MassaliaLive.com

[Odd]

The Flankeur, toujours rien pour l'instant

[gigi]

Odd, tu parles de Carvalho ou du project ?

[The Flankeur]

Odd, merci
AVB avait l'air plutôt sur de lui si je me souvient bien, puis les autres ont ils signe d'ailleurs ?
ca se fera fin juin pour Juillet.
en revanche il avait parler de quelques modifications du centre d’entrainement (avec toutes les modifications depuis Deschamps, Bielsa, Garcia il doit être top) je serais curieux de savoir si il y a déjà des travaux, et quoi.

[Dragan]

on en parle plus depuis mais est ce que Carvalho a été confirmé ?

Pour l'instant il est la :

[Dragan]

Information

« En quelques mots ? Trop sûr de lui et surtout très con. » La punchline lâchée le 21 septembre dernier sur RMC Sport par Benoît Assou-Ekotto au sujet de son ancien entraîneur à Tottenham, André Villas-Boas (41 ans), tourne en boucle depuis bientôt deux semaines. Depuis que l’Olympique de Marseille a décidé de faire venir le technicien portugais pour succéder à Rudi Garcia. Si l’ancien entraîneur de Lille et de la Roma avait fini par diviser l’opinion cette saison, André Villas-Boas (AVB) connaît son lot de détracteurs avant même d’avoir enfilé son survêt pour la première séance d’entraînement sous ses nouvelles couleurs. C’est fou comme la perception d’AVB a pu changer en quelques saisons.


Auréolé de succès précoces, avec notamment ce fabuleux quadruplé Coupe-Supercoupe-Championnat-Ligue Europa en 2010-11 avec le FC Porto, présenté alors comme un prodige à son arrivée à Chelsea, le Portugais, c’était écrit, devait marcher sur les glorieuses traces de son aîné José Mourinho, dont il fut l’assistant chez les Blues puis à l’Inter Milan. Avant que sa courbe ne chute invariablement... « En même temps, s’il était resté en haut, jamais l’OM n’aurait pu mettre la main sur lui, nous précise fort à propos un agent qui connaît bien Villas-Boas. Mais l’OM n’a pas pris un imposteur non plus. C’est un très bon coach, très pointu, très novateur. » Pointu, novateur, con, arrogant : disons-le clairement, on s’y perd un peu.

Interventionniste et impatient

Au vrai, l’OM doit s’attendre à éprouver rapidement l’une des manies les plus tenaces du bonhomme partout où il passe : son irrépressible besoin de modifier les choses. D’ailleurs, André Villas-Boas a annoncé la couleur lors de sa première conférence de presse à la Commanderie. « Quand j’arrive, je veux tout changer. Je suis un peu obsédé par l’organisation. Je veux un nouveau cadre d’entraînement, apporter de la fraîcheur. Je veux tout contrôler. » Un penchant assez fort déjà expérimenté à Chelsea, comme nous le rappelle Christophe Lollichon, entraîneur des gardiens chez les Blues. « Il est arrivé en voulant mettre tout de suite sa patte. Il ne voulait pas donner l’impression de juste enfiler les chaussons de son prédécesseur. Par exemple, au niveau structurel, il a voulu changer des choses assez vite, comme l’accès au bâtiment des joueurs au centre d’entraînement, alors qu’il y avait des habitudes déjà en place. Autre exemple : quand on était en stage en Asie, pour cimenter un peu l’esprit de groupe, André a décidé que tout le monde allait manger ensemble un soir. L’intention était louable mais les joueurs n’en avaient pas tous envie, certains avaient prévu autre chose. La tension est montée assez vite, alors qu’il aurait dû mieux préparer cela et les amener patiemment à ce qu’il voulait, car son idée était plutôt bonne pour la cohésion. » Mais ne surtout pas prendre André Villas-Boas pour un petit caporal juste là pour asseoir son autorité aux dépens des joueurs. « Il avait fait quelques concessions, rappelle encore Lollichon. Par exemple, Ancelotti, coach des Blues de 2009 à 2011, avait mis en place les GPS pour avoir des données précises sur les déplacements des uns et des autres. Mais ça avait créé un agacement, car certains joueurs se sentaient fliqués. Villas-Boas a accepté d’enlever ces capteurs pour se fier avant tout à son ressenti. Preuve qu’il avait vraiment envie de trouver une direction commune avec les joueurs. »

