[PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Dragan » 03 Juin 2019, 17:07

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L'accusation de viol, c'est aussi un risque économique pour Neymar

L'affaire de viol présumé dans laquelle Neymar est accusé ne présente pas seulement un risque judiciaire pour la star brésilienne, c'est aussi son business économique qui pourrait souffrir.

Depuis vendredi et le dépôt de la plainte de la jeune femme qui accuse Neymar de l'avoir agressé sexuellement le 15 mai dernier dans un hôtel parisien, la star du PSG, son père et ses avocats ont pris la parole pour dénoncer « un piège » et « une tentative d'extorsion ». Ni son club ni ses nombreux sponsors n'avaient réagi lundi midi à cette affaire, ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas inquiets de la situation. « Que le nom de Neymar soit associé à quelque chose d'aussi grave ne peut pas ne pas déranger le PSG et les sponsors du joueur, estime l'avocat Didier Poulmaire, ancien conseil de Laure Manaudou ou Yoann Gourcuff. La réaction de son père et la sienne, très rapides, visent à éteindre l'incendie. Pour l'instant, le principe de présomption d'innocence empêche ses partenaires de rompre ou de suspendre leurs accords. »

« C'est une mauvaise pub dont les sponsors se passeraient bien », confirme Frank Hocquemiller, créateur et directeur de VIP Consulting. Conseiller de nombreux sportifs dont Raphaël Varane, il explique le « mal que ce type d'affaires peut faire à [son] métier ». « On a une opération importante dans l'univers des jeux vidéo cet après-midi (lundi). Je sais que ma cliente va m'en parler. Elle va me dire : "Tu imagines, quand tu es partenaire, un truc comme ça..." Je vais lui répondre : "Mais personne ne sait s'il a vraiment fait quelque chose de mal". Et elle va me rétorquer - et elle aura raison : "Peut-être, mais l'impact d'image est là". » Avec quelles conséquences possibles ?

Le précédent Cristiano Ronaldo
À l'automne 2018, Cristiano Ronaldo, ciblé par une enquête pour viol aux États-Unis, avait vu de gros partenaires, Nike, Electronic Arts et Unilever, exprimer leur « préoccupation », sans toutefois remettre en question leurs « deals » avec l'attaquant de la Juventus Turin. À l'époque, l'action du club avait plongé à la Bourse de Milan. Des sponsors de Neymar, parmi la vingtaine que compte son portefeuille de marques, pourraient être tentés d'« ouvrir le parapluie si le bruit médiatique se prolonge encore », avance Frank Hocquemiller.

Selon Forbes, les revenus annuels de Neymar atteignent 90 millions de dollars (environ 80 M€) dont un cinquième tiré du sponsoring (15 M€). Il est, derrière Cristiano Ronaldo et Lionel Messi, le joueur de football le plus « bankable » de la planète. Ses principaux sponsors étant américains - Nike, Gillette, McDonalds et Beats by Dre - le risque qu'ils prennent de la distance est-il plus important ? « Les États-Unis sont sans doute plus sensibles encore que d'autres pays à ces affaires de moeurs dans le sillage du mouvement #MeToo, mais ils sont aussi très sensibles... au business, et avec ce que Neymar fait vendre, il ne va pas se faire virer du jour au lendemain par ses sponsors, sauf si l'affaire prend une voie désastreuse. »

Le PSG première victime collatérale
« Dans les contrats de sponsoring, les clauses de rupture ne sont activées que si la preuve incontestable de la faute grave du sportif est apportée, rappelle Didier Poulmaire. Ce que Neymar a à gérer, ce sont moins les conséquences juridiques des accusations sur ses contrats que leur impact sur son image en raison de leur écho médiatique. » Selon l'avocat, c'est le PSG qui a le plus à redouter du retentissement de la plainte déposée à Sao Paulo. « Les marques commerciales peuvent assez facilement gérer en temporisant. Mais la première marque associée à Neymar qui peut être en difficulté dans cette affaire est le PSG. Car le club a beaucoup construit son exposition médiatique mondiale sur la marque Neymar. »

Une certitude : l'affaire est un cas d'école pour les conseillers d'image. « Ce que montrent les affaires comme celles-là, prolonge Didier Poulmaire, c'est qu'il y a tout de suite un début de préjudice d'image, amplifié par la caisse de résonance des réseaux sociaux, l'outil même qui sert aux joueurs à communiquer largement (Neymar compte 119 millions de followers sur Instagram). On voit aussi un certain amateurisme dans la réponse du clan Neymar, comme la diffusion des images [les échanges du joueur sur WhatsApp avec son accusatrice, supprimés depuis] qui peut l'exposer à des poursuites au Brésil. Ce qui devrait conduire leur entourage à faire appel à de vrais professionnels de la communication de crise et surtout à inculquer aux joueurs des réflexes de prudence dans leur comportement public et privé dès leur passage en centre de formation. » Le conseil arrive un peu tard pour Neymar.

