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Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

01 Oct 2018, 04:04

Marotta quitte la Juve. Pour retraite certainement. Bon vent à lui.

Sinon, CR7 même s'il n'a pas marqué, la chance le fui - cf le poteau repris par Mandzukic -, a été brillant et décisif contre Napoli. Et Allegri l'utilise tel Ferguson à United, en ailier. A voir lors des matchs couperets au printemps en LDC: ailier ou en pointe pour conclure ? interessant !

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

02 Oct 2018, 10:23

On parle du Team Principal de la Scuderia Ferrari Arrivabene pour remplacer Marotta à Turin. Pavel Nedved serait également candidat.

http://f1i.auto-moto.com/infos/italie-infos/arrivabene-vers-un-nouveau-defi/

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

06 Oct 2018, 17:42

Les bossus ont tué le match en 5 minutes. Le n°7 se remet à marquer régulièrement.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

06 Oct 2018, 18:02

EASports a coupé tout partenariat avec lui suite à son affaire de viol, et peut être que Nike va les suivre.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

06 Oct 2018, 18:21

c'est extremement preocupant que la societe se charge de condamner les gens sans proces...

Et ca devient une norme

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

06 Oct 2018, 18:26

Etonnant que ça sort 8 ans après. Elle aurait besoin de plus de pognon ?

9 points de gap avec eux, je sens que demain Boateng et Berardi vont nous déranger au San Paolo.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

07 Oct 2018, 09:42

Étonnant que Ronaldo ait accepté de payer s'il est innocent.

Peur des représailles, peur de l'exposition, crainte de ne pas être entendue ou crue, sidération, tentatives de déni, assimilation de la domination masculine : il y a énormément de ressorts psychologiques qui font qu'une femme mette du temps à porter plainte voire ne le fait pas du tout.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

07 Oct 2018, 18:07

Cecco, je te laisse le soin de découvrir qui a ouvert la marque contre Sassuolo au San Paolo. :?

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

07 Oct 2018, 18:24

LE SAUVEUR DU NAPOLI!
L'ANTI-CR7!

:ptdr:

(N'empêche, faut que vous le gagniez celui-là pour pas se prendre un coup sur la tête après le week-end dernier)

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

07 Oct 2018, 22:17

J'ai halluciné de le voir titulaire à la place d'Arkadiusz. Le polak a besoin d'enchainer pour retrouver son potentiel, surtout avec l'entracte internationale. En plus c'est Lewandoski qui le devance sur la feuille en sėlection et peut être bientôt Piatek du Genoa.
Insigne nous maintient à flot avec sa constante de buts.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

07 Oct 2018, 22:34

Franchement, vous êtes au dessus pour la seconde place en terme de niveau. Derrière c'est homogène et ça va se tirer dans les pattes, ça devrait vous profiter.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

07 Oct 2018, 22:38

Ounas 8)

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

12 Oct 2018, 23:28

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

13 Oct 2018, 15:20

Et ils ont acheté Paqueta, le prodige brésilien, pour une grosse trentaine de millions...

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

18 Oct 2018, 11:31

Higuain dit avoir été chassé de la Juve. C'est possible, mais voilà la (grosse) différence entre eux et nous, en plus du budget, c'est la rigueur. Et ne pas faire de cadeau. il y avait l'opportunité CR7 qui a gagné trois CE avec le Real et y a grandement contribué (cf cette saison, c'est pas Benzemax qui les faisait gagner), contre un Higuain qui démontre de grosses lacunes dans les matchs décisifs, tant en club qu'en sélection.

Bref, le choix du club italien a été vite fait, et impitoyable.

Nous on va renouveller :garcia: sans être certain d'être en LDC la saison prochaine, alors que l'objectif doit être impératif et alors qu'il y a un Jardim à côté. C'est franchement pas sérieux :eyraud: ! Et d'autant plus inquiet que l'on sait tous que l'nvestissement de M. McCourt ne sera pas illimité, sans fin. :|

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

20 Oct 2018, 15:39

Si la Roma ne concrétise pas ses nombreuses occasions de gol, ça ne m'étonne pas qu'ils se prennent un but en contre. Voire 2.
Lucidité du frère de Milenkovic Savic qui trouve le moyen de prendre 2 cartons jaunes en 1 minute pour gain de temps.
Peut être vous pourrez remonter un handicap de 2 buts à 11 contre 10, Cecco.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

20 Oct 2018, 17:23

Ou pas. La Roma a minablement paumé 0 - 2 contre le SPAL. :mrgreen:

But de CR7 après un premier poteau précédent.

