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Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

29 Oct 2018, 21:45

gaby, des fois les assistants lèvent direct le drapeau sans se poser de questions

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

30 Oct 2018, 15:40

Pas souvent que je rage contre l'arbitrage, mais, là, cet abruti de Bastien aurait du laisser l'action se poursuivre et voir la vidéo ensuite.
M'enfin, on est l'OM et on jouait contre la puissance qatarienne.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

30 Oct 2018, 15:46

negrOM a écrit:peezee, y a 3 touches de balles avant que le ballon lui reviennent dans les pieds. Sinon MBappé est HJ aussi sur son but vu qu'avant la perte de balle de Sanson il est derrière nos def

Euh je ne vois pas le moindre hors jeu sur le but de Kilian. :|

Par contre Mitrogou me semble bien partir devant la défense parisienne.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

30 Oct 2018, 17:17

randoulou a écrit:gaby, des fois les assistants lèvent direct le drapeau sans se poser de questions

Les assistants ont pour consigne d'attendre au moins la retombée du ballon. Et, dans le doute, ils doivent laisser jouer.

C'est très rare des assistants qui lèvent le drapeau "sans se poser de question". Et d'autant plus maintenant qu'il y a la VAR. Ils laissent jouer au maximum, ce qui débouche parfois sur des situations ubuesques qui obligent les défenseurs à faire des courses inutiles pour défendre sur un joueur en position illicite tant qu'il n'a pas touché le ballon.

C'est le revers de la médaille.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

31 Oct 2018, 14:49

Chapron qui balance sur tout le monde dans l'équipe et qui avoue, même si on s'en doutait un peu, que de ne pas "siffler penalty pour Lyon, toute la France va le savoir, alors que Dijon par exemple, ce sera au mieux toute la Bourgogne". :laporte:

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

31 Oct 2018, 15:07

Odd, c'est pas vraiment des aveux, n'importe qui qui suit le foot français depuis des années sait que tous les clubs ont pas la même couverture médiatique, et qu'Aulas sait mieux que personne se servir des médias, d'ailleurs il dit mot pour mot : "la caisse de résonance n'est pas la même que quand c'est le président de Dijon". Après il dit aussi qu'Aulas met la pression sur les jeunes arbitres, mais bon là encore c'est pas vraiment une découverte.

Dans l'ensemble il défonce effectivement tout le monde dans son bouquin visiblement, notamment Turpin.
L'intégralité de l'itw :

Spoiler: montrer
Information
Tony Chapron - « J’AI EU LA CHANCE DE NE PAS ÊTRE CRIBLÉ DE BALLES »

L'ancien arbitre revient sur sa carrière, son difficile rapport aux instances et sur son tacle contre le Nantais Diego Carlos, à l'occasion de la sortie de son livre dans lequel il règle ses comptes.

Il était déjà l’un des arbitres français les plus célèbres, l’un de ceux que le public adorait détester. Mais après son croche-pied (raté) sur le défenseur nantais Diego Carlos, lors d’un match face au PSG (victoire parisienne, 1-0), le 14 janvier 2018, un geste qui a fait le tour du monde, Tony Chapron (46 ans) a changé de dimension. Depuis, le nouveau consultant de Canal + n’a plus jamais arbitré en raison de sa suspension et de l’arrêt programmé de sa carrière. Enfin libre ! (1), il peut raconter sa carrière tourmentée et balancer sur un système où « l’arbitre doit se taire et se soumettre ». En avant-première pour L’Équipe, il dit tout.

« Pourquoi ce livre ?

C’est une longue maturation. On parle beaucoup de l’arbitrage. Mais, nous, les arbitres, ne parlons jamais. Et il y a beaucoup de fantasmes autour de l’arbitrage…

Aviez-vous des comptes à régler ?

Ce n’était pas l’esprit. J’analyse un système. Bien sûr, on va dire : “Il balance un pavé dans la mare.” Mais je voulais dire les choses, car un arbitre en activité est contraint au silence en permanence.

Dans votre livre, vous dites qu’un arbitre “doit se taire et se soumettre”. Est- ce à ce point ?

Et encore, je pèse mes mots. “Se taire”, c’est une obligation qui figure dans le règlement. Et “se soumettre” est une règle, car si l’on explique ce qui se passe et que l’on dénonce certains comportements, on est cloué au pilori. Tu n’as pas le droit d’exprimer un avis contraire au sein de l’arbitrage ou de la Fédération. Quand tu es arbitre, tu te tais et tu es contraint de tout accepter.

