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aristote2 a écrit:Karl Olive, Supporter suceur assumé du PSG.
C'est lui qui a milité pour que le Qatar vienne à Poissy, ville dont il est le maire.
Gwenn a écrit:On est à espérer une victoire de Labrune en septembre
La Ligue 1 a repris ce week-end avec des matches que plus grand monde ne peut regarder et un président que plus personne ne veut voir, même si la première observation se dissipe beaucoup plus vite que la seconde. En se connectant massivement sur Telegram pour profiter illégalement des rencontres, les fans de foot n'ont pas vraiment boycotté DAZN, puisque sur Telegram, c'est DAZN qu'ils regardent.
Ils ont simplement évité de payer pour la seule chaîne qui a accepté de donner de l'argent pour la L1. C'est paradoxal mais cela peut s'entendre, les temps sont durs et certains préfèrent utiliser 30 euros pour remplir leur frigo. Les réseaux sociaux se sont excités mais la vague est passée, et chacun semble comprendre aujourd'hui que les nouveaux visages du diffuseur ne sont pas responsables du désastre économique du football français.
Eux, au moins, seront sur les pelouses de L1 chaque week-end pour dérouler le feuilleton, pendant que le président de la LFP, lui, s'y fait très rare. À 17 000 € de frais mensuels justifiés par de nombreux déplacements, Vincent Labrune aurait pourtant les moyens d'aller à l'Abbé-Deschamps, à la Mosson ou à Francis-Le Blé, et tout ça dans la même journée.
On le voit plus souvent au Parc des Princes, à huit arrêts de métro du boulot, et cet effort s'exprime surtout les soirs de Ligue des champions, quand il s'assoit à côté de Nasser al-Khelaïfi. C'est entre ces deux-là, en général, que se fait et se défait le destin de notre Championnat. Mais la colère monte et leurs lieutenants se font moins nombreux ou plus silencieux face à la pression populaire, et les vilains dénicheurs de coïncidences ont noté que le PSG s'apprête à prêter Moscardo au club de Caillot, pendant que Nicollin fait les poubelles au Qatar.
Les Français suffoquent quand leurs dirigeants s'accrochent au pouvoir, et il n'est pas surprenant de voir le patron de la Ligue à ce point contesté dans un pays où l'homme le moins populaire du moment reste le président de la République. Voilà donc la Ligue 1 guettée par un péril imminent de faillite et son chef reste perché au sommet de sa tour d'ivoire, d'où il ne sautera que s'il perd les élections, le 10 septembre ou plus tard, même sans le parachute à 5 M€ auquel il a récemment renoncé.
Pendant ce temps, on a rejoué au foot et la L1 respire encore : Paris a lancé un joueur plus jeune que Zaïre-Emery, le De-Zerbisme a déjà frappé fort en Bretagne et les Verts ont fait leur grand retour ce samedi à Monaco, poussés par un parcage formidable. « Et sans Messi ? Et sans Mbappé ? Et sans argent ? » Chaque année, la peur nous saisit ; mais chaque année, de nouvelles histoires émergent et s'écrivent sous nos yeux, belles, tristes ou émouvantes. La Ligue 1 se régénère, même sans un rond, et elle restera notre Ligue 1 à nous, adorée et éternelle. Ses dirigeants, eux, tout comme leurs décisions malheureuses, seront oubliés, un jour. »
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