hui, c'est complètement différent. Le groupe transmet des émotions, est ambitieux, performant sur le terrain. Je suis content de cette évolution et je crois qu'on a un bon niveau de résultats en Ligue 1. On veut aussi développer les actifs, donc le niveau des joueurs en termes de progression individuelle. Pour toutes ces raisons, on remercie notre entraîneur.

Un président qui se sent traité avec respect

Quel regard portez-vous sur le niveau du football français ?

C'est un championnat qui a beaucoup évolué et dont le niveau s'est amélioré. Il est attractif, a de la valeur. On a toujours vendu la Ligue 1 comme un championnat qui ex­porte ses jeunes talents et si j'étais recruteur pour un autre club européen je serais très intéressé par de nombreux joueurs qui ont entre 25 et 30 ans. Le championnat français a haussé son niveau, c'est favorable pour l'avenir du football français.

Président de l'OM à 35 ans, comment avez-vous été accueilli par vos homologues de Ligue 1 ? Certains vous ont-ils pris de haut, notamment après les incidents survenus face à Nice ou encore Lyon ?

Il y a eu un grand respect, je dois vraiment le dire, c'est ce que j'ai ressenti. Tu ne peux pas plaire à tout le monde, mais ça c'est normal, c'est la vie.

Vous ne plaisez pas à tout le monde en Ligue 1 ?

C'est une question à poser aux autres présidents (sourire). La vérité c'est que je me sens traité avec du respect, mais il faut comprendre une chose, je suis un étranger, je dois m'adapter à la culture et à la vie en France, pas le contraire.

Est-ce qu'il y a des joueurs dont vous rêvez aujourd'hui à l'OM ?

Je crois que le monde du football vit une évolution vers le collectif, et je vais être honnête avec vous, je suis plus attiré à voir jouer des profils d'équipes que de m'arrêter sur le profil individuel des joueurs. Je n'aime pas penser individualité car on dépend tous des uns et des autres, je vois ça par un prisme différent. Dans le passé, on était plus intéressé pour voir tel ou tel joueur à titre individuel, j'étais le premier à faire cela pour acheter des billets dans l'espoir de voir joueur les plus grands footballeurs du monde. Maintenant, à dire la vérité, je prends du plaisir à regarder des collectifs européens. Je discute beaucoup de ce sujet avec mon coach et cette saison par exemple je me suis régalé avec un match magique : Ajax Amsterdam-Borussia Dortmund (4-0, le 19 octobre dernier). Le niveau collectif de cette rencontre est une projection de ce qu'il va se passer dans le football les prochaines saisons.

C'est ce que vous souhaitez inculquer à l'OM ...

Oui, on veut développer une identité de jeu et recruter des joueurs qui sont adaptables à l'idée de jeu que l'on souhaite mettre en place. Je crois plus à cela, que l'adaptation d'un collectif à un individu.

Les supporteurs de l'OM ont beaucoup d'idoles et notamment Zinédine Zidane. Rêvez-vous aussi de lui un jour sur le banc du club ?

(Rires) Zinédine Zidane est une personne très importante dans l'histoire de Marseille, il y a toujours une liaison avec la ville, c'est l'un des acteurs sociaux très importants ici. Rêver de lui ? C'est une question homérique, non ? Dans le monde du football actuel. Il a un palmarès très respectable et que ce soit en tant que joueur ou entraîneur, on doit être admiratif qu'un Marseillais réussisse à faire cela. Tout Marseille doit en être fier. Maintenant, il faut être réaliste et ce que j'imagine dans l'immédiat c'est de donner une continuité à notre projet avec Jorge Sampaoli.

Son nom est cité pour reprendre les commandes du Paris SG, en tant que président de l'OM, cela vous gênerait-il ?

Je respecte les choix individuels de chaque personne. Dans la vie, c'est fondamental.

À Marseille, vous avez le supporteur le plus connu de France, à savoir le président Emmanuel Macron. Échangez-vous avec lui sur l'OM ?

À dire la vérité, l'unique fois que j'ai pu échanger avec lui, on a parlé librement et de façon ouverte. Il connaît très bien le football et quand tu aimes ce sport, tu as toujours des sentiments. C'est la magie du football aussi. Il ne m'envoie pas de SMS, pour le moment, non, peut-être qu'il n'a pas mon bon numéro (rires). C'est une fierté de l'avoir comme supporteur.

