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Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 17:40

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 17:41

Dragan a écrit:
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OM - Maxime Lopez "avec les crocs" à Lyon

ça fait des années déjà que ça dure ; même quand j'étais petit, on voyait déjà la rivalité entre ces 2 équipes. On sait que Paris, aujourd'hui, c'est autre chose. Mais oui, Lyon c'est une équipe qui nous ressemble en plus, avec des jeunes, un jeu offensif" Maxime Lopez

A Monaco au début du mois, l'OM de Rudi Garcia a enfin fait tomber un "gros bras" du championnat. Bis repetita ce dimanche ?

"Dans ces grands matchs, il n'y a pas de forme ou de méforme. On l'a vu à Monaco où on n'avait pas gagné la semaine d'avant, mais où on a fait un grand match (victoire OM 3-2). On va y aller avec les crocs" Maxime Lopez



OM - Maxime Lopez "avec les dents de lait" à Lyon :?

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 17:43

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Blessé au genou genou le 19 août contre Nîmes (1-3) et absent depuis, Steve Mandanda devra encore attendre un peu avant de reprendre la compétition avec l'OM. Le gardien champion du monde (33 ans), qui a repris l'entraînement depuis quelques jours, sera au mieux sur le banc pour le choc à Lyon, dimanche (21h00). «Il ne jouera pas, c'est (Yohann) Pelé qui sera dans les cages, a indiqué son entraîneur Rudi Garcia, ce samedi en conférence de presse. On va voir si c'est utile de le mettre dans le groupe. On attend qu'il soit à 100%, il le sera sûrement mercredi (face à Strasbourg).»

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 19:42

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 20:13

j'étais inquiet ,mais avec Sertic dans le groupe,me voila rassuré :D

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 21:36

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Comme on se retrouve

COMME ON SE RETROUVE Les deux Olympiques ont chacun un ennemi préféré, et ce n’est pas l’autre. L’OM préfère battre le PSG, quand l’OL ne vit aucune rivalité aussi intensément que celle qui l’oppose depuis plus de soixante  ans à l’AS Saint-Étienne. Mais si cela continue, à force, il y aura peut-être de la place pour deux. Demain soir, les deux Olympiques se retrouveront à Lyon, six  mois après la victoire lyonnaise (3-2) qui s’était terminée par quelques gifles, au Vélodrome, et quatre  mois après la venue de l’OM au Groupama Stadium en finale de la Ligue Europa (0-3 contre l’Atlético), un aboutissement que les supporters de l’OL avaient beaucoup plus mal vécu que les dégradations du stade par leurs homologues marseillais, ce soir-là.


Il y a dans l’air, quand les deux Olympiques s’affrontent, la certitude des étincelles, du jeu et de la mauvaise foi, et tout cela participe à entretenir une rivalité moderne qui n’est pas près de s’éteindre. Au départ, elle reposait sur l’opposition naturelle des deux grandes métropoles françaises derrière Paris, et sur l’évidence que deux dynasties majeures des trente dernières années du Championnat de France (la fin des années 1980 et le début des années 1990 pour l’OM, les années 2000 pour l’OL), ne pouvaient pas se croiser aussi souvent et aussi haut sans grandes fâcheries ni petites rancunes.

De même, les présidents salariés successifs de l’OM ont toujours su qu’il leur fallait se mesurer à Jean-Michel Aulas, et donc s’opposer à lui, pour asseoir leur légitimité aux yeux des supporters, et contester au président lyonnais certains de ses territoires.

Mais ce qui accentue encore leur rivalité, désormais, est qu’elle s’étend à l’ombre de la supériorité absolue du PSG, sportivement et économiquement. Il ne s’agit plus de devenir champion de France à court terme, sinon par accident. Il s’agit de ne presque jamais manquer le train de la Ligue des champions, ce qui est précisément ce dont Lyon a privé l’OM dans les cinq dernières minutes du dernier match de la saison dernière, puisqu’il n’y a pas de place pour tout le monde, du moins les années où Monaco sera compétitif.

