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Re: Droits Tv 2020 à 2024

15 Juin 2024, 18:44

Information
Droits TV de la Ligue 1 : un conseil d'administration de la LFP convoqué le 20 juin



La Ligue va réunir le 20 juin les membres de son conseil d'administration pour traiter le dossier brûlant des droits de diffusion de la L1.

L'interminable feuilleton des droits de diffusion de la Ligue 1 n'a pas encore livré son verdict. Mais à deux mois de la reprise de la saison, le temps presse. Pour faire le point sur le dossier, ou peut-être même trancher si c'est possible, un conseil d'administration de la LFP a été convoqué, selon nos informations, le jeudi 20 juin.

Les équipes de la LFP multiplient les rendez-vous

À cette date, la Ligue aura avancé sur son plan B, une chaîne 100 % L1 distribuée de manière non exclusive par tous les opérateurs, les FAI (fournisseurs d'accès à Internet), c'est-à-dire Free, Bouygues, SFR, Orange... ou encore DAZN, qui cherche à se développer sur le marché français, Amazon Prime Video, intéressé à maintenir de la L1 dans son offre, voire d'autres plates-formes.

Depuis quelques jours, les équipes de la LFP multiplient les rendez-vous pour obtenir des minimums garantis susceptibles de convaincre les présidents de club de se lancer dans l'aventure.

De toute façon, ils n'auront peut-être pas le choix car le plan A (toujours une antenne 100 % L1, mais faite par beIN Sports et distribuée en exclusivité par le groupe Canal+) est au point mort. Notamment parce que Canal+ n'est pas prête à augmenter les montants du contrat de distribution de beIN Sports qui donnerait au diffuseur franco-qatarien une marge de manoeuvre pour traiter avec la LFP.


https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... in/1474600

Re: Droits Tv 2020 à 2024

15 Juin 2024, 18:45

Information
Dans le marasme général, pour qui les revenus des droits TV internationaux de la Ligue 1?

Si le montant final des droits domestiques de la L1, pour la période 2024-2029, s'avère modeste, les « petits » clubs pourraient vouloir renégocier certains accords. Car les « gros », qui récupèrent les droits internationaux, seraient avantagés.



La question va inévitablement finir par se poser. La répartition des futurs droits télévisés de la Ligue 1 constituera le prochain sujet brûlant, une fois connu le montant obtenu pour la période 2024-2029. Il le sera d'autant plus si cette enveloppe est basse, comme redouté actuellement, avec par exemple environ 500 millions d'euros pour les droits domestiques et 160 pour les droits internationaux.

Une fois retirés les frais de fonctionnement de la Ligue de football professionnel (LFP) et les différentes ponctions, la somme risque d'être peu élevée. Sur ses droits télé, la Ligue reverse, conformément aux articles 32.8 des statuts de la FFF et 39 des Statuts de la LFP, « une contribution financière unique en faveur du football amateur qui sera calculée à hauteur de 2,5 % de l'assiette constituée du montant des droits d'exploitation audiovisuelle commercialisés par la LFP ou par la société commerciale créée en application de l'article 5 des statuts de la LFP ».

Elle ne peut pas être inférieure à un minimum garanti fixé à 14 260 000 €. Elle doit aussi donner 5 % à l'ensemble des sports amateurs au titre de la taxe Buffet mais aussi différentes aides à destination des syndicats. Celui des joueurs (UNFP) perçoit 1,09 % des droits télé, celui des entraîneurs (Unecatef) 800 000 euros, Foot Unis, celui des clubs, 1,1 M€ et les autres « familles » (SNAAF, Safe, Médecins...) 900 000 euros. Pendant la crise du Covid, certains avaient accepté, en accord avec la LFP, de voir leur subvention diminuée.

Pour la saison prochaine s'ajoute le premier versement à CVC, le fonds d'investissement qui a permis la création de la société commerciale de la Ligue grâce à un apport de 1,5 milliard d'euros contre 13 % de ses revenus à vie. En 2024-2025, ce pourcentage va même monter à 20 % puisque le fonds rattrape les deux premières années où il n'a rien empoché conformément à son accord initial avec la LFP.

