Champions League 2018-2019

Je pense que ça joue sur le fait que ce n'est pas censé durer et que ça permet le développement de jeunes (style Atlanta cette année). C'est plus compliqué à justifier dans la durée, c'est certain.

Une ligue fermée, cela signifie avant toute la disparition de l'idée de promotion ou de relégation, donc de mérite

Comme dit précédemment la LDC est déjà une ligue fermée qui ne dit pas son nom.

Et quel système est le plus méritant ? une ligue fermée ou tous les clubs ont (presque) les même chances ? ou une compétition "ouverte" sans aucune limite sur la masse salariale ?

Spoiler: Si t'es pas dans le club des 10, bonne chance pour la LDC (Porto c'était y'a déjà 15 ans).


Et pour la diversité en NBA, effectivement les gros marchés restent toujours avantagés, même si très souvent, quand ça ne marche pas, c'est surtout à cause d’erreurs de gestion flagrantes (préférer Ibaka à Harden, donner un contrat énormissime à Omer Asik...), et pas parce qu'une franchise à plus d'argent qu'une autre

KaoticMan, mais c'est quoi le club des 10 pour toi ? Real, Barca, Atletico, Bayern, Juve, mais ensuite ? Tu parlais des quarts précédemment, si je prends ce tour comme repère :

Chelsea n'a été qu'une seule fois en quarts depuis sa victoire en LDC
MU a du se hisser une ou deux fois à ce stade de la compétition dans la décennie actuelle
City pareil, seulement deux participations en quarts depuis les années 2010
Naples n'y a jamais été, Arsenal non plus, le Borussia seulement 2 fois

A contrario, des équipes comme Monaco, Donetsk, Tottenham, Schalke, le Benfica, Malaga, Nicosie, Porto, Seville ou Leicester ont tous été présents au moins une fois à ce stade de la compétition dans notre décennie. C'est pas colossal, mais des équipes comme Nicosie, Monaco, Schalke ou Leicester sont au mieux des équipes de deuxième division européenne, elles ont malgré tout réussi à accrocher une place en quarts. C'est clair que c'est impensable de voir une de ces équipes être sacrée, m'enfin les voir en quarts alors qu'une énorme cylindrée comme Paris n'y arrive quasiment jamais prouve pour moi que c'est pas aussi simple. D'ailleurs le Real aussi a eu quelques saisons sans voir les quarts dans les années 2000.

Et pour finir sur le Thunder, ils font cette erreur de management parce qu'ils ne peuvent pas se permettre de prolonger au prix fort Ibaka ET Harden, donc ils font un choix entre les deux. S'ils avaient eu un Fertita (proprio des Rockets), ou les revenus marketing actuels des Warriors, ils auraient pu se permettre de payer la luxury tax pour aller chercher le titre. Entre temps y'a eu la renégociation des droits télé, et y'a plus de franchises qui peuvent se permettre de payer la taxe (c'est d'ailleurs le cas du Thunder actuel), mais à l'époque c'était compliqué à envisager dans un marché de cette taille.

Modifié en dernier par Kenshi le 28 Mar 2019, 19:45, modifié 1 fois.

Real, Barca Atletico Bayern Juve, MU, City, PSG, Liverpool, Chelsea.

Forcément de par le tirage au sort des poules puis des huitièmes y'a toujours un ou deux autres clubs qui arrivent à s'inviter, mais quasiment jamais deux fois de suite. Une fois c'est Shalke, l'année d'après c'est Monaco, puis Dortmund...

Etre dans le club des super riches ne garantie pas une place en 1/4 (Chelsea), mais ça interdit quasiment d'y être régulièrement.

Ce qui m'énerve le plus en fait c'est l'Ajax, dans un monde idéal, ils gardent leur meilleurs joueurs et se renforcent a deux ou trois postes, voilà ce que j'aimerais voir.
L'année prochaine, au final il ne passeront probablement pas les poules. Et on viendra nous dire que le Barça qui gagne la LDC avec Dejong au milieu et DeLigt derrière est un club très bien géré. Putain de mérite.

KaoticMan, du coup c'est quand même très évolutif comme top 10. Par exemple un Liverpool n'y avait absolument pas sa place il y a encore deux/trois ans, à une époque où le club n'était même pas en LDC.

De même, mise à part sa puissance financière, qu'est ce qui justifie qu'un club comme le PSG soit dans le top 10 plutôt que des clubs comme Séville ou Dortmund, qui ont un palmarès européen récent plus important que Paris, et une présence en quarts plus fréquente ?

Je comprends hein que ça t'emmerde, moi la LDC j'ai beaucoup de mal à la regarder depuis quelques saisons (sauf exceptions comme Dortmund ou Liverpool), mais vraiment je suis pas convaincu que ce système soit déjà aussi injuste qu'une ligue fermée.