Pour Lyon, il s’agit enfin de contester l’idée grimpante d’un football français dont on ne verrait plus dépasser que deux têtes, le PSG et l’OM. Sur les plans médiatiques et populaires, c’est un enjeu rampant considérable, à moyen et long terme. Alors, oui, OM-PSG ou un derby, c’est encore autre chose. Mais cet OL-OM, demain soir, va vraiment être quelque chose.

L'Equipe

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 21:38

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Il faudra faire sans Rami

Le défenseur de l’OM sera absent dix à quinze jours. La charnière centrale donne décidément du souci à Rudi Garcia cette saison. VINCENT GARCIA


Avec lui, les communiqués médicaux sont prudents car, comme il le dit d’une façon un peu plus directe, Adil Rami aime donner un peu de plaisir à la science et déjouer les pronostics. Cette fois, le défenseur marseillais ne créera pas la surprise à Lyon. Habitué des retours anticipés et inattendus – il avait fait le coup la saison dernière face à Leipzig en quarts de finale retour de la Ligue Europa (5-2, 13  avril) –, l’international français est forfait contre l’OL demain. Et les prévisions de l’OM tablent sur « dix à quinze jours  » d’absence. Ce qui devrait étirer sa période d’indisponibilité jusqu’à Strasbourg (mercredi) et Lille (30  septembre).

Le récent champion du monde, comme d’autres, vivait un début de saison compliquée. Il y avait eu ce penalty concédé face à Rennes (2-2, 26  août) ou ces deux erreurs fatales à Monaco (3-2, 2  septembre). Et maintenant, il y a cette élongation à l’arrière de la cuisse droite qui l’a obligé à sortir prématurément contre Francfort, jeudi en Ligue Europa (1-2).

Dans son malheur, Rudi Garcia, qui a aligné cinq défenses centrales différentes en six matches de compétition cette saison (*), a de la chance. Car Duje Caleta-Car revient en forme au bon moment. Le Croate, comme tous les Marseillais, n’a pas été étincelant en C 3. Mais il a au moins montré qu’il avait retrouvé la condition physique d’un joueur de haut niveau. Cela a rassuré son entraîneur qui, pour son deuxième match sous le maillot olympien, l’a trouvé « bien  ». Mieux qu’à Nîmes en tout cas (1-3, 19  août), où le staff avait regretté de l’avoir titularisé aussi tôt et avec autant de kilos superflus. Son profil fait l’unanimité à l’OM, qui l’a recruté à Salzbourg pour presque 20 M€. C’est un beau jour, demain, pour montrer que le club phocéen a eu raison d’investir autant sur lui.

Comme après la sortie de Rami jeudi, l’international croate devrait faire la paire avec Luiz Gustavo derrière. Face à Francfort, le Brésilien devait initialement reposer son dos douloureux. Mais il n’en a pas eu l’occasion, comme il n’a pas pu encore être aligné avec Kevin Strootman dans l’entrejeu. Cela viendra peut-être mais, dans ce contexte, ça serait étonnant à Lyon. Car, dans l’axe, les solutions ne sont pas légion, malgré l’abondance de biens. Kamara n’a pas encore totalement convaincu Garcia. Abdennour est écarté, Rolando blessé et Sertic a disparu de la circulation. Face aux Lyonnais, l’OM enregistrera peut-être un retour d’importance, celui de Steve Mandanda, touché aux ischio-jambiers le 19  août. Le gardien est pressenti dans le groupe. Sa titularisation, à cause du risque de rechute, est beaucoup plus incertaine.

(*) Gustavo - Kamara, Rami - Caleta-Car, Rami - Kamara, Rami - Luiz Gustavo et donc Caleta-Car - Luiz Gustavo.

L’équipe probable : Y. Pelé – Sakai, Caleta-Car, Luiz Gustavo, Amavi – Sanson, Strootman – Ocampos, Payet (cap.), Thauvin – Mitroglou.