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

20 Oct 2018, 18:11

Information
LE SOUFRE DU NAPOLI

Depuis des décennies, le destin de la ville de Naples est soumis à l’influence de la criminelle Camorra. Un voisinage qui déteint sur l’image du Napoli, dont les joueurs ont souvent entretenu de sulfureuses fréquentations.


On l’a tué, on lui a coupé la tête à l’aide d’une scie, on l’a jetée par terre et on a joué au foot avec, certains vomissaient, mais le boss riait à gorge déployée. » Il ne s’agit pas d’une scène de la série Gomorra, mais bien d’un extrait du procès-verbal d’un interrogatoire de Gennaro Notturno, en 2017. Ce « collaborateur de justice », un repenti, est un ex-homme de main du clan mafieux Amato-Pagano, une des familles qui se partagent le pouvoir criminel dans la zone de Secondigliano, au nord de Naples. Du sang et du foot ? L’anecdote appelle le raccourci facile, mais elle raconte aussi Naples, ville autant perfusée à la passion du ballon rond que régie en partie par les lois sans pitié des clans qui en influencent le quotidien. La Camorra, la galaxie de familles qui se disputent le pouvoir criminel dans la ville et l’Italie du Sud (drogue, prostitution, racket, corruption, trafic de déchets, etc.), demeure un acteur puissant qui ne peut être indifférent au foot et à son étendard local, le SS Calcio Napoli, club du top 20 européen, engagé pour la sixième fois en huit ans dans la juteuse Ligue des champions et jouera au Parc des Princes, ce mercredi.

Aucune passerelle « officielle » entre les deux mondes n’a jamais été mise à jour. Mais les frontières sont poreuses. Impossible de ne pas évoquer le passage de Diego Maradona, icône vénérée à Naples, qui lui offrit ses deux premiers titres de champion d’Italie (1987, 1990) et une Coupe de l’UEFA (1989). Mais le séjour de l’Argentin (1984-1991) fut aussi marqué par une vie dissolue, une addiction à la cocaïne et des fréquentations explosives. En 1987, une perquisition est menée chez Carmine Giuliano, surnommé « ‘O Lione  » (le Lion), membre de la puissante famille qui régissait le quartier historique de Forcella. La police découvre, accrochée au mur, une photo du numéro 10 argentin posant avec Carmine et son frère dans une luxueuse baignoire en forme de coquille Saint-Jacques.

« Maradona a affirmé que sa famille avait été menacée et que Carmine l’avait rassuré en l’assurant de sa protection. Il fréquentait aussi le clan Lo Russo, du quartier de Miano, qui l’avait aidé à récupérer ses biens à la suite du braquage de son coffre-fort à la Banque de Naples. Il était un peu niais, il considérait juste cet environnement comme populaire », explique Gigi Di Fiore, journaliste et écrivain de référence sur l’histoire de la Camorra.

Au cours de cette période de tous les excès, la justice s’intéressera, pourtant, une seule fois directement au Napoli : en 1988, le club avait abandonné son titre à l’AC Milan. Certaines rumeurs assuraient qu’il s’agissait d’une faveur faite au clan des Giuliano, qui contrôlait les paris clandestins et risquait la banqueroute si le Napoli conservait son titre. Tous les joueurs furent auditionnés par la justice, tous démentirent en bloc. Corrado Ferlaino, le président légendaire du club de 1969 à 2001, avait même insisté dans les colonnes du quotidien Il Mattino : « Le commissariat m’appelait souvent pour me tenir informé des écoutes dans lesquelles émergeaient des informations concernant des paris clandestins sur nos matches. Alors, sans rien dire, je doublais ou triplais les primes pour ne pas prendre de risques. » Aujourd’hui encore, Pepe Bruscolotti, l’emblématique défenseur napolitain, nous affirme : « Je n’ai jamais été confronté aux problématiques de la ville dans ma vie de joueur ou de civil... »