Un accord difficile à finaliser lors de la précédente négociation

Dans le contexte actuel, la « taxe » CVC pourrait-elle être renégociée et ou échelonnée à nouveau afin de libérer plus d'argent pour les clubs ? C'est une piste à laquelle certains commencent à penser, comme Waldemar Kita, le président de Nantes, qui l'a confié dans nos colonnes ce mercredi. Plusieurs de ses collègues partagent sa vision. En termes d'image, CVC a tout intérêt à ne pas passer pour le fossoyeur du football français après avoir été son sauveur. Autre alternative : redéfinir le fléchage des droits internationaux qui sont normalement destinés, dans leur globalité, aux clubs qui ont participé à des coupes d'Europe lors des trois dernières saisons.

« Sur la partie qui concerne tous les clubs (les droits domestiques), les revenus vont baisser et sur la partie réservée à quelques-uns (droits à l'étranger), ils augmentent, ça ne serait pas totalement stupide », dit un protagoniste du dossier. Reste à convaincre les clubs concernés, et cela n'est pas gagné d'avance surtout en ces temps de crise.

D'autant que les droits européens concernent finalement plus de clubs que les seuls disputant une compétition européenne la saison prochaine car les calculs se font sur les trois derniers exercices. Ainsi, à l'image de l'OM, certains non-qualifiés empocheront quelque chose quand même. En 2024-2025, dix clubs seront bénéficiaires.

À la difficile négociation sur l'attribution des droits télé succédera à coup sûr un autre dossier chaud, celui de la répartition des nouveaux montants. Lors de la précédente négociation, les clubs ne s'étaient pas aisément entendus pour finaliser un accord entre eux.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... -1/1474245

Re: Droits Tv 2020 à 2024

18 Juin 2024, 18:58

Information
Droits télévisés de la Ligue 1 : Vincent Labrune dos au mur

Auprès du « Monde », le président de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune, défend son action alors que le feuilleton de la vente des droits télévisés du football français traîne en longueur.

Dans le confortable canapé où il est assis, Vincent Labrune affiche sa sérénité. « Je dors tranquille », répète-t-il, sur la terrasse du luxueux hôtel parisien où il a donné rendez-vous. Son corps, pourtant, dit tout autre chose : le président de la Ligue de football professionnel (LFP) s’agite nerveusement sur place, se recoiffe sans cesse, enchaîne les cigarettes. Empêtré dans le dossier de la vente toujours inachevée des droits de retransmission de la Ligue 1, l’homme d’affaires de 53 ans est sous pression, de plus en plus ciblé par des critiques résonnant surtout – pour l’instant – à l’extérieur du cercle des dirigeants du ballon rond. « Cela commence à me casser les oreilles », concède-t-il dans la discussion.

A moins de deux mois du début de la nouvelle saison de Ligue 1, la LFP n’a toujours pas trouvé de diffuseur pour les 306 matchs du prochain championnat. Le plan sur lequel M. Labrune comptait depuis l’automne, fondé sur une cession des droits à BeIN Sports puis une rétrocession de certains d’entre eux à Canal+, est à l’arrêt. La chaîne qatari, avec laquelle le président de la Ligue conserve une bonne relation, ne souhaite pas investir seule et assumer l’intégralité du risque. Quant à la filiale du groupe Vivendi, dont l’actionnaire de référence est Vincent Bolloré, elle se montre très peu pressée d’arriver à un accord. Pour obtenir un prix cassé au tout dernier moment ?

« Jusqu’à présent, ni M. Saada [président de Canal+] ni M. Bolloré n’ont jamais voulu négocier ni même discuter avec nous », constate le président de la Ligue, qui n’a plus rencontré le milliardaire depuis 2016, malgré l’amitié commune qui les lie à un entremetteur de l’ombre dans ce dossier, Nicolas Sarkozy. « Ils ont dit ce qu’ils allaient faire et ils ont fait ce qu’ils avaient dit. Pour autant, il faudra bien finir par trouver un moyen de renouer le dialogue d’ici à la fin du mois [le contrat des droits télévisés pour le cycle 2021-2024 prend fin le 30 juin] : il serait irresponsable de prendre une décision sur nos droits audiovisuels sans avoir évalué les possibilités qui existent avec Canal+, s’il y en a… » Sollicité par Le Monde, Canal+ n’a pas répondu.