L'Equipe

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 21:38

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C’ÉTAIT L’OLYMPI-CHAUD

Des incidents majeurs ont émaillé la dernière rencontre entre les deux Olympiques. Tout y était passé : claques, suspensions, appels et sorties virulentes des présidents Aulas et Eyraud. MATHIEU GRÉGOIRE ET HERVÉ PENOT


En ce dimanche 18  mars, Lyon se pointe au Vélodrome la tête en vrac, le moral fracassé par le passage du CSKA Moscou (2-3), le jeudi précédent, au Groupama Stadium. Une élimination en huitièmes de finale de la Ligue Europa, cinq  points de retard sur l’OM : tout concourt à rendre saignant cet affrontement, d’autant que les supporters marseillais ont trouvé dans cet autre Olympique leur nouvel ennemi intime. Un face-à-face version boxeur, juste avant la pause, entre Rafael et Lucas Ocampos, deux Sud-Américains au sang chaud et au cœur de guerrier, confirme que ce n’est pas tout à fait une soirée comme une autre…

Le scénario, stressant, voit l’OL se relancer dans la course à la Ligue des champions, au bout du bout (3-2, Depay, 90e), alors que les Marseillais estiment qu’un hors-jeu de Kostas Mitroglou, sur l’action précédente, a été abusivement sifflé. Le juge de touche assumera totalement cette décision dont Rudi Garcia parlait encore en août dernier, estimant qu’elle avait changé la face du Championnat.

Revenons à la fin de cette rencontre, dans un stade incandescent et frondeur. Adil Rami et Marcelo se chauffent, et le Marseillais envoie bouler le Brésilien d’un coup d’épaule à quelques secondes du coup de sifflet… À peine la fin sifflée par M. Buquet, les véritables hostilités débutent. Mouctar Diakhaby, le remplaçant, veut en découdre avec Rami, avant d’être freiné par Ferland Mendy et Gérald Baticle, l’entraîneur adjoint de l’OL.

La gifle de Lopes, Mandanda retenu par Pelé

Luiz Gustavo et Mitroglou bloquent, eux, leur défenseur central, qui a entendu Diakhaby lâcher des jurons fort désagréables. Rani Berbachi, le robuste intendant marseillais, s’interpose. Ce champion de K 1, boxe pieds-poings, ne manque pas d’arguments mais a du mal à contenir la colère de Rami dans le couloir qui mène au vestiaire.

Marcelo, juste avant de quitter le terrain, montre son maillot au banc marseillais et au public. Début de la mêlée. Au pied de la tribune officielle, sous les yeux du président Jacques-Henri Eyraud, des dizaines de personnes s’agglutinent. Anthony Lopes, entouré de Grégory Coupet, l’entraîneur des gardiens, et de Chérif, le pendant de Berbachi à Lyon, gueule après avoir exfiltré Marcelo : « Calmez-vous !  » Puis il envoie une baffe à un intendant marseillais, Oualid Baaloul ! Ça explose en tribunes, où les gobelets contenant des breuvages en tout genre s’abattent sur le gardien. Dans le tunnel, l’échauffourée continue de plus belle, Steve Mandanda, en colère contre Lopes, doit être retenu par Pelé, sa doublure. Difficile de distinguer les coupables des victimes dans ce maelström.

La commission de discipline de la LFP, après plusieurs ajournements étonnants, se réunira finalement le 24  avril. Après avoir ébauché une stratégie de rapprochement, classique, avec l’OL pour des sanctions minimes, le directeur juridique de l’OM Alexandre Miahle, tout comme l’avocat Olivier Grimaldi, sont sommés par JHE de monter un dossier virulent. Aulas dénonce cette méthode en quittant les instances : « Je regrette une chose : c’est l’ambiance qu’a mise l’OM. D’une part, en communiquant avant un certain nombre de données démoniaques et surtout pendant d’avoir réclamé une rétrogradation des points acquis sur le terrain. Ils voulaient en fait préparer la fin du Championnat. » Le premier round tourne en faveur de l’OL, Lopes et Rami écopent chacun de trois matches ferme, Marcelo de deux rencontres avec sursis.