Tiger Woods, le coût de l'infidélité
Devenu en 2009 le premier milliardaire du sport (en dollars) avec un revenu annuel estimé à 100 millions de dollars dont près de 90 % issus du sponsoring (encore un record à l'époque dans l'univers du sport), le golfeur américain a perdu une bonne partie de ses sponsors dans la foulée du scandale médiatique lié aux révélations de son infidélité à la fin de la même année. Accenture (conseil) et AT & T (télécoms) rompent notamment leur contrat avec lui pour des questions d'image. Les sponsors reviendront nombreux frapper à sa porte dès l'année suivante après une patiente reconstruction de son image publique.

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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Dragan » 03 Juin 2019, 17:33

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PSG, le récit d'une incroyable saison (1/2) : une première partie prometteuse mais fragile

Même si la fraîcheur de Thomas Tuchel semblait porteuse de promesses, la première partie de saison du PSG donnait déjà des indices assez inquiétants sur la suite de l'histoire.

Hilare, torse nu, Marco Verratti enlace Adrien Rabiot, lui aussi rayonnant, l'écharpe du club autour du cou. « Qu'est-ce que je fais ? Je chante, là ? », demande Thomas Tuchel, aspergé au champagne quelques secondes plus tôt. Une clameur s'élève. L'entraîneur allemand s'exécute a cappella, le micro de la conférence de presse à la main. À ce moment-là, il est comme le titre de sa chanson, Happy, et il emmène dans son sillage un groupe tombé sous le charme. Ça chante, ça hurle, ça saute, ça lève les bras au ciel. Le PSG vient de remporter le Trophée des champions contre Monaco (4-0, le 4 août), à Shenzhen, en Chine, et c'est une certaine idée du bonheur qui habite les Parisiens à l'aube d'une saison 2018-2019 qui peut être celle du renouveau du club de la capitale à l'échelle continentale.

Dans les couloirs du stade de Shenzhen, quelques minutes plus tard, Antero Henrique, le directeur sportif parisien, Jaime Teixeira, son adjoint, et Leonardo Jardim, l'entraîneur de l'AS Monaco, discutent à bâtons rompus. À cet instant, pas évident que ces trois-là imaginent la saison qui les guette, pour les uns comme pour l'autre d'ailleurs. Henrique, adossé au mur, au fond de la salle, avait bien rigolé lorsqu'il a vu Tuchel bizuté. Il rigolera un peu moins quand, début septembre, l'Allemand déposera une première pierre dans son jardin, lors d'une interview à RMC Sport : « Si je suis satisfait (du mercato) ? Non, pas à cent pour cent, pour être franc avec vous. C'est un secret de Polichinelle que l'on recherchait un numéro 6. On cherchait à remplacer Thiago Motta. On n'a pas pu le faire.»

Une bagarre Diarra - Lo Celso pendant la préparation
Ce premier entretien du nouvel entraîneur parisien va ébranler sa direction. Un autre était calé avec L'Équipe, à peine une semaine plus tard. Il a alors été annulé. Puis recalé, après de longues tergiversations, à condition qu'il passe à l'épreuve de la relecture au prétexte que Tuchel ne voulait pas que ses propos soient mal traduits en français. À l'arrivée - ce qui n'était pas prévu -, quatre membres du PSG l'ont relu : Philipp Schelb, le staff manager du club, un Allemand parfaitement francophone, Jean-Martial Ribes, le directeur de la communication, Antero Henrique et même Maxwell, le coordinateur sportif. Il fallait à tout prix éviter que Tuchel ne dérape de nouveau.

Il fallait peut-être éviter, aussi, que l'Allemand, au franc-parler rafraîchissant, n'évoque cette bagarre, pendant la période de préparation, entre Lassana Diarra et Giovani Lo Celso à cause d'un tacle trop appuyé de l'un auquel a répondu l'autre par un tacle encore plus appuyé. L'entraîneur parisien virera de l'entraînement les deux joueurs, qui s'étaient attrapés par le col. Le milieu argentin, qui avait pourtant, semble-t-il, le profil d'un joueur précieux pour Paris, ne participera pas à une seule seconde du Trophée des champions et il sera prêté quelques jours plus tard au Betis Séville, à la surprise générale. Sans doute à la sienne, aussi.

Les crispations gagnent petit à petit l'environnement parisien, à tous les niveaux. Mais les résultats de l'été et la communication de Tuchel cachent la forêt. À Guingamp, le 18 août (3-1), pour la deuxième journée de Championnat, une vive altercation oppose Neymar à Christopher Nkunku. Le Brésilien reproche à son jeune coéquipier de ne pas l'avoir servi sur une action. Au retour aux vestiaires, à la mi-temps, il le lui signifie et lui donne même un petit coup de pied sur la cheville. Le ton monte. Les insultes commencent à jaillir. Les deux joueurs sont tout proches d'en venir aux mains avant d'être séparés. Cet épisode ne restera pas sans conséquence pour... Nkunku. Qui ne jouera plus que des bribes de match, ensuite, alors que son coach le portait en haute estime. Il ne sera pas le seul Titi à voir sa situation se détériorer. Le défenseur Stanley Nsoki, que Neymar réprimandera publiquement, sur la pelouse à Nîmes (4-2, le 1er septembre), connaîtra un sort comparable après un début de saison plein de promesses.