« Négociation commerciale ardue »

Entre Canal+ et la LFP, le fil a été coupé en juin 2021, lorsque les dirigeants du foot français ont décidé d’attribuer, pour les trois saisons suivantes, les droits de diffusion de la Ligue 1 à Amazon plutôt qu’au groupe français. L’offre du géant américain garantissait une recette minimale de 663 millions d’euros par an, contre 595 millions pour celle de Canal+. « Canal+ n’a pas souhaité s’aligner sur la proposition d’Amazon à ce montant. Les clubs étaient dans une situation financière très difficile à cette époque, ils étaient vraiment à 70 millions d’euros près », poursuit l’ex-communicant, élu à la tête de la Ligue en septembre 2020, juste avant que la défaillance du diffuseur espagnol Mediapro entraîne le foot français dans les turbulences. « Après Mediapro, ma priorité absolue a été de renouer les liens avec Canal+. Cela n’a malheureusement pas été possible, malgré tous nos efforts. »

Ayant observé ces dernières années Canal+ redéployer ses investissements dans d’autres contenus et droits sportifs, notamment dans les compétitions européennes de football commercialisées par l’UEFA, M. Labrune explique avoir cherché d’autres diffuseurs potentiels. « Apple, j’y ai cru », souffle-t-il. Plusieurs réunions ont eu lieu l’an dernier. Mais la société américaine n’a pas participé à l’appel d’offres lancé par la LFP en octobre 2023, finalement déclaré infructueux faute d’enchères satisfaisantes. Les prix planchers, pour les deux principaux lots de la Ligue 1 mis en vente, étaient très élevés, atteignant la somme de 800 millions d’euros. Avant cela, l’ex-président de l’Olympique de Marseille (2011-2016) avait affiché un objectif encore plus haut, à1 milliard d’euros.

On en est loin désormais. Mais M. Labrune reste soutenu par la plupart des présidents de club, dont celui du Paris-Saint-Germain, Nasser Al-Khelaïfi. « On est dans une négociation commerciale qui est toujours ardue. Chaque partie essaye d’aller dans son propre sens. M. Labrune est l’homme de la situation pour mener ce combat », loue Bernard Joannin, président de l’Amiens SC et administrateur de la LFP. « Au conseil d’administration de la Ligue [convoqué le 21 juin], pas un président ne bouge. Ils ont peur de parler, [de] régler leurs comptes et serrent les rangs », commente un bon connaisseur du football français. « A croire que Labrune a hypnotisé les patrons de club », renchérit un ex-dirigeant influent.

Solution de repli

En catastrophe, M. Labrune doit imaginer une solution de repli. Elle consisterait pour la Ligue à créer et à commercialiser sa propre chaîne avec l’intégralité des matchs de Ligue 1, avec un partenaire technique pour la fabrication. A deux mois de la nouvelle saison, le projet semble aventureux. Mais le patron de la LFP, persuadé de tenir avec la Ligue 1 « le spectacle préféré des Français », veut y croire et détaille son plan d’affaires. D’après ses calculs, un tel projet pourrait rapporter un peu plus de 700 millions d’euros en moyenne par an, avec une première année autour de 540 millions d’euros et une cinquième autour de 900 millions d’euros.

« Avec 2 millions d’abonnés, ce qui est une projection très prudente, payant 20 euros par mois pendant dix mois, on est déjà à 400 millions d’euros », anticipe-t-il. Or, une telle chaîne est susceptible, selon lui, d’attirer plus de 3 millions d’abonnés à la fin du cycle 2024-2029, et il projette d’appliquer un tarif de 25 euros par mois. Pour limiter le risque financier, il envisage de s’adosser à un partenaire stratégique (une chaîne) ou financier qui garantirait à la Ligue un niveau minimal de recettes annuelles (650 millions d’euros envisagés), seuil au-delà duquel ce partenaire et la LFP partageraient les bénéfices.

La vente des droits de diffusion du football français n’est pas le seul souci de M. Labrune. En mars, une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet national financier pour détournement de fonds publics, à la suite d’une plainte déposée par l’association AC ! ! Anti-Corruption.