JHE fulmine. « La tactique de Lyon a été celle de deux écoliers pris en flagrant délit dans un coin de la cour de récréation après avoir eu des échanges un peu trop violents et qui finalement se mettent d’accord ensemble en disant au maître qu’il ne s’est rien passé. Ma tactique à moi était différente », détaillera le président de l’OM dans nos colonnes, le 28   avril, avant de prendre la posture de Zola dans l’affaire Dreyfus  : « Pourquoi  ? Parce que j’ai un collaborateur qui ne s’appelle pas Dimitri Payet ou Florian Thauvin ou Adil Rami, qui s’appelle Oualid Baaloul, quelqu’un de remarquable, qui s’est fait frapper au visage par le capitaine de l’Olympique Lyonnais. Oualid Baaloul, je ne l’ai pas acheté 30 M€, il est peut-être un peu moins important que Dimitri Payet sur la pelouse, mais Oualid Baaloul, mon collaborateur, s’il est frappé au visage par qui que ce soit, et encore plus le capitaine de l’équipe adverse, alors je vais aller jusqu’au bout pour le défendre. Jusqu’au bout. Il n’était pas question de mettre un mouchoir sur une situation et de ne pas rendre justice à Oualid. C’est une question d’éthique personnelle, de valeurs, et je suis fier d’avoir eu cette attitude. C’est ça la différence entre l’OL et nous. »

“À un moment donné, il fallait qu’il affronte Aulas

Un proche de Jacques-Henri Eyraud

L’OM fait appel, l’ensemble des faits sont rejugés par la commission de discipline de la FFF, et le verdict tombe le 7  mai, à deux journées de la fin d’un Championnat serré, irrespirable : Lopes prend cinq  matches ferme, Marcelo et Diakhaby une rencontre ferme, Rami restant à trois. « Le résultat est incompréhensible, le club qui a fait appel est venu obtenir la pénalisation du club qui n’avait pas fait appel. Je suis très déçu, surpris et triste », souffle Aulas. Qui ne reste pas sans ressource. Son équipe travaille discrètement en demandant une conciliation au CNOSF, instance supérieure aux deux précédentes, qui est acceptée. Cette décision suspend la sanction contre Diakhaby. L’OL a remporté la belle ? Sur le papier. Sur le terrain, à Strasbourg (2-3), le défenseur coule, le club perd, sa seule défaite lors des dix derniers matches…

Dans les coulisses européennes, l’OM soupçonne aussi le boss de l’OL d’avoir intrigué pour que le club soit durement sanctionné par l’UEFA après les débordements en marge de la finale de la Ligue Europa, le 16  mai au Groupama Stadium (0-3 contre l'Atlético de Madrid). Comme ses prédécesseurs, Eyraud s’est aussi fait les dents : « À un moment donné, il fallait qu’il affronte Aulas , confie un proche. Il s’est vraiment mis en première ligne, il a poussé pour la réforme de la commission de discipline de la LFP, un sujet brûlant cet automne. » En public, les deux hommes disent n’avoir plus de griefs et chacun vante les mérites de l’autre. En attendant le prochain round.

