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Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

10 Avr 2019, 22:07

Il est encore là l'autre enc*** de FOSSOYEUR ? :x

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

14 Avr 2019, 19:54

http://lucarne-opposee.fr/index.php/act ... carre-d-as

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Argentine : Gallardo, Coudet, Heinze, Beccacece, le carré d’as

Nombreux sont les entraîneurs argentins à avoir marqué nos esprits. De Menotti à Sampaoli en passant par Simeone, Pochettino, et Bielsa. La liste étant interminable nous vous laissons le plaisir d’ajouter les grands noms qui vous viennent à l’esprit. Dans le football local, la Superliga, et à force de travail et de conviction, de jeunes entraîneurs attirent les regards en imposant leur style. Et si l’Argentine sortait de la crise par le jeu.

Marcelo Gallardo, la synthèse



Le premier d’entre eux est Marcelo Gallardo. Incontournable en Argentine et sur le continent. El Muñeco s’est construit un palmarès incroyable, neuf titres en seulement quatre ans : deux Copa Argentina, une Supercopa Argentina, une Copa Sugura Bank, une Copa Sudamericana, deux Recopa Sudamericana et surtout deux Copa Libertadores dont la dernière face à son meilleur ennemi, Boca. À coup sûr, Napoleón aura droit à une statue ou à une tribune (voire le stade) à son nom. Mais plus que les titres, c’est le style Marcelo Gallardo qui marque. Un amoureux du beau jeu à la tête d’une équipe qui en a produit tout au long de son histoire, les Millonarios ne pouvaient rêver mieux. Son travail se base sur un jeu de possession, très technique et tourné vers l’avant, il est de ce fait dans l’ADN du club. Mais la grande qualité d’el Muñeco, ce qui le rend unique, est sa capacité à s’adapter à son adversaire, à le surprendre, à le déstabiliser constamment. Quand les circonstances l’y obligent, Marcelo Gallardo n’hésite pas à abandonner le ballon pour s’appuyer sur une défense solide et placer des contres assassins, sans jamais perdre de vue son identité footballistique. Ses joueurs ont acquis la faculté à changer d’organisation et de plan plusieurs fois par match, leur permettant de trouver de nouvelles solutions et de débloquer des situations. Marcelo Gallardo a construit une équipe caméléon, à la fois joueuse, équilibrée et pragmatique. Pour résumer, Marcelo Gallardo est l’aboutissement d’une greffe impossible entre menottisme et bilardisme qui réconcilierait enfin toute l’Argentine. Aucun doute, Marcelo Gallardo est bien le maître des tables de jeux sud-américaines. Une fois rassasié, il se laissera certainement convaincre par une offre européenne et écrira très certainement, un jour, un nouveau chapitre à la tête d’une sélection qui l’attend.

Eduardo Coudet, le Simeone offensif



Bien moins médiatisé en Europe, Eduardo Coudet est lui aussi un entraineur séduisant en Argentine, où il occupe la première place cette saison avec le très bon Racing. Sa réussite actuelle prouve que ses premiers pas comme entraineur à Rosario Central n’avaient rien à voir avec la chance d’un débutant. Car ce Chacho Coudet n’est plus une surprise tant la ressemblance entre ses performances à Avellaneda et son travail à Central est frappante. Le jeu offensif proposé est une merveille. L’ancien joueur de River Plate semble aimer asphyxier ses adverses par des vagues qui submergent toutes les défenses sur leur passage. Un schéma tactique audacieux en 4-1-3-2 avec des latéraux qui participent aux assauts et trois milieux très offensifs. Chacho vit les matchs intensément, il donne tout depuis la ligne de touche où il se mue en douzième joueur. Une excitation qui nous rappelle un autre entraîneur aux liens étroits avec le Racing, un certain Diego Simeone. Chacho est une sorte de Cholo à tendance offensive. Il est du genre à faire tapis avec deux pauvres cartes, mais par son attitude, il obligera certainement tous les joueurs autour de la table à se coucher. N’attendez pas de lui qu’il se calme, à dix journées du terme de la Superliga, l’ancien Canalla compte bien glaner son premier titre comme entraîneur.