Les investigations se polarisent sur la création, en 2022, par la Ligue d’une société commerciale, LFP Media (présidée par M. Labrune, dont le salaire annuel est de 1,2 million d’euros), et la cession de 13 % de son capital à CVC Capital Partners pour 1,5 milliard d’euros (dont les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 se sont vu reverser près de 1,2 milliard). En échange, ce fonds d’investissement installé au Luxembourg touche 13 % du bénéfice distribuable de LFP Media, calculé avant la redistribution de ce qui revient aux clubs. Le pacte d’associés prévoit qu’il est possible pour CVC de revendre ses parts au bout de quatre ans ou de les mettre en Bourse au bout de six.

Les conditions dans lesquelles cet accord a été passé sont aussi devenues le principal sujet d’une mission d’information qui se déroule actuellement au Sénat, officiellement consacrée à « l’intervention des fonds d’investissement » dans le football français.

Jusqu’à présent, plusieurs auditions ont tourné à la dénonciation de l’action de M. Labrune à la tête de la LFP. « L’ensemble du deal avec CVC est contraire à l’intérêt supérieur du football », a déclaré le président du club du Havre, Jean-Michel Roussier. Cet ancien dirigeant de Mediapro a engagé une action judiciaire contre la façon dont les fonds de CVC ont été répartis entre les clubs – le PSG a touché la plus grosse part, avec 200 millions d’euros, tandis que l’Olympique de Marseille et l’Olympique lyonnais ont récupéré chacun 90 millions.

Les deux sénateurs qui dirigent les travaux de la mission, Laurent Lafon et Michel Savin, s’intéressent de très près au bonus de 3 millions d’euros empoché par M. Labrune après la conclusion de l’accord avec CVC, ainsi qu’aux 37 millions d’euros d’honoraires des banques d’affaires impliquées, Lazard et Centerview Partners, et du cabinet d’avocats d’affaires Darrois.

Décisions critiquées

Font aussi débat plusieurs décisions impulsées par le président de la LFP, dans un contexte de morosité économique pour le football français : l’achat d’un nouveau siège à Paris pour plus de 120 millions d’euros ou le passage de la Ligue 1 à dix-huit clubs (qui réduit le nombre de matchs dans une saison, donc baisse la valeur du produit).

Ces critiques agacent M. Labrune, dont l’audition au Sénat est attendue début juillet. « Nous avons lancé un processus ouvert avec deux banques d’affaires reconnues sur la place de Paris, à l’issue duquel nous avons choisi la meilleure des quatre offres, plaide M. Labrune. Nous avons valorisé LFP Media à 11 milliards d’euros, ce qui est un exploit dans les conditions de marché de l’époque. » « Personne ne peut remettre de bonne foi en cause la qualité de cet accord », insiste M. Labrune, pour qui son bonus se justifie par le « rôle-clé » qu’il a joué dans « la réalisation d’une opération de cette ampleur, qui a été salvatrice pour le football français et qui, à la différence de Mediapro, a été délivrée ».

Le président de la Ligue vante les montants en nette hausse touchés sur la vente des droits internationaux (160 millions d’euros), sur le naming (avec McDonald’s) ou sur les droits liés aux paris en ligne.

« Avec les équipes de la Ligue, nous considérons que nous avons fait un boulot remarquable depuis notre arrivée, développe celui qui est à la tête d’une structure aux effectifs renforcés, d’environ 130 personnes. Si c’était à refaire, nous reprendrions exactement les mêmes décisions, car c’étaient les seules à prendre dans l’état de délabrement dans lequel se trouvait le football professionnel français à tous les niveaux, fin 2020. »

Le mandat de M. Labrune à la tête de la LFP s’achève en septembre. Sa reconduction dépend étroitement de l’issue du dossier des droits domestiques. « Nous sommes dans un combat, dit-il. Mon travail est de me battre jusqu’à mon dernier souffle pour défendre l’intérêt de nos clubs. Si nous perdons cette bataille, je le dirai et je l’assumerai. Mais elle n’est pas finie. Laissons-nous une chance de réussir. »

Rémi Dupré et Jérôme Lefilliâtre


https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

Re: Droits Tv 2020 à 2024

18 Juin 2024, 19:43

Bon en vrai est ce que ça nous concerne vraiment ?
C'est un problème pour Monaco, Rennes, Nice, Brest ou Le Havre.

L'OM aura pas de soucis a vendre ses droits de son coté si jamais la ligue a failli a sa mission.

