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Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

18 Juil 2019, 06:48

La seule place de Porcinet est sur le banc ou dans un autre club.
Le faire partir lui et njie changerait le visage de l’équipe.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

18 Juil 2019, 10:54

Je me demande s'il s'adapte simplement à l'effectif dispo actuellement (924 axiaux et pas d'ailier du tout hors jeunes) ou s'il compte vraiment insister avec Payet à gauche, contre toute logique.

Ca me ferait vraiment chier qu'on prèfère Rongier ou Ntcham à un ailier.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

18 Juil 2019, 10:59

Il va surtout voir que Payet n'est pas dispose à se jouer le cul ça se voit encore plus sur un côté

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

18 Juil 2019, 11:40

Pancho11, Il a toujours pas vu au bout de trois matchs et en ayant soi disant visionné plein d'autres matchs? Et Zubi depuis 2 ans et demi il pouvait pas lui dire "non c'est mort"?

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

18 Juil 2019, 13:15

boodream a écrit:Je me demande s'il s'adapte simplement à l'effectif dispo actuellement (924 axiaux et pas d'ailier du tout hors jeunes) ou s'il compte vraiment insister avec Payet à gauche, contre toute logique.

Ca me ferait vraiment chier qu'on prèfère Rongier ou Ntcham à un ailier.


On se fait bouffer au coeur du jeu. Si on n’a pas un milieu solidé aucun ballon n’arrivera efficacement devant.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

18 Juil 2019, 14:54

Ce qui est vraiment dommage c'est que si tous les joueurs sont à leur niveau, on a une très bonne équipe.
Malheureusement hormis un ou deux, tout le monde a perdu son niveau...

Car un Mandanda au top, Gustavo, strootman, Sanson, Payet, Thauvin au meilleur de leur forme, ça te fait la moitié de l'équipe qui assure.

Mais ceux sont ces cadres là qui sont plus bas que tout...

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

19 Juil 2019, 14:28

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

20 Juil 2019, 23:39

Information
Après un entraînement sous un soleil brûlant, dans la tranquille Fairfax (Virginie) où Marseille s'est installé pendant son stage à Washington, puis un rapide déjeuner à l'hôtel, André Villas-Boas, souriant et décontracté, est revenu, pour L'Équipe, sur son arrivée à l'OM et ses ambitions pour cette saison.

Son arrivée à Marseille : «Andoni (Zubizarreta) et Albert (Valentin) sont mes amis»

« Qu'avez-vous pensé quand l'OM vous a contacté, en mai ?
L'histoire commence ailleurs qu'à Marseille, elle commence par la relation spéciale que j'ai avec Andoni (Zubizarreta, le directeur sportif marseillais) et Albert (Valentin, son adjoint), qui sont mes amis depuis plusieurs années. Cela m'a influencé dans ma décision de venir, parce qu'on a vraiment une très bonne relation et ce sont deux professionnels que j'apprécie.

Vous n'avez jamais travaillé ensemble. Comment vous connaissez-vous ?
Andoni m'a invité, à l'époque où il était à Barcelone, pour évoquer le poste d'entraîneur. Cela a été un très bon souvenir pour moi. Il m'a appelé deux fois, avant la décision de prendre Tito (Vilanova, au printemps 2012) et ensuite après Tito (été 2013). On avait parlé un peu, mais je ne suis pas allé au Barça. Finalement, nous sommes réunis à Marseille. Andoni a parlé avec mon agent, puis nous avons organisé une réunion. J'ai commencé à étudier l'équipe vers la fin mai.

Les premiers contacts vous ont plu ?
À la réunion, Jacques-Henri (Eyraud, le président de l'OM) était présent, on a parlé clairement, franchement. Et j'ai dit oui. Vous savez, dans le foot, quand deux personnes commencent un projet, c'est toute une joie et une félicité, comme une histoire d'amour. Et après, comme je l'ai déjà vécu, cela peut changer radicalement (rires).