Gabriel Heinze, le nouveau Bielsa



Impossible de ne pas mentionner Gabriel Heinze quand on évoque les jeunes entraîneurs qui réussissent en Argentine. Son Vélez est une magnifique surprise. El Gringo avait déjà attiré les curieux lors de ses débuts à Mendoza en débutant sa carrière de coach sur le banc de Godoy Cruz. Des débuts compliqués qui ne pouvaient laisser espérer une carrière dans ce nouveau rôle. Mais Gaby a de la ressource et a su rebondir en 2016 en prenant les commandes d’Argentinos Juniors alors en Primera B Nacional (deuxième division). Son arrivée est marquée par un manque de soutien (pour ne pas dire plus) de la part de dirigeants comme des hinchas. Ceux-ci n’acceptant pas que le destin de leur club soit confié à un entraîneur sans expérience et qui sort d’un échec à Godoy Cruz. Les débuts sportifs sont eux aussi compliqués. Heinze doute, peu de points au classement, une hinchada réfractaire et une relation qui se dégrade avec le président Malaspina. Mais vous connaissez le caractère du Gringo Heinze, peu importe ses cartes, il ne se couche jamais. Tout au long de sa carrière de joueur, il a toujours supporté la pression et ce n’est pas les insultes reçues à Argentinos qui le feront plier. Petit à petit, avec les premiers résultats positifs, les insultes laissent place à une affection de la part du public. Car c’est bien à ce moment que le style Heinze s’impose aux yeux des observateurs. Un jeu alléchant mêlant les nombreuses passes aux attaques en nombre (n’hésitant pas à finir les actions avec sept joueurs), une grande confiance accordée à ses jeunes qu’il connaît parfaitement et qu’il prépare au haut niveau grâce un travail rigoureux. Gabriel Heinze terminera son expérience à la Paternal en faisant remonter le Bicho en Primera au terme d’une saison 2017 maîtrisé de bout en bout (meilleur attaque, meilleur défense, plus grand nombre de but marqués). Les doutes laissés derrière lui, c’est fort de certitudes que Gaby Heinze rejoint Vélez. Une première Superliga d’adaptation, le temps de prendre ses marques et le voici, cette saison, à la cinquième place du classement avec l’une des équipes les plus jeunes du championnat. Son équipe type compte cinq joueurs de moins vingt-deux ans. Plus encore, l’ancien joueur de l’OM ou du PSG, fait régulièrement appel au jeune Thiago Almada, auteur de trois buts en neuf matchs à dix-sept ans. Le jeu technique de son équipe, fait de relances propres, d’une grande verticalité, d’une intensité constante et d’enthousiasme, sublimé par la célèbre garra d’Heinze, a attisé l’intérêt des concurrents. A la recherche d’un remplaçant à Guillermo Barros Schelotto parti aux Los Angeles Galaxy, Boca Juniors a sondé l’ancien joueur du Real Madrid et de Manchester United, mais celui-ci a immédiatement déclaré qu’il souhaitait rester du côté de Liniers jusqu’en juin 2019, date de la fin de son contrat. Les dirigeants d’el Fortín, convaincus de la qualité de son travail, ont six mois pour le convaincre de prolonger l’aventure. Dans le cas contraire, les offres devraient rapidement arriver entre les mains d’el Gringo. Sur quel continent s’écrira son avenir immédiat?

