Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar pretender » 05 Mai 2019, 18:28

santana, la piste peut être intéressante, mais ça semble trop tôt pour lui aussi. Et il lui faudrait effectivement faire ses armes dans un club intermédiaire.

Lorenzin', puisqu'on parle de coach et de Serie A, j'en profite pour mentionner celui de Marco Giampaolo, de la Samp.

http://beautyfootball.fr/index.php/2018 ... -de-sarri/
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar carma » 05 Mai 2019, 21:07

Après Konate, Pélissier, vous voulez ma mort ou quoi ?
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Dragan » 05 Mai 2019, 21:09

carma, bah non tu nous as dit que Konate etait nul, donc on n'en veut plus :mrgreen:
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar carma » 05 Mai 2019, 21:25

Pelissier n'est pas nul, ce qu'il fait à Amiens c'est très bien, maintenant, je crois qu'on doit viser plus haut. Il est destiné à Toulouse et ça lui ira très bien.
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Maximilien Straus » 05 Mai 2019, 22:15

pretender a écrit:Donc si j'ai bien compris, Xavi est envisagé pour prendre la tête du banc du Betis la saison pro, en lieu et place de Setién.

En parlant de ce dernier, si l'OM veut tenter le pari de relancer la machine, ce peut être une piste.
Et je l'imaginais d'autant + que Quique Setién a une personnalité des + compatibles avec la mentalité de Zubi.
Du mal à adhérer totalement à 100 % mais j'imagine que c'est le genre de pistes qui est regardée côté de nos responsables justement.


+1 !

Les mourinho et autres gasset, j'avoue que ça ne me fait pas du tout rêver mais Quique ça me fait un petit quelque chose dans le slip...
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Rocca » 05 Mai 2019, 22:19

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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar pretender » 05 Mai 2019, 22:52

Pressenti fort heureusement pour rejoindre Toulouse.
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar pretender » 06 Mai 2019, 10:20

Maximilien Straus, pour la peine, deux articles à son sujet :

Information
https://lagrinta.fr/quique-setien-betis-je-pense-le-football-a-travers-le-ballon&7245/

Quique Setién (Betis) : « Je pense le football à travers le ballon »
by Rémi Dendani
18/05/2018

Dans une interview à ESPN.com publiée en décembre dernier, Quique Setién, l’entraîneur du Real Betis Balompié aborde l’évolution du football, sa réflexion sur les clubs et présente sa façon de ressentir le jeu. Traduction.

ESPN : Il y a peu de temps, vous disiez : « Ce que les enfants voient reste durant leur vie entière » ? C’est applicable à vous ? Est-ce que ce que vous faites maintenant est d’une façon ou d’une autre le produit de qui vous étiez durant votre enfance ?

Quique Setién : Oui, oui. Ce qui me touche et me conduit c’est toujours la même chose. Ce que je ressens pour la balle, ce que j’aime comme joueur et maintenant comme entraîneur, la satisfaction que je sens quand je vois de grands joueurs est la même que dans la cour de récréation : observer les mouvements de construction, les flux de passes, voir que tout cela tient ensemble. Ce que j’admire en fin de compte, c’est ce que vous apprenez à l’école.

Même jeune, avec l’individualisme des joueurs, les bons joueurs sont attirés les uns vers les autres, ils jouent ensemble. Les bons joueurs se voient. Au profond de moi c’est cela, le jeu en lui-même. Bien que je sois entraîneur car il est nécessaire de travailler pour gagner de quoi vivre, parce que sinon…

Vous feriez quelque chose d’autre ?

Q.S. : À coup sûr. Il y a une grande partie du monde professionnel que je n’aime pas.

Pourquoi ?

Q.S. : Parce que c’est contre tous mes principes. C’est comme ça. C’est la vérité.