Trente ans après, la réputation du Napoli continue pourtant de souffrir de certaines relations opaques, comme l’ont révélé de multiples enquêtes de la police antimafia de Naples, la Direction district antimafia. Même si, officiellement, aucun joueur du Napoli n’a jamais été mis sur écoute ou soumis à filature, certaines fréquentations des footballeurs attirent l’attention des policiers. Quand il jouait à Naples de 2007 à 2012, avant de signer au PSG, l’Argentin Ezequiel Lavezzi était un proche ami d’Antonio Lo Russo, fils du chef de clan Salvatore Lo Russo. « Je l’ai connu au centre d’entraînement, on me l’a présenté comme un ultra de la Curva B. Pour moi, c’était normal d’entretenir des rapports avec les fans, ça se fait beaucoup en Argentine. Une certaine familiarité est née, au point qu’il pouvait passer chez moi sans prévenir. Une fois, on a même joué à la PlayStation. C’est après que j’ai su qu’il était camorriste », a déclaré l’ancien Parisien, auditionné en à peine dix minutes lors du procès pour blanchiment de membres du clan Lo Russo, en novembre 2012.

Supporters, « copains », restaurateurs... dans une ville comme Naples, les stars du foot sont toujours très entourées et sollicitées. Sans forcément savoir à qui elles ont affaire. Une exception connue : Fabiano Santacroce, napolitain de 2008 à 2011, qui rendait visite à Francesco Fucci, un ultra du groupe Bronx, proche du clan Mazzarella, alors qu’il était assigné à résidence. « J’étais au courant de sa situation, je pensais que c’était un mec bien. On cherche surtout à avoir de bons contacts dans le but de jouer avec moins de pression », avait admis le joueur sans sourciller à la barre du tribunal qui allait condamner son ami à deux ans de prison pour association de malfaiteurs. Mais Fucci n’était pas un gros poisson.

Plus spectaculaire a été la mise en cause récente d’un trio de joueurs fameux : les défenseurs Paolo Cannavaro (frère du Ballon d’Or 2006), Salvatore Aronica et le gardien de but international espagnol Pepe Reina se sont retrouvés dans l’œil du cyclone, en raison de liens avec les frères Esposito (Gabriele, Giuseppe et Francesco), propriétaires de plusieurs discothèques et de New Toys, une chaîne de magasin de jouets qui produisait sous licence des produits dérivés du club. En mai dernier, les frères (et leurs épouses) ont été arrêtés dans une opération antimafia, soupçonnés de liens étroits avec la famille camorriste Contini. L’enquête a facilement mis à jour leur proximité avec les trois joueurs, qui s’affichaient avec eux sur les réseaux sociaux. Pepe Reina est aussi le parrain du dernier fils de Gabriele et venait juste d’organiser sa fête de départ pour le Milan, au Club Partenopeo, un des établissements de la fratrie. Pas de quoi susciter une incrimination pénale, et d’ailleurs les joueurs n’ont été interrogés qu’en tant que témoins.

Reina a ainsi expliqué : « C’étaient des amis, et quand ils ont été relaxés la première fois, je leur ai laissé le bénéfice du doute de ne pas être des personnes méchantes. Pour moi ils étaient normaux, ça ne faisait pas de doute. » Car les Esposito avaient déjà été incarcérés quelques semaines en 2017, avant d’être libérés. Ce qui avait d’ailleurs suscité un incident lors d’une soirée de fin de saison entre l’épouse de Reina et le président du club, Aurelio De Laurentiis, qui ironisait sur les fréquentations de son gardien. Cette amitié louche a quand même valu aux trois joueurs d’être déférés, fin mai, par le parquet de la Fédération italienne devant le tribunal fédéral, pour manquement au code de justice sportive (une procédure italienne). Cette saisine a été repoussée par le tribunal qui l’a même déclaré « inadmissible ». Officiellement, les joueurs ignoraient les activités illicites de leurs amis. Et quand nous l’avons interrogé, Aronica se défendait : « Beaucoup ont confondu justice civile, qui nous a mis hors de cause, et justice sportive qui n’a débouché sur rien. L’accusation a fait la première page, la relaxe juste une brève... »

Si les fréquentations de certains joueurs n’ont officiellement jamais nui au Napoli, le président napolitain, Aurelio De Laurentiis, y est pour beaucoup. Ce producteur de cinéma, qui a repris le club en Serie C en 2004 pour le ramener dans l’élite en quatre ans, a toujours appelé ses joueurs à la prudence. Massimiliano Gallo, fondateur d’Il Napolista, site devenu un point de repère des supporters, se bat pour qu’on lui en soit reconnaissant : « En quinze ans, De Laurentiis n’a jamais été associé à la criminalité organisée. Au contraire, il a toujours fait en sorte d’éloigner les éléments qui avaient certaines relations ambiguës. Son Napoli est une fierté de la ville de ce point de vue-là. »