Re: Droits Tv 2020 à 2024

18 Juin 2024, 21:19

Il vit dans quel monde Laburne ? :pong:

Re: Droits Tv 2020 à 2024

18 Juin 2024, 22:01

Re: Droits Tv 2020 à 2024

18 Juin 2024, 22:03

Information
À ses risques et périls, la LFP toujours en quête de solutions autour des droits télé

Pour sa chaîne 100 % L1 disponible auprès de tous opérateurs, son plan B faute d'accord avec beIN Sports et Canal+, la LFP n'aura sans doute pas de minimums garantis. Mais elle cherche une façon de limiter le danger.



Programmé initialement jeudi, le conseil d'administration de la LFP consacré aux droits de diffusion de la L1 (période 2024-2029) aura finalement lieu le lendemain matin en visioconférence. Ce report s'explique par les auditions, ce jour-là, de plusieurs administrateurs de la Ligue par la « mission d'information sur l'intervention des fonds d'investissement dans le football professionnel français ». Jean-Pierre Caillot (président de Reims), Joseph Oughourlian (Lens), comme Jean-Christophe Germani et Edouard Conques, les dirigeants de CVC, le fonds qui a offert à la Ligue 1,5 milliard d'euros contre 13 % de ses recettes commerciales, sont concernés. Tous pourront être là vendredi pour une réunion décisive pour l'avenir des clubs pros.

Car l'interminable feuilleton des droits de retransmission de la Ligue 1 est en passe d'écrire son dernier épisode. Et on est encore éloigné d'un happy end. On le sait, le plan A de la LFP, une chaîne 100 % L1 faite par beIN Sports et distribuée en exclusivité par le groupe Canal+, censée générer 700 M€ de recettes annuelles, n'a jamais décollé. La faute au peu d'empressement des deux partenaires à s'entendre et à permettre au football français de sortir de l'ornière. Canal+ dément d'ailleurs « formellement » cette option, précisant « qu'aucune proposition de cette nature ne lui a été faite ».

En urgence, la LFP a donc dû réactiver son plan B pour éviter l'écran noir à la reprise de la saison, le 16 août. Cette option alternative est toujours une antenne totalement dédiée à la L1, mais distribuée de manière non exclusive par tous les opérateurs, les FAI (fournisseurs d'accès à Internet), c'est-à-dire Free, Bouygues, SFR, Orange, mais aussi éventuellement Amazon Prime Video, intéressé à maintenir de la L1 à moindre coût dans son offre, ou DAZN, l'entreprise britannique qui cherche à se développer sur le marché français. DAZN a d'ailleurs encore formulé une offre orale pour être le diffuseur principal du football français la semaine dernière, qui a été refusée en l'état par la LFP car pas assez intéressante financièrement.

La piste d'un acteur financier

Depuis une dizaine de jours, les équipes de la Ligue multiplient les rendez-vous avec les acteurs du marché pour leur vendre cette chaîne disponible partout. La plupart d'entre eux souhaitent la distribuer, mais font preuve d'une très grande prudence au niveau financier. Il n'y aura donc sans doute pas de minimums garantis des opérateurs. Les propositions consistent en un pourcentage pour la Ligue pour chaque abonné recruté, mais pas une somme fixe déconnectée de la réussite du projet. La LFP, qui croit au développement de cette chaîne, estime de toute façon préférable qu'ils la commercialisent aux alentours de 25 euros, sans la brader pour rentrer le plus vite possible dans leurs frais s'il y a un quelconque minimum garanti. Pour éditer cette chaîne, la LFP pourrait s'appuyer sur beIN Sports ou Amazon Prime Video, mais en restant maître d'oeuvre.

La LFP espère néanmoins convaincre un acteur financier (un professionnel de la télévision payante, un fonds d'investissement ou une banque d'affaires) de lui garantir une centaine de millions d'euros avec un système sophistiqué. Dans le détail, ce partenaire financier pourrait assurer autour de 100 millions de recettes automatiques tant que la Ligue n'atteint pas environ 500 millions d'euros de revenus. Au-delà de ce seuil, il se rembourse, puis partage les recettes avec le football français. Reste maintenant à savoir comment vont réagir les clubs à cette solution qui peut paraître risquée.


https://www.lequipe.fr/Medias/Article/A ... le/1475451

Re: Droits Tv 2020 à 2024

18 Juin 2024, 23:59

ca ce passe comment si personne ne paye les droits ?

