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Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 18:11

Betsamee, une saison en arrière, on disait que le projet OM était sur les bons rails avec quelques retouches nécessaires et que le projet du Lost était au bord du gouffre. Qui aurait misé sur eux en début de saison ?

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 19:02

on était tous là a dire merci à Margarita de ne pas avoir vendu à Lopez, et maintenant on le regretterait ??
j'attends de voir comment va se passer les premier turn over d’équipe.
leur joueurs ce sont adapté et font le taff cette saison, ok, mais l'idée c'est de les vendre àa bon prix et de recommencer avec d'autre espoirs.
donc si il font qu'une belle saison toutes les 2 3...

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 19:09

Ouais là il profite surtout de l’effondrement de l’OM/ASM et d’un groupe revanchard mené par Galtier dans une L1 bidon qui sait mener sa barque avec un match à gérer par semaine quand les grosses cylindrées sont pas terribles. Ça ressemble à du Baup 2013.

Avec un LOSC davantage attendu la saison prochaine, la C1 à gérer et des joueurs embourgeoisés (on voit par exemple un Pépé commencer à s’énerver de pas soigner ses petites stats), ça risque de plus être la même. Sans compter le risque d’instabilité totale à la ASM avec un mercato mouvementé. Et bien sûr, si les concurrents sont au niveau, ça sera très compliqué pour Lille.

Je crains d’ailleurs beaucoup plus un gros retour de l’ASM qu’un maintien du LOSC sur le podium la saison prochaine. Avec la base de l’effectif actuel, certaines recrues et jeunes qui auront gagné en maturité, le côté revanchard de l’ensemble, Jardim et un match par semaine, je vois même pas comment Monaco pourrait rater le podium...

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 19:22

Monaco avec un recrutement intelligent et Gelson Martins pourrait très bien encore emmerder Paris l'an prochain.

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 19:45

L'augmentation de capital c'est ce qu'a fait Mc court récemment (fin d'année ou début 2019 je crois) ? Je comprends pas l'article de lequipe, genre le club n'a plus de dette, tout le monde doit se satisfaire de cela sans plus d'explications ?

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 20:00

Delio, Tu le vois rester à Monaco? Ca me parait improbable. Ils vont certainement freiner sur le trading, c'est clair, par contre.

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

03 Mar 2019, 20:20

Oui Gelson ca me semble credible. Pas oublier que l’Atletico l’a eu dans des conditions un peu louche, ça peut etre l’occase pour eux de se separer de lanpatate chaude quitte a poser une option de rachat au cas où..

Lui n’a pas forcement d’avenir a l’Atleti, son style ne colle pas trop. C’est du gagnant gagnant.

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

06 Mar 2019, 16:32

RomanOM a écrit:L'augmentation de capital c'est ce qu'a fait Mc court récemment (fin d'année ou début 2019 je crois) ? Je comprends pas l'article de lequipe, genre le club n'a plus de dette, tout le monde doit se satisfaire de cela sans plus d'explications ?


Dragan sait mieux que moi mais à ce que j'ai compris, le club, en tant que personnalité morale et juridique, n'a plus de dette puisque désormais, c'est Lopez qui est personnellement débiteur du fonds Elliott. Et c'est ça qui intéresse la DNCG : la comptabilité du club.

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 14:59

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Gérard Lopez, président du Losc : «Au mercato, j’ai fixé l’objectif à plus de 100 millions d’euros»

Lille peut assurer la deuxième place de L1, dimanche sur la pelouse de Lyon. Gérard Lopez, le propriétaire du Losc, entrevoit un avenir radieux pour son club, au niveau sportif… et financier.

Lille peut assurer la deuxième place de L1, dimanche sur la pelouse de Lyon. Gérard Lopez, le propriétaire du Losc, entrevoit un avenir radieux pour son club, au niveau sportif… et financier.
Gérard Lopez assure garder son calme en toutes circonstances. Que son club soit relégable comme la saison dernière ou en passe d’assurer définitivement sa deuxième place en L1, dimanche à Lyon. Vendredi soir, c’est coincé dans un ascenseur à voitures de Londres que le propriétaire de Lille a répondu à nos questions. Il en est finalement sorti très serein et sera présent au Groupama Stadium pour assister au match, qui peut valider sa stratégie depuis la reprise du Losc en janvier 2017.