Vous avez vu le côté sombre de la profession, c’est certain. Vous avez joué sous Jésus Gil et avez ensuite vu le Racing Santander, votre club, détruit par Dimitry Piterman et l’infâme M. Ali …

Q.S. : Il y a beaucoup de gens qui entrent dans la sphère football et il y a une chose qui se sent, les vrais sentiments. Et d’autres personnes, vous les voyez et vous vous dites : « Pourquoi sont-ils là ? ». Il y a eu tant de choses qui ont eu de mauvais résultats dans le football, en particulier dans des clubs qui ont besoin de gens avec de l’argent, trop souvent des gens qui ont uniquement de l’argent. Lorsque tu vois des événements comme au Racing Santander, j’ai envie de partir [de la sphère football, ndlr] et de ne pas revenir. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas l’entendre. Cela arrive si souvent, vous pouvez le voir venir.

Maintenant, au moins, il y a un contrôle économique qui donne des ordres et protège les clubs espagnols. Mais c’est lamentable pour un club avec 100 ans d’histoire de tomber dans les mains de gens qui ne comprennent pas l’histoire… Et parfois qui n’ont aucun scrupule.

Alors, comment on arrête ça ?

Q.S. : Je ne sais pas. Comme dit l’un de mes amis : « Qui a fait le monde comme ceci, le corrigera ».

Directeurs, présidents, propriétaires : les personnes au sommet de club de football conditionnent tout, particulièrement le travail du manager, bien que vous ayez aussi admis que vous n’étiez pas une personne avec qui il était facile de travailler.

Q.S. : La conclusion à laquelle je suis arrivé au fil du temps, et je l’ai dit à beaucoup de présidents, est que pour que je puisse réellement faire ce que je veux, je dois acheter un club. Parfois, des décisions sont prises mais n’ont aucun sens. Comme la signature d’un entraîneur ayant un profil clair, signer des joueurs ayant le profil pour s’adapter à entrainement, et ensuite le virer à la journée 10 en introduisant un nouveau coach avec une conception du football diamétralement opposée. Quel est le sens ici ?

En tant que club, la première chose que vous devez avoir, c’est une idée. « Qu’est-ce que je veux ? De quelle manière je veux jouer ? ». Une fois que votre philosophie est établie, vous devez trouver les personnes adéquates pour développer cette idée, la partager et s’y consacrer pleinement. Si vous êtes le Barça et que vous signez José Mourinho – qui est un grand coach – vous savez que vous devez changer. Vous devez vous poser la question : « Est-ce vraiment ce que je veux ? ». Le problème c’est que la majorité des clubs ne savent pas ce qu’ils veulent, ils sont dictés par les circonstances.

Ils sont soumis à d’énormes pressions…

Q.S. : Mais la pression est et sera toujours là. Ce que vous ne pouvez pas faire est aujourd’hui blanc, demain noir. Le FC Barcelone est un exemple, ils ont établi des critères qui ont été une religion. Vous jouez comme ceci, ceci et ceci… 20 coachs sont venus en étant conscients de ce qu’ils devaient faire. Oui, Messi est là – et il est un cas à part – mais les idées restent. Et il s’agit de l’équipe qui a gagné le plus de titres dans la dernière décennie.

Vous avez besoin de cohérence et de le faire, vous avez besoin des directeurs. Ils doivent être les défenseurs et les garants de la philosophie. Et ensuite vous avez une responsabilité : choisir les gens qui travaillent pour vous et bien les choisir. Simeone à l’Atlético est un bon exemple aussi, même si nous sommes différents : ils sont clairs, il est clair. Il sait ce qu’il veut et il l’obtient. Il a fait son chemin.

J’aimerais autant réussir mon chemin. Simeone n’aime peut être pas ce que je fais. J’accepte ce football, j’estime son travail, c’est juste que j’ai choisi une voie différente. Et si les gens sont heureux, que vais-je dire?

Pourtant votre idée, c’est l’opposée mais elle est très claire.