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 02:03

On crée une chaîne tout simplement.
Mais ça va se faire, à 500 millions s'il faut mais ça va se faire.

Pétale dit un truc intéressant au Monde: il y avait une différence de 70 million entre l'offre de Amazon et l'offre de canal. Ça reste une erreur stratégique majeure d'avoir tourné le dos à canal, mais ça apparaît quand même un peu moins fou après coup. Cela dit son délire d'aller voir une banque pour se faire prêter 100 millions c'est absolument dingue encore. Rappelons que cette espèce d'escroc avait rappelons que ce type avait quand même essayé d'hypothéquer le centre d'entraînement de l'OM ainsi que ses droits de sponsoring pouvoir arroser doyen sport sans doute.

Pire président de l'OM de très loin.

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 05:53

D'ailleurs j'ai reçu un mail d'Amazon hier, pour le dire qu'ils arrivaient au bout de leur engagement sur la Ligue 1 et que donc les services seraient coupés. En rajoutant qu'aucun diffuseur n'était acté et par conséquent de suivre leur actualité. En gros rien de définitif de leur côté

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 12:53

Information
Droits TV de la Ligue 1 : Canal + annule à la dernière minute un rendez-vous avec la LFP

Mardi après-midi, Vincent Labrune, le président de la LFP, et Maxime Saada, le patron de Canal+, devaient enfin se rencontrer pour évoquer les droits télé de la Ligue 1. Les déclarations du premier dans la presse, quelques heures plus tôt, ont entraîné l'annulation du rendez-vous.



« Tu me laisses la note, comme d'habitude ? » Il y a un an et demi, en croisant par hasard dans un restaurant parisien Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Maxime Saada, le patron de Canal+, n'avait pas hésité pas à rire jaune du conflit opposant le diffuseur historique de la Ligue 1 à l'instance. Il portait principalement sur la revente à la casse (250 M€ par saison) à Amazon, en 2021, des droits délaissés par Mediapro (80 % des matches dont les meilleures affiches) pour la période 2021-2023, tandis que Canal+ devait de son côté honorer son contrat initial (332 M€ par an pour deux matches par journée). Une « iniquité » selon la chaîne cryptée, dénoncée en justice... sans succès, en attendant l'audience de la Cour de cassation pour la conclusion de cette interminable affaire.

Néanmoins, ce mardi après-midi, l'heure d'un nouveau rapprochement, a minima d'une reprise de contact, avait visiblement sonné. Selon nos informations, le fonds d'investissement CVC, qui a injecté 1,5 milliard d'euros en avril 2022 contre 13 % de la société commerciale de la LFP, a échangé ces derniers jours avec Maxime Saada. De ces discussions était ressortie la nécessité d'organiser un rendez-vous entre le président de Canal+ et celui de la Ligue, alors que ce dernier peine à trouver une solution pour la vente des droits de la Ligue 1 pour 2024-2029, à moins deux mois du coup d'envoi du Championnat. « Il faudra bien finir par trouver un moyen de renouer le dialogue d'ici à la fin du mois. Il serait irresponsable de prendre une décision sur nos droits audiovisuels sans avoir évalué les possibilités qui existent avec Canal+, s'il y en a... », confiait d'ailleurs Vincent Labrune dans le journal Le Monde, mardi.

Une déclaration de Labrune dans « Le Monde » a beaucoup irrité Saada

Problème, dans cet article mis en ligne à l'heure du déjeuner, une de ses déclarations a particulièrement irrité Maxime Saada : « Canal+ n'a pas souhaité s'aligner sur la proposition d'Amazon à ce montant. Les clubs étaient dans une situation financière très difficile à cette époque, ils étaient vraiment à 70 millions d'euros près ». Elle a de fait entraîné l'annulation du rendez-vous.