Après le parcours du combattant de la saison dernière (17e), est-ce que vous ressentez une sorte de vertige à vous retrouver 2e de Ligue 1 ?



GÉRARD LOPEZ. Pas du tout. Quand on est dans l’action, il n’y a pas la distance pour paniquer lorsque cela va mal, ni prendre énormément de plaisir lorsque cela se passe bien. Je ne suis pas du genre à m’emporter dans un sens ou dans l’autre. Je ressens juste une immense fierté du travail accompli.

Le Losc n’était pas programmé pour être 2e. Est-il à sa place ?

Il y a une différence entre les objectifs et la place qu’on occupe. À part le PSG, aucune équipe française ne peut décider du classement qu’elle veut occuper. Lorsque j’entends que nous en sommes là car d’autres équipes n’ont pas réussi une bonne saison, ce n’est pas vrai. Ils ont perdu des matchs que nous, on a gagnés. On les a presque tous battus lors des confrontations directes. En début ou en milieu de saison, nous étions une surprise. Ce n’est plus le cas. On mérite ce qui nous arrive.

Préparez-vous déjà la saison prochaine en pensant à la Ligue des champions ?

On la prépare depuis le mois de novembre. On a en tête les joueurs qui risquent de partir et ceux qu’on devrait signer. On a la volonté de renforcer notre culture d’un jeu offensif et spectaculaire avec beaucoup de transitions rapides. Les joueurs qui nous intéressent entrent dans cette vision. Nous sommes déjà assurés de jouer la Ligue Europa et en allant à Lyon avec six points d’avance, on peut se permettre encore un faux pas pour décrocher la Ligue des champions. Mais la planification ne tient pas compte de cela. Si on est en C1, on renforcera juste davantage le groupe sur un ou deux postes. On a toujours ce temps d’avance et on aura une équipe compétitive. On n’ira pas jouer une Coupe d’Europe juste pour se dire qu’on a participé.

Combien de joueurs et lesquels allez-vous laisser partir ?

Ce n’est pas un secret : on a beaucoup d’approches pour Nicolas Pépé et on ne pourra jamais s’aligner sur le salaire qu’il pourra avoir ailleurs. Il est clair qu’il va partir dans un grand club. On a aussi deux joueurs qui ont envie de changement (NDLR : Thiago Mendes et Soumaoro). Il n’y a pas d’autres grands départs à attendre. Après, peut-être que des joueurs auront des offres et voudront partir. Mais la certitude est que sur certains postes, on sera vraiment renforcé.

Avez-vous fixé un montant pour les ventes de cet été ?

Lille perd de l’argent comme quasiment tous les clubs en France si on retire la vente des joueurs. Quand vous montez en première division anglaise, vous avez 100 millions d’euros (M€) de revenus assurés. C’est supérieur aux budgets de 16 clubs de L1. Il y a un nouveau contrat de droits télé qui arrive qui va un peu rééquilibrer cela. Malgré la quatrième affluence de France, le club affiche des pertes car nous avons un grand stade, un grand centre d’entraînement et qu’il est préparé pour jouer le haut du tableau. La seule chose qui compte est donc de faire partir des joueurs. J’ai fixé un objectif au-delà des 100 M€ car c’est la culture que je veux imposer au club. Je veux qu’on soit performant absolument toutes les saisons tout en étant bénéficiaire.

Nicolas Pépé intéresse le PSG. Serait-ce un problème pour vous de le vendre au club de la capitale ?

Je veux qu’il aille dans un club qui lui donne les moyens d’aller au-delà de ce que peut faire le Losc. La nationalité importe peu. Ce n’est pas une invitation au PSG mais je serais très heureux de voir Nico continuer d’évoluer en L1 et en France, il n’y a qu’un seul club qui peut se permettre d’avoir un joueur comme lui. Mais il est très suivi dans tous les championnats. Nico est très réfléchi et a une approche très cartésienne du foot, il fera le meilleur choix.