L'Equipe

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 21:39

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LʼOL presque au complet

Le voyage de milieu de semaine en Angleterre a radicalement changé le climat autour de l’OL et de son entraîneur, Bruno Genesio. Deux jours après la victoire obtenue sur la pelouse de Manchester City (2-1), les joueurs lyonnais ont presque tous participé à la séance à la carte organisée hier matin. Hormis Marçal, qui vient de reprendre l’entraînement collectif avec le groupe, tout le monde est disponible pour le choc de demain soir face à l’OM. « À City, on a couru 18 km de plus qu’à Caen (2-2, samedi dernier). Ça ne suffit pas pour gagner un match. Mais ça veut dire beaucoup de choses », a rappelé le technicien rhodanien en conférence de presse. L’essentiel de son message aux joueurs, un peu plus tôt, avait tourné autour de cette performance athlétique. L’équipe de départ devrait très peu bouger, mais il est possible que Lucas Tousart réapparaisse au milieu. Devant, les places sont désormais très chères après la performance de Maxwel Cornet en C 1. R. D.


L’équipe probable : Lopes – Rafael, Marcelo, Denayer, F. Mendy – Tousart, Ndombele – Cornet, Fekir (cap.), Aouar – Depay.

L'Equipe

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 21:39

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Anthony Lopes « Je n’ai pas envie qu’on dise que j’étais taré »

Le gardien de l’Olympique Lyonnais revient sur l’image qu’il peut dégager, assume sa responsabilité et affirme sa volonté de changer. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT-


BILEL GHAZI Décines (rhône) – Demain soir, à l’occasion de la réception de Marseille, Anthony Lopes (27 ans) n’esquivera pas une discussion avec Oualid Baaloul s’il a l’occasion de le croiser. Dans les incidents qui avaient émaillé la fin de la dernière rencontre entre les deux clubs, le 18 mars dernier, le gardien lyonnais avait asséné une gifle à cet intendant de l’OM (voir pages 2-3). « Avec le recul, j’aurais aimé l’appeler pour m’excuser, reconnaît l’international portugais. Mais sur le coup, j’étais perdu et je ne savais pas ce qu’il était bien de faire. » Depuis, Lopes s’était muré dans le silence. Mais dès la semaine dernière, le gardien rhodanien avait sollicité un entretien dans un moment loin d’être anodin. Hier, après l’entraînement, il est donc sorti de sa réserve.

« Après votre belle prestation face à Manchester City (2-1) mercredi, c’est plaisant d’entendre le débat vous concernant redevenir positif et purement sportif ? (Sourire.) Je n’ai pas trop envie de me mettre en lumière, ce n’est pas dans mon tempérament. Mais cela fait quand même plaisir quand on parle de moi en bien. Ça amène de la joie. Pour moi mais aussi pour mes proches, ma famille et mes amis. Après le match à Marseille, la saison dernière, il y a eu pas mal de choses compliquées… Donc avoir un petit rayon de soleil, ça fait du bien à tout le monde !

Ce petit rayon de soleil arrive juste avant vos retrouvailles avec Marseille. C’est un match particulier ? C’est un match comme un autre. J’ai tiré les enseignements de ce qui a pu se produire à Marseille. J’ai fait un énorme travail sur moi-même avec l’aide de mes conseillers et des personnes qui m’entourent. J’ai un jeu où j’ai besoin d’un maximum de gaz pour m’exprimer et j’en laissais à travers ces bêtises. Donc je continue à travailler pour être le plus serein et le plus performant possible.

Que reste-t-il comme souvenir de ce fameux match à Marseille ? La victoire avant tout ! Pour le reste, ce qui est fait est fait. Je ne pourrai pas l’oublier, personne n’oubliera. Tout est écrit, lu et vu. Je laisse ça derrière moi, même si c’est dans un coin de ma tête. Les choses vont s’effacer petit à petit. En fonction notamment de ce que tu peux représenter et faire sur le terrain ou en dehors.

Prendre la parole avant ces retrouvailles, ce n’est pas anodin… Je me suis assez renfermé sur moi-même en fin de saison dernière et au début de celle-ci. J’avais besoin de me retrouver et de continuer à travailler sur mon jeu comme sur ma personne. Mais il faut savoir crever l’abcès et sortir ce qu’il y a en moi…

Comment avez-vous vécu cette période ? J’ai connu un très, très gros bas mentalement. Là, j’ai pu compter sur l’apport des personnes qui sont les plus importantes à mes yeux. Quand je rentrais chez moi, que je voyais ma femme et mes filles contentes de me voir, ça me faisait réfléchir. À travers certains actes, je n’ai pu qu’amener des problèmes et inciter des personnes qui ne me connaissent pas à me pointer du doigt. Pourtant, dans la vie de tous les jours, je suis à des années-lumière de ce que j’ai parfois pu dégager sur le terrain.