Pour vous, est-ce à partir de 2013 et l’arrivée de Pascal Garibian (directeur technique de l’arbitrage) que l’arbitraire est devenu la règle ?

Le système de l’arbitraire, ce n’est pas Garibian qui l’a mis en place. Il existe depuis des décennies. Mais avec lui, on est allé encore plus loin.

C’est quoi cet arbitraire ?

À partir du moment où vous êtes noté, il faut faire le fayot. Souvent, entre nous, on se demandait comment certains pouvaient avoir d’aussi bonnes notes en ayant fait d’aussi mauvais matches... Mais on est allé encore plus loin. Comme ce classement ne suffisait pas à refléter la volonté de la DTA (la Direction technique de l’arbitrage), on a créé (à partir de 2014) une note spéciale. En gros, c’est une note qui corrige le classement. Elle est basée sur l’arbitraire le plus complet : la disponibilité de l’arbitre, comment il remplit ses devoirs administratifs, s’il renvoie bien ses données d’entraînement. Tout ça n’a rien à voir avec la prestation d’un arbitre. Quand un athlète court le 100 mètres, il est jugé sur son temps, pas sur ses séances d’entraînement. Je l’avais dit à Garibian. C’est un peu la note de vie scolaire dans l’éducation nationale, pour le bon comportement de l’élève. Cette note sert à récompenser le plus zélé et surtout à évincer celui qui viendrait contrecarrer ou dénoncer un système ou simplement émettre un avis contraire. C’est un outil de coercition. Si vous savez que votre chef peut à tout moment vous rétrograder au classement, parce qu’il considère qu’un jour vous n’avez pas été agréable avec lui, vous évitez de le contredire. C’est ça la soumission.

Cette soumission que vous regrettez a-t-elle une conséquence sur le niveau de nos arbitres ?

Ces dernières années, on a souvent évoqué le manque de charisme des arbitres français. Quand on voit comment ils sont traités, de manière tellement infantilisante, inévitablement on peut s’interroger sur leur personnalité sur le terrain et en dehors. Quelqu’un de soumis en permanence ne se révèle pas charismatique quand il arbitre. S’il passe son temps à raser les murs pour passer inaperçu, sur le terrain, il garde la même attitude. Au niveau international, les arbitres français manquent carrément d’envergure. Ce n’est pas étonnant, car toute l’année ils sont obligés d’ânonner. Le dernier à avoir arbitré au-delà des phases de groupes en Coupe du monde, c’est Marc Batta, en 1998. Depuis, on n’a pas passé le premier tour. Imaginez l’équipe de France qui n’y parviendrait pas une seule fois en vingt ans. L’arbitrage français en est là. On manque d’un leader charismatique.

Il y a Clément Turpin, non ?

C’est bien ce que je vous disais (sourire).

Il n’a pas d’envergure ?

C’est un très bon arbitre, mais pour aller au-delà, il faut autre chose. Vous avez vu l’Argentin Nestor Pitana, l’arbitre de la finale de la Coupe du monde ? C’est un personnage, un comédien, il passe son temps à crier, à gesticuler, c’est dans l’esprit de Robert Wurtz (ancien arbitre international français surnommé le “Nijinski du sifflet”). Il a une aura. Lors de la finale de 2010, on avait Howard Webb, quelqu’un qui dégage quelque chose et qui est capable de prendre la parole devant une assemblée de cent arbitres pour dire qu’il n’est pas d’accord avec des décisions de ses supérieurs.

Quand on a une aura, est-on forcément un bon arbitre ?

Bien sûr. Prenons l’exemple de Collina(Pierluigi, Italie). On disait qu’il était le meilleur arbitre du monde. Je ne sais pas si c’était le cas. En termes de décisions, comme tous les arbitres, il se trompait. Mais il dégageait une telle force qu’on lui pardonnait ses erreurs. En France, on est tellement timorés, tellement cachés derrière la moindre brindille, qu’inévitablement on peut vous tomber dessus car on se dit “il est fragile”. Chez nous, il n’y a pas d’arbitres suffisamment forts, costauds, pour assumer des grandes décisions et diriger des grands matches internationaux.

Estimez-vous que la création du SAFE (Syndicat des arbitres de football élite), dont vous avez été le premier président, a été le début de vos ennuis ?