Malgré la prolongation de Christophe Galtier cet hiver, craignez-vous qu’il soit lui aussi au centre d’intérêts d’autres clubs ?

Non. Avec Christophe Galtier, nous avions considéré bien avant l’annonce de cette prolongation qu’elle était actée. Avant même le début de cette saison et de nos bons résultats. Nous ne voyions aucune raison de ne pas continuer ensemble. Avec mon conseiller Luis Campos, ils forment le meilleur duo qui existe en Europe. Je parle de leur méthode de fonctionnement. Dans les discussions qu’on a eues pour la prolongation, Christophe voulait surtout savoir si Luis allait encore être là ou pas.

Et vous êtes sûr que Luis Campos va rester ?

Luis a reçu des offres absolument énormes (NDLR : Chelsea, Real Madrid, AC Milan, AS Rome…). J’ai vu les offres et je sais ce qu’il peut valoir pour d’autres clubs (sourire). Pour moi, c’est le meilleur recruteur au monde. Mais il sera là la saison prochaine et il le sera pour un bon bout de temps. S'il est aussi mon ami, il croit totalement à ce projet. Il l’a prouvé en refusant ce type d’offres. C’est un bâtisseur. Il aime inculquer des choses aux jeunes, il l’aura toujours plus au Losc que dans d’autres clubs. On parle de son équipe de « scouts » qui est exceptionnelle mais il sait aussi accompagner les joueurs qu’il découvre.

Vous multipliez les business, comptez-vous vous investir à Lille sur le long terme ?

Je n’ai absolument aucune limite et si on peut refaire cette interview pour mon 20e ou 25e anniversaire à la tête du Losc, je suis preneur. Je suis un fan du Losc. J’ai envie que le club réussisse. C’est tout ce qui m’importe.

Quel genre de président êtes-vous ?

Un président a sa place et son rôle. Je ne me confonds pas avec un entraîneur ni avec un conseiller sportif. En revanche j’ai la parole ultime dans le club. Au-delà de moi il n’y a plus personne. Je peux utiliser cette parole à bon escient, cela a pu aider beaucoup la saison passée. Je suis la carotte et le bâton (sourire). Je me sens proche des joueurs. Je parle un langage qu’on ne pourrait pas imprimer dans les journaux mais c’est efficace avec eux. Cela a permis d’aider la saison dernière dans des moments charnières.

Pourquoi voit-on régulièrement José Mourinho dans la tribune de Lille ?

Mais il suffit de regarder la liste des clubs qui envoient des observateurs à tous nos matchs. C’est le gratin du foot européen. On est le club le plus scouté de France. José Mourinho est un ami de Luis mais c’est une fierté qu’il soit là et qu’il parle en bien de ce que propose l’équipe de Christophe. Mais comme il ne va pas rester longtemps sans club, il regarde aussi des joueurs en particulier…


http://www.leparisien.fr/sports/footbal ... 065440.php

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 15:03

Heureux lillois, que tout le monde voyait en L2, et qui nous ridiculisent à tous les niveaux de gestion, mercato, jeu .... :nawak:

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 15:28

Clair qu’ils ont fait la saison parfaite. Mais c’est la saison prochaine qu’on verra si ce club est vraiment bien géré. De toute façon un trading project ça reste du poker. On l’a vu avec l’ASM qui est passé en 2 ans de champion, 1/2 finaliste de C1 à une lutte pour le maintien...

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 15:54

jarlandine a écrit:Heureux lillois, que tout le monde voyait en L2, et qui nous ridiculisent à tous les niveaux de gestion, mercato, jeu .... :nawak:


Ouais, arrêtons la pignolade sur un club QUI AURAIT DU aller en L2 sans la bienveillance des dirigeants du foot FR.
Mais bon libre à toi qu'un club qui a basé sa stratégie sur du trading te fasse rêver..
Nous en reparlerons la saison prochaine après s’être fait fesser en LDC et en jouant le ventre mou de la L1.