Adepte de la préparation intégrée

Bien évidemment, l’essentiel du travail de Villas-Boas ne consiste pas à vérifier les badges d’accès à tel bâtiment ou à organiser des karaokés. Non, les Olympiens vont découvrir un véritable bourreau de travail. « Ce qui combat une idée reçue selon laquelle il ne serait pas passionné à 2 000 % par ce qu’il fait, nous explique notre confrère de RMC Sport Nicolas Vilas, spécialiste du football portugais et excellent connaisseur d’AVB. Ce malentendu repose sur le fait que Villas-Boas vient d’une famille très aisée, d’origine aristocratique, et que par ailleurs, il a souvent expliqué qu’il n’entraînerait pas très longtemps car il a d’autres passions dans la vie, comme la course automobile. C’est un procès un peu injuste. » Non content de ne pas compter ses heures, AVB a une méthode bien précise : la préparation intégrée, issue de la périodisation de l’entraînement mise au point par Vitor Frade, professeur honoraire des sciences du sport à l’université de Porto. En gros, toutes les séquences sont découpées par bloc et chaque séquence doit être mise en place comme s’il s’agissait d’une situation de match. Donc le ballon est intégré quasiment tout le temps. « Avec une préparation aussi compartimentée, il faut beaucoup d’adjoints très spécialisés, c’est pour cela qu’André Villas-Boas ne vient désormais qu’avec un staff très large, rappelle Nicolas Vilas. Ce genre de méthode nécessite une coordination entre chaque secteur et il faut pouvoir se reposer sur des gens de confiance. » Selon le technicien lusitanien, ce modus operandi présente bien des avantages : susciter la motivation des joueurs, toujours plus enclins à courir avec un ballon que sans, affiner continuellement leur habileté technique, et développer leur QI foot, car chaque cas est potentiellement une situation de match. Si Christophe Lollichon convient de tout cela, il pointe néanmoins une forme de limite à ce procédé. « Tout ou presque se faisait dans des espaces réduits et sur des temps courts, y compris en avant-saison. Or, pour certains postes comme les latéraux, il y a besoin de travailler aussi sur le volume de courses. Et dans un Championnat aussi exigeant que la Premier League, il faut un véritable foncier. Alors, bien sûr, José Mourinho aussi est adepte de cette méthode et il a été champion. Mais le jeu prôné par le double champion d’Europe 2004 et 2010, très bas, défensif et principalement basé sur le contre, impose un volume d’animation nettement moins important que le jeu voulu par Villas-Boas. »

Pas la même philosophie que Mourinho

Justement, le jeu, parlons-en. Longtemps comparé à Mourinho en raison de leur début de parcours assez voisin, André Villas-Boas se veut adepte d’un style bien plus léché que celui souvent prôné par son illustre compatriote, comme il l’a rappelé lors de sa présentation. « Je ne suis pas un entraîneur “résultadiste’’ (sic), pas défensif. Je veux jouer au foot, jouer un foot offensif, un peu comme le slogan de l’OM, “Droit au but’’. Tout en respectant la verticalité et l’imprévisibilité du foot français. » « Il faut savoir qu’Andoni Zubizarreta a été séduit par le jeu proposé par le FC Porto quand Villas-Boas était aux manettes, indique Nicolas Vilas. Et il sait que si ç’a mal tourné avec Chelsea, c’est parce que son envie de jeu était plus compliquée à mettre en place avec l’effectif de l’époque. Mais on oublie souvent de dire qu’avec Tottenham, il avait battu à l’époque un record de points, alors que tout le monde a parlé d’échec (NDLR : les Spurs avaient fini cinquièmes de Premier League avec 72 points). »

Globalement, AVB aime faire évoluer ses équipes en 4-3-3, pressing haut, phase de possession choisie, contrairement aux formations « mourinhiennes » qui assument volontiers de laisser le ballon à l’adversaire. Même si, parfois, il a pu se montrer un peu trop dogmatique, comme le rappelle Christophe Lollichon. « Il a voulu faire jouer Chelsea beaucoup plus haut, avec davantage de possession tout de suite. Le souci, c’est que c’était une équipe bâtie sur d’autres principes, et demander à Terry et Cie d’évoluer à quarante mètres de leur but, ça posait un énorme problème de déséquilibre. » Ce dont convient aujourd’hui l’intéressé : « À Chelsea, j’ai été très radical avec ma philosophie. Mais avec l’expérience, on doit attribuer une importance vitale à ce qu’est la culture du football français. » Un désir d’adaptation encourageant de la part d’AVB au sujet duquel Nicolas Vilas, qui a commenté la Chinese Super League, rappelle qu’aux manettes de Shanghai SIPG « Villas-Boas avait lancé pas mal de jeunes car la Chine commençait à réglementer et à taxer les transferts de joueurs étrangers ». Un savoir-faire intéressant, quand on sait que l’OM devrait désormais davantage se tourner vers une politique de jeunes que vers un recrutement de stars.