Q.S. : C’est le football qui me comble. Lorsque l’année passée, Luka Modric me sert la main et me donne son maillot dédicacé en me disant : « ce que votre équipe joue bien… » ou quand un collègue coach me dit : « Mon Dieu, à quel point ton équipe joue bien », quand cela arrive, je rentre à la maison heureux. C’est de là que provient ma réelle satisfaction, plus que dans la défaite ou la victoire.

Il existe beaucoup de stéréotypes : je veux gagner aussi, je suis tout autant un « winner » que d’autres, mais je veux gagner via une série de mécanismes et une interprétation du football qui est différente. Je pense le football à travers le ballon. Il y en a d’autres qui interprètent le jeu sans le ballon.

Selon vous, est-ce par pragmatisme ou éthique ?

Q.S. : Je défends cette cause car c’est comme ça que je ressens le football. Je veux gagner mais au plus profond de moi, je défends aussi cette façon de jouer pour une question d’éthique. Je respecte aussi ceux qui ne sont pas comme moi. Pourquoi ? Parce que je sais à quoi le football ressemble. Je sais qu’il y a des gens qui pensent la vision que nous empruntons comme risquée et qu’il est plus simple de défendre.

Il y a des entraîneurs qui mettent plus ou moins de joueurs devant la balle ; quand vous mettez beaucoup de joueurs devant la balle, le risque est amplifié. Il y a des entraîneurs qui ne l’envisagent pas. Je le respecte. C’est leur façon d’interpréter le jeu ou la façon dont ils sont capables de le partager. Maintenant, vous pouvez l’aimer plus ou moins…

Et vous ne l’aimez pas. Avez-vous dit cela à Diego Simeone ?

Q.S. : Je l’ai dit à tous, je lui ai dit. J’ai de l’estime pour ce qu’il fait, je l’apprécie. Ce qu’il a fait à l’Atlético, je pense que personne ne l’a jamais fait auparavant. Je ne pense pas que j’aurai un jour le mérite qu’il a. Je ne rêverai jamais du fait d’atteindre son niveau et de ce qu’il a fait six ans de suite, qui est incroyable. Mais je ne vais pas au cinéma voir des films d’horreurs, je ne les aime pas.

Je ne veux pas que les gens pensent que je m’en prends à des entraîneurs comme ça, non, mon Dieu, non. C’est uniquement le football qui ne m’enthousiasme pas. Je voudrais le rendre très clair parce que je sais que les gens voudront en faire ressortir quelque chose de violent mais j’apprécie énormément Simeone.

Vous considéreriez-vous comme contre-culturel ?

Q.S. : Non. Mais il y a eu un moment lorsque j’étais joueur où je l’étais avec beaucoup d’entraîneurs. Sur le terrain, je me disais : « Mon Dieu, qu’est-ce-que je fais là ? ». Ils arrivent à te convaincre de faire des choses que vous n’aimez pas, mais vous devez les faire sinon vous ne jouez pas. Je me rebellais toujours contre ça. J’ai toujours voulu avoir la balle à mes pieds, je ne l’ai jamais dégagé. J’ai eu quelques confrontations avec des entraîneurs mais il est aussi vrai que j’ai résolu leurs problèmes à leur place : je prenais la balle et marquais ou fournissais la passe décisive pour un but.

Comme entraîneur, avez déjà vous déjà eu des joueurs comme vous ?

Q.S. : Oui, et je les comprends. En plus, ils ont tendance à être les joueurs qui réalisent les meilleures prestations. Mais ce n’est pas la même chose. A l’époque, courir huit kilomètres par match était suffisant. Maintenant, vous devez en courir 12 ou être si bon, à tel point que l’équipe soit préparée pour compenser ce manque de travail. Dans les équipes que j’ai entraînées, jamais il n’y avait ce type de joueur si fort, pour avoir ce luxe. Je leur dis : « Les deux-trois gestes techniques que vous faites chaque match sont une chose, mais vous vous arrêtez là quand vous pouvez en faire plus ».

