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320cds a écrit:Si tu écoutes Molina, tous les joueurs détestent Jardim. Ses entraînements sont à 2 à l'heure. Il ne penserait qu'au pognon.
Et le recrutement jusqu'ici était du gambling sur la base des suggestions des agents.
Dragan a écrit:Apres Slimani...
gob a écrit:Bakayoko, ce serait pas mal pour nous ?
boodream a écrit:320cds,suite aux propos de Delio ici, j'étais allé lire le billet en question - je l'ai posté sur le forum- et il y a bien plus que Soral comme souci-. Je ne dis pas qu'il faut l’assassiner. Mais ça s'ajoute à tout l'aspect gesticulateur de tabloïd qui me déplait déjà. Après, je suis tout à fait d'accord, il choisit des sujets intéressants et pose les bonnes questions, souvent.
Bébé Roustan parce qu'il s'en réclame et partage son coté "égo sur pattes qui fait des monologues décousus de 40 minutes".
Après, je ne dis pas du tout qu'il est d'extrême droite, juste que ses fréquentations chelou ça ne le crédibilise pas.
Et résumer le témoignage de la journaliste -partial, contestable, évidemment orienté, c'est indéniable- à un truc de "poufiasse" ça ne me parait pas génial.
fourcroy a écrit:Jardim = Portugais = maçon. Racisme caractérisé.
Culminant à plus d’un mètre 90, Guillermo Maripan en impose par sa taille. En plus d’être un colosse, il a durant près d’un an et demi matérialisé de la plus belle des façons le jeu mis en place par le Pitu Abelardo à Alaves. Devenu un incontournable avec le Chili qui dispute une demi-finale de Copa America, Mémo rêve de Premier League mais est aussi sur le tablette du Barça, notamment. Retour sur son apprentissage du football européen au Pays Basque mais aussi, son illustre destin déjà tracé avec la Roja Chilienne.
Le 29 juin, au bout de la nuit et un peu de l’ennui, le Chili dispose aisément de la Colombie dans une séance de tirs au buts où aucun pied n’aura tremblé du côté de la Roja. Le professeur Reinaldo Rueda a à sa charge l’une des meilleures sélections du continent portée par une génération tout simplement dorée. Sur le terrain pour disposer des Cafeteros, des noms plus que connus qui ont terrorisé tout un continent comme Gary Medel, Mauricio Isla ou encore Eduardo Vargas. Au milieu de ces vieux briscards habitués aux joutes tendues, deux petits jeunes : Erick Pulgar et Guillermo Maripan. Les deux ont été formé au même endroit : à l’Universitad Catolica mais surtout, ils ont le même âge : 25 ans.
Maripan détonne encore plus qu’Erick par son physique de golgote. Proche des deux mètres et surtout très costaud, il incarne le renouveau du football chilien mais surtout son évolution. Les derniers titres de la sélection ont été acquises avec une doublette défensive plutôt petite. Jara et Medel ne dépassant pas le mètre 80. Arme redoutable dans les deux surfaces, Mémo est très vite devenu un incontournable pour son sélectionneur comme en club. En deux ans, le natif de Vitacura est passé de second couteau à indiscutable en Liga. Retour sur la trajectoire exponentielle du central et de son explosion imminente.
En avance depuis toujours
Lorsqu’Alaves récupère 50% des droits de Maripan à l’été 2017, le chilien est inconnu ou presque en Liga. Néo-international, Mémo qui dépasse à peine la vingtaine est pourtant un incontournable au Chili. Au pays, il est membre de la magnifique équipe de l’Universitad Catolica, le club qui cartonne en championnat et surtout qui est un magnifique centre de formation. Lancé dans le grand bain en 2012 par Martin Lasarte, il va devenir un pion incontournable du club en 2015 sous Julio César Falcioni.
Au club depuis les moins de 9 ans, il a gravi les échelons en impressionnant à chaque fois au point de finir régulièrement capitaine en U19. Sous Mario Salas, le professor qui va mener le club aux succès, Maripan va littéralement exploser et faire la une de tous les médias locaux. Sous ses ordres, en plus de gagner en consistance et en régularité, Memo soulève un tournoi de clôture en 2015 et un tournoi d’ouverture en 2016.
Maripan à l'universidad catolica
Crédits : T43
Martin Lasarte, l’un des premiers à lui avoir faire confiance chez les pros ne tarit pas d’éloges sur le défenseur qui était encore dans son processus de formation.« Guillermo a des qualités fondamentales de position, de taille physique, de jeu aérien, de bonne frappe, de personnalité, j’ai toujours été frappé par son côté extraverti, malgré son âge ». En 2017, alors qu’il est courtisé par de nombreux clubs européens, le Chilien rejoint donc un Alaves qui vit sa deuxième saison dans l’élite.