L'OM vous attirait dès le départ ?
Oui, je suis un citoyen du monde, pour moi le foot n'a pas de limites géographiques. Après mon départ de Chelsea (mars 2012, les Blues étaient alors 5es, à 20 points du leader, Manchester City), j'étais plus proche de devenir l'entraîneur de Sao Paulo que de Tottenham. Il me reste cinq ans comme entraîneur, parce que j'ai toujours pensé faire une carrière de quinze ans. Et cela me fait plaisir d'être en Europe, pour la pression, pour la grandeur de l'OM, pour les objectifs qu'on a, pour découvrir un autre grand Championnat européen.

Justement, connaissez-vous un peu la Ligue 1 ?
Un petit peu, oui. Grâce à la réussite de Monaco, grâce aussi à des contacts que j'avais eus avec le PSG, en 2013, pour le poste d'entraîneur, grâce à des joueurs français que j'ai entraînés. Pendant l'année et demie qui a suivi mon départ du Shanghai SIPG, j'ai cherché l'option la plus juste, sans aucune limite : j'ai rencontré des clubs japonais, argentins, mexicains. C'est ma philosophie de vie.

Cela a-t-il été difficile de ne pas travailler pendant dix-huit mois, après votre départ de Chine (en novembre 2017) ?
Non, j'ai beaucoup apprécié.


Vous n'aviez pas peur qu'on vous oublie ?
Non. Je ne suis pas ce type d'entraîneur qui, quand il ne travaille pas, regarde du foot vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je fais tout le contraire. J'ai une relation très forte avec la nature, je vais dans ma maison à la campagne, au Portugal, et j'y reste avec ma famille. C'est à Geres, le seul parc naturel du pays, à 60 km au nord de Porto. Je m'y promenais avec mon père quand j'étais petit. Nous partions, parfois nous restions dormir dans la montagne. J'aime beaucoup cet endroit.

Donc vous n'êtes pas venu à l'OM parce que vous vouliez absolument retrouver un banc de touche ?
Non, c'était plus pour la relation avec Andoni, le fait de travailler avec des personnes de confiance. L'équipe me semble très bonne. Évidemment, on est dans une position sensible sous l'aspect du fair-play financier et d'une révision des ambitions du club. Je parle des ambitions financières, pas des objectifs.

Le foot français : «L'imprévisibilité, la vélocité, le physique jouent un rôle très important»

Ces moyens financiers réduits, cela a été clair dès le début ?
Oui, tout est clair et tout est noir (rires). On en a parlé. Ce qui me rend un peu plus tranquille, c'est d'être entouré de Jacques-Henri, Andoni et Albert, qui me rassurent sur le mercato.

Vous avez entraîné en Russie, en Chine, en Angleterre, au Portugal. La France, c'est comment, à première vue ?
Ce qui est étonnant dans le foot français, c'est la puissance, la vélocité, l'intensité physique. La France n'est pas trop influencée par ce qui se passe autour en Europe. Il y a beaucoup d'entraîneurs maison, de joueurs maison. Au Portugal et en Espagne, on est trop concentré sur la possession, sur le contrôle, sur l'aspect tactique. Je pense que l'imprévisibilité, la vélocité, le physique jouent un rôle très important en France et c'est important pour moi, pour m'adapter. Sur les entraînements, cela se passe très bien avec le groupe. Évidemment, il manque encore cinq ou six joueurs. Ce groupe-là n'est pas celui avec lequel on va commencer la saison. En tout cas, ce n'est pas celui du 31 août.

Mais, avec ceux qui sont là, trouvez-vous ce groupe armé pour des objectifs importants ?
Oui, en tout cas le petit groupe qui reste ! (Rires.) Nous sommes treize ou quatorze. Avec ces joueurs, je suis confiant. Évidemment, pour affirmer un style de jeu, je dois attendre un peu plus pour savoir ce que l'on peut faire. Mais je suis très content. On a essayé de donner une culture de jeu avec la possession, les combinaisons, et cela marche bien, à part contre les Rangers (0-4 dimanche dernier en amical). Mais c'était mieux contre Bordeaux (2-1 dans la nuit de jeudi à vendredi) et cela me plaît, cela veut dire que le message passe petit à petit.