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 15:56

Ils auraient même pu connaître un destin a la bastia, Toulouse, Strasbourg...

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 18:37

Primo, je me pignole pas :oops: ,deuxio, ce n' est pas qu' il me fasse rêver,plutôt que je jalouse le plaisir qu' ont pu prendre ses sup par rapport à nous, mais en attendant,ils ont su profiter, ils vont sans doute vendre mieux que nous , peut être acheter mieux que nous, et ils ne feront pas pire que notre Europa League de cette saison !

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

04 Mai 2019, 23:27

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

05 Mai 2019, 06:35

jarlandine a écrit:Primo, je me pignole pas :oops: ,deuxio, ce n' est pas qu' il me fasse rêver,plutôt que je jalouse le plaisir qu' ont pu prendre ses sup par rapport à nous, mais en attendant,ils ont su profiter, ils vont sans doute vendre mieux que nous , peut être acheter mieux que nous, et ils ne feront pas pire que notre Europa League de cette saison !


La saison passée, tu les jalousais ?

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

05 Mai 2019, 11:49

La saison passée, j' étais pleinement occupée à vivre l' épopée Ohémienne en Coupe d' Europe,je ne m' occupais pas des autres \:D/ \:D/

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

05 Mai 2019, 14:32

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Pourquoi Christophe Galtier est-il aussi fort? L’explication de l’un de ses anciens joueurs

L'ancien latéral droit François Clerc a été sous les ordres de Christophe Galtier lors de ses passages à Lyon (en tant qu'adjoint) et à Saint-Etienne. Avant OL-LOSC ce dimanche (21h), l'international tricolore revient pour RMC Sport sur sa relation avec son ancien coach, qui brille cette saison à Lille, et explique les raisons de son succès.

RMC SPORT05/05/2019 à 14h32
RMC Sport : s'abonner
François Clerc a raccroché les crampons il y a tout juste un an, alors qu'il évoluait au Gazélec Ajaccio. Une retraite bien méritée pour l'international tricolore (13 sélections) et qui lui laisse du temps afin d'apprécier les matchs de son ancien coach, Christophe Galtier, auteur d'une saison exceptionnelle avec Lille (2e).

"Quand il est arrivé à Lyon avec Alain Perrin, on pensait tous que ça n'allait jamais aller au bout de la saison"

Pour RMC Sport, l'ancien latéral droit de l'OL (2004-2010) et de Saint-Etienne (2012-2016) est revenu sur les relations qu'il entretenait avec son entraîneur de l'époque. Et si les débuts de Galtier à Lyon en tant qu'adjoint ont semble-t-il été tourmentés, la suite a montré toutes les qualités de l'homme nommé parmi les meilleurs managers de la saison. "Quand il est arrivé avec Alain Perrin l’année du doublé en 2008, c’est un secret pour personne, cela a été un peu compliqué au début avec un staff assez lyonnais on va dire. On restait sur un nombre de titres assez important et ça a été compliqué avec certains joueurs aussi. C’est Christophe Galtier qui a fait le tampon tout au long de la saison et qui a permis de gérer tout ça. Au final, il y a eu un doublé et ça s’est plutôt bien passé alors qu’au bout d’un mois, on pensait tous que ça n’allait jamais aller au bout de la saison."

"Le côté humain", la plus grosse qualité de Galtier

François Clerc revient ensuite sur les qualités du coach lillois, qui a l'occasion de faire le trou sur l'OL ce dimanche (21h) en cas de victoire au Groupama Stadium. "Je pense que Christophe a su huiler tout ça et faciliter les relations. C’est un de ses gros talents que j’ai pu voir encore après à Saint-Etienne, c’est ce côté humain, d’analyser très vite les situations, anticiper les problématiques et s’adapter très vite pour éteindre le feu ou aider quelqu’un. C’est l’une de ses grandes qualités et ça ne m’étonne pas de le voir réussir maintenant à Lille. (…) Il a réussi à affirmer son caractère et faire la transition entre son rôle d’adjoint et de coach principal. C’était écrit, c’était pas du tout une surprise. (...) Dans un match, par ses changements de joueurs et tactiques, mais aussi dans la vie de tous les jours, au lendemain d’un match, avant une rencontre, dans la semaine… Il va être très réactif pour faire passer un message au groupe ou rattraper un mec. Très souvent, il tape juste et ça permet de repartir."