Vous avez employé le mot “bêtise”. Vous assumez donc votre part de responsabilité… (Il coupe.) J’en prends la totale responsabilité. C’est moi qui ai commis une erreur, c’est moi qui en ai subi les conséquences tout en pénalisant mon équipe à travers ma suspension de cinq matches. J’ai fait les frais de tout ça et c’est juste.

En mai 2017, pour “L’Équipe Magazine”, vous nous expliquiez qu’il était difficile pour vous de voir de la tristesse dans votre famille à cause du football. Vous en êtes-vous voulu par rapport à elle ? Ce qui s’est passé à Marseille, ça m’a mis en danger dans ma situation familiale mais aussi dans ma vie personnelle, celle de tous les jours. J’ai vraiment été considéré comme un petit con. Et j’emploie le passé volontairement. Je n’ai plus trop envie d’être considéré ainsi.

Comment expliquez-vous qu’on vous considérait ainsi ? C’est simple, on ne parlait plus de football me concernant. On m’a même reproché des événements dans lesquels je n’avais aucune responsabilité. Comme lorsque je reçois ce pétard à Metz (le 3  décembre 2016) ou lors des incidents face à Besiktas (13 avril 2017). Mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même car j’ai souvent été dans la mêlée… C’est pour ça que j’ai pris beaucoup de recul et que je me suis un peu mis à l’écart quelque temps…

Comment efface-t-on cette image-là ? Il faut retranscrire toute son énergie au service du collectif et de sa prestation personnelle. Il y a eu aussi beaucoup de dialogue avec mes proches, mes conseillers à qui je tire mon chapeau. Même si, après Marseille, il y a eu une semaine de trêve internationale difficile à vivre car j’étais coupé de ma famille alors que j’avais besoin d’elle. Le soutien du coach (Bruno Genesio) et de “Greg” (Coupet, l’entraîneur des gardiens) avait été important. Avec le Portugal, on avait joué face aux Pays-Bas à Genève (0-3, le 26 mars). Ils étaient venus me chercher et sur le chemin du retour, ils avaient essayé de me remettre d’aplomb.

Avez-vous été tenté d’aller chercher de l’aide auprès d’un spécialiste, un psychologue du sport par exemple ? Je ne voulais pas de cette aide mais de celle de mes proches, de mes conseillers, du staff et du club. Je l’ai eue. Elle m’a permis de me relever et de continuer à dialoguer pour avancer vers une nouvelle carrière en termes d’image.

Avant cela, la tentation d’un départ de la France a-t-elle traversé votre esprit ? Je me suis posé des questions dont je n’ai pas forcément eu les réponses. Mais non, je ne vais pas fuir les bêtises que j’ai faites.

Au niveau de votre jeu, après ce choc face à Kylian Mbappé lors de la victoire face au Paris-Saint-Germain (2-1, le 21 janvier), votre agressivité a aussi pu faire débat… Mon jeu est basé sur l’agressivité. Je n’ai pas une envergure exceptionnelle et si je subis, je deviens un gardien lambda. Je ne vais pas changer mon jeu pour plaire à certains car il y a des polémiques.

Et changer vos habitudes pour qu’elles ne soient pas mal interprétées ? Je ne vais rien changer à celles-ci. Avant un match, je vais continuer à m’accrocher à la barre, à boire un peu d’eau et embrasser Jérôme Renaud, l’un des intendants ( sourire). Des insultes, je sais que je vais continuer à en subir des vertes et des pas mûres. J’ai cette image d’ancien supporter qui peut me desservir à l’extérieur. Je dois m’en servir comme une force.