L'objectif, c'est le podium ?
Oui, j'espère, oui.

C'est l'objectif que l'on vous a fixé ?
C'est l'objectif que je me suis fixé. La pression est intense à Marseille, mais de toute façon je me mets toujours la pression tout seul. J'ai peut-être payé le prix d'être trop ambitieux, trop exigeant, parfois. Mais c'est ma façon de travailler.


Vos dirigeants vous ont-ils aussi fixé le podium comme objectif, ou bien vous ont-ils dit qu'avec les moyens revus à la baisse cela prendrait un peu de temps ?
Peut-être qu'on peut avoir plus de chances d'y arriver la deuxième année, mais je ne veux pas fuir la responsabilité que l'on a cette saison. C'est ma première année en France, mais je ne veux pas perdre de temps avec des excuses. J'espère le podium dès cette saison.

Sa carrière, sa philosophie : «Je veux un jeu ouvert »

Votre carrière a débuté par un sommet, puis elle s'est compliquée à Chelsea. Avez-vous des regrets sur cette période ?
J'ai fait des erreurs, bien sûr, mais tu dois au moins laisser l'entraîneur finir sa saison. À Chelsea, j'ai fait confiance au groupe qu'il y avait, j'ai renoncé aux transferts auxquels j'avais pensé. On avait fait un mercato à 80 M€, l'année suivante ils ont dépensé 150 M€, puis 300 l'année d'après. Cela compte. Mais, à Porto, j'avais disputé 56 matches pour six défaites seulement. Le passage à Chelsea m'a donné l'expérience de la défaite, les décisions après la défaite, les considérations à prendre.

Aujourd'hui, êtes-vous un entraîneur différent de celui de Porto ?
Oui, j'étais plus radical. Je suis plus tranquille aujourd'hui.


Et au niveau du jeu, êtes-vous le même ?
Je m'adapte. Je me suis adapté à Tottenham, j'ai joué en 4-4-2 avec (Emmanuel) Adebayor et (Gareth) Bale, on avait fait une très belle saison, avec le record de points du club (72, les Spurs avaient finis 5es).

« Il y a dix ans, tout le monde pensait que la formation devait jouer comme l'entraîneur principal, mais je suis totalement contre cela. La formation appartient au club »

Voulez-vous la possession, avec un pressing haut ?
Le pressing, non, pas forcément. En France, c'est particulier. Cela va dépendre des joueurs qu'on aura à disposition, de la motivation des joueurs qui restent. Je pense toujours qu'il faut respecter les ambitions individuelles, mais en même temps que les joueurs doivent respecter l'institution. J'espère que le groupe qui va rester sera déterminé sur un objectif à la hauteur de l'OM.

Quel jeu voulez-vous ?
Je veux jouer avec le ballon. Je veux un jeu ouvert, qui propose, c'est le plus important pour moi. L'expérience en Angleterre m'a donné une nouvelle vision, pour être plus lucide sur les choix, sur les systèmes.

Pour l'instant, les entraînements sont presque toujours avec ballon, et les joueurs contents...
C'est notre façon de travailler. Toutes les méthodes sont bonnes et celle-ci n'est pas nouvelle, elle correspond à ce qui se fait au Portugal et en Espagne. Mais, en France, il faut aussi respecter l'aspect physique. Le Championnat se joue sur la vitesse, la profondeur, les transitions, et cela demande une caractéristique spécifique des joueurs qu'on doit travailler : les déplacements rapides, la réaction, les duels physiques. C'est une des raisons pour lesquelles on adopte notre méthode intégrée, mais en respectant le travail qu'on doit faire en salle, pas seulement sur la prévention mais aussi sur la force.