"Il a réussi à imposer sa patte à Lille"

Interrogé sur la saison exceptionnelle du LOSC, l'ancien latéral explique que l'effectif "peut-être trop jeune et multinational" de la saison dernière a été affiné à l'intersaison et que cela a permis à Christophe Galtier d'avoir son groupe dès le départ. "Il a bien cadré tout ça, fait éclore des joueurs comme Pépé... Il a réussi à imposer sa patte. Lille fait une saison exceptionnelle et mérite sa place."

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

05 Mai 2019, 16:10

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LE CAMÉLÉON

La réussite de l’actuel entraîneur de Lille tient pour beaucoup à sa capacité à se fondre dans son environnement socio-économique et humain, à Saint-Étienne comme dans le Nord. BERNARD LIONS


Christophe Galtier l’a fracturé. Le club le lui a facturé. Pas grave. Avoir dû payer le panneau publicitaire cassé d’un coup de pied victorieux à l’issue de Boulogne - Saint-Étienne n’est rien à côté de ce que lui aurait coûté la relégation des Verts. Mais en marquant à 87e minute, Emmanuel Rivière officialise le maintien de l’ASSE lors de la 36e journée d’une saison 2009-2010 que l’équipe termina à la dix-septième place (1-0, le 5 mai 2010). Cent quarante et un jours après son intronisation comme entraîneur numéro 1 de l’AS Saint-Étienne, Christophe Galtier a réussi. Pour lui, le stade de la Libération n’a jamais aussi bien porté son nom que ce soir-là. Alain Blachon, son premier adjoint (2010-2015), confirme : « C’était comme s’il avait évacué toute la pression et la passion d’un coup. Christophe sentait qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Quand tu es jeune entraîneur, tu ne peux pas te permettre de débuter par un échec. »

“Un entraîneur est comme un chef étoilé, qui est passé par beaucoup de brigades au sein desquelles il a emmagasiné un savoir, se l’est approprié, avant de se faire sa propre idée

Alain Blachon,

ancien adjoint de Galtier à Saint-étienne

Surtout, quand ta nomination est passée au forceps. Ne pouvant ni verser les indemnités de licenciement à Alain Perrin, débarqué le 15 décembre 2009, ni se payer un nouvel entraîneur, les dirigeants de l’ASSE s’étaient résignés à accepter le deal de Jean-Pierre Bernès, alors agent du duo Perrin-Galtier : donner sa chance au second. En échange, Perrin serait payé plus tard et Galtier gardait son salaire d’adjoint. Six mois plus tard, il ne touchera même pas sa prime de maintien. Il demandera qu’elle soit partagée entre toutes les petites mains du club. La Coupe de la Ligue passera aussi dans chacune d’entre elles, en 2013, sur les conseils de Bernard Lacombe, le conseiller de Jean-Michel Aulas, côtoyé quelques années auparavant. « Christophe est malin, dans le bon sens du terme, loyal et fédérateur, observe René Lobello, l’un de ses derniers seconds à Saint-Étienne (2016-2017). Les Verts ont trouvé en lui un bâtisseur. » Qui, dans un premier temps, s’est attaché à restaurer un état d’esprit club.

Éveillé au football grâce à l’épopée des Verts de 1976, ce Marseillais de naissance se rapproche vite des glorieux anciens. Alors que Robert Herbin a été mis à la porte de L’Étrat, le centre d’entraînement et de vie de l’ASSE, quelques années auparavant, Galtier la rouvre en grand à son illustre prédécesseur sur le banc des Verts. Il se lie également avec Dominique Rocheteau, propulsé coordinateur des Verts au sortir de la Coupe du monde 2010. Après avoir punaisé le poster de « l’Ange vert » dans sa chambre d’adolescent, Galtier en devient l’ami. Comme il l’est toujours du fils de Roland Romeyer, le président du directoire de l’ASSE. Il sympathisera plus tard avec Carlo Ancelotti et José Mourinho, venu le visiter à deux reprises à Lille ce printemps.

