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Plus que ne tu ne crois...
Contre Soyaux la semaine dernière (1-3), les Olympiennes se sont "distinguées" par un comportement sur le terrain terriblement agressif. Les fautes violentes se sont multipliées de façon choquante, surtout que ce n'est pas l'habitude dans le foot féminin. Notre capitaine Caroline Pizzala - qui n'a jamais été une "tendre" sur le terrain dans toute sa carrière - aurait dû être expulsée dès le début de rencontre pour un tacle assassin sur Lahmari. En fin de match, Cindy Caputo, qui avait déjà multiplié les fautes plus que limites, aurait aussi dû l'être pour un coup de coude volontaire à la gorge d'une Sojaldicienne, alors que le ballon était sorti... Gherbi, Sumo, Laplacette et surtout Amandine Blanc (avertie) firent également preuve d'une agressivité et d'un anti-jeu anormaux.
Les supps bas-de-front qui aiment plus le baston que le foot considèrent en général ce genre d'attitude comme des "marques de caractère"...
Or, que dit Christophe de ses joueuses à la fin du match (lui qui, à ce que je sais, était un joueur plutôt "rugueux", mais comme coach de l'OM avait démontré pendant des années une philosophie de beau jeu et fair-play sur le terrain) ? Que les filles ont justement "manqué de caractère" ! S'est-il trompé de mot ? Moi, j'aurais plutôt employé celui de "maturité". Cette qualité qui doit empêcher de péter les plombs quand les choses ne tournent pas rond. Mais il dit "caractère". Je suppose qu'il a insisté sur ça toute la semaine suivante et lors de ses (longues) conférences aux joueuses.
Résultat ? De ce que je sais du match d'hier, bis répétita : beaucoup d'agressivité, de fautes, de cartons, où l'on retrouve souvent les mêmes joueuses concernées. Cette équipe, dont le milieu et la défense sont un chaos indescriptible (organisation, placement, marquage, réactivité, relances...) semble en train de perdre la tête et de paniquer. Les joueuses, dont certaines déclaraient en début de championnat "vouloir faire mieux que lors de la 1re année en D1 (4e)", alors qu'il était évident que ce groupe ne pourrait jouer qu'un maintien difficile (je l'avais annoncé), doivent tellement tomber de haut, qu'elles sont incapables de gérer cette frustration émotionnelle, particulièrement les plus jeunes, et notamment celles ayant déjà connu une descente humiliante il y a deux ans et demi en arrière.
J'espère que la trêve va calmer les esprits et mettre un peu de cette maturité manquante dans les têtes. La reprise sera très compliquée avec deux déplacements consécutifs au PSG (18/01) et à Guingamp (25/01), puis la réception de Lyon (08/02)...