Un management controversé

Mais l’essentiel des réserves porte moins sur ses compétences de technicien à proprement parler que sur son relationnel. Christophe Lollichon, qui était aux premières loges lors de son crash à Chelsea, se montre pourtant indulgent. « André est peut-être arrivé chez les Blues un peu trop jeune (il avait 33 ans), certains joueurs étaient plus vieux et avaient beaucoup plus gagné que lui. Le rapport de force n’était pas évident, car en Angleterre, tant que vous n’avez pas réussi là-bas, vous n’êtes personne, que ce soit vis-à-vis des joueurs, des supporters ou des médias. Je pense que Villas-Boas s’est mis une pression immédiate car il se savait attendu au tournant. » Une certaine impatience dans la façon de faire passer ses idées, mais aussi parfois un déficit de communication, un comble pour ce polyglotte patenté. « Ses entraînements, on n’y comprenait rien, assène encore Benoît Assou-Ekotto. Lors d’une séance, il avait installé trois buts. Bon, on n’était pas contre, mais fallait qu’il nous explique le pourquoi du comment. Là il n’y avait aucune consigne, les équipes tiraient dans tous les sens. Autre exemple, sur une phase, les milieux ne renversaient pas le jeu assez vite pour toucher les latéraux. Je lui fais la remarque et il me répond : “Les joueurs sont comme ça, on ne va plus les changer.’’ Il est entraîneur pour quoi faire alors ? Je l’ai prévenu qu’à ce rythme le groupe allait le lâcher. Ça n’a pas loupé. »

Un constat partagé par William Gallas, qui l’a côtoyé à Chelsea puis Tottenham. « Au lieu d’expliquer clairement ses choix et de les assumer, il vous tient un discours différent par rapport à ses actes. C’était un entraîneur qui avait peur des conflits. Du coup, je ne pense pas qu’il ait la carrure pour entraîner l’OM, un club particulier. » Un jugement très sévère qui, s’il trouve un certain nombre de partisans, peut toutefois être tempéré par un élément encore difficile à évaluer : l’expérience acquise par ce désormais quarantenaire. « À Chelsea, et même à Tottenham, il manquait peut-être encore de vécu et de certitudes, rappelle Christophe Lollichon, magnanime. Car contrairement à ce qui se dit sur son assurance, ça traduit ou traduisait un certain manque de confiance. Il voulait convaincre les gens qu’il était à la hauteur car il sentait le doute sur sa personne. Ç’a pu l’amener à commettre des maladresses qui ont pu passer pour de l’arrogance. Depuis, il a pu faire du chemin sur ce plan, il a vécu des expériences, voyagé. » Avec une nouvelle étape de vie appelée Olympique de Marseille...

France Foot

[spy]

Merci dragan

[boodream]

Au fond c'est comme tous les coachs du monde, dont Garcia: sa méthode fonctionne jusqu'à ce qu'elle ne fonctionne plus. Il faudra simplement y réfléchir avec de le prolonger

Mais son compté perfectionniste me plait, au moins il y a du fond. Après, sur les ego, le problème c'est que les notre peuvent niquer n'importe quel collectif. On peut toujours se moquer d'Assou-Ekoto ou Gallas en disant que c'est des mecs qui ne voient pas plus loin que leur nombril, mais t'en as dans tous les vestiaires du monde et il faut savoir composer avec.

[Rocca]

Gallas ne dit pas la même chose que Ekoto, il parle de gestion de conflit et pas tactique. Gallas a son âge et avait beaucoup de bouteille donc AVB n’a peut-être pas su prendre le dessus à cette époque. Ekoto est débile

[dxd92]

D’ailleurs son prénom c’est Rép à Ekoto.

[Rocca]

Je ne comprends pas la blague

[pretender]

Cotorep...

[Rocca]

Je mets plutôt le prénom devant le nom, ça donnait rien

[pretender]

Tu te douteras bien que je l'ai fait aussi mais que j'en ai déduis ce vers quoi tu devais toi aussi en être arrivé.

[Rocca]

Non la j’y étais pas.

[boodream]

Rocca, fin Gallas est un type qui a eu des souci dans tous lees vestiaires, c'est des choses qu'on a chez nous aussi, des ego à gérer. J'espère et je pense qu'il a progressé depuis là dessus, et ça serait logique.

[boodream]

Rocca, fin Assou-Eko a l'air d'être un rageux certes mais Gallas, malgré sa carrière plus solide, est un type qui a eu des soucis dans tous les vestiaires, c'est des choses qu'on a chez nous aussi, des ego à gérer. J'espère et je pense qu'il a progressé depuis là dessus, et ça serait logique.

[Dragan]

[Arno26]

[Dragan]

Petit résumé des rares infos que boufsi a donné ce soir sur

Information

- AVB a encore demandé des changements à la commanderie cette semaine. Mise en place de plus de suivis gps notamment.
- AVB a trouvé son appart

- Cote mercato il travaille main dans la main avec zubi
- il pense que l’effectif de l’OM a les moyens en l’etat Avec quelques retouches et un match par semaine de faire bien mieux
- priorité de avb c’est renforcer La Défense le point faible pour lui. Chercherait 1 à 2 def centraux
- AVB a une idée en tête pour le poste de latéral gauche. Zubi avait une piste en Espagne mais l’a refermée pour tenter celle de AVB
- AVB a quelques noms pour l’attaquant pour remplacer Balotelli
- Thuram trop cher
- Silas a été jugé trop light pour supporter la pression du vel
- AVB aurait aussi demandé un concurrent à Mandanda mais très faible priorité pour les dirigeants
- Kamara ok sur les termes de sa prolongation

[randoulou]

On n'a pas ke droit de travailler sur plusieurs pistes en même temps?