Toujours cette envie, chez lui, de se nourrir de tout et de rien et, souvent, des plus grands. « Un entraîneur est comme un chef étoilé, qui est passé par beaucoup de brigades au sein desquelles il a emmagasiné un savoir, se l’est approprié, avant de se faire sa propre idée, rappelle Blachon. Christophe est comme ça. À l’écoute. »

Pour asseoir son statut de numéro 1, il s’inspire ainsi de la méthode de Didier Deschamps à l’OM en réintroduisant le virus de la gagne dans un vestiaire stéphanois de losers. Comment ? En recrutant des joueurs aguerris à la Ligue 1, dotés d’un « état d’esprit à l’ancienne » (selon l’expression de l’ancien défenseur Jean-Pascal Mignot) et, surtout, qui ont déjà gagné dans leurs précédents clubs (Mignot à Auxerre, François Clerc et Jérémy Clément à Lyon, Brandao à l’OM…) Un jour, alors que l’un de ses joueurs se plaint d’un tacle trop appuyé de Clerc, Galtier laisse jouer. Tous sont désormais là pour gagner leur place à l’entraînement. Un autre jour, voyant ses cadres se moquer de Banel Nicolita, il les réunit pour leur dire que, le jour où ils auront joué et gagné autant de grands matches que l’ancien capitaine du Steaua Bucarest et international roumain, ils pourront se permettre de le chambrer.

Père peinard capable de se transformer en père Fouettard

« Grâce à ses années d’adjoint, il a gardé ce côté protecteur et très proche des joueurs », note Mignot, arrivé durant l’été 2011, quand Galtier peut, « grâce à son amitié avec Stéphane Tessier (directeur général des services de l’ASSE de janvier 2010 à septembre 2015), remodeler le groupe à son image. Si vous rajoutez (Jonathan) Brison, (Renaud) Cohade, (Fabien) Lemoine, sans oublier (Jessy) Moulin et (Loïc) Perrin, déjà au club, nous étions une dizaine de joueurs “jumeaux”. Il nous a laissés prendre les commandes du vestiaire, tout en gardant un œil dessus. On pouvait faire des tables de tarot avant les entraînements. Même Brandao s’y est mis. On savait aussi profiter de la vie. Il nous demandait d’être le plus professionnels possible, en gardant une certaine autonomie. » Libertaire, Galtier ? Plutôt un père peinard capable de se transformer en père Fouettard. Sachant que des joueurs ont arrosé en charmante compagnie la mise au vert précédant la réception de Toulouse (0-1, le 8 mai 2010), Galtier obtient que deux d’entre eux ne portent plus jamais le maillot vert. Afin de solidifier sa défense, il déboulonne Jérémie Janot (au profit de Stéphane Ruffier), « lofte » Bayal Sall et Sylvain Monsoreau (qui rejoignent ainsi Boubacar Sanogo), durant l’été 2011.

Après une victoire à Dijon (1-0, le 29 avril 2012), il apprend que des joueurs se sont fait livrer de la restauration rapide lors de la mise au vert à L’Étrat. Que d’autres ont dégusté une bonne bouteille de vin. « Il nous avait mis à l’amende dans le vestiaire… », évacue Mignot. Se sentant trahi, Galtier utilise des mots violents à leur encontre, refusant même de les entraîner. « Il est au courant de tout ce qui se passe dans le football, les mouvements comme le dessous des histoires, s’étonne Lobello. Posséder des réseaux, côtoyer du monde et savoir leur parler lui permet d’être en permanence au goût du jour et jamais en retard dans les infos. Il a un grand sens de l’adaptation. C’est une éponge, capable de tout absorber, un caméléon. Quels que soient le milieu et la situation, il va s’en sortir. »