Tactiquement, vous semblez vous diriger vers un 4-3-3...
On a de très bons joueurs créatifs au milieu, alors on a essayé ce 4-3-3, et je ne veux pas que ce système meure avec la défaite face aux Rangers. Donc j'ai insisté sur ce système, on l'a travaillé encore et il a fonctionné contre Bordeaux. On doit aussi penser à des alternatives, cela va dépendre des joueurs qu'on aura. On a perdu Thauvin sur blessure (entorse de la cheville droite contre les Rangers) et c'est l'un de nos ailiers les plus importants, alors peut-être qu'on doit essayer autre chose. Mais Bouna (Sarr) a joué à ce poste et il a été très bon.

Vous avez emmené beaucoup de jeunes à ce stage. Peuvent-ils intégrer le groupe ? L'OM n'est pas encore réputé pour sa formation, en France.
On va avoir dans notre effectif quelques places pour les jeunes, parmi ceux qui sont là. Quatre ou cinq places, en fonction de notre mercato. On a fait des changements dans la formation. Il y a dix ans, tout le monde pensait que la formation devait jouer comme l'entraîneur principal, mais je suis totalement contre cela. La formation appartient au club, c'est au club d'avoir une vision, de donner du temps et de la place aux jeunes pour évoluer. Le projet de la formation doit prendre dix ans. Mais au foot, le directeur de la formation et le directeur sportif sont des ressources qui circulent aussi, qui sont transférables. Antero (Henrique) au PSG, Monchi à l'AS Rome, avant c'était impossible. Or, les fondations d'un projet doivent appartenir à ce type de personnes. L'entraîneur est de passage. C'est étonnant, je trouve. Cela explique le manque de direction sportive dans les clubs. L'OM a pris cette décision de changer le projet de formation, et il faut que ce projet s'inscrive dans la durée. Cela n'est pas ma responsabilité. J'ai donné mes impressions à Jacques-Henri, je parlerai à Nasser (Larguet, le directeur du centre de formation de Marseille). Je veux que cela fonctionne bien et donc je prends des jeunes. Je les ai vus, je les connais maintenant, et, pendant la saison, je vais intégrer régulièrement les jeunes.

L'effectif, la fin du mercato : «J'espère quatre ou cinq arrivées»

Vous n'avez pas l'air très heureux d'être ici aux États-Unis...
Non, mais, vous savez, je suis mal habitué. Au Zénith (Saint-Pétersbourg), je prenais toutes les décisions, l'endroit, les adversaires. Là-bas, il n'y avait pas d'opérations commerciales, c'était seulement le sportif qui primait. Mais le Zénith est l'exception, tous les clubs vont en Asie, en Australie ou en Amérique. Nous sommes ici et ça va. Ce qui est difficile, c'est de voir une pelouse comme celle qu'on a trouvée au stade et risquer une blessure.

À propos de blessure, comment va Florian Thauvin ?
Cela suit son cours. Ce type d'entorse nécessite trois ou quatre semaines de soins. Une semaine est déjà passée, il devrait revenir d'ici à deux semaines, peut-être trois.


Avez-vous parlé avec les cadres en arrivant ?
Quand j'ai signé, j'ai parlé avec Steve (Mandanda), Dimitri (Payet) et Luiz Gustavo, les trois capitaines. Je voulais entendre un peu leurs ambitions, leur analyse de la saison dernière, au niveau individuel. J'ai aussi parlé à Rolando, qui était mon capitaine à Porto. J'avais besoin de sentir les choses.

Avez-vous demandé à vos dirigeants de ne pas vendre certains joueurs ?
J'ai fait des propositions mais à la fin cela va dépendre du marché, je le sais.

Vous n'avez donc pas pu fermer la porte pour Thauvin ?
En plus des trois que j'ai eus au téléphone, j'ai aussi vu Valère (Germain) et Florian Thauvin à Monaco avant de venir, on a parlé un peu. Florian est très content de rester. Je l'ai tout le temps dans mon bureau, on parle souvent, c'est une très bonne personne. Il m'a clairement dit ses objectifs.