Une intégration compliquée dans un marasme sportif
Lorsqu’il rejoint Vitoria, Mémo trouve un club bien structuré, qui travaille bien depuis de nombreuses années. Sur le banc, Luis Zubeldia un jeune argentin qui a très bonne presse au pays. Les Basques sortent même d’une finale de Copa et d’un maintien acquis assez facilement mais qui doit digérer notamment le départ de Mauricio Pellegrino. L’effectif d’Alaves n’est pas très fourni, Maripan sera le remplaçant d’Ely et aura probablement pas mal de minutes à disputer.
Sauf que voilà, l’acclimatation n’est pas facile pour le chilien et Alaves débute mal. Zubeldia est très vite mis à la porte, remplacé par Gianni De Biasi durant quelques semaines. Les Basques se cherchent un style, les méthodes innovantes de l’Argentin sont remplacées par un jeu très pauvre et axé sur la défense. Memo joue tout de même 7 matchs sur les 9 dirigés par le vétéran italien. Alaves ne relève pas la tête et est toujours relégable à l’approche de la mi saison. Les Basques nomment alors le Pitu Abelardo pour redresser la barre.
Le 4-4-2 et l’approche choliste de l’ancien du Barça vont permettre à Alaves de redresser la barre très rapidement. Maripan garde sa place de titulaire acquise sous De Biasi lors des premiers matchs sous Abelardo. Début 2018 tout change pourtant pour le centrale. Entre février et mars, le Chilien ne joue plus un match de Liga avec son club. Souvent sur le banc et même quelques fois en tribune, la forme exceptionnelle du duo Ely-Laguardia ne laisse que des miettes à Mémo. L’apprentissage du football européen est rude pour celui qu’on annonce comme le futur du Chili.
Une ascension fulgurante en club et en sélection
Sans bouleversement majeur du côté de la défense, Maripan débute donc théoriquement la saison 18-19 dans le rôle du remplaçant de luxe. La blessure de Rodrigo Ely va pourtant bouleverser tout ça. Profitant de sa bonne fin de saison dernière, le Chilien débute donc les 3 premiers matchs en faisant une très bonne impression. Après un bref retour sur le banc et quelques absences pour jouer avec sa sélection, Maripan devient un incontournable.
Entre la mi-décembre 2018 et la mi-mars 2019, il joue toutes les minutes en Liga. En sélection, il devient un des joueurs les plus utilisés par Rueda. Vif dans les duels, bon dans la lecture des trajectoires et souverain dans le domaine aérien, Maripan est devenu très rapidement une valeur sûre de la Liga et surtout un soldat fidèle à Abelardo. Le 4-4-2 et l’approche stricte magnifie aussi les qualités du chilien qui joue beaucoup de ballons aériens et surtout peut allonger la balle pour donner de l’air à sa formation.
Un état de grâce qui a même conduit à voir le nom de Guillermo être associé au Barça lors de du mercato d’hiver 2019. Abelardo a même commenté la rumeur au sorti d’un face à Girona. « Pour moi et les Alavés, c’est un compliment que des équipes comme le Football Club Barcelona voient un joueur comme Guillermo ». L‘ancien du Barça en a profité pour tresser des louanges à son fidèle défenseur qui a su se mettre au niveau du football européen.
« Maripan est un très jeune joueur, il n’a que 24 ans, il est international avec le Chili, il a une grande capacité de croissance et lors des derniers matches, il a beaucoup évolué, il se débrouille très bien, il est très imposant. Et malgré sa taille, il est rapide dans les duels et il anticipe bien «
Après avoir acquis sa place de titulaire lors de différents amicaux, Maripan est maintenant un indiscutable dans l’esprit de son sélectionneur. Titulaire lors des 4 matchs de la Copa America disputés par son pays, Mémo confirme sa très bonne forme aperçue à Alaves. Rugueux mais surtout important pour apporter autre chose que les habituels Jara ou Medel, le central veut assumer son nouveau statut avec sa sélection.
En plus de rêver d’un titre pour continuer d’écrire la légende chilienne, Guillermo sait qu’il est observé et qu’il sera courtisé. Abelardo parti, lui rêve de Premier League et on l’annonce proche de West Ham. Pour le Clasico del Pacifico, Mémo est attendu titulaire avec au bout, une nouvelle finale Continentale à jouer, ce qui serait sa première. Une chose est sûre, la bombe Maripan ne devrait pas tarder à exploser.
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