MassaliaLive.com

par **Dragan** » 03 Sep 2018, 17:17

En une annee ca va vite le foot. Remember Aout 2017...

par **Dragan** » 03 Sep 2018, 17:18

par **guts64** » 03 Sep 2018, 17:26

Physiquement, l´équipe était quand même bien mieux que sur les premières semaines.
La première mi-temps c´est pas loin d´être l´exemple à suivre pour le reste de la saison.

par **gaby** » 03 Sep 2018, 17:46

Pancho11 a écrit:La rotation va se faire seule payet a toujours eu du mal à enchaîner, LG ira parfois en défense...

Au contraire, je pense que Payet a besoin d'enchainer pour être bon.

par **Dragan** » 03 Sep 2018, 18:16

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L’OM, ROI DU SUD

Séduisants dans le jeu et maîtres du match, les Marseillais ont su se remettre de deux erreurs défensives pour s’offrir une victoire référence chez leur voisin azuréen. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT

RÉGIS TESTELIN MONACO – Ils n’avaient plus gagné en Principauté depuis février 2010 et c’est assez justement qu’ils ont mis fin à cette série, au bout d’un match dingue et pluvieux, où les deux équipes ont eu leurs temps forts et mené au score. Mais Marseille a été la meilleure des deux, dans la maîtrise, dans les intentions, dans la qualité technique et l’équilibre. Elle est celle qui s’est créé les plus belles occasions et a marqué les plus beaux buts. Chacun a semblé à sa place à l’OM, Strootman a réussi ses débuts et les entrants ont été parfaits.

Il lui a pourtant fallu attendre la 89 e minute pour concrétiser son emprise, grâce à un but de la tête de Germain, entré deux minutes plus tôt. Sur un corner de Thauvin, sa reprise a surpris Benaglio. Impeccable depuis le début de la saison, le gardien suisse de l’ASM a commis sa première faute de main et elle fait mal. Formé à Monaco, champion de France ici en mai 2017, Germain n’a pas bronché au moment où ses partenaires lui ont grimpé dessus, mais ça devait bouillir à l’intérieur, lui qui avait vu Mitroglou lui piquer sa place deux heures plus tôt.

Monaco semble être descendu d’un cran au niveau technique

Gloire à Germain et à Thauvin, qui ont renversé le match (voir page 5), mais aussi à l’attaquant grec, auteur d’une première période étonnante d’audace et d’un but plein de caractère (1-0, 45e + 1). Mention bien à Payet, pour ses fulgurances techniques et à Rudi Garcia pour son coaching, et à l’OM en général, avec lequel il se passe souvent quelque chose cette saison : après le 4-0 contre Toulouse, la faillite à Nîmes (1-3) et le passage du noir au blanc contre Rennes (2-2), voilà la victoire à Monaco, déjà considérée comme un match référence, offensivement du moins.

Car, pour l’emporter, les Marseillais ont dû surmonter deux erreurs de défense signées Adil Rami : un ballon offert à Falcao à dix mètres du but de Pelé, concrétisé dans la foulée par Tielemans (1-1, 48e) et un dégagement raté sur un centre d'Henrichs, ayant permis à Falcao d’offrir l’avantage à l’ASM (2-1, 53e). Pendant vingt et une minutes, sans proposer grand-chose mais en ayant su rester aux aguets, Monaco a donc été devant au score, en récompense de son engagement et de sa détermination. Et l’OM au bord du précipice, pour s’être déconcentré et avoir oublié les bases : ne jamais laisser traîner un ballon à deux mètres de Falcao. Car c’est à peu près la seule chose dont les Monégasques ont été capables hier.

Au risque de se répéter et d’être punie par l’avenir, cette équipe semble être encore descendue d’un cran au niveau technique, les différences individuelles y sont rares, le collectif est encore en rodage et l’énergie est aujourd’hui son meilleur atout, dans l’attente de voir à l’œuvre Chadli et Golovine, pour leur dernier geste. Chahutée pendant les deux tiers du match, l’ASM a confirmé les difficultés aperçues à Bordeaux (1-2), contre Lille (0-0), et même à Nantes (3-1), où son succès fut heureux. Quatre points en quatre matches, c’était arrivé une fois à l’ASM depuis son retour parmi l’élite, en 2015, et ce n’était pas le meilleur cru.

En ce début de saison, Monaco a manqué de leaders (Subasic, Golovine et Jovetic, absents), d’un grand Sidibé, auteur hier d’une rentrée sur la pointe des pieds, et de joueurs de couloirs incisifs et dangereux. Ça ne veut pas dire que cela ne viendra pas, l’effectif est riche et tous les postes sont doublés, mais il y a un moment où il faudra que ça prenne. Or l’ensemble prend du retard, les difficultés à faire le jeu à domicile sont criantes et cette équipe prend beaucoup de buts.