Comment avez-vous pris la décision de votre entraîneur de vous retirer votre statut de vice-capitaine ? J’aime mobiliser, avoir la parole qu’il faut et être présent dans le vestiaire. Le coach a toujours dit qu’il n’était pas fan d’un gardien capitaine. Même si j’ai eu la chance de porter le brassard la saison dernière, j’ai accepté sa décision. On en a énormément parlé, on a tous les deux été clairs. Ça ne changera pas la personne que je suis dans le vestiaire.

Beaucoup de joueurs aiment répéter qu’ils ne font pas attention au jugement extérieur… Moi, je préfère être honnête. On a envie de laisser une image positive. Là, la mienne, elle est clairement négative. À la fin de ma carrière, je n’ai pas envie qu’on dise que j’étais taré complet, présent dans toutes les mêlées. J’ai envie que la balance revienne, au moins, au kiff-kiff (sourire). Ce que je suis dans la vie de tous les jours et ce que je renvoyais sur le terrain, ce sont deux facettes très différentes. C’est aussi important pour la tranquillité des miens. Je sais que ça va prendre du temps car les gens ne changent pas facilement d’avis. Mais le temps, je vais le prendre. Le jour où on dira que j’ai changé, mûri et pris mes responsabilités, j’aurai la banane !  »

L'Equipe

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 22:24

Je suis déjà en folie. Impatient d'être à demain. Si seulement cette tête de pine de Lopes pouvait aller ramasser le ballon dans ses cages plusieurs fois demain...

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 22:33

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 22:37

Aulas ne vit que pour et par l’OM, c’est hallucinant.

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

22 Sep 2018, 23:06

Monaco, je le sentais bien cette année mais Lyon, je ne sens rien :cretin:

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

23 Sep 2018, 01:52

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

23 Sep 2018, 02:48

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

23 Sep 2018, 07:01

il y a 4 matchs du champ ou on n'est logiquement pas favori, les 2 contre psg , à monaco et à lyon.

on a gagné à monaco , dont on pensait que c'etait notre 1ere victoire contre une grosse equipe
mais on sait maintenant que c'etait une fausse alerte :lol: .

on joue le 2e ce soir , et je signe "dés demain" pour un nul meme epilotracté 8)

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

23 Sep 2018, 07:21

Une défense centrale avec 2 DC gaucher, c'est assez rare pour être souligné. On a coutume de dire que de 2 DC droitiers ne pose pas problème, ce qui est vrai. Mais j'attends de voir pour une paire de gauchers, car les gauchers sont moins à l'aise sur leur mauvais pied et pour défendre à l'intérieur que les droitiers.

Ça va être intéressant à suivre.

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

23 Sep 2018, 07:26

H-12 avant le recital du Pibe de Oro, Houssem Aouar
H-12 avant que Lopes se retransforme en Lev Yachine le temps d'un match
H-12 avant que Turpin tue toute espece de suspense a coup de sifflet et d'oreillette
H-12 avant que Gollum exulte dans les travees du chiottes Stadium
H-12 avant que Tanguy N'Dombele parcoure plus de km et gratte plus de ballon que Kante sur une saison
H-12 avant que Yoann Pele, aide par une faute idiote de Sanson, offre un coup franc sans opposition a Nabil zinedine Fekir
H-12 avant que Ferland Mendy musele Flotov comme un vulgaire Eliott Grandin
H-12 avant Memphis Depay claque un double sur ses deux seules touches de balles
H-12 avant que Marcelo/Denayer fassent oublier Bonnucci/Chiellini/Barzagli

Bref, on y croit :?

Re: [2018/19 - Ligue 1 - J6] Lyon - OM

23 Sep 2018, 07:32

gaby, le croate me semble droitier

edit: confirmé par transfermarkt https://www.transfermarkt.fr/duje-calet ... ler/238266
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