Je viens d’avoir une séance vidéo avec un joueur aujourd’hui et je lui ai dit : « Regarde, tu veux jouer en équipe nationale mais tu ne peux pas car le mec qui est en équipe nationale fait ce que tu fais – et même mieux – et en plus de cela, il fait ce que tu ne fais pas. Il court. Il fait ça tous les jours. Et tu penses que c’est parce que tu fais une chose bien –et c’est vrai que tu le fais très bien– que tu vas jouer pour l’équipe nationale ? Si je serais le sélectionneur, que je t’observerais, je me dirais : « Ce type ne peut pas venir ».

Le comprend-il ?

Q.S. : Bien sûr. Je lui ai montré la séquence et je lui ai dit : « J’étais le même ».

Votre style est exigeant pour vos joueurs : c’est risqué. Cela doit être dur. Vous demandez à votre gardien de but de jouer avec son pied, par exemple, alors qu’il n’a jamais joué comme ça auparavant. À certains moments, il doit avoir peur.

Q.S. : Un joueur a toujours tendance à se profiler vers ce qui est le plus confortable. Quand vous arrivez, vous parlez aux joueurs. Ici [au Betis, ndlr], dans quelques cas je n’ai pas eu besoin car les prédispositions étaient bonnes. Certains ont changé juste en sachant que je venais parce que je suis identifié comme un entraîneur avec un certain style de jeu. Le joueur qui est en vacances et qui lit que son club a signé cet entraîneur, sait déjà ce qu’il l’attend. Certains l’aimeront, d’autres penseront : « Mince, je suis gardien, je tremble ».

Je dis ce que j’ai toujours dit : donnez-nous une chance et gardez à l’esprit que toutes les erreurs que vous faites, ne sont pas les vôtres, mais les miennes. Si Adan [gardien, ndlr] a un doute sur le fait que je le défendrais s’il commet une erreur, doit-il toujours jouer au sol ? Bien sûr que oui il doit ! S’il dégage loin devant, je suis responsable.

J’ai dit aux joueurs que je jugerai leur volonté, pas leur succès. Nous faisons beaucoup de travail pour renforcer notre philosophie, car c’est ce que l’équipe a besoin. Mais je leur dis aussi le niveau de risque qu’ils doivent être préparé à prendre dans leurs prises de décisions. Il y aura des moments où vous êtes plus confiants, d’autres temps où la balle vient et vous devrez la dégager fortement. Aucun souci. Nous ne devons pas jouer chaque ballon. Ce que je leur demande, c’est d’avoir cette philosophie en tête parce que cela nous aidera et ce sera notre façon de jouer.

Que se passe-t-il si un joueur ne veut pas jouer de cette façon ou ne le peut pas ?

Q.S. : Tous les joueurs le veulent.

C’est ce que vous pensez ?

Q.S. : Oui. C’est facile de balancer le ballon au loin, mais si vous pouvez convaincre un défenseur central de jouer, il finira par ressortir de lui un meilleur joueur que ce qu’il était.

Mais le voient-ils comme ça ?

Q.S. : Je leur explique : « Tu veux rester dans ta zone de confort ? Tu ne signeras jamais au FC Barcelone. Si ce que tu fais c’est l’option facile, de balancer devant, où vas-tu ? ». Beaucoup de joueurs ne savent pas ce qu’ils sont vraiment capables de faire jusqu’à ce que vous leurs montriez.

J’observais John Stones de Manchester City l’autre jour et je pensais : « Mon Dieu, avant il n’était pas au courant qu’il pouvait faire ça ». Ou lorsque tu regardes Naples et c’est spectaculaire : leur façon de presser, leur façon de ressortir la balle et la prise de risque est magnifique. À la fin, vous voyez ces joueurs qui ont couru toute leur vie et maintenant ils disent : « Mon Dieu, maintenant je prends du plaisir ».

Parfois vous voyez des joueurs qui peuvent soudainement effectuer de belles choses et vous pensez : « Bordel, d’où ça vient ? ». Vous vous demandez comment ils sont soudainement si bons. Et c’est parce que vous leur donnez quelque chose qu’ils aiment : le ballon.