Sebastián Beccacece, la nouvelle vague



Dernière carte à jouer, celle de Sebastián Beccacece. Si Defensa y Justicia, avec des moyens plus que limités, se retrouve à la deuxième place de la Superliga cette saison, c’est forcément que son entraineur réalise des miracles. Car il est fort à parier que l’ensemble des joueurs composant son équipe vous sont inconnus. Et pour cause, si certains membres de l’équipe sont aujourd’hui courtisés par les géants d’Argentine, c’est avant tout au travail du Kurt Cobain du ballon rond qu’ils le doivent. BKCC n’a pas une grande carrière de joueur derrière lui. Latéral sans grand talent, il se consacre rapidement au métier d’entraineur. C’est ainsi qu’il devient, à seulement vingt-deux ans, l’assistant d’un entraineur ambitieux, un certain Jorge Sampaoli. Beccacece restera longtemps fidèle à Sampa, c’est grâce à ce dernier qu’il est entré dans le monde fermé du football professionnel. Il sera son assistant au Pérou, en Equateur puis au Chili où ils seront courronnés de titres à la tête de l’Universidad de Chile comme de la sélection. Les premières tensions entre le maître et son poulain naissent avec la sélection argentine pendant le dernier mondial en Russie. Le binôme est en désaccord sur la manière de rectifier le jeu d’une sélection d’Argentine sans repère. Assistant c’est bien, mais entraineur principal c’est mieux. C’est avec cette idée en tête que Sebastián Beccacece, fort de son expérience auprès de Sampaoli, aborde son futur. Si son bizutage sur un banc se déroule à la U de Chile c’est bien du côté de Varela qu’il affine son style. Un savant mélange entre Sampa et Marcelo Bielsa. Si le personnage est moins exubérant que ces confrères, il reste plus excité que la moyenne (ça doit être dans les gènes argentins). Son travail à la tête de Defensa est incroyable. Son équipe joue avec une intensité folle, un jeu direct et souvent au sol, une prise de risque importante, des frappes lointaines, du jeu à une touche, des passes qui cassent des lignes. Le danger sur le but adverse est constant. Deuxième à dix journée de la fin derrière le Racing, Defensa compte bien tout donner pour s’offrir un titre inespéré. El Halcón a, parmi les clubs de haut de tableau, l’effectif le plus limité, mais comme au poker, le plus important est de savoir bonifier sa main et d’en tirer le maximum. Car même avec des cartes dépareillées et sans valeur, Sebastián Beccacece arrivera en faire une quinte flush.

Espérons que ces entraineurs, par leurs réussites, influencent la façon d’appréhender le football en Argentine. Qu’ils servent d’exemple aux autres équipes et qu’elles aussi proposent du jeu. C’est, sans doute, le meilleur moyen pour la sélection nationale d’avoir des joueurs de qualités dans ses rangs, à tous les postes, et prêts à jouer un football audacieux. Certes, il n’y a pas de recette miracle pour être couronné de succès mais mieux vaut tenter le all-in avec du jeu plutôt que de se faire déplumer sans idée.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

19 Avr 2019, 15:25

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Le journaliste argentin, Ezequiel Scher (@zequischer) a eu la gentillesse de nous donner son sentiment sur les valeurs fortes ou montantes de son championnat. » Coudet, Gallardo et Heinze sont trois entraîneurs qui figurent parmi les plus en vue du football argentin, aux côtés de Sebastián Beccacece, entraîneur de Defensa y Justicia, vice-champion argentin du football. Tout le monde a la particularité de croire au football offensif et de le faire pratiquer par son équipe. Bien que, avec des points de vue différents… » Après Eduardo Coudet (Racing) et Marcelo Gallardo (River), place au plus marseillais de la liste, Gabriel Heinze.

ÉPISODE 03 : FOCUS SUR GABRIEL HEINZE

Nom Gabriel Heinze
Club Velez (Argentine)
Âge 41 ans

Gabriel Heinze fête aujourd’hui ses 41 ans ! Champion de France avec l’OM en 2010, l’argentin connait une reconversion réussi comme entraineur… Après un passage court de quelques mois à la tête de Godoy Cruz, Heinze a entrainé pendant une saison Argentinos Juniors. Il a ensuite été recruté par Vélez Sarsfield en 2017. Il vient de terminer 6e. Ezequiel Scher nous en dit un peu plus…

Heinze est un excellent entraîneur de base. Il a réalisé un grand championnat cette saison avec Vélez. Il a responsabilisé les plus jeunes ce qui va offrir au club de gros revenus dans le futur. Il aime jouer sur les côtés. Il met en place le plus souvent une ligne de 4 ou une ligne de 3. Il aime avant tout mettre la pression sur l’adversaire, par un pressing individuel. Il y a moins de hiérarchie à Vélez que ce que peuvent faire Coudet et Gallardo au Racing et à River… Ezequiel Scher – FCMarseille