Selon la chaîne cryptée, Canal+ n'a jamais eu la possibilité de « s'aligner » puisqu'elle ne connaissait ni le montant formulé par Amazon ni le montage l'obligeant à continuer à régler une somme supérieure à celle de la plateforme américaine pour diffuser moins de matches. Canal+ n'a toujours pas digéré non plus le dernier épisode en date, en août 2023, où la Ligue lui a refusé ainsi qu'à DAZN, la possibilité de signer une sous-licence pour co-diffuser ses deux matches de L1. Canal pouvait ainsi réduire sa charge financière et y voyait un moyen pour la Ligue d'encourager l'exploitation de la Ligue 1 par un nouvel acteur, à quelques semaines du lancement de l'appel d'offres pour le cycle 2024-2029.

Incompréhension du côté de la LFP

À la LFP, où l'annulation lundi après-midi de la rencontre a été justifiée par mail ce mardi matin, l'incompréhension demeure. Vincent Labrune, qui avait parlé aux journalistes du Monde une semaine plus tôt (le mercredi 12 juin), n'était à l'époque pas encore au courant de ce rendez-vous. Il pensait cependant avoir une nouvelle fois tendu la main à Canal+ après ses premières déclarations amicales envers la chaîne cryptée à l'AFP, quelques jours plus tôt. Il souhaitait ainsi ouvrir la porte à Canal, au coeur du jeu notamment comme premier distributeur des offres de sport, sans lui mettre la pression. Raté.

Comme beaucoup d'acteurs, le groupe présidé par Maxime Saada semble désormais attendre d'en savoir plus sur la présentation du plan B de la LFP, une chaîne 100 % Ligue 1 à 25 € par mois, qu'elle semble décidée à commercialiser elle-même et distribuer le plus largement possible, via les fournisseurs d'accès à internet (Orange, Free, SFR, Bouygues), les télés connectées et consoles de jeux et les plateformes comme Prime Video, DAZN et... Canal+ ? Si ce rendez-vous a été annulé en dernière minute, un dialogue, qu'on imaginait impossible ces dernières semaines, pourrait éventuellement reprendre. Nul doute que le sujet sera abordé vendredi lors du conseil d'administration de la LFP réuni pour évoquer le sujet bouillant de la diffusion du Championnat et sa financiarisation.


https://www.lequipe.fr/Medias/Article/D ... fp/1475884

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 13:44

Quel sketch putain #-o

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 13:51

Prochain rdv dans un bac à sable, pour savoir qui a la plus grosse. #-o

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 14:09

Laburne est vraiment pitoyable. :ptdr:

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 14:50

c'est pathétique #-o

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 14:53

J’ai vraiment lu « 2 millions d’abonnés à 20€ ça fait 400M déjà »??
On ne compte pas le coûts de production, les coûts marketing, les salaires etc…?

En vrai, y a qui devraient finir en prison

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 15:22

quelqu'un à une idée de l'audience d'un match de L1 du dimanche soir hors QSG/OM ? genre un Lyon-Rennes ou Nice-Monaco ?

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 15:32

Arno26 a écrit:J’ai vraiment lu « 2 millions d’abonnés à 20€ ça fait 400M déjà »??
On ne compte pas le coûts de production, les coûts marketing, les salaires etc…?

En vrai, y a qui devraient finir en prison

Si ce n'est que le chiffre d'affaires, ça fait sens

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 15:53

Dragan a écrit:
Information
Droits TV de la Ligue 1 : Canal + annule à la dernière minute un rendez-vous avec la LFP

Mardi après-midi, Vincent Labrune, le président de la LFP, et Maxime Saada, le patron de Canal+, devaient enfin se rencontrer pour évoquer les droits télé de la Ligue 1. Les déclarations du premier dans la presse, quelques heures plus tôt, ont entraîné l'annulation du rendez-vous.



« Tu me laisses la note, comme d'habitude ? » Il y a un an et demi, en croisant par hasard dans un restaurant parisien Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Maxime Saada, le patron de Canal+, n'avait pas hésité pas à rire jaune du conflit opposant le diffuseur historique de la Ligue 1 à l'instance. Il portait principalement sur la revente à la casse (250 M€ par saison) à Amazon, en 2021, des droits délaissés par Mediapro (80 % des matches dont les meilleures affiches) pour la période 2021-2023, tandis que Canal+ devait de son côté honorer son contrat initial (332 M€ par an pour deux matches par journée). Une « iniquité » selon la chaîne cryptée, dénoncée en justice... sans succès, en attendant l'audience de la Cour de cassation pour la conclusion de cette interminable affaire.