Spoiler: montrer
https://www.goal.com/fr/news/portrait-quique-setien-lhomme-de-convictions-du-betis/126fbh98llwei1tvm2zrlp6jg5


Information
https://www.football365.fr/betis-seville-rennes-vraie-star-andalouse-cest-quique-setien-coach-a-philosophie-proche-de-bielsa-8899849.html

Betis Séville – Rennes : La vraie star andalouse, c’est Quique Setién, coach à la « philosophie » proche de Bielsa
Publié le 21 février 2019 à 17H10 - mis à jour le 22 février 2019 à 01H38 Geoffrey Steines

Entraîneur du Betis Séville, qui affronte Rennes ce jeudi en 16emes de finale retour de la Ligue Europa, Quique Setién fait pratiquer à son équipe l’un des jeux les plus chatoyants du continent. Avec une façon de faire passer le style avant le résultat qui rappelle Marcelo Bielsa.


« Quand on les regarde jouer, et Dieu sait qu’on a disséqué et décortiqué un grand nombre de matchs, c’est très plaisant à voir. » Le compliment était signé Julien Stéphan à l’endroit du Betis Séville de Quique Setién avant le 16eme de finale aller de Ligue Europa de Rennes face aux Andalous jeudi dernier. L’entraîneur breton a certainement davantage souffert, en même temps que son équipe, au cours d’une première manche qui a tourné par séquences à la leçon de football. Malgré 77% de possession et 10 tirs cadrés, le Betis n’a toutefois ramené qu’un nul du Roazhon Park (3-3). Et encore, il l’a arraché à la dernière minute grâce à Diego Lainez, histoire de se positionner en ballottage favorable avant le match retour ce jeudi au stade Benito-Villamarin (21h00). C’est tout le paradoxe de l’équipe de Setién, tellement à cheval sur ses idées et ses principes – « Il y a des particularités très précises et notamment leur faculté à sortir le ballon » (Stéphan) – qu’elle les fait passer avant tout. Avant même le résultat.

Le Betis n’a gagné que 3 matchs sur 13 en 2019


C’est ainsi que le Betis n’a remporté que 3 de ses 13 derniers matchs toutes compétitions confondues en 2019. Il a même concédé une défaite retentissante contre Leganés en Liga il y a une dizaine de jours (3-0), qui a valu à Setién des critiques virulentes de la presse locale. Mais hors de question pour lui de se renier. Bien au contraire, c’est en insistant dans la voie choisie qu’il voit la réussite poindre. « J’ai dit aux joueurs que je jugerai leur volonté, pas leur succès, expliquait-il dans un entretien accordé à ESPN fin 2017, six mois après sa nomination sur le banc sévillan. Nous faisons beaucoup de travail pour renforcer notre philosophie, car c’est ce que l’équipe a besoin. Mais je leur dis aussi le niveau de risques qu’ils doivent être préparés à prendre dans leurs décisions. Il y aura des moments où vous êtes plus confiants, d’autres où la balle vient et vous devrez la dégager fortement. Ce n’est pas un souci, nous ne devons pas jouer chaque ballon. Ce que je leur demande, c’est d’avoir cette philosophie en tête, parce que cela nous aidera et ce sera notre façon de jouer. »

Le Betis, des victoires aussi retentissantes que certaines défaites

Un discours qui fait écho à celui de Marcelo Bielsa. Comme son collègue argentin, Setién est un adepte de football total, avec ou sans ballon. Comme lui aussi, il part d’une base à trois défenseurs qu’il adapte en fonction de l’adversaire et du nombre d’attaquants alignés en face. C’est d’ailleurs par sa faculté à contrer les grosses cylindrées de Liga que le Betis a marqué les esprits. Il s’est imposé au Camp Nou contre le FC Barcelone (3-4), a dominé le FC Séville (1-0) et l’Atlético Madrid (1-0) à domicile. Des victoires de référence, qui suscitent l’admiration jusque chez ses adversaires. « Lorsque l’année passée, Luka Modric me sert la main et me donne son maillot dédicacé en me disant : »ce que votre équipe joue bien » ou quand un collègue coach me dit : »mon Dieu, à quel point ton équipe joue bien », je rentre à la maison heureux. C’est de là que provient ma réelle satisfaction, plus que dans la défaite ou la victoire. » C’est aussi pour ça que ses succès de marque précèdent parfois de piteuses défaites, contre Leganés donc, mais aussi face à la lanterne rouge (Huesca) ou au 16eme de Liga (Villarreal).