Dimitri Payet a réussi un doublé contre Bordeaux, jeudi soir. Va-t-il jouer à gauche du 4-3-3, cette saison ?
On essaye des choses, en ce moment . Je vais essayer d'autres choses, pas seulement avec lui mais avec l'équipe. Cela fait quatre matches, cela fonctionne, ça peut être une option.

Luiz Gustavo est-il un joueur sur qui vous comptez cette saison ?
Oui, bien sûr, j'espère qu'il sera là. C'est un joueur charismatique, qui a beaucoup d'expérience, une compréhension du jeu fantastique. Au milieu, c'est important d'avoir des éléments comme lui, qui pensent le jeu et les équilibres de l'équipe.

Mandanda portait le brassard contre Bordeaux. Sera-t-il capitaine cette saison ?
J'ai dit aux joueurs qu'on laissait les choses comme elles étaient, j'utilise les trois capitaines qui restent, plus Florian qui est aussi un leader important. Et avant Naples, ou avant Reims (première journée de L 1, le 10 août), on va décider qui portera le brassard. Le plus important, c'est de trouver les leaders, mais nous avons ces quatre joueurs-là.


« Je suis un fan inconditionnel de Boca Juniors. Je suis les matches et je connais très bien Dario Benedetto. C'est la priorité n°1 au poste d'attaquant »

Alvaro Gonzalez a signé, ça y est. Êtes-vous satisfait ?
Il était suivi par Albert et Andoni, j'ai reçu les vidéos, le rapport, j'ai essayé de voir certains de ses matches. Il faisait partie des trois joueurs ciblés dans ce secteur, et avec les conditions du deal on a accepté.

Échangez-vous beaucoup avec Andoni Zubizarreta ?
On a parlé de mon idée de jeu, des profils qu'on cherche.

C'est-à-dire ? Vous attendez quatre, cinq recrues ?
J'espère. On a perdu plusieurs joueurs et on doit faire un groupe. On sait que certains éléments peuvent encore partir, il y aura aussi des prêts pour que certains prennent de l'expérience. J'espère quatre ou cinq arrivées, oui.

Dario Benedetto est en approche. C'est vous qui le vouliez ?
Oui, je suis un fan inconditionnel de Boca Juniors, j'ai toujours aimé la passion autour de ce club. Alors je connais bien, je suis les matches de Boca et je connais très bien Dario. On a fait une offre, j'attends. C'est la priorité n° 1 à ce poste.


Quels sont les autres postes ciblés ?
On a besoin de joueurs partout. Cela va dépendre aussi des départs. Je travaille normalement avec un effectif de 22 joueurs plus 3 gardiens. Ici, cela va être un peu plus court. Il va y avoir des opportunités pour les jeunes de la formation. J'attends d'eux qu'ils soient capables de faire partie de ce groupe.

Cette préparation est-elle difficile, avec ce mercato très ouvert ?
C'est le quotidien d'un entraîneur au mois d'août. Si l'UEFA et la FIFA ne changent pas les dates du mercato, c'est très compliqué. C'est en place en Premier League (où le mercato se clôt le 8 août) et c'est très bien pour eux. Je ne sais pas si ce sera le cas aussi en Ligue 1, j'espère.


L'ambiance marseillaise : «J'aime la passion des fans»

Êtes-vous impatient de découvrir Marseille et le Vélodrome ?
Oui. J'y suis allé en 2003, quand Marseille a joué contre Porto. C'est la dernière fois que je suis venu avant ma signature. J'ai commencé à découvrir un peu la ville. J'ai visité le Mucem (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée), fait un peu de promenade autour du port. Je profite parce que les gens ne me reconnaissent pas encore (rires).

Trouver un public aussi passionné qu'à Marseille, cela a-t-il pesé dans votre décision ?
Cela me plaît beaucoup. Parce qu'en fait, en Angleterre, la pression est davantage médiatique que populaire. J'aime la passion des fans. Si on est capable de faire de grandes choses, c'est encore plus beau à la fin car tu prends encore plus d'amour.


