Bon, apparemment, IceCold avait mis trop de bière au frais, on aura pas de C/R de la conf de presse de Papy Zinzin.
Sinon, c'est clair que ce mec est atteint (mais vraiment) d'un syndrome qui doit surement avoir un nom.
Son jeu est sans fin: il rebondit de déclaration en déclaration et peu importe si sa dernière déclaration contre-dit l'avant-dernière, le jeu c'est d'occuper le terrain. C'est sans fin.
Et dans ce jeu, il bénéficie d'adversaires médiocres, à savoir les médias: pas un pour le reprendre sur le fait qu'il avait demandé la saison blanche au lendemain de la mise en place du confinement, ce qui, si ça avait été mis en place, aurait contribué au même résultat que maintenant, à savoir un manque à gagner pour l'ensemble des clubs, seule différence, son club serait représentant de la France en LDC. Mais évidemment, pas un journaliste pour lui poser la question...
Information
Présent ce mercredi en conférence de presse, Jean-Michel Aulas a tenu à répondre à Didier Quillot. Le président de l'OL se défend d'agir dans son propre intérêt en continuant de réclamer la reprise de la saison 2019-2020 de Ligue 1.
"C'est la victoire de l'intérêt général, celui des 40 clubs (de L1 et L2). Ce n'est pas du tout une victoire personnelle (sur Jean-Michel Aulas)." Ces deux phrases prononcées mardi soir par Didier Quillot dans un entretien à l'AFP, en réaction à la décision du Conseil d'Etat de suspendre les relégations d'Amiens et Toulouse mais de valider la fin anticipée de la saison 2019-2020 de la Ligue 1, n'ont visiblement pas plu à Jean-Michel Aulas.
Présent ce mercredi en conférence de presse, le président de l'OL à répondre au directeur général exécutif de la LFP. "Beaucoup parlent d'intérêt général et d'intérêts particuliers. Je vais répondre à Didier Quillot qui avait l'impression de dire que lui traitait de l'intérêt général et moi de l'intérêt particulier. Je pourrais dire exactement l'inverse. Quand on parle d'arrêt du championnat, on parle de plusieurs centaines de millions d'euros pour le foot français. On parle aussi d'un manque de compétitivité dans le futur pour les clubs français et la France dans sa compétition avec les autres nations. J'ai défendu avec extrêmement de vigueur l'intérêt général", a-t-il réagi, très incisif.
"Les décisions prises s'imposent à nous"
"J'en veux pour preuve que quand on demande au juge si la Ligue pouvait définir un classement qui n'est pas celui que d'autres Ligues ont adopté, le juge indique qu'elle aurait tout à fait pu prendre d'autres décisions. On aurait préféré que l'assemblée générale de la Ligue soit consultée. Il y avait peut-être un certain nombre d'intérêts propres pour que le conseil d'administration arrête ce classement beaucoup trop tôt. Les décisions prises s'imposent à nous, nous allons les adopter et regarder les conséquences de droit, sur le fond", a ajouté Aulas.
Pour l'OL, la décision du Conseil d'Etat s'apparente à une défaite. La juridiction a maintenu la décision du 30 avril du conseil d'administration de la LFP d'arrêter définitivement le championnat.
Aulas réfléchit à d'autres actions
Aulas tient pourtant à rester offensif. "Cette juridiction a été approchée par Lyon, Amiens et Toulouse dans sa juridiction d'urgence sur deux demandes: la reprise du championnat et la régularité des classements arrêtés dès le 30 avril. Tout le monde s'accorde à penser, le juge lui-même, que nous nous sommes arrêtés beaucoup trop tôt et qu'il n'y pas eu de sang-froid dans la prise de décision. Le juge a dit un point qui n'a pas encore été relevé de manière extrêmement importante pour le moment, mais qui le sera dans le futur: il a dit que la décision d'arrêter n'était pas une décision d'Etat, mais une décision de la Ligue. C'est important", a détaillé Aulas.
Depuis plusieurs semaines, le patron de l'OL mène un combat acharné pour faire rétropédaler les instances dirigeantes du football français afin de voir la saison 2019-2020 reprendre en France.
"Ça peut entraîner des conséquences juridiques"
"Pour pouvoir prendre une décision d'arrêt de ce type, le juge a dit que ce n'était pas l'Etat. Quand vous lisez les correspondances entre l'UEFA et les Etats, on voit que la cohérence par rapport à ces décisions, c'était que ce soit l'Etat qui arrête ces décisions. Cela n'est pas le cas. Cela entraînera un certain nombre de réactions, de demandes. Ce n'est plus le fait du prince qui a fait que nous avons arrêté le championnat, ça peut entraîner des conséquences juridiques. Il faut s'interroger pour savoir si la décision prise le 30 avril n'était pas trop prématurée. Il n'y qu'une dizaines d'associations qui ont arrêté et ce ne sont pas les plus importantes", a appuyé Aulas.
Parmi les cinq grands championnats européens, la Ligue 1 est le seul à avoir mis un terme à sa saison.