Le Betis sous Setién, des résultats probants

Forcément frustrant, pour les supporters du Betis et les suiveurs du club. Mais ils n’ont globalement pas à se plaindre du règne de Setién, arrivé à l’intersaison 2017 après avoir vivoté longtemps dans les divisions inférieures espagnoles jusqu’à atterrir à Las Palmas en octobre 2015. 6eme de Liga la saison passée, le meilleur classement depuis 2004-05, le Betis occupe actuellement la 8eme place. Il est toujours engagé en Ligue Europa ainsi qu’en Coupe du Roi, à un match d’une finale contre le FC Barcelone ou le Real Madrid. Preuve que les résultats ne sont finalement pas si secondaires pour Setién : « Il existe beaucoup de stéréotypes : je veux gagner aussi, je suis tout autant un gagnant que d’autres. Mais je veux gagner via une série de mécanismes et une interprétation du football qui est différente. Je pense le football à travers le ballon. Il y en a d’autres qui interprètent le jeu sans le ballon. » Parmi eux Diego Simeone, pour lequel il a « de l’estime », sans pour autant apprécier le jeu développé à l’Atlético Madrid : « Je ne vais pas au cinéma voir des films d’horreurs, je ne les aime pas ».

Setién valorisé et valorisant pour ses joueurs

Une franchise qui rappelle là encore Bielsa. Comme « El Loco » quand il était à Marseille ou désormais à Leeds, Setién fascine bien plus que ses joueurs, attire la lumière et la couverture médiatique à lui. Ses hommes, eux, en profitent pour voir leur cote monter en flèche sur le marché des transferts. Révélation au poste de latéral gauche, Junior Firpo est courtisé par Manchester City et le Real Madrid. Tout juste arrivé contre 13 millions d’euros, Lainez promet déjà une belle plus-value à la revente. Prêté par le PSG contre une option d’achat à 25 millions d’euros, obligatoire en cas de qualification européenne, Giovani Lo Celso ressemble à une excellente affaire suite à son début de saison probant. « Il s’agit d’un joueur rare, se félicite Setién. Il sent le jeu. Il sait quand garder le ballon, quand le transmettre. On a eu beaucoup de chance de l’avoir. » L’inverse est aussi vrai. Comme le Betis a eu le nez creux en confiant sa destinée à ce coach qui était trop entier pour d’autres.



Sinon, parmi les d'entraîneurs qu'on évoquait, un bémol sur Spalletti aussi quand je le vois agir avec les jeunes, alors qu'il a un bon réservoir à sa disposition.
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar mamad_25 » 06 Mai 2019, 10:28

Je pense que ça sert à rien de se palucher sur ce genre de noms, notre direction n'a certainement aucune idée de qui sont ces gens... Si Eyraut reste ça sera Blanc c'est clair et net. Il doit d'ailleurs être en train de prier pour que Aulas le prenne pas tellement il doit avoir aucune solution de replis.
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Maximilien Straus » 06 Mai 2019, 11:40

"En tant que club, la première chose que vous devez avoir, c’est une idée. « Qu’est-ce que je veux ? De quelle manière je veux jouer ? ». Une fois que votre philosophie est établie, vous devez trouver les personnes adéquates pour développer cette idée, la partager et s’y consacrer pleinement. [...] Le problème c’est que la majorité des clubs ne savent pas ce qu’ils veulent, ils sont dictés par les circonstances.