Évidemment, il est plus facile de se débarrasser d’un joueur que de centaines de supporters. Entre le monde des ultras et celui des mafieux, la porosité est moins contrôlable, même si De Laurentiis fait très attention à ne rien céder aux tribunes, ce qui lui vaut, du coup, d’être très contesté par le public. Toutefois, ces fans particuliers savent se rapprocher des joueurs. L’ancien international belge Bertrand Crasson, arrière droit du Napoli de 1996 à 1998, raconte cette anecdote : « Un des chefs ultras s’appelait Gennaro Montuori, il avait ses entrées au club. Un jour, Massimo Esposito, un joueur du coin en plus, s’était fait braquer sa voiture, il a passé un coup de fil à ce Gennaro et on a ramené la voiture au centre deux heures après. »

Même scénario pour le Slovaque Marek Hamsik, au club depuis 2007 et adoré des fans, qui s’était fait braquer sa Rolex au volant de sa voiture, il y a quelques années. La montre fut « retrouvée » par des tifosi et « rendue » à la police quelques jours plus tard. Un épilogue dont l’attaquant polonais Arkadiusz Milik aimerait bien bénéficier. Lui aussi a été victime de la même « coutume » du carjacking au début du mois, quelques heures après la victoire contre Liverpool, en Ligue des champions (1-0). 

Mais Milik n’est pas encore respecté comme Hamsik, interlocuteur des tribunes. Un épisode a marqué les esprits. Avant la finale de la Coupe d’Italie 2014 contre la Fiorentina, alors que de graves incidents avaient lieu aux abords du stade, et que les fans du Napoli voulaient retarder le coup d’envoi, le Slovaque était venu négocier avec un représentant des tifosi, assis sur une rambarde du stade. Ce Gennaro Di Tommaso, chef du groupe « Mastiffs », est aussi connu sous le sobriquet de « Genny ‘a carogna ». « La Charogne » a été arrêtée en 2017 pour trafic de drogue international. Vingt ans de prison ont été requis contre lui, en mai dernier. Dans une enquête publiée par le quotidien turinois la Stampa, Salvatore, un pensionnaire de la Curva B de San Paolo, révélait : « La Camorra nous protège dans les stades, si quelqu’un fait une connerie et qu’il est arrêté, elle nous paye l’avocat. On est habitués à fonctionner comme ça, par quartiers et systèmes… »

Certains de ces supporters sulfureux figurent, peut-être, parmi les participants d’un curieux tournoi organisé à Secondigliano, quartier populaire napolitain. Selon les révélations d’Armando De Rosa, un énième repenti, les clans les plus féroces s’y donnent rendez-vous, chaque année, depuis 2012, pour se défier balle au pied. Des joueurs semi-pros, pour la plupart des amateurs évoluant en D4, seraient même payés pour venir renforcer ces équipes. C’est que le trophée fait rêver : non pas une coupe aux grandes oreilles, mais une dose de drogue pure à couper et à revendre sur le marché.• VALENTIN PAULUZZI

Clans Lo Russo ou Giuliano... « Maradona était un peu niais. Il considérait juste cet environnement comme populaire » Gigi Di Fiore, journaliste

« Une fois, avec Antonio Lo Russo, on a même joué à la PlayStation. C’est après que j’ai su qu’il était camorriste »

Ezequiel Lavezzi

Pepe Reina est le parrain du fils de Gabriele Esposito, arrêté lors d’une opération antimafia

« La Camorra nous protège dans les stades. si quelqu’un fait une connerie, elle nous paye l’avocat »

Salvatore, tifoso de la Curva B

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

20 Oct 2018, 18:46

En matière de mafia, il grande Ferlaino a été servi. Je crois même qu'un membre de sa famille a été éliminé par un clan de la 'ndrangheta. Après tout il essayait de préserver ses joueurs au maximum.
Bon résumé de ce que raconte Salvatore.

Tenez bon les grifoni. [-o<

Re: [Serie A 2018/19] Le Milan existait avant qu'Elliott nai

20 Oct 2018, 18:56

Et deux points de gâchés à ne pas être allé chercher le 2 - 0 au minimum... :x je sentais venir l'égalisation, qui a eu lieue.
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