De toute façon, à Liverpool, pour le premier match de Ligue des champions de la saison, les jeunes ont laissé la place aux stars. À la différence d'Unai Emery, Tuchel a décidé de s'appuyer sur le quatuor Neymar, Mbappé, Cavani et Di Maria. Au moins, il n'a pas d'état d'âme. Mais, dans l'enfer d'Anfield, le PSG chute encore face à un poids lourd européen (2-3). Après Tuchel, c'est alors au tour de Thiago Silva de placer une petite mine sur le mercato estival. À la question d'un journaliste sur le fait qu'aucun des trois milieux parisiens n'évolue à son poste naturel, le capitaine brésilien réplique, sur un ton sec : « Je ne vais pas répondre à ça. Tu dois demander à Antero. » À Antero, pas à Thomas...

La gestion désastreuse du cas Rabiot par Henrique
Comme si le manque de profondeur de l'effectif ne suffisait pas, le directeur sportif du PSG décidera pourtant de se priver également d'Adrien Rabiot à partir de décembre. Incapable de s'entendre avec la mère du milieu international français de vingt-trois ans sur une prolongation de contrat, Henrique choisit l'option passage en force : soit Rabiot, qui arrive en fin de contrat en juin 2019, signe ; soit il ne portera plus le maillot du PSG. Au club, tout le monde n'est pas sur cette ligne. C'est le cas de Tuchel, notamment, qui voit d'un très mauvais oeil l'absence future du Français. Le 11 décembre, à Belgrade, où Paris et un grand Neymar confirmeront leur qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions (4-1), Rabiot participera à son dernier match avec Paris, jouant les huit dernières minutes de la soirée. « Il restera désormais sur le banc pour une durée indéterminée », prévenait Henrique sur Yahoo Sport.

Le 19, sur RTL, Véronique Rabiot rétorquait : « Je suis attaquée par le club en la personne d'Antero Henrique donc je m'autorise à sortir du silence pour répondre. » Le président Nasser al-Khelaïfi, qui avait pourtant mené toutes les discussions les saisons précédentes avec le clan Rabiot, suit l'affaire de loin. Et laisse carte blanche à son directeur sportif. Du coup, lorsque Waldemar Kita, le président du FC Nantes, vient aux renseignements pour un prêt du Parisien jusqu'à la fin de saison, le Portugais balaie l'idée d'un revers de main en toute liberté. Rabiot n'ira pas à Nantes, si jamais l'envie l'en avait saisi. Il n'ira pas non plus en stage au Qatar, à la mi-janvier, mais, cette fois, c'est à cause d'un deuil familial. Sauf que le PSG ne lui aurait pas donné l'autorisation de rester en France. Et le club s'engouffre dans cette faille pour sanctionner un peu plus son joueur, guidé par l'idée de le licencier. Il n'atteindra cependant jamais cette extrémité. En attendant, Rabiot ne joue toujours plus, au grand dépit de Tuchel qui se verrait bien le réintégrer.

Le technicien allemand sent que ses ressources se tarissent et l'élimination contre Guingamp (1-2, le 9 janvier), en Coupe de la Ligue, au Parc des Princes, marque un premier virage dans la saison. S'il regrette, en conférence de presse, que son équipe ait « joué avec trop de confiance », il peste surtout contre les trois penalties sifflés contre elle : « Le deuxième, on ne peut pas en parler sinon je vais devenir fou. »

Le germanophone Gourvennec déçu par les mots de Tuchel
Dix jours plus tard, au moment de recevoir de nouveau les Bretons, en Championnat (9-0) cette fois, Tuchel ne parvient plus à contenir son énervement. Debout devant son banc de touche, il s'en prend régulièrement à Jocelyn Gourvennec et à son staff, prononçant en allemand des mots peu amènes, voire insultants, leur reprochant de ne chercher que des penalties. Sauf que l'entraîneur breton, dont la maman était prof d'allemand, est parfaitement germanophone. Il comprend tout et s'avoue déçu par le comportement de son homologue.

L'agacement de Tuchel atteindra son paroxysme à Lyon, au moment d'affronter Villefranche Beaujolais, une formation de National, en Coupe de France, le 6 février, six jours avant le déplacement à Manchester. Au tour précédent, contre Strasbourg (2-0, le 23 janvier), Neymar s'est blessé sérieusement : rechute de sa fracture du cinquième métatarsien. Son forfait pour la Ligue des champions est acté. Alors pas question de prendre de risque, cette fois, avec d'autres cadres. Mbappé, Cavani, Silva, Alves et Verratti sont sur le banc ou en tribune. Le problème, c'est que sans eux mais avec Paredes, la recrue hivernale dont c'est la première titularisation, le PSG peine face à cet adversaire (3-0 a.p.). Ce qui irrite Tuchel, qui s'en reprend à l'arbitre, et se fait expulser cette fois. À l'approche du rendez-vous mancunien, l'ancien entraîneur de Dortmund diffuse un sentiment de fébrilité qui contraste avec sa faconde et l'aisance du début de saison, comme si, au-dessus de sa tête, se formait une sombre dépression à l'idée de retrouver la Ligue des champions.

