richardB a écrit:Et qui est ce Monsieur ?
Affaire Veolia
Le 3 juin 2004, Mohamed Ayachi Ajroudi rencontre à l'hôtel George-V diverses personnalités afin d'évoquer la création d'une filiale du groupe Veolia visant à s'implanter en Arabie saoudite et à lancer la conquête du Moyen-Orient : Henri Proglio, président de Veolia environnement, Alain Marsaud, ancien magistrat et député UMP, Emmanuel Petit, haut cadre chez Veolia, et l'homme d'affaires Alexandre Djouhri. Dès le début des négociations, raconte Pierre Péan dans son livre La République des mallettes paru en 2011, Ajroudi « propose de constituer Veolia Middle East sur la base de 49 % du capital détenu par lui et 51 % par le groupe Veolia »10. Djouhri lui demande alors de lui rétrocéder gratuitement 20 % des actions parce qu'il est « incontournable, que rien ne peut se faire sans lui chez Veolia »10.
Scandalisé, Ajroudi refuse catégoriquement ce qu'il considère comme un racket. Dans l'autre camp, on dénonce des accusations mensongères pour « se venger du fait qu'on ne l'a pas pris au sérieux »11. Il ne renonce pas pour autant à la création de Veolia Middle East, en souhaitant se porter acquéreur des actions que Vivendi détient encore dans le capital de Veolia12, ce qui suffit pour déclencher la colère de Djouhri et de ses réseaux. Selon Péan, « outre diverses actions clandestines d'amis d'Alexandre Djouhri pour intimider Ajroudi, celui-ci reçoit la visite d'Alain Juillet, qui a quitté la DGSE pour s'occuper d'intelligence économique au sein du Secrétariat général de la Défense nationale [et qui] lui suggère de ne prendre que 10 % du capital de Veolia, car l'Élysée [...] voit d'un mauvais œil son intérêt pour cette société »12.
Cette histoire se termine en agression physique contre Ajroudi dans sa suite du George-V11,13. Les agresseurs présumés sont Laurent Obadia, un ancien de Vivendi reconverti dans le conseil, et Djouhri11. À la suite de l'incident, Veolia dépose plainte contre Ajroudi pour escroquerie et abus de confiance, obtenant que les actions de Vivendi ne lui soient pas vendues14. Le 3 mars 2006, la plainte est classée sans suite mais Mohamed Ayachi Ajroudi n'entend pas en rester là et porte plainte contre Veolia pour dénonciation calomnieuse15. Le 17 septembre 2008, près de quatre ans après les faits, la justice lui donne raison en condamnant les sociétés du groupe Veolia pour s'être appuyées sur des faits inexacts15.
ok c'est wiki mais c'est plutôt positif