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Ce qu'il faut savoir sur DAZN, le nouveau diffuseur majeur de la Ligue 1
La plateforme britannique DAZN, qui a acquis les droits de 8 matches de Ligue 1 par journée, fait figure de poids lourd dans le monde de la diffusion du sport... mais n'est pas encore rentable.
DAZN est parvenu ce dimanche à ses fins, « être un diffuseur important de la Ligue 1 », comme l'avait souhaité son directeur Shay Segev lors de sa première interview dans L'Équipe, le 25 août 2023. À partir de cette saison et jusqu'en 2029, si tout va bien, la plateforme britannique diffusera huit matches de L1 par journée, dont les dix meilleures affiches de la saison. En ajoutant à sa corbeille les droits du quasi-direct de 100 % des rencontres, détenus ces quatre dernières saisons par Free, elle offrira en moyenne 400 M€ par saison.
Le projet de DAZN (prononcer « Da Zone »), présent dans plus de 200 pays dans le monde, est clair : développer une plateforme où sont réunies la diffusion des matches, une billetterie en ligne, la vente de produits dérivés mais aussi une offre de paris sportifs (qui ne sera pas valable sur tous les marchés). Côté tarifs, elle propose des abonnements avec ou sans engagement (dans ses simulations à la LFP, elle aurait avancé des tarifs allant de 30 à 40 euros en fonction des formules) mais aussi du pay-per-view, soit un paiement au match.
La plateforme appartient à Access Industries (Warner Music, Deezer...), un groupe fondé par l'industriel Len Blavatnik et qui a servi de garantie financière pour rassurer les clubs de L1. La troisième fortune du Royaume-Uni a lancé son « Netflix du sport » à l'été 2016, en Allemagne et au Japon notamment, en s'appuyant sur le groupe britannique Perform (racheté en 2013 et revendu en 2019), connu pour sa commercialisation de statistiques sportives (Opta Sports) et de streaming de matches à destination des sites de paris sportifs.
La plateforme a perdu 6 milliards d'euros depuis sa création
Mais DAZN a perdu 6 milliards d'euros depuis sa création et compte régulièrement sur son propriétaire pour réinjecter de l'argent, dont 4,3 milliards rien qu'en 2022. Néanmoins, Shay Segev l'assurait l'an passé dans nos colonnes : « Nous avons toujours payé nos droits et nous prévoyons que l'entreprise deviendra rentable en 2024. » Entre-temps, le groupe a offert en octobre dernier 700 M€ par saison à la Serie A pour 100 % des matches (3 seront co-diffusés par Sky) de 2024 à 2029 et détient aussi des rencontres de Liga en Espagne et de Bundesliga en Allemagne.
Très investi dans le foot féminin, DAZN retransmet notamment la Ligue des champions féminine dans le monde entier ou encore deux matches d'Arkema Première Ligue (les mêmes que Canal+). Plus précisément en France, la plateforme propose de la boxe, du MMA (PFL) ou encore les matches internationaux de basket, complétés récemment par l'acquisition de 100 % de la Betclic Elite jusqu'en 2029. Cette saison, elle avait négocié des accords de distribution avec l'ensemble des opérateurs. Accords qui arrivent à échéance dans un mois... D'ici-là, il faudra en négocier de nouveaux, notamment avec Canal+, premier distributeur de sport en France. Les discussions ont déjà commencé...
La plateforme britannique DAZN, qui a acquis les droits de 8 matches de Ligue 1 par journée, fait figure de poids lourd dans le monde de la diffusion du sport... mais n'est pas encore rentable.
DAZN est parvenu ce dimanche à ses fins, « être un diffuseur important de la Ligue 1 », comme l'avait souhaité son directeur Shay Segev lors de sa première interview dans L'Équipe, le 25 août 2023. À partir de cette saison et jusqu'en 2029, si tout va bien, la plateforme britannique diffusera huit matches de L1 par journée, dont les dix meilleures affiches de la saison. En ajoutant à sa corbeille les droits du quasi-direct de 100 % des rencontres, détenus ces quatre dernières saisons par Free, elle offrira en moyenne 400 M€ par saison.
Le projet de DAZN (prononcer « Da Zone »), présent dans plus de 200 pays dans le monde, est clair : développer une plateforme où sont réunies la diffusion des matches, une billetterie en ligne, la vente de produits dérivés mais aussi une offre de paris sportifs (qui ne sera pas valable sur tous les marchés). Côté tarifs, elle propose des abonnements avec ou sans engagement (dans ses simulations à la LFP, elle aurait avancé des tarifs allant de 30 à 40 euros en fonction des formules) mais aussi du pay-per-view, soit un paiement au match.
La plateforme appartient à Access Industries (Warner Music, Deezer...), un groupe fondé par l'industriel Len Blavatnik et qui a servi de garantie financière pour rassurer les clubs de L1. La troisième fortune du Royaume-Uni a lancé son « Netflix du sport » à l'été 2016, en Allemagne et au Japon notamment, en s'appuyant sur le groupe britannique Perform (racheté en 2013 et revendu en 2019), connu pour sa commercialisation de statistiques sportives (Opta Sports) et de streaming de matches à destination des sites de paris sportifs.
La plateforme a perdu 6 milliards d'euros depuis sa création
Mais DAZN a perdu 6 milliards d'euros depuis sa création et compte régulièrement sur son propriétaire pour réinjecter de l'argent, dont 4,3 milliards rien qu'en 2022. Néanmoins, Shay Segev l'assurait l'an passé dans nos colonnes : « Nous avons toujours payé nos droits et nous prévoyons que l'entreprise deviendra rentable en 2024. » Entre-temps, le groupe a offert en octobre dernier 700 M€ par saison à la Serie A pour 100 % des matches (3 seront co-diffusés par Sky) de 2024 à 2029 et détient aussi des rencontres de Liga en Espagne et de Bundesliga en Allemagne.
Très investi dans le foot féminin, DAZN retransmet notamment la Ligue des champions féminine dans le monde entier ou encore deux matches d'Arkema Première Ligue (les mêmes que Canal+). Plus précisément en France, la plateforme propose de la boxe, du MMA (PFL) ou encore les matches internationaux de basket, complétés récemment par l'acquisition de 100 % de la Betclic Elite jusqu'en 2029. Cette saison, elle avait négocié des accords de distribution avec l'ensemble des opérateurs. Accords qui arrivent à échéance dans un mois... D'ici-là, il faudra en négocier de nouveaux, notamment avec Canal+, premier distributeur de sport en France. Les discussions ont déjà commencé...
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... -1/1482569
@Squall
je me pose la question aussi. J'ai toujours tout payé jusque là mais cette fois c'est hors de question
