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Philippe Serve a écrit:Elle a parfaitement raison, Diacre. Pendant 20 mois, effectivement, ELS a joué à gauche avec une relation priviligée avec sa latérale, Majri, reproduisant les automatismes de club, à savoir montées de Majri, ELS repiquant dans l'axe et la surface pour libérer le couloir à Majri et ses centres. Et ça a TRÈS bien fonctionné pendant 20 mois de matchs de préparation (nonobstant le niveau pas toujours top de Majri). Il est ÉVIDENT que les consignes de Diacre pour cette CdM correspondaient à ce qui avait té mis en place tout ce temps là. Il est tout aussi évident pour qui a vu les matchs des Blueues à cette CdM que ELS n'a effectivement pas respecté ce plan de jeu. A t-elle voulu, en restant à gauche, compenser la nullité de plus en plus flagrante de Majri lors des montées de celle-ci ? Je n'en sais rien. Mais si l'on doit faire un reproche à Diacre, ce n'est pas de dire la vérité, mais de ne pas avoir le courage de sortir les deux joueuses qui étaient en dessous de tout. Mais elle ne le pouvait objectivement pas. Pourquoi ? Car dans les médias et le monde du foot féminin, ELS et Majri sont - comme Renard et la plupart des Lyonnaises - IN-TOU-CHA-BLES. Rappellez-vous la crise incroyable déclenchée lors du retrait du brassard à Renard, qui était pourtant expliqué sereinement et entièrement justifié. Un lobby s'était constitué avec pour but avoué, public, de faire sauter Diacre. Lobby de supporters lyonnais, soutenu par la presse locale et une partie de la presse nationale, ainsi que par (et publiquement aussi) Aulas, dans la main de qui mange Le Graët, patron de Diacre... Et ce n'était qu'une affaire de brassard, jugé comme un acte anti-OL, alors que la nouvelle capitaine s'appelait Henry (OL) et la vice-capitaine Le Sommer (OL)...
Alors, imaginez ce que ça aurait été si Le Sommer et/ou Majri avaient été mises sur le banc. Vous ne le savez peut-être pas si vous ne suivez le foot féminin que depuis peu ou de loin, mais TOUS les sélectionneurs depuis 2013 ont été limogés sur pression de certaines joueuses-cadres lyonnaises de l'EdF : Bini, Bergeroo, Echouafni... Idem pour les coachs de l'OL : Benstiti, Lair, Prêcheur et le dernier en date, Pedros. Tous couverts de trophées, tous éjectés car ils ne plaisaient plus à certaines joueuses.
Le poids du lobby est incroyable.Diacre le sait d'autant plus qu'elle était l'adjointe de Bini pendant des années en EdF et qu'elle a vu tout ce qui s'y passait. Et croyez-moi, il s'en est passé, dont des choses que je ne peux pas révéler publiquement. Quand Diacre a pris ses fonctions, elle a été immédiatement rejetée par le lobby de supporters de l'OL, car elle avait refusé de venir entraîner les féminines du club quelques années auparavant, une autre version disant que c'était des joueuses-cadres qui étaient intervenues auprès d'Aulas pour la refuser, en raison de son association passée avec Bini. Cette 2e version est très plausible, car chacun sait que Diacre a un sacré caractère et qu'elle ne se laisse pas marcher sur les pieds par ses joueurs/joueuses. Quelques uns à Clermont l'avaient appris à leur dépends...
Alors, à la CdM, elle était - c'est ma vision des choses - dans l'obligation de rester ferme sur ses principes, sans aller au point de rupture qui aurait fait éclater le groupe et surtout le consensus national autour de son nom, et donc par ricochet autour des Bleues.
Toutes les joueuses ne sont pas des gentilles bénies oui-oui, et certaines sont - depuis des années - 100 fois plus comploteuses que le plus comploteur des joueurs. Alors, la presse, frustrée de l'élimination des Bleues trop tôt qui les privent de ventes massives ou d'audimat, veut régler ses comptes. Et comme ils ne peuvent pas le faire sur des joueuses qu'ils n'ont cessé de monter en héroïnes toutes dignes du Ballon d'or (et notamment ELS et Majri), hé bien on va appliquer la bonne vieille recette du supp' de base (puisque c'est lui/elle qui lira les articles de toute façon), on va défoncer la sélectionneuse. Non pas sur ses choix sportifs (dont certains peuvent effectivement être débattus et contestés), mais sur une polémique montée de toute pièce.Diacre n'élude pas les questions. On l'interroge sur Le Sommer (ce n'est pas elle qui prend l'initiative de la "tacler"), elle répond sur Le Sommer. Et elle dit ce qu'elle pense. Mais on retient qu'elle a attaqué sa joueuse, nullissime pendant le tournoi. Les supps sont contents. Ils ont trouvé une raison supplémentaire pour en faire la seuke et unique raison de l'échec des Bleues. Mission du lobby (bien servi par les médias en relation avec lui) accompli.... Naïveté tous azimuts...
Dragan a écrit:Ah bein voilà fallait commencer par ça
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