La blessure de Cavani contre Bordeaux (1-0, le 9 février), trois jours avant la C 1, ne va rien arranger. Sa relation avec Antero Henrique se dégrade chaque jour un peu plus. Il y a toujours une bricole qui cloche ou un fil qui ne se rattache à rien. L'Allemand ne s'en cache même plus. Il se sait attendu au tournant de Manchester. Il va alors préparer tactiquement ce rendez-vous, avec une maîtrise totale cette fois. Tuchel a décelé le point fort des Anglais : Paul Pogba. Il va tout mettre en oeuvre pour couper la relation entre le champion du monde français et ses coéquipiers. Cavani et Neymar sont forfait ? Pas grave. Mbappé évoluera en pointe et Draxler sera titularisé dans un rôle ingrat mais ô combien précieux : toujours empêcher de relancer vers Pogba. Le sens du sacrifice du milieu international allemand sera salué par son coach. Di Maria, auteur d'une prestation énorme, sera juste repris de volée à la mi-temps pour avoir tenté une transversale vers Alves interceptée et dont aurait pu profiter Pogba. Les consignes avaient pourtant été claires : les seuls ballons longs doivent être à destination de Mbappé, censé toujours être à la limite du hors-jeu.

À part cette anicroche, le plan a été respecté à la lettre. Le résultat final décroché à Old Trafford, 2-0, était un passeport pour les quarts de finale, que Paris n'avait plus fréquentés depuis deux ans. Nasser al-Khelaïfi est ravi : « Je veux remercier le coach. On a un grand entraîneur. Tactiquement, c'était magnifique. Il a réussi ce qu'il voulait faire. Tout le monde a fait un match parfait. » Ce à quoi l'intéressé a prudemment répondu : « On n'est qu'à la mi-temps de notre confrontation. » Et l'avenir lui donnera sèchement raison...

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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Dragan » 03 Juin 2019, 17:39

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PSG, le récit d'une incroyable saison (2/2) : le temps des fractures

De l'élimination contre Manchester à la finale de Coupe de France perdue face à Rennes, le PSG a vu son vestiaire se disloquer, ses leaders s'opposer et ses chefs s'étriper.

Cette fois, il ne rigole plus. Son PSG a beau jouir d'une avance confortable avant de recevoir Manchester United (2-0), ce n'est pas une raison pour ne pas respecter les horaires. Alphonse Areola n'est d'ailleurs pas le seul Parisien en retard à la convocation au Parc des Princes, à deux heures du coup d'envoi. Angel Di Maria pointe également avec quelques minutes de décalage. Thomas Tuchel n'apprécie pas. Son regard suffit à percevoir son courroux. Les explications auront lieu plus tard, après la qualification. En attendant, allons mater ces jeunes Anglais privés de plus de la moitié de leur équipe type.

Edinson Cavani, lui, est sur le banc. Miracle de la médecine ou exploit du kinésithérapeute censé l'accompagner au quotidien ? On verra bien. Mais, dans son cas, une lésion musculaire, un temps de cicatrisation minimum de trois semaines avant de penser à recourir est nécessaire. Et l'attaquant uruguayen s'est blessé il y a un mois seulement... De toute façon, l'affaire devrait être pliée sans lui. Seulement, lors de ce huitième de finale retour, les erreurs individuelles s'accumulent, et la passivité tactique de Tuchel surprend.

Voilà Paris mené 2-1 à la mi-temps. Et il est incapable de se créer une véritable occasion en seconde période, à peine parvient-il à cadrer quatre tirs sur l'ensemble du match. Alors, à la 90e minute, Cavani entre en jeu. Mais c'est Marcus Rashford qui marque sur penalty, quatre minutes plus tard (3-1). Le PSG est éliminé, Cavani rechutera et Neymar, qui n'a pas trouvé mieux que de descendre de sa loge pour insulter les arbitres au coup de sifflet final, écopera de trois matches de suspension à purger lors de la prochaine édition de la C 1. Belle soirée.

Brésiliens et francophones forment deux groupes rivaux
Autant dire que le 6 mars 2019, à 23 heures, la saison du Paris- Saint-Germain est terminée. Il sera champion de France sans sourciller, et il ne lui reste que la Coupe de France à conserver. « C'est un accident », plaidera Thomas Tuchel, en conférence de presse, pour justifier la sortie de route de son équipe en Ligue des champions. Un accident ? Vraiment ? Le problème, à Paris, c'est que les accidents surviennent toujours à la même époque de l'année et que rien n'est fait pour s'en prémunir. À aucun moment, le technicien allemand ne reviendra sur la préparation de ces rendez-vous et cette absence de mise au vert, par exemple, au moins le jour du match. Il ne reviendra pas non plus sur l'attitude de certains joueurs, dont on se demande si une grande partie aime Paris pour son club ou plutôt pour ses établissements nocturnes. Mais Tuchel n'a peut-être pas trop intérêt à s'épancher sur le sujet non plus.