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

19 Avr 2019, 15:26

Information
ÉPISODE 02 : FOCUS SUR MARCELO GALLARDO

Nom Marcelo Gallardo
Club River Plate (Argentine)
Âge 43 ans

Marcelo Gallardo est le coach de River depuis le 6 juin 2014 (224 matches) aprés un cours passage par l’Uruguay. Ce dernier a quand même offert deux Copa libertadores au club argentin. Son nom est souvent évoqué en Europe depuis plusieurs saisons, une rumeur le dit même dans le viseur de Lyon pour la saison prochaine. Reste que l’ancien joueur de l’AS Monaco ou d PSG dispoise d’un contrat jusqu’en 2021 avec River. Ezequiel Scher nous parle de son style…

GALLARDO, C’EST L’ÉQUIPE QUI PRESSE LE MIEUX – SCHER

Gallardo est un entraîneur qui manage avec brio les compétitions du football sud-américain et argentin. C’est l’équipe qui presse le mieux. Récupère très haut le ballon ce qui génère des occasions de but. Il joue généralement avec quatre milieux de terrain, mais en fonction du jeu, il modifie le schéma. Il peut jouer 442 ou 4312 ou 4231 ou 4132. Il ne met presque jamais d’ailiers. Les milieux sont généralement intérieurs et la largeur est laissée aux latéraux. Cela ressemble au Racing concernant le schéma de jeu. Il propose un pressing avec plus d’un joueur sur le ballon. Il faut voir si en Europe cela fonctionnerait pour lui, avec sa capacité de contrôle et la possession d’un ballon… » Ezequiel Scher – FCMarseille

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

19 Avr 2019, 16:06

Merci pour l'info sur Gaby. J'étais resté sur son échec lors de sa première expérience. Bien intéressant tout ça

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

19 Avr 2019, 17:04

randoulou, brillante idée Pereira je suis d’accord

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

19 Avr 2019, 19:32

Quand on voit tous les jeunes entraineurs prometeurs qui existent, capablent de mettre un plan de jeu en place et que nous on se tape :garcia:

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 20:19

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 20:22

Idées dans nos cordes. Pereira, AVB, Abelardo, Sampaoli, Stéphan, Jesus, Cocu, Lopetegui, Blanc(si Gasset), pas Garcia, , Gallardo, Spaletti,

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 21:17

Van bommel fait une bonne saison au psv. Après je ne sais pas ce qu'il vaut.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 21:28

quelques idees de twittos :

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 21:31

Cocu, auteur d'un demi saison catastrophique à Fenerbahçe. A voir s'il s'est remis.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 21:37

Gaby, il est temps désormais.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

23 Avr 2019, 21:44

Sur le papier (jamais regardé Velez jouer), Heinze a le profil idéal. Du coup y'a quand même très peu de chance pour que ça soit lui :cretin:

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

24 Avr 2019, 05:03

Heinze il n’a rien fait ni rien gagné comme coach. Moi ça ne me dit pas du tout

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

24 Avr 2019, 11:21

Heinze ça plaît forcément
Après, je pense que s'il débarque à la Commanderie et qu'il voit Amavi jouer, il va claquer la porte.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

24 Avr 2019, 11:28

Rocca, Heinze il a un tel crédit qu'il aura peut-être du temps, c'est l'avantage. Et puis niveau personnalité c'est l'anti-Garcia. Le fond de jeu c'est important, mais ça ne fait pas tout. Quand j'entends un loser comme Gourcuff donner des leçons de foot à tout le monde, je m'étrangle par exemple.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

25 Avr 2019, 00:37

Qu'est-ce que ça doit être quand c'est Jacques-Henri qui donne des leçons de gestion du football alors... :lol:

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

25 Avr 2019, 04:21

Je m’en tape du crédit de Heinze. 6eme du championnat Argentin comme référence, c’est pas fiable pour moi. C’est la solution simple, c’est un joli nom pour les supporters, mais c’est vraiment pas le choix d’un projet fiable. Ça pourrait être lui mais ça sentira l’échec à plein nez.

Re: Qui pour remplacer Rudi Garcia ?

25 Avr 2019, 08:10

L'entraîneur de l'Ajax, ça pourrait être sympa au vu de son parcours chez la réserve du Bayern époque guardiola, et principe de jeu Ajax avec le retour des fondamentaux de Cruyff depuis 2010...
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