Je dis juste que aux USA, OK les ligues sont fermées, mais le salary cap fait que le système est au final beaucoup plus équitable que ce qu'on à actuellement.

Et effectivement si un émir est prêt a dépenser sans compter, il peut intégrer le club. Et de la même façon, il pourrait créer une franchise en NBA/NFL, pas sûr de savoir laquelle des deux options serait la plus coûteuse...

KaoticMan, bah sauf que non justement l'émir s'il crée une franchise, il lui faudra l'accord de la NBA pour intégrer la ligue, et il ne l'aura pas puisqu'ils veulent pour le moment pas aller au-delà de 30. Sa seule chance c'est d'en racheter une, mais comme il y en a peu, c'est des transactions plutôt rares, et plus coûteuses qu'un club de foot. En revanche un émir qui rachète un club bien pourri, imaginons le PSG, peut en faire un candidat à la victoire en coupe d'Europe en quelques saisons à peine

Disons que si quelqu'un à 4 ou 5 milliard a dépenser (minimum), plus la taxe d’expansion, je voit bien une franchise revenir à Seattle, ou à Vegas.

KaoticMan, pas avant au mieux 2025, la NBA ne veut pas d'une nouvelle franchise avant ça, le "Board of Governors" l'a annoncé en fin d'année 2018. Bref, fin du hors sujet basket, mais c'était cool. Tu devrais venir plus souvent dans le topic NBA

Tout ca pour dire que gsw n’a aucun merite et que steph curry est un gros c..

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Ligue des champions : réunion de crise autour de la réforme qui menace la Ligue 1

Noël Le Graët et les dirigeants du PSG, de l’OL, de l’OM et de la LFP, entre autres, se sont réunis discrètement au siège de la FFF, ce mercredi. Au programme, le projet de réforme de la Ligue des champions prévu pour 2024 qui agite le foot français.
La réunion s’est déroulée ce mercredi matin, en catimini, au siège de la Fédération française de football. Autour de Noël Le Graët, président de la FFF, toutes les grandes puissances du ballon rond : le PSG, l’Olympique lyonnais, l’OM, la Ligue de football professionnel, Première Ligue (le syndicat des clubs de Ligue 1)… mais pas l’AS Monaco.

Au menu de cette réunion tenue jusqu’à présent secrète, le projet de réforme de la Ligue des champions qui pourrait entrer en vigueur à partir de 2024. Une réforme ? Non, le mot est faible. Une révolution du football professionnel de clubs est sur les rails. Une révolution ultralibérale.


En quoi consiste le projet de réforme ?
Il est principalement mené par deux clubs, la Juventus Turin et le Bayern Munich, qui entraînent derrière eux une partie du gotha européen, réunion au sein de l’ECA (European Club Association). Ces barons du football travaillent sur une version de la Ligue des champions qui ressemblerait à une ligue quasi fermée. Déjà adoptée au sein de l’ECA, elle doit faire l’objet d’un vote du comité exécutif de l’UEFA d’ici 2020. Une instance dans laquelle le football français compte deux représentants : Florence Hardouin, directrice générale de la FFF, et Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. Pour l’instant, le président de l’UEFA, le Slovène Aleksander Ceferin n’a pas encore pris position sur le sujet.

Comme c’est le cas dans la version actuelle, la compétition rassemblerait 32 équipes. Mais elles seraient réunies dans des poules de huit équipes, et non de quatre, sous forme de matchs aller-retour. À la clé donc, une garantie pour chaque club de disputer au minimum 14 rencontres européennes, et non plus six comme c’est aujourd’hui le cas. Les quatre premiers de chaque poule rejoindraient ensuite les huitièmes de finale et auraient la garantie d’être à nouveau qualifiés pour la Ligue des champions la saison suivante. Le cinquième de chaque poule bénéficierait lui aussi automatiquement de ce ticket d’entrée. Les 6e et les 7e, en revanche, devraient disputer des playoffs pour conserver leur place la saison suivante. Quant aux équipes classées 8e, elles sortiraient du manège enchanté. Au bout du compte, 24 équipes sur 32 seraient maintenues en Ligue des champions d’une année sur l’autre.

Les huit places restantes seraient ensuite réparties entre les quatre demi-finalistes de la Ligue Europa et quatre champions nationaux. Ces quatre derniers tickets seraient décernés au terme d’un tournoi possiblement organisé entre juillet et août. Dernière précision, toujours selon nos informations, le calendrier de la phase finale de cette Ligue des champions nouvelle formule serait lui aussi remanié. Puisqu’il faudrait trouver huit dates supplémentaires, la compétition débuterait en août, se poursuivrait en janvier et la phase de poules s’achèverait en février. Pas question de jouer le week-end, sauf la finale. Les matchs seraient toujours organisés le mardi et le mercredi.