Dès lors que j’ai mis un coup de pied dans la fourmilière, en parlant de reconnaissance, de statuts, en faisant un peu bouger les lignes pour essayer de faire des arbitres des sportifs de haut niveau, cela n’a pas plu aux instances fédérales. En me mettant en avant, cela s’est retourné contre moi. Ma carrière a été affectée. J’en ai pris plein la tronche et je n’ai pas trouvé de relais.

On vous surnomme “le Che”…

Pour moi, c’est plutôt une image positive. Mais c’était un peu usant à la fin. J’étais devenu le syndicaliste et le révolutionnaire de service. Dans un milieu très conformiste, très conservateur, ça ne passait pas bien. On m’appelait en effet le Che ou le soixante-huitard.

Le Che a mal fini…

J’ai eu la chance de ne pas être criblé de balles, mais je n’ai pas très bien fini non plus.

Justement, venons à ce fameux Nantes-PSG qui a fait de vous une star mondiale avec votre tentative de croche-pied sur Diego Carlos. Vous estimez que le défenseur nantais vous a peut-être bousculé intentionnellement. Êtes-vous sérieux ?

Je ne dis pas exactement ça. Je dis que c’est un accident, que notre rencontre est fortuite. Mais qu’après m’avoir poussé, il a eu une drôle d’attitude. Si la même chose se produit dans la rue, ce qui vient d’ailleurs de m’arriver…

Et vous avez encore donné un coup de pied ?

(Rires.)Non. J’ai évité… Le premier réflexe de la personne qui m’a bousculé a été de dire“excusez-moi”, ce qui est normal quand c’est fortuit et non intentionnel. Je dis simplement qu’à Nantes j’ai présenté mes excuses au joueur à qui j’avais essayé de faire un croche-pied. Mais je n’ai jamais entendu d’excuses de sa part. Je sais que c’est accidentel, mais je m’interroge sur le comportement du joueur qui, a minima, aurait pu dire “excusez-moi”. Vous savez, je n’ai jamais été violent. La seule fois de ma vie où je me suis battu, c’était à l’âge de douze ans. J’ai mis un coup de poing dans la figure d’un garçon qui m’avait insulté.

Vous avez le sentiment que l’on a profité de ce faux pas pour vous condamner définitivement ?

Je considère que j’ai fait une erreur. Je connais assez peu de gens qui n’en font jamais. J’ai payé pour cette erreur. J’ai pris une sanction que j’ai contestée en appel. C’était mon droit. Et la Fédération a tranché (elle a alourdi la peine).

Résultat, ce Nantes-PSG a été le dernier match de votre carrière…

J’aurais préféré finir autrement ma carrière. Je regrette énormément ce geste parce qu’il a terni mon image et affecté beaucoup de gens autour de moi. Moi le premier, mais aussi ma famille, mes enfants, mes amis. Maintenant, quand on a fait une erreur, il faut l’assumer et éviter d’en faire d’autres.

Racontez-nous les heures après cet incident.

Au départ, je n’ai pas les images. Quand j’arrive à l’hôtel, je me liquéfie en constatant que le geste du joueur est un accident. Je revois le mien et je me dis“Waouh”… Mais lors de l’incident, au moment où je tombe, j’ai mal, je suis surpris. Et comme je reviens de blessure(mollet), j’ai l’impression que je vais encore être arrêté pour un moment. Je vois presque ma fin de carrière à ce moment-là. Donc j’ai un réflexe stupide où je balance mon pied, par douleur, par énervement, par peur, comme aurait pu le faire un joueur. Très vite, j’ai la sensation que le stade est en train de m’ensevelir. Et quand je revois les images, c’est un effet dévastateur. Je sais que les heures à venir vont être compliquées. Mais je suis loin d’imaginer qu’elles vont l’être autant. Ç’a été une tempête énorme, d’ailleurs assez invraisemblable si on la rapporte à l’événement. Je n’ai blessé personne.

Le joueur a à peine senti que je l’avais touché. Mettre en rapport ce geste avec tout ce déferlement médiatique a été douloureux. J’ai des enfants qui vont à l’école et pour eux, ça n’a pas été simple. J’ai eu des appels incessants pour m’insulter, quelques visites de journalistes avec des enquêtes de voisinage pour demander à mes voisins si j’étais quelqu’un de respectable, si j’avais un comportement violent dans la vie quotidienne, si j’étais bizarre. Ils ont aussi enquêté à l’université où je travaillais avant. Ils ont appelé ma femme sur son lieu de travail. Tout ça a été pénible. Sortir de chez moi a été compliqué.