La passion revient souvent au moment d'expliquer le projet de l'OM, sans passion vous vous ennuyez dans votre vie ?

Je crois que quand je n'aurais plus de passion, j'arrêterais le football. Totalement. La passion a guidé et guide ma vie, vraiment. Parfois tu ne peux pas choisir ton métier dans la vie, mais ce que tu peux développer dans ta vie personnelle, cette notion de passion est fondamentale à mes yeux pour avoir une pleine.

Vous êtes un personnage discret en dehors du football... Avez-vous d'autres passions ?

Je ne joue plus au golf et je ne surfe pas, je n'ai le temps de rien à part le football ! J'adore retrouver mes amis autour d'une bonne table et d'une belle bouteille de vin. C'est ce qui me donne le plus de plaisir en dehors du football.

Vous avez déjà connu beaucoup d'expériences à seulement 35 ans, où vous voyez-vous dans dix ans ?

Vous l'avez compris, le foot est une drogue pour moi et forcément je me pose des questions sur mon avenir. Mais je ne crois pas que je peux vivre autant d'émotions ailleurs que dans ce club, avec le niveau d'engagement et de passion qu'ont nos supporteurs. C'est impossible. Et c'est une chose qui me pose des problèmes. On est tous de passage dans des clubs, il faut comprendre ça, on a tous une durée de vie. Comme je ne pense pas possible de vivre des émotions identiques, ça ne me gênerait pas de retourner à la base et de voyager pour voir des matchs partout dans le monde.

Vous pourriez faire cela après l'OM ?

Totalement. Surtout parce que le niveau d'adrénaline que je vis ici, je suis sûr à 100 % que je ne ­pourrais le revivre dans le futur. Je savais qu'il y avait quelque chose de spécial à l'OM en tant qu'observateur extérieur, mais quand tu es à l'intérieur, c'est magique. Ça me donne de la force chaque jour, c'est unique dans le monde…

Le Figaro


Super interview, il faut vraiment construire le club avec ce mec. Le reste, coach, joueurs, ils ne sont et ne doivent être que de passage.

Re: Longoria : head of Eyraud

25 Fév 2022, 13:58

Si on décrypte bien ce qu'il dit, lui aussi. Interview très cool, c'est un excellent directeur sportif. Il faudra attendre l'interview du président pour avoir des nouvelles de l'interdiction de recrutement, de la future société commerciale, des interdictions de déplacement, c'est toujours ma réserve avec lui, mais niveau foot c'est toujours plaisant de le lire.

Re: Longoria : head of Eyraud

25 Fév 2022, 14:53

Il va pas répondre à des questions qu'on lui pose pas.

Les journaleux sont mauvais ils ne posent plus aucune question qui fache

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 09:48

Invité ce soir à 18h dans l'émission de Rothen sur RMC.

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 12:16

"Le coach a toute ma confiance, blablabla..."

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 13:34

Heureusement qu’il va dire ça.
Manquerait plus qu’il fasse du Aulas ( on a vu les progrès depuis sa sortie sur Bosz).

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 14:01

Oui, pour le coup je suis d'accord qu'il faut laver son linge sale en famille. On se rappelle d'ailleurs de Dreyfus qui avait mis un scud à Gerets dans L'EQUIPE pour la suite qu'on connait.

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:12

Tout à fait.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème.
Il faut que Longoria discute avec Sampaoli ( et recadre son action si besoin) mais loin des médias.

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:18

De toute manière connaissant Longoria et son robinet d'eau tiède, il n'y a rien a attendre de cette émission.

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:29



Remind, sinon faut inviter Bruno le Maire, ça sera moins langue de bois :cretin:

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:41

Bonne idée. Et faire appeler Herpès pour la question en Une.

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:44

Dragan, fourcroy, :lol:

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:48

Rothen il arrive a construire des phrases ? :-k

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:57

superolive, j'ai cru que le photo était un montage :lol:

Re: Longoria : head of Eyraud

01 Mar 2022, 15:59

boodream, moi aussi :ptdr:
Répondre