Quel est le principal objectif de cette formule ?
Les dirigeants des grands clubs européens ont la folie des grandeurs. Ils rêvent qu’un jour, les droits audiovisuels de la Ligue des champions atteignent ceux, par exemple, de la NBA, le championnat professionnel de basket nord-américain. Ce projet de Ligue des champions semi-fermée aurait d’ailleurs certains points communs avec le format de la NBA. En combinant une quantité accrue de matchs et la qualité des joueurs de très haut niveau, cette nouvelle formule, pensent-ils, ne pourrait que séduire les diffuseurs télé.

Quel impact sur les compétitions nationales ?
Puisqu’il faudrait trouver huit dates supplémentaires, la Ligue des champions nouvelle version risque de causer de nombreuses perturbations si elle est adoptée telle quelle par l’UEFA. À l’échelle française, une compétition risquerait d’être bel et bien enterrée. Il s’agit de la Coupe de la Ligue, créé par la Ligue de football professionnel en 1995. Même le championnat pourrait subir des modifications. Et l’on reparle alors d’une Ligue 1 à 18 clubs et non pas 20. Une simple hypothèse de travail à l’heure actuelle.

Mais les perturbations seraient en fait bien plus larges. Et bien plus inquiétantes pour les compétitions nationales. Quel serait en effet l’intérêt d’un championnat dont le vainqueur et le dauphin ne seraient même pas assurés d’être qualifiés pour la Ligue des champions ? La principale voie d’accès à la compétition reine consisterait en effet à participer à l’édition précédente. Dans ces conditions, les dirigeants du football français anticipent déjà une baisse significative des droits télé de la Ligue 1 à partir de 2024.

Bref, un tremblement de terre qui toucherait tout l’écosystème du football professionnel doublé d’une concentration extrême des richesses et des grands joueurs. Un peu comme aujourd’hui… mais en pire, ou en mieux, selon les points de vue.

http://www.leparisien.fr/sports/footbal ... 045496.php

L'OM fera-t'il partie des 32 elus ?

Un membre de l'ECA :

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La Ligue des Champions devrait subir une nouvelle réforme, qui pourrait être néfaste à des clubs comme Anderlecht.

VERSCHUEREN : L’ECA travaille actuellement sur la période postérieure à 2024. Notre réflexion devrait être achevée en fin d’année. Je n’ai rien entendu qui me laisse à penser qu’il deviendra difficile pour Anderlecht et consorts de se qualifier pour la phase de poules. La Ligue des Champions doit évoluer vers une competitive balance. Elle doit rester accessible à tous et certainement pas se muer en compétition fermée, réservée aux cinq grandes compétitions européennes. En instaurant de nouveau paramètres, nous voulons simplement éviter la participation de clubs qui n’ont rien à y faire.

Il est probable que l'on fasse partie des 32 initiaux. En revanche, si l'on en sort, il sera très très compliqué d'y revenir.

Eu égard à notre histoire, au stade, à la ville et la ferveur et à nos moyens, notre place y serait en toute évidence. Par contre, sur ce qu'on montre depuis 20 ans, tant sur l'utilisation de nos moyens, que les gouvernances et résultats, on ne mériterait clairement pas d'y être.

Avec une L1 toujours à 20 clubs, le Coupe de la Ligue, la Coupe de France, les aléas hivernaux, on s' en sort déjà pas pour les clubs qui arrivent plus loin que des 1/4 de finales de plusieurs compétitions, alors ....
Et puis, tous ces matchs aller-retour, finalement, ça gâche tout ! qu' ils mettent 64 équipes,s' ils veulent mais à élimination directe

Comme je l'écris, le plus compliqué c'est si t'en sors, et là clairement c'est le chemin de croix pour y retourner.
Vu les retombées, ça ne peut qu'accentuer encore plus l'inflation des prix et créer un gouffre entre ceux qui captent des gros revenus et ceux qui dépendent de la LDC pour survivre, sans parler des différences fiscales et sociales.
La France n'en sortirait vraiment pas gagnante et on peut même imaginer car rien ne dit le contraire d'avoir 15 clubs de première ligue en LDC.

Modifié en dernier par spy le 03 Avr 2019, 17:05, modifié 1 fois.

Paris, l'OM et Lyon devraient faire partie des 32 equipes de depart en effet.

Dragan, Votre vision est limitée

Dans une des versions ayant fuité, il y avait seulement le PSG et l'OL.