Vous avez besoin de cohérence et [pour ]le faire, vous avez besoin des directeurs. Ils doivent être les défenseurs et les garants de la philosophie. Et ensuite vous avez une responsabilité : choisir les gens qui travaillent pour vous et bien les choisir."


Ok j'suis amoureux je crois... :oops:

C'est possible de remplacer les citations à la c** du Vel par ça ?

(Je précise que je suis du genre à préférer finir 10ème en étant ambitieux dans le jeu que 2ème avec Elie Baup. Donc pas la peine de me dire où en est le Betis en cette fin de saison, je veux de l'émotion footballistique bordel redaface2 )
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar peezee » 06 Mai 2019, 12:04

Information
Q.S. : Mais la pression est et sera toujours là. Ce que vous ne pouvez pas faire est aujourd’hui blanc

+100, tout sauf Blanc... [-o<

Sinon merci pour les articles, un coach "à la Bielsa" en effet, que ce soit au niveau des valeurs, de l'éthique ou de la philosophie de jeu et l’opiniâtreté à appliquer et faire appliquer ses préceptes. Et comme pour Bielsa, ça passe ou ça casse, mais ce qui est sûr c'est qu'on voit du FOOTBALL, bordayle de Zeus. Là chez nous, c'est RIP le football. Et les résultats, c'est ça le pire. :cry:


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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar barnoo » 06 Mai 2019, 12:25

Ça sent encore l'intersaison de merde, à se retrouver le 1er juillet sans coach avec mercato bloqué etc...
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Maximilien Straus » 06 Mai 2019, 16:06

Information
Bordeaux : la terrible statistique de Paulo Sousa

Ce samedi, les Girondins de Bordeaux ont chuté pour la quatrième fois consécutive en championnat, lors de la réception d’Angers (0-1), après trois défaites successives contre Saint-Étienne (3-0), Nîmes (2-1) et Lyon (2-3). Cela constitue un bilan très maigre pour leur entraîneur Paulo Sousa, arrivé le 8 mars dernier à la tête du club aquitain.

Depuis que le Portugais est là, Bordeaux a concédé quatre défaites et deux nuls, pour seulement une petite victoire (contre l’OM 2-0). Cela fait de Sousa le pire nouvel entraîneur bordelais depuis Pierre Phelipon en 1972, qui affichait le même bilan (1V, 2N, 4D) après sept rencontres.

Footmercato


Je pose ça là, au cas JHE passe dans le coin...
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Ryo Saeba » 06 Mai 2019, 16:33

Rudi Garcia :aime: ça
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Vodevil » 06 Mai 2019, 19:35

Ouais mais contre nous ils jouaient à 3000 %. :?
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar randoulou » 06 Mai 2019, 19:36

Tututu

Contre eux, on jouait à -100%
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar jerrib » 06 Mai 2019, 20:29

Je ne sais plus ou j'ai lu aujourd'hui une proposition (c'est pas une rumeur hein... juste une proposition) en la personne de Arteta ... J'aime beaucoup l'idée
"Mais Non !! Chai pas touchey! Chay pas normaöle!. "
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar pretender » 06 Mai 2019, 20:57

Tu l'as sans doute lu et vu sur le Phocéen car c'est sur ce dernier média que son nom a été avancé,
et particulièrement dans leur avant-dernier talk.

Idée intéressante qui revient régulièrement à Arsenal. Arteta est intelligent mais pas d'expérience au plus haut niveau de coaching seul et pas dit que ce soit l'OM la meilleure expérience pour lui pour débuter.
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar aristote2 » 06 Mai 2019, 20:59

Estampillé PSG pour moi, même si j'adorais le joueur.
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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

Messagepar Kenshi » 06 Mai 2019, 21:45

Il a du jouer 50 matchs à tout péter avec le PSG au tout début de sa carrière, y'a quand même plus marqué comme appartenance au PSG, des Cana ou Heinze ont notamment eu une histoire plus longue à Paris.
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