Vous êtes-vous senti harcelé ?

C’est le moins que l’on puisse dire. Je mets quiconque au défi de vivre ce que j’ai vécu et de s’en sortir sereinement.

Avez-vous consulté pour vous aider ?

J’ai fait quelques séances de psychothérapie. C’était indispensable pour sortir la tête de l’eau, car j’étais seul, en dehors de mes proches. Très seul.

Totalement lâché par vos supérieurs ?

Oui, j’ai eu deux appels de la Fédération depuis le mois de janvier. J’ai arbitré pendant plus de trente ans… Ce qui m’est arrivé n’a pas fait pleurer beaucoup de monde, même si je ne demandais pas que l’on pleure sur mon sort. Mais que l’on ait un minimum de respect, cela aurait été bien.

Dans la foulée de cette affaire, vous avez été désigné meilleur arbitre de la saison par vos pairs. Mais vous n’avez pas eu votre prix.

Une fois de plus, c’est un révélateur de ce système. Les arbitres n’ont pas le droit de parler. Le seul moyen qu’ils ont eu de s’exprimer pour m’apporter un soutien a été de voter pour moi. Je les en remercie, ça m’a touché. C’était aussi une sorte de défiance vis-à-vis de l’institution. Mais comme le candidat qu’ils avaient choisi ne convenait pas aux instances, elles ont décidé que le vote était annulé. Drôle de démocratie. Même si on n’a pas voté pour Emmanuel Macron, on accepte qu’il soit président. Visiblement, ça n’est pas partout pareil.

Vous évoquez aussi des rivalités malsaines entre les arbitres, où on se réjouit du malheur des autres.

Il y a une concurrence, donc la tentation de se réjouir du malheur d’un collègue.

Vous dites également que pour s’attirer les bonnes grâces, certains, comme Clément Turpin ou Benoît Bastien, fayotent pour grimper dans la hiérarchie.

On ne devient pas numéro 1 ou 2 français sans, parfois, s’attirer les bonnes grâces des dirigeants. Il ne faut pas leur jeter la pierre non plus.

C’est quoi fayoter ?

On peut casser une grève, ou un mouvement de colère. Quand des arbitres veulent dénoncer quelque chose, il se trouve toujours quelqu’un pour dire : “Moi je défends la position de la DTA”,et surtout pour le faire savoir. C’est pareil dans tous les milieux. Il y a toujours des gens qui profitent d’une situation de conflit pour se montrer zélés et obtenir les faveurs de leurs dirigeants. Ils ont des qualités indéniables, mais il faut un petit plus parfois.

Les grands clubs sont-ils avantagés par l’arbitrage ?

En étant exposés, les grands clubs exposent les arbitres. Quand tu exclus Ibrahimovic, ce n’est pas la même chose que si c’est le défenseur central d’Amiens. Quand j’ai exclu Balotelli, on a dit :“Chapron, c’est un débile, il met des cartons tout le temps.” Même si j’en mettais moins que les autres.

Vous avez eu une embrouille célèbre avec Zlatan Ibrahimovic. On vous a reproché de ne pas vouloir lui remettre le ballon après un triplé.

Je voulais lui donner, mais il ne s’est pas présenté à moi dans les bonnes conditions. Il m’a juste dit : « The ball ». Il manque plein de mots, surtout qu’il parle bien anglais… J’aurais juste voulu qu’il me dise s’il vous plaît. C’est tout ce que j’attendais. J’ai vraiment eu l’impression qu’il parlait à un larbin. Il se comporte comme ça avec tout le monde. C’est devenu une affaire d’État parce qu’Ibrahimovic est suffisamment malin pour jouer avec les médias, les caméras.
Ça devient un spectacle que lui orchestre.

Mais c’est vous qui avez eu l’air vaniteux et psychorigide.

J’ai juste dit non. Je voulais lui amener le ballon dans son vestiaire en lui expliquant mon point de vue. Mais je n’ai pas pu, il n’y a qu’un club au monde où l’on ne peut pas entrer dans le vestiaire, c’est Paris. J’ai fait une centaine de matches internationaux, je suis entré dans tous les vestiaires. On m’a dit : “Vous attendez là.” Je n’allais pas attendre comme un crétin avec le ballon devant toutes les caméras. Je suis retourné dans mon vestiaire.

Et le ballon ?