Brésiliens et francophones forment deux groupes rivaux
Autant dire que le 6 mars 2019, à 23 heures, la saison du Paris- Saint-Germain est terminée. Il sera champion de France sans sourciller, et il ne lui reste que la Coupe de France à conserver. « C'est un accident », plaidera Thomas Tuchel, en conférence de presse, pour justifier la sortie de route de son équipe en Ligue des champions. Un accident ? Vraiment ? Le problème, à Paris, c'est que les accidents surviennent toujours à la même époque de l'année et que rien n'est fait pour s'en prémunir. À aucun moment, le technicien allemand ne reviendra sur la préparation de ces rendez-vous et cette absence de mise au vert, par exemple, au moins le jour du match. Il ne reviendra pas non plus sur l'attitude de certains joueurs, dont on se demande si une grande partie aime Paris pour son club ou plutôt pour ses établissements nocturnes. Mais Tuchel n'a peut-être pas trop intérêt à s'épancher sur le sujet non plus.

Il préfère évoquer dans ses points presse le manque de profondeur de son effectif, comme autant de pavés dans le jardin d'Antero Henrique. À plusieurs reprises, Tuchel décide de ne coucher que quinze joueurs sur les feuilles de match. Il a encore en tête ce transfert du jeune Yacine Adli à Bordeaux, en janvier, alors qu'il n'avait pas été prévenu des intentions du club. Il pense aussi à Adrien Rabiot, qui continue de s'entraîner avec une application et une rigueur exemplaires. Mais l'entraîneur du PSG n'a pas le droit de l'utiliser.

Alors, quand il lit l'entretien de Véronique Rabiot dans L'Équipe, le 20 mars 2019, qui ne ménage pas le directeur sportif portugais, l'Allemand se frotte les mains. « Adrien est prisonnier, lance la mère et conseillère du milieu parisien. Il est même otage du PSG. [...] Quand Henrique débarque, jeudi dernier, dans le vestiaire du Camp des Loges en disant à Adrien qu'il manque de respect à l'équipe... Moi, j'ai une autre vision. » Pour ne pas manquer de respect à l'équipe, Rabiot se rend ainsi au Stade de France, le 27 avril, et assiste à la finale de la Coupe de France depuis les loges, à côté de Thiago Silva, blessé. Mais, à la mi-temps, le Français se lève et quitte les lieux ostensiblement. Il ne reviendra pas.

Cette finale perdue face à Rennes (2-2, 5-6 aux tirs au but) aura surtout étalé au grand jour les dissensions entre les Brésiliens et les francophones du vestiaire. Neymar, qui avait signé son retour à la compétition une semaine plus tôt après trois mois d'arrêt, plaça une charge contre les jeunes Parisiens « qui n'écoutent pas » assez à ses yeux. Derrière cette sortie, c'est tout un pan du vestiaire qui était visé, la partie francophone notamment, et pas seulement « les jeunes ». En fait, depuis plusieurs semaines, une rivalité s'est installée entre les deux pôles de l'effectif, l'un étant guidé par Neymar et Dani Alves, l'autre par les champions du monde français, Kylian Mbappé en tête. Avant un match, à un adversaire qui demandait à ce dernier quel était le climat dans le vestiaire, le champion du monde l'invita simplement à « mettre la misère aux Brésiliens » qui le rendaient dingue.

Ce sentiment est ainsi largement partagé par plusieurs autres Français. Presnel Kimpembe, qui a lancé sa marque de vêtements, en avait offert à tout l'effectif. Mais pas grand-monde ne s'est affiché avec. « C'est sûr que si c'était Neymar qui avait donné ses fringues, tout le monde les mettrait », pestait souvent le défenseur central français. Le soir de la victoire contre Dijon (4-0, le 18 mai), dernier match de la saison au Parc des Princes, les joueurs avaient prévu d'arroser officiellement le titre de champion au champagne dans le vestiaire. Bien sûr, ils avaient été sacrés un mois plus tôt, contre Monaco (3-1, le 21 avril), mais certains, dont Kimpembe et Alphonse Areola, voulaient marquer le coup. À peine dix minutes après le retour des joueurs et deux ou trois bouteilles de débouchées, Neymar, qui venait de purger l'un de ses trois matches de suspension, s'éclipsa pour rejoindre des amis sur Paris. Ce qui provoqua quelques remarques acides. Éric Choupo-Moting et Thilo Kehrer tentèrent gentiment de prendre la défense du Brésilien. « Eh bien, si vous avez l'habitude de gagner des titres, vous, tant mieux », s'agaça Kimpembe.

Visiblement, Neymar et ses compatriotes cristallisent chaque jour un peu plus les tensions. Les plombs pètent plus vite, les étincelles fusent au quart de tour. La vive altercation qui a opposé la star brésilienne à Julian Draxler dans le vestiaire de Montpellier (2-3), le 30 avril, juste après la perte de la Coupe de France, en est une nouvelle illustration. Révélée par le Parisien, cette information pourtant exacte fut démentie par un tweet du PSG rédigé par Jean-Martial Ribes, le directeur de la communication : « Drôle de jeu de @le_Parisien : présenter @neymarjr, un phénomène du foot mondial, comme un joueur qui se bat avec ses coéquipiers dans le vestiaire. Comment pouvez-vous inventer de telles choses ? Étiez-vous dans le vestiaire ? » Ce tweet a irrité au plus haut point plusieurs joueurs de l'effectif.