L’ASSE n’a plus les moyens de ses ambitions ? Il va puiser dans son centre de formation, lançant tour à tour Josuha Guilavogui, Faouzi Ghoulam, Idriss Saadi, Kurt Zouma, tous internationaux depuis. En plus d’offrir une seconde carrière à Loïc Perrin en le replaçant dans l’axe, il permet à Pierre-Émerick Aubameyang d’éclore, enfin. Cela faisait seize ans que les Verts n’avaient plus remporté le derby contre Lyon ? Il gagne le cœur des supporters en décrochant le centième, à Gerland (1-0, le 25 septembre 2010). Puis quatre autres. « Il sait tirer la quintessence du talent de chaque joueur », admire Blachon. Galtier en sera doublement récompensé, offrant la première Coupe de la Ligue de son histoire à l’ASSE (1-0 devant Rennes, le 20 avril 2013), puis se voyant décerner le Trophée UNFP (Union nationale des footballeurs professionnels) du meilleur entraîneur de L 1, à égalité avec le Parisien Ancelotti, un an seulement après avoir obtenu son diplôme… d’entraîneur. Rester toujours sur le qui-vive et dans le doute l’aide à continuer à avancer. Et à se remettre en question. Cela vaut aussi pour ses adjoints, dont il est un grand consommateur (Blachon, Romain Revelli, Laurent Batlles, Lobello, Thierry Oleksiak).

“Il a été mon entraîneur préféré. Parce qu’avant d’en être un, c’est un homme. Qui a besoin d’être rassuré

Jean-Pascal Mignot, ancien défenseur de Saint-Étienne

Quand Saint-Étienne se redessine une ambition européenne, il se tourne vers un recrutement à l’international (Max-Alain Gradel, Ole Selnaes, Alexander Söderlund, Ricky Van Wolfswinkel, Oussama Tannane…). Quand il ne parvient plus à communiquer avec Nolan Roux, il va consulter un psychologue. Avant de demander à l’attaquant de vider son casier et de quitter le vestiaire. Soucieux de s’adapter aux qualités de son effectif, il ne s’interdit rien sur le plan tactique. « Les gens lui ont fait le procès d’être un entraîneur défensif. Mais pas du tout, assure Mignot. Avant de parler de défendre, il nous expliquait comment ressortir le ballon pour mettre le bloc adverse en difficulté. Il a été mon entraîneur préféré. Parce qu’avant d’en être un, c’est un homme. Qui a besoin d’être rassuré. »

Il ne l’était pas franchement en débarquant à Lille, le 22 décembre 2017. Surtout que, après être devenu « un manager à l’anglaise chez les Verts » (Lobello), Galtier voyait ses prérogatives ramenées à celles de simple entraîneur d’un LOSC alors au bord de la relégation. Une fois de plus, habile communicant et charmeur, il a su composer avec Luis Campos, l’omnipotent conseiller du président Gérard Lopez, croire à la parole de ce dernier, surmonter un climat délétère marqué notamment par l’envahissement de la pelouse à l’issue de Lille-Montpellier (1-1, le 10 mars 2018) et apprendre à travailler avec un staff dans lequel il a juste choisi Oleksiak. « Il s’est encore nourri de ça, des gens d’expérience autour de lui, du contexte, de ce staff international et de son esprit fédérateur pour poser sa patte personnelle sur le club, analyse Blachon. Et puis, après Aubameyang, Brandao et Gradel à Saint-Étienne, il a (Jonathan) Bamba, (Jonathan) Ikoné et (Nicolas) Pépé à Lille. » Le premier trio lui avait offert, avec la Coupe de la Ligue, son premier titre d’entraîneur. Le second devrait lui permettre, à cinquante-deux ans, de découvrir la Ligue des champions.

L'Equipe

Re: [LOSC 18/19] - Gerard Lopez L2 Trading Project Saison 2

05 Mai 2019, 16:12

en tous cas le LOSC et son "projet" se fait reluire dans tous les medias, bien plus qu'ils se faisaient ouvrir l'an dernier.

M'est d'avis que ce Lopez a bien plus de relations que ce qu'on croit
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