Quelqu’un a dû venir le chercher… Je pense qu’Olivier Létang s’en est chargé. C’était le directeur sportif du PSG. Il me semble d’ailleurs assez problématique que le directeur sportif s’abaisse à ramener un ballon à un joueur star… Elle est où la hiérarchie dans le club ? Qui dirige ? Les joueurs. En même temps, ils peuvent partir en vacances au Portugal (Neymar)alors que leurs coéquipiers jouent le week-end. C’est tout à fait normal…

Vous dites que Jean-Michel Aulas met une pression énorme sur les jeunes arbitres.

Il est l’un des plus grands dirigeants du football français. Il a suffisamment d’expérience, d’intelligence et de malice pour jouer avec son image. Quand un jeune arbitre débarque à Lyon, il est forcément impressionné. Quand Jean-Michel Aulas leur fait une remarque qui peut paraître anodine, ils savent que ça ne vient pas de n’importe où. Quand il parle, la caisse de résonance n’est pas la même que quand c’est le président de Dijon. Quand vous oubliez de siffler un penalty pour Lyon et que Jean-Michel Aulas le dit, toute la France va le savoir. Pour Dijon, c’est au mieux toute la Bourgogne.

Quels sont les joueurs les plus difficiles à arbitrer ?

Il y a des casse-pieds, comme Verratti, qui est par ailleurs gentil. Tous ceux qui tournent autour de l’arbitre pendant le match sont pénibles. Ils commentent en permanence. Parfois, on a envie de leur donner le sifflet. Je l’ai proposé parfois, c’est un peu du chambrage.

On vous a d’ailleurs régulièrement reproché de chambrer les joueurs.

Soit j’étais hautain, soit j’étais chambreur…

Vous regrettez l’abandon de la tenue noire des arbitres, qui imposait, selon vous, le respect.

L’arbitre rend la justice. Au tribunal, le juge est habillé en noir. Je pense que la tenue noire, pour les arbitres, ça incarnait vraiment la fonction. Quand on veut représenter un personnage, la tenue est importante. Je n’apprécie pas vraiment d’être en bariolé, en jaune, en fuchsia. Mais on n’échappe pas au côté mercantile du football. Il faut vendre des maillots, mettre de la pub sur nos tenues… Je me rappelle d’un article titré “L’arbitre s’est fait acheter”. Le noir et l’absence de tout message publicitaire, cela me semblait correspondre à cette notion d’éthique qui doit coller à la peau de l’arbitre.

A-t-on déjà tenté de vous corrompre ?

J’ai arbitré 1 500 matches. Il y a eu des situations ambiguës, mais jamais des propositions de valises de billets. Une fois, en Slovaquie, on nous a proposé une visite de courtoisie de demoiselles à notre hôtel. C’est la seule fois où j’ai senti que c’était“border”. Si l’entourage de certains clubs le propose, c’est que des arbitres disent oui… Et je me dis que celui qui fait ça une fois peut le faire à tous les matches.

Peut-être que certains le font en effet à tous les matches…

Dans le Championnat de France, ça me paraît improbable. En même temps, j’aurais pu dire ça du Championnat belge…

Vous êtes très sévère avec le football corse, que vous estimez “protégé”.

Je trouve assez curieux que dans de nombreux cas ils s’en sortent si bien sur les sanctions. Et que le Gazélec Ajaccio ait pu jouer en L 1 (2015-2016) compte tenu de l’exiguïté de son stade et des conditions de sécurité qui n’étaient pas réunies. J’ai halluciné quand j’ai appris que Luzenac (en 2014) ne pourrait pas jouer en Ligue 2 parce que son stade n’était pas homologué. Peut-être que le cahier des charges n’est pas le même en Corse…

Et pour les arbitres, comment cela se passe-t-il là-bas ?

J’ai vécu des choses en Corse qui m’ont traumatisé. J’ai été menacé de mort par un président de club (président de l'association du GFC Ajaccio, “Fanfan” Tagliaglioli). C’est juste invraisemblable, il a été condamné au tribunal pour ça. J’ai eu aussi des insultes. J’avais un sentiment d’insécurité permanent en Corse. Je n’y officiais plus depuis longtemps, mais je doute que les choses se soient beaucoup arrangées depuis. Les derniers événements d’Ajaccio contre LeHavre(en prébarrages, le week-end du 19 et 20 mai) (2) laissent à penser que tout n’est pas réglé. Il y a souvent, en Corse, une stratégie de communication hallucinante : ils passent toujours pour des victimes. Quand j’ai été menacé de mort, insulté et qu’un arbitre a été frappé, quarante-huit heures plus tard, on a trouvé une vidéo où, prétendument, j’étais en train de faire un doigt aux spectateurs. Je trouve incroyable que tout le monde ait marché dans la farce. Comme pour le car du Havre qui fonctionnait prétendument parfaitement bien, alors que le chauffeur détenait les disques prouvant que la boîte de vitesses ne pouvait pas aller au-delà de la seconde. J’adorais aller en Corse en vacances, mais je ne peux plus car je ne m’y sens pas en sécurité. »