Vous dites vouloir entraîner quinze ans, et cela fait maintenant dix ans. Où serez-vous dans dix ans ?
Je ne sais pas, je veux continuer dans le foot mais pas comme entraîneur. J'ai des idées et je pense beaucoup à mon club, Porto. Je suis un fan de Porto depuis ma naissance, et j'ai des ambitions.

Comme dirigeant ?
Peut-être (rires). Cela a été la plus belle expérience de ma vie, d'entraîner mon club d'enfance. Ce que j'ai vécu cette saison-là a été incroyable. Je pense beaucoup au futur du club, et c'est une possibilité. »

Source : L'équipe


On peut pas dire qu'on apprenne grand chose...

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

20 Juil 2019, 23:54

Information
Le foot français : «L'imprévisibilité, la vélocité, le physique jouent un rôle très important»

Tout ce que notre équipe n'a pas :lol:

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 00:00

Valere Germain :avb:

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 00:01

gigi a écrit:
Information
Le foot français : «L'imprévisibilité, la vélocité, le physique jouent un rôle très important»

Tout ce que notre équipe n'a pas :lol:


Florian Thauvin, Kevin Strootman et Maxime Lopez :eyraud2:

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 00:11

Il a une analyse froide et detachée, il compte deja ses années dans le foot et j’ai pas l’impression qu’il soit un passionné.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 00:52

gigi, c'est ce que je me suis dis en lisant :lol: . Mais c'est positif qu'il mentionne ceci parce que ça veut dire qu'il est supposé vouloir que l'équipe se dote de ces caractéristiques.

Interview intéressante, notamment parce que la journaliste essaye de poser des questions au lieu d'essayer de se caresser le nombril.

Par contre, tout en faisant mine d'affirmer jjustement le contraire, il prépare clairement le terrain pour un objectif quatrième place non?

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 03:13

La partie sur les ambitions personnelles, c'est hyper décevant

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 08:18

:shock: oh putain

Information
Voulez-vous la possession, avec un pressing haut ?

Le pressing, non, pas forcément. En France, c'est particulier. Cela va dépendre des joueurs qu'on aura à disposition, de la motivation des joueurs qui restent. Je pense toujours qu'il faut respecter les ambitions individuelles, mais en même temps que les joueurs doivent respecter l'institution. J'espère que le groupe qui va rester sera déterminé sur un objectif à la hauteur de l'OM.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 08:59

C’est hallucinant, encore une preuve que toute forme d’exigence a quitté ce club. On en est a « esperer » qu’ils feront ce pour quoi ils sont payés grassement. C’est lunaire.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 17:24

Même en essayant de pas trop accorder d'importance aux déclas et plusse aux actes, c'est quand même pas du tout un discours de chef, de patron d'un effectif qui a l'intention d'imposer ses méthodes et son niveau d'exigence, dont il se targue volontiers en conf de presse d'ailleurs.

J'avoue avoir du mal à cerner ce gars, j'ose espérer que c'est juste de l'humilité et de la prudence face aux médias, mais bordayle de mayrde c'est pas en tenant ce genre de discours qu'il va en imposer à ses starlettes, il est déjà en train de les excuser de pas faire tous les efforts... :nawak:

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 19:03

peezee, Idem, j'ai du mal à voir si le mec a conscience des limites de l'effectif et va essayer de lui redonner confiance en la jouant cool et charmeur, ou si c'est un Michel qui vient se relancer en zappant le contexte.

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 19:08

C’est pas de l’humilité, c’est honteux ce discours mais c’est hyper cohérent avec la politique amatrice du club

Re: André Villas-Boas, nouvel entraîneur de l'OM

21 Juil 2019, 19:12

Globe Trotter, pour moi ça ressemble à du Garcia au sens sortie du parapluie à fond. Genre "moi je suis hyper ambitieux hein, j'assume tout hein, mais si ça se passe mal y a plein de raisons qui expliquent par avance à quel point ça ne sera pas de ma faute".
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