Hier, Youri Tielemans a sauvé son match en cinq minutes, entre la 48e et la 53e minute, d’un but et d’une avant-dernière passe, mais son manque d’influence, la question de son utilisation et son rendement en général, ne peuvent pas échapper au débat.

Et cela vaut aussi pour Jemerson, en perte de vitesse depuis le sacre de 2017. Hier, dans un rôle de sentinelle et pour son tout premier match sous les couleurs monégasques, l'ancien Nancéien Youssef Aït-Bennasser a été promu patron du milieu de terrain. Ce n’était pas déraisonnable, plutôt surprenant, et cela en dit long sur le bricolage auquel Jardim doit procéder.

L'Equipe

par **Dragan** » 03 Sep 2018, 18:16

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Un banc qui fait bang

L’OM doit sa victoire de dimanche à Florian Thauvin et Valère Germain, entrés en jeu alors que leur équipe était en difficulté. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

MATHIEU GRÉGOIRE MONACO – Frank McCourt se rapproche à grands pas de Valère Germain et l’enlace avec virilité. Pour la première fois depuis son arrivée à l’OM, à l’automne 2016, le propriétaire américain a vu son équipe l’emporter face à un cador (Paris-SG, Lyon, Monaco) et il tient à saluer son improbable « grantatakan », pris en grippe par une partie du public marseillais. En reprenant au premier poteau un corner de Florian Thauvin, une combinaison qui a déjà porté ses fruits par le passé, le blondinet a délivré l’OM à la 89e minute, moins de trois minutes après son entrée à la place de Payet.

Dans un stade où il a connu toutes les émotions, Germain, formé à l’AS Monaco et champion de France en mai 2017, n’a pas célébré son but. Après avoir participé à la nette victoire face à Toulouse (4-0), en ouverture du Championnat, il a vécu deux rencontres plus délicates. À Nîmes (1-3), Germain, malgré son engagement, avait été inefficace. Face à Rennes (2-2), le dimanche suivant, il avait été transparent et son entraîneur a alors décidé de relancer hier soir Kostas Mitroglou, titulaire pour la première fois de la saison. S’il s’est souvent trompé tactiquement au stade Louis-II par le passé, Garcia a choisi cette fois les bons schémas. Mitroglou a été intéressant, Germain a surgi. Plus besoin de parler sur la Canebière de Balotelli, de Dembélé, de Giroud ou de Kean… au moins pour quelques semaines.

Incontournable Thauvin

Quant à Thauvin, laissé sur le banc au coup d’envoi, il a été le grand artisan de la réaction marseillaise. Après les deux buts monégasques, assez inattendus (voir ci-dessous), l’OM est tombé dans une certaine léthargie, l’individualisme a remplacé la construction fort pertinente de la première période. Suppléant un Bouna Sarr ayant baissé de pied (62e), Thauvin s’est illustré en reprenant un centre tendu d’Amavi, au-dessus. Mais le ton était donné. Il a secoué Barreca et le côté gauche de l’ASM, avec l’aide de Sakai, son compère des bons coups. Un double une-deux pour une égalisation à montrer dans les écoles de foot, et les autres, en ce jour de rentrée des classes (74e).

Disponible, enthousiaste, au diapason de Morgan Sanson, il a tiré son équipe vers l’avant. Thauvin a connu un début de saison en trompe l’œil, avec deux buts lors des deux premières rencontres. Un pour la galerie face à Toulouse, quand il a tenu à disputer quelques minutes de jeu dans un Vélodrome venu fêter ses champions du monde. Un autre face à Nîmes, à la conclusion d’une superbe contre-attaque, dans un match où son repli défensif fut rare et ses choix souvent obscurs. Garcia le sait, il n’est pas affûté en ce mois d’août comme il le fut jadis, mais c’est un élément fondamental, à vingt-deux réalisations la saison dernière, un Olympien avec un statut. Après une terne prestation face à Rennes, l’entraîneur est revenu à son idée de départ : faire cavaler Thauvin dans la dernière ligne droite, quand les organismes adverses sont éreintés. Pari validé.