Certains, comme Thomas Meunier, se sont même plaints directement auprès de leur direction : « Pourquoi faites-vous un tel démenti lorsqu'il s'agit de Neymar et pas pour nous ? » a-t-il demandé, en substance. À la mi-temps de la rencontre, Draxler avait pris la parole et demandé à ses coéquipiers de jouer plus simplement parce qu'ils n'étaient pas dans un grand jour. Neymar, qui s'est senti visé, a répondu en anglais que c'était « un joueur de merde » et que c'était sans doute lui qui n'était pas bien. Personne, parmi le staff, n'a pris la défense de l'Allemand.

Seul Zoumana Camara, l'un des adjoints, viendra lui parler pour lui demander de s'expliquer entre eux. En seconde période, quelques signes de désaccord entre les deux joueurs nourriront un peu plus les tensions. Au coup de sifflet final, Draxler viendra vers Neymar pour évoquer l'incident qui les avait opposés. Le ton est alors de nouveau monté, et Daniel Alves a dû intervenir pour séparer les deux coéquipiers.

Quand Neymar énerve Mbappé
Au club, ils sont nombreux à trouver que Neymar jouit d'un peu trop de liberté. Le fait est là. Même le plus admirateur de l'ancien Barcelonais éprouve une certaine lassitude par ces blancs-seings. C'est le cas lorsqu'il demande que les séances d'entraînement, initialement prévues le matin, soient déplacées l'après-midi, ou que les mises au vert soient écourtées. Cela énerve notamment Kylian Mbappé, qui tente de s'affirmer comme une alternative au leadership du Brésilien. Il ne comprend pas que ce dernier soit écouté sur tout, y compris sur les questions de mercato, et pas lui. La sortie du Français, à l'occasion des Trophées de l'UNFP, le 19 mai, au cours de laquelle il réclamait plus de responsabilités, à Paris ou ailleurs, allait ainsi dans ce sens. En fait, tout ce que va entreprendre l'ancien Monégasque, désormais, sera guidé par l'envie de se mesurer à Neymar.

En fin de saison, par exemple, c'était à celui qui sortirait du vestiaire en dernier pour aller s'entraîner. Lors de la séance au Parc des Princes, ouverte au public, le 15 mai, Mbappé s'est un poil attardé dans le vestiaire. Voyant son coéquipier brésilien parti, il décida de se lever pour aller sur la pelouse. En arrivant, il a beau tourner la tête dans tous les sens, pas de Neymar. Celui-ci avait été retenu dans les couloirs pour être présenté à des sponsors du club. Et a même dû commencer la séance en retard...

Pour Thomas Tuchel, la gestion de ces deux ego pose problème. Et quand il déclare, le 23 mai : « Je veux qu'ils soient ici la saison prochaine, mais, si ce n'est pas le cas, on trouvera des solutions », il sème le trouble. Délibérément ? Peut-être. Parce que l'Allemand en a assez d'être le seul interlocuteur des médias dans ce club. Depuis le début de saison, il est questionné sur tout, même ce qu'il ne connaît pas : la tactique, les blessures, le mercato, les adversaires, le fair-play financier, la réforme de la Ligue des champions, bref, tout. Et il répond à tout comme on se débarrasse d'une vérité encombrante. Cela donne lieu, parfois, à une mini-polémique, comme lorsqu'il critique la FFF et son président, Noël Le Graët, qui aurait, selon lui, tenu « des propos non professionnels » au sujet de la réforme de la C1*, justement, et du PSG. Bien sûr, Le Graët a très gentiment fait passer le message au PSG que, tant que ce serait son entraîneur qui lui répondrait, il ajouterait un peu plus de l'eau au moulin...

Au club, tout le monde a conscience que cette situation ne peut pas perdurer, qu'un autre dirigeant doit s'exprimer plus souvent. Certains avancent que c'est à Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué, de se lancer, d'autres préféreraient que ce soit à Antero Henrique. Ce qui est sûr, c'est que ce ne sera pas Nasser al-Khelaïfi, le président, un peu plus absent à chaque nouvelle saison. Ce qui est sûr aussi, c'est que le PSG a de gros problèmes à solutionner s'il veut, un jour, rêver plus grand.

(*) Dans des propos rapportés début mai par Le Parisien, le patron de la FFF avait critiqué la position du PSG, favorable à la réforme de la C1. « Je lui conseillerais d'abord de bâtir une équipe pour passer les huitièmes de finale de la Ligue des champions », avait taclé le dirigeant.

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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar randoulou » 03 Juin 2019, 18:22

Le président est dur en affaire ? Il donne pas des hôtels ou des trucs du genre à ses joueurs ? :lol:
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Remind » 03 Juin 2019, 19:49

Notre cancer c’etait Anigo, le leur c’est Neymar.
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Vodevil » 03 Juin 2019, 20:18

randoulou, et 80% des dons à la fondation Neymar proviennent du Qatar dixit l'E21. Non le Qatar c'est des chiens en affaire.
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Rocca » 03 Juin 2019, 21:07

Si il est reconnu coupable pour le viol, il pourrait prendre 4 matchs
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Kenshi » 03 Juin 2019, 21:13

Rocca, :ptdr:
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar jarlandine » 03 Juin 2019, 22:18

Tiens, les vautours sortent du bois en sentant le loup blessé ?
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Dragan » 05 Juin 2019, 01:16

Information
Neymar : une affaire, plusieurs versions

Depuis samedi, les témoignages contradictoires autour du viol présumé d'une Brésilienne de 26 ans par le joueur du PSG Neymar se multiplient. Le point sur le dossier.