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

31 Oct 2018, 17:14

Kenshi, plutôt que de parler de Dijon il aurait dû citer l'OM :aulas:

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

13 Jan 2019, 23:53

Genre on avait besoin de ça. Déjà qu’on jouait à l’extérieur l’a fallu un tocard qui annule le but de thauvin

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

13 Jan 2019, 23:55

Dragan, il y a faute sur le but il n'y a pas de scandale à l'annuler

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 00:07

Pas dans l'esprit du jeu vu que c'est le gardien qui tacle ocampos, c'est impossible de le faire consciemment, et le foot est aussi un sport où il y a des contacts.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 00:33

Herpès Léonard a écrit:Dragan, il y a faute sur le but il n'y a pas de scandale à l'annuler

Oui. D'ailleurs tu aurais aussi annule le 1er but a la VAR si tu avais pu j'imagine en bon supporter monegasque

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 00:41

Il y a l'epsrit du jeu certes, mais il y a aussi et surtout le règlement, qui dit qu'une faute qu'elle soit intentionnelle ou pas reste une faute. En l'occurrence Ocampos non seulement piétine le tibia de cette infâme bouse de Benaglio, mais de plus lui tombe dessus et l'écrase, annihilant toute possibilité pour le gardien de s'opposer au tir de Thauvin (qu'il n'aurait pas arrêté, cette bouse de Benaglio, l'ai-je déjà dit ?).

C'est râlant, c'est ch*ant, sans doute que certains arbitres auraient validé le but, genre au hasard si c'est un but de Traoré et que c'est Depaye qui a marché sur le gardien, mais ça reste valable eu égard au règlement en vigueur du football. Même si ledit règlement est régulièrement bafoué... :roll:

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 03:10

Mais jamais y a faute la on est dans l’action de jeu la.

Meme les 2 parisiens de l’after sont d’accord la dessus

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 08:20

Ah bon, marcher sur la cheville de quelqu'un qui vient de jouer le ballon c'est pas faire faute ? Encore une fois, si un monégasque fait la même chose au milieu sur un marseillais tu cries au scandale. Comme l'a dit Peezee, l’intentionnalité n'entre pas en ligne de compte.

Qu'a vitesse réelle, tu ne siffles pas, parce que t'as l'impression que c'est dans le mouvement, c'est tout à fait possible. Mais quand tu regardes l'image au ralenti, si t'appliques les textes, tu siffles. Oh wait, c'est exactement ce qu'il a fait. Se cacher derrière ce fait de jeu pour expliquer le nul, c'est pathétique.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 08:52

Scoop: Ocampos est un boulet.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 09:33

carma, +1000 que Garcia se cache derrière ça pour chialer comme à chaque fois je veux bien mais comment en étant objectif on peut dire que le but de Thauvin est valable? #-o

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 10:01

Ce qui n'est surement pas le hasard, c'est que ça soit ocampos qui soit au cœur du litige. Le type n'a aucune maitrise de ses gestes. Et clairement benaglio joue bien le coup en faisant venir le staff medical et en pleurant(tout comme glilik ensuite). Mandanda a la place se serait levé pour aller chercher le ballon avec son air de victime.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 10:08

Franchement si cette action est contre nous et qu'après visionnage de la vidéo, l'arbitre valide le but, je descends sur le terrain lui mettre un coup de genou.

Pour de bon Ocampos lui arrache la jambe, intentionnel ou pas, y'a faute.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 11:17

Ce qui m'a surtout dérangé, c'est que ce sont les joueurs monégasques qui ont demandé le VAR alors que l'arbitre avait validé le but et qu'il n'a pas été appelé par l'arbitre vidéo.
Il y a faute sans contestation possible mais pour moi, le règlement n'a pas été appliqué.

Re: [Arbitrage 2018-2019] Le topic du VAR

14 Jan 2019, 12:11

Je crois que c'est le temps aditionnel ridicule qui m'a le plus gonfle niveau arbitral hier.
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