L'Equipe

par **Dragan** » 03 Sep 2018, 18:17

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Grantatakans En attendant de mieux juger de la capacité de Kevin Strootman à le transformer, on dirait que l’OM n’a pas changé. Le club marseillais a affiché ses ressources de toujours, du moins de son époque récente, ce refus de la défaite, cette manière d’avancer sur son adversaire et de faire basculer son destin par deux coups de patte juste avant qu’il ne soit trop tard, cette capacité de ses joueurs offensifs à faire des différences, même si l’on ne s’attendait pas vraiment à ceux-là, il faut en convenir. Au lendemain d’un mercato sans grand attaquant, l’OM, qui ne battait jamais un adversaire du top 4 la saison dernière, a gagné à Monaco (3-2) avec un but de Mitroglou et un but de Germain. Même si Benaglio doit en partager la paternité avec le deuxième buteur, même si tout est venu de Payet, puis de Thauvin, comme d’habitude, c’est une double information considérable.

Bien sûr, les dirigeants marseillais ne pourront pas faire croire qu’ils ont toujours eu confiance en leur duo – puisqu’ils ont longtemps cherché une alternative – ni qu’ils savaient que Mitroglou allait tout casser – puisque c’est Germain qui a commencé la saison. Mais cette victoire, avec ces buteurs, donne un autre sens à la semaine. Pour le reste de la saison, on attendra un peu.

La vérité que ce dimanche soir a fait éclater est que c’est Monaco qui a changé. C’est Monaco qui fait de la peine. De l’équipe demi-finaliste de la Ligue des champions et championne de France il y a seize mois, il ne reste rien, trois fois rien, quelques anciens nostalgiques qui font la rentrée chaque saison au milieu du jardin d’enfants et un entraîneur habitué à l’impossible, qui continuera à faire des miracles, jusqu’au moment où il n’en fera plus. Monaco, qui avait de grands joueurs, hier a préféré avoir des joueurs de demain. L’attention générale reviendra quand ils auront un peu grandi.

Ce dimanche soir, enfin, à la veille du grand retour de l’équipe de France à Clairefontaine, et de la semaine où elle va présenter son trophée au public français un peu plus longtemps que quatorze minutes, a rappelé qu’il y a plusieurs manières de revenir d’un titre de champion du monde, ou de ne pas tout à fait en revenir. L’OM en concentre toutes les tendances en cette fin d’été, ou toute l’imagerie du genre, la manière de redescendre des cimes, de repartir au combat, de ressentir le poids de la couronne ou de s’imaginer des ailes. On a une idée pour Thauvin, vu la qualité joyeuse de son entrée ; on aurait volontiers une théorie pour Mandanda, le blessé ; et on imagine plutôt bien ce qui se passe pour Rami, un des caractères les plus solaires du foot français. Il est le champion du monde qui n’a pas joué, il est celui qui est parti et qu’on a rappelé, et il aura été celui, hier soir, qui était toujours un peu décalé. Bien sûr, on a le droit de penser que c’est une coïncidence.

L'Equipe

par **uToPi** » 03 Sep 2018, 18:36

Ils me font marrer tous ces journaleux le terme rabâché "grantatakan" dit évidemment avec l'accent, alors qu'il n'y a qu'eux qui l'utilisent et qui le rabâchent a longueur de pages et de reportages pour se foutre ouvertement de notre gueule.

par **Betsamee** » 03 Sep 2018, 18:54

uToPi, ben faut les comprendre eux ont recu Neymar, Mbappe et Cavani en cadeau des financiers de Daesh, ils peuvent se la peter

par **Bibpanda** » 03 Sep 2018, 18:55

Le tour du Qatar c'est la maison aso qui l'organise, groupe qui détient le torchon...

par **Converse34** » 03 Sep 2018, 19:14

Le pire c'est Stéphane Guy qui le sort à chaque match... Et avé l'accent s'il vous plaît...

par **uToPi** » 03 Sep 2018, 19:16

Enfin si c'était que l'équipe, hier entre le CFC et Stéphane Guy, ils ne se privaient pas de leur blague préférée.

par **peezee** » 03 Sep 2018, 19:17

Le Tour du Qatar... une telle ineptie, tout et n'importe quoi pourvu que le fric rentre, il y a 75 ans les mecs auraient organisé le Tour d'Allemagne avec nos "amis" nazis sans problème de conscience particulier.

Ouais j'exagère, procès d'intention tout ça. Vraiment ?

Mais ce ne sont pas les seuls, au hasard Lafarge, alors eux ils dealent directement avec Daesh et acceptent leur argent sans broncher, aucune honte...

par **gigi** » 03 Sep 2018, 20:00

On est pas sur un forum politique. L'important c'est l'intérêt sportif de la chose. Donc en quoi c'est une ineptie de faire 150 fois le tour du périph de Doha ? Vous aimez pas le sport ?