Ce que dit la victime présumée
Pour l'instant, cette Brésilienne de vingt-six ans ne s'est pas exprimée publiquement. Sa version des faits est résumée dans le procès-verbal déposé le 31 mai à Santo Amaro, près de Sao Paulo. Elle affirme avoir sympathisé sur le réseau social Instagram avec le joueur, qui lui aurait offert, via un ami surnommé « Gallo », un billet d'avion pour Paris. Arrivée au Sofitel près de l'Arc de Triomphe, elle aurait retrouvé Neymar, le mercredi 15 mai, vers 20 heures. « Il était apparemment alcoolisé, ils ont commencé à discuter, à échanger des caresses, mais à un certain moment, Neymar est devenu agressif, et, par la violence, a pratiqué une relation sexuelle contre la volonté de sa victime », peut-on lire sur le PV.

Selon le journal O Globo, cette mère d'un enfant de six ans a été convoquée par la police pour un deuxième témoignage, à une date encore inconnue. Même si son identité n'a pas été dévoilée, plusieurs médias ont rencontré sa famille, auprès de laquelle elle aurait évoqué un voyage à Paris « turbulent ».

Ce que dit l'ancien avocat de la plaignante
Il est l'invité surprise de cette sinistre novela. José Edgard Bueno, avocat au cabinet Fernandes et Abreu Avocats, a été le premier conseil de la jeune fille. Il a rencontré les avocats du clan Neymar pour négocier le silence de sa cliente. Mais, après son échec à obtenir un accord, la collaboration n'a pas résisté aux divergences sur la stratégie à adopter. L'avocat, qui évoque une « éthique professionnelle menacée », a précisé ne pas avoir voulu « prendre des mesures radicales » pour obtenir gain de cause. Le cabinet d'avocats a donc résilié le contrat avec la jeune femme.

Dans une lettre dévoilée par TV Globo, ce dernier explique que, dans un premier temps, elle lui avait parlé d'une « relation consentie avec Neymar » qui, « lors de l'acte sexuel, serait devenu violent, l'aurait agressée, ce qui constitue une faute pour laquelle il devrait être tenu responsable civilement et pénalement ». Mais, après la rupture du contrat, lorsqu'elle a porté plainte, le 31 mai, elle aurait aggravé les faits en donnant une version erronée. « Par colère ou par vengeance, les faits rapportés dans le procès-verbal font état d'un viol, alors qu'elle nous avait affirmé avoir été victime d'une agression », est-il écrit dans la lettre du cabinet, qui précise que l'altération de la vérité constitue « une calomnie punie par le code pénal ».

Ce que la plaignante et son ancien avocat se sont écrit
Un échange de SMS entre la plaignante et son ex-avocat, José Edgard Bueno, a été dévoilé par TV Globo. « Pourquoi on ne balance pas tout aux médias pour en finir avec la carrière de ce guignol ? Il m'a battue et m'a violée », peut-on lire dans un des messages de la jeune femme. « J'ai la rage Zé. J'aurais dû le tuer quand j'en avais la possibilité », est-il écrit dans un autre SMS. « Ça ne va pas rester impuni mais vous devez savoir que ce genre de batailles prend du temps », réplique José Edgard Bueno, avant que le cabinet officialise la rupture avec la plaignante.

Ce que dit Neymar
Pour le moment, la star du PSG s'est contentée de publier une vidéo de sept minutes, samedi soir, sur son compte Instagram. Elle a été retirée par le réseau social pour un contenu jugé inapproprié. Dans ce message, Neymar nie les faits qui lui sont reprochés. Il confirme avoir invité et rencontré cette femme et avoir « fait des choses que font un homme et une femme, entre quatre murs ». Pour que « la justice trouve la vérité », il avait dans la même vidéo montré de nombreux messages échangés avec la victime présumée, incluant des photos intimes, dont la plupart étaient floutées.

C'est la publication de cette séquence intime qui a poussé la brigade de la RCI (répression des crimes informatiques) à le convoquer vendredi. Un tel délit au Brésil est passible d'un à cinq ans de prison. Mardi, l'ex-mari de la plaignante, qui est aussi le père de son enfant, a déploré, dans le quotidien Extra, que Neymar ait dévoilé, dans sa vidéo de défense, le nom de leur fils. « Il a exposé mon fils. Il ne peut plus aller à l'école », a-t-il dénoncé.

Ce que dit le père de Neymar
Par deux fois, le père du joueur a pris la parole pour défendre son fils. Les deux fois sur la chaîne de télévision Rede Bandeirantes, dirigée par Vildomar Batista, dont la société gère aussi le secteur événementiel de l'Institut Neymar. Lors du premier entretien, samedi, il a évoqué une « tentative d'extorsion » (ce que l'avocat nie) avant d'assurer que la victime présumée avait « falsifié les preuves ». Lundi - et contrairement à ce que son fils a laissé entendre dans sa vidéo -, il a expliqué que son fils se serait rendu une seconde fois dans la chambre d'hôtel de la jeune femme.

« Il est resté dix minutes, le deuxième jour (le 16 mai). Il a vu que le téléphone était debout, contre le mur, en train de charger. Mais il a vu qu'il était en train de filmer. Elle a envoyé un message pour lui dire qu'elle détenait cette vidéo. Elle l'a attaqué, il s'est jeté sur le lit et a tenté de la calmer. Il lui a demandé de ne pas faire de scandale. [...] Neymar aussi a essayé de filmer ou d'enregistrer la scène. Mais il n'a pas réussi. [...] C'est là qu'il a compris que ça pouvait être un piège. Depuis cette deuxième rencontre, ils ne se parlent plus. Après, elle a continué à le menacer. »


https://abonnes.lequipe.fr/Football/Art ... ns/1026164
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Dragan » 05 Juin 2019, 14:05

Information
Alors que le président de la Fédération brésilienne de football (CBF), Rodrigo Caboclo avait, depuis Paris, apporté son « soutien total à Neymar » et affirmé que le joueur disputerait bien la Copa America, l'un de ses quatre vice-présidents a défendu une position totalement opposée.

Francisco Novelotto, qui est aussi président de la Fédération gaucha de football (celle de la région de Porto Alegre), a ainsi pris le pari que Neymar allait demander à quitter la Seleção à cause de la pression des médias.

Neymar : une affaire, plusieurs versions
« Si je devais miser, je miserais sur son départ, a-t-il dit dans un entretien à la radio SBT. Il n'aura pas les conditions psychologiques nécessaires pour affronter une Copa America et un bataillon de journalistes. Ce serait même une bonne chose pour tout le monde. Pour lui, pour la CBF et pour le spectacle. Il a déjà laissé à désirer lors du Mondial, alors imaginez lors d'une Copa America avec autant de charge émotionnelle. [...] La CBF ne va pas l'écarter, Tite non plus, mais si cela vient de lui, la CBF devra céder. »

Novelotto, qui est l'un des principaux dirigeants de la CBF, a même déclaré qu'une nouvelle vidéo relative à l'affaire allait bientôt circuler. Il pourrait faire allusion à celle semble-t-il enregistrée par la jeune femme lors d'une deuxième rencontre avec Neymar, et que seul le père de la star a évoqué lors d'un entretien téléphonique avec la télévision Band.

Selon Neymar Senior, son fils serait retourné 10 minutes dans la chambre d'hôtel le jeudi 16 mai, le lendemain de la soirée passée avec la plaignante, et aurait constaté que le téléphone de cette dernière était en train de filmer. « Elle l'a attaqué, il s'est jeté sur le lit et a tenté de la calmer. Il lui a demandé de ne pas faire de scandale. [...] Neymar aussi a essayé de filmer ou d'enregistrer la scène. Mais il n'a pas réussi [...] C'est là qu'il a compris que ça pouvait être un piège », a raconté Neymar Senior.

Tous les articles sur l'affaire Neymar
L'accueil réservé à Neymar a en tout cas été positif mardi soir, peu avant minuit, lorsque la délégation brésilienne est arrivée à Brasilia où une cinquantaine de supporters s'étaient rassemblés devant l'hôtel de la Seleção. Neymar a été applaudi et, se sentant soutenu, il s'est octroyé un petit bain de foule. Il a signé quelques autographes et fait des photos avant d'entrer dans l'hôtel. Il sera titulaire lors du match amical face au Qatar, au stade Mané Garrincha, dans la nuit de mercredi à jeudi.

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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar lolo38 » 05 Juin 2019, 16:56

Buffon s'en va
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar jarlandine » 05 Juin 2019, 18:01

Ciao Gigi, il a refusé les propositions de prolongation qui ne lui convenaient pas , un soulagement sans doute pour Truchel et les autres gardiens .
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar gob » 05 Juin 2019, 18:12

Ce passage au Qatar ternira à jamais sa carrière.
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar randoulou » 05 Juin 2019, 18:19

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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar fourcroy » 05 Juin 2019, 20:24

gob a écrit:Ce passage au Qatar ternira à jamais sa carrière.

Rien que ça. :mrgreen:
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Jester » 05 Juin 2019, 20:26

Pour moi oui. L a fortement baissé dans mon estime.
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar fourcroy » 05 Juin 2019, 20:30

Jester, le fait d'avoir quitté la Juve ? d'avoir accepté de travailler pour un état esclavagiste soutenant un peu le terrorisme ? d'avoir pris 2 ou 3 buts indignes de sa classe au mauvais moment ?

Pour moi, son passage à Paris est plutôt un échec, qui n'apporte rien à sa carrière. Ni plus, ni moins.
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Chris Red » 05 Juin 2019, 23:28

lolo38 a écrit:Buffon s'en va


Il a eu peur de se faire violer ... :Neymar:
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Re: [PSG 2018-2019] Tuchel rectal avec un Doha

Messagepar Dragan » 05 Juin 2019, 23:33

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