Néanmoins, ce mardi après-midi, l'heure d'un nouveau rapprochement, a minima d'une reprise de contact, avait visiblement sonné. Selon nos informations, le fonds d'investissement CVC, qui a injecté 1,5 milliard d'euros en avril 2022 contre 13 % de la société commerciale de la LFP, a échangé ces derniers jours avec Maxime Saada. De ces discussions était ressortie la nécessité d'organiser un rendez-vous entre le président de Canal+ et celui de la Ligue, alors que ce dernier peine à trouver une solution pour la vente des droits de la Ligue 1 pour 2024-2029, à moins deux mois du coup d'envoi du Championnat. « Il faudra bien finir par trouver un moyen de renouer le dialogue d'ici à la fin du mois. Il serait irresponsable de prendre une décision sur nos droits audiovisuels sans avoir évalué les possibilités qui existent avec Canal+, s'il y en a... », confiait d'ailleurs Vincent Labrune dans le journal Le Monde, mardi.

Une déclaration de Labrune dans « Le Monde » a beaucoup irrité Saada

Problème, dans cet article mis en ligne à l'heure du déjeuner, une de ses déclarations a particulièrement irrité Maxime Saada : « Canal+ n'a pas souhaité s'aligner sur la proposition d'Amazon à ce montant. Les clubs étaient dans une situation financière très difficile à cette époque, ils étaient vraiment à 70 millions d'euros près ». Elle a de fait entraîné l'annulation du rendez-vous.

Selon la chaîne cryptée, Canal+ n'a jamais eu la possibilité de « s'aligner » puisqu'elle ne connaissait ni le montant formulé par Amazon ni le montage l'obligeant à continuer à régler une somme supérieure à celle de la plateforme américaine pour diffuser moins de matches. Canal+ n'a toujours pas digéré non plus le dernier épisode en date, en août 2023, où la Ligue lui a refusé ainsi qu'à DAZN, la possibilité de signer une sous-licence pour co-diffuser ses deux matches de L1. Canal pouvait ainsi réduire sa charge financière et y voyait un moyen pour la Ligue d'encourager l'exploitation de la Ligue 1 par un nouvel acteur, à quelques semaines du lancement de l'appel d'offres pour le cycle 2024-2029.

Incompréhension du côté de la LFP

À la LFP, où l'annulation lundi après-midi de la rencontre a été justifiée par mail ce mardi matin, l'incompréhension demeure. Vincent Labrune, qui avait parlé aux journalistes du Monde une semaine plus tôt (le mercredi 12 juin), n'était à l'époque pas encore au courant de ce rendez-vous. Il pensait cependant avoir une nouvelle fois tendu la main à Canal+ après ses premières déclarations amicales envers la chaîne cryptée à l'AFP, quelques jours plus tôt. Il souhaitait ainsi ouvrir la porte à Canal, au coeur du jeu notamment comme premier distributeur des offres de sport, sans lui mettre la pression. Raté.

Comme beaucoup d'acteurs, le groupe présidé par Maxime Saada semble désormais attendre d'en savoir plus sur la présentation du plan B de la LFP, une chaîne 100 % Ligue 1 à 25 € par mois, qu'elle semble décidée à commercialiser elle-même et distribuer le plus largement possible, via les fournisseurs d'accès à internet (Orange, Free, SFR, Bouygues), les télés connectées et consoles de jeux et les plateformes comme Prime Video, DAZN et... Canal+ ? Si ce rendez-vous a été annulé en dernière minute, un dialogue, qu'on imaginait impossible ces dernières semaines, pourrait éventuellement reprendre. Nul doute que le sujet sera abordé vendredi lors du conseil d'administration de la LFP réuni pour évoquer le sujet bouillant de la diffusion du Championnat et sa financiarisation.


https://www.lequipe.fr/Medias/Article/D ... fp/1475884


Ca se passe dans privé sur un appel d’offres important, il se fait virer instantanément

Re: Droits Tv 2020 à 2024

19 Juin 2024, 16:49

Sur la 21 ils annoncent réunion en visios vendredi .
Certains présidents de L1 commencent à bien monter le ton, se réveillent morts les guguss :roll:

Laburne va finir au Chateau d' If, je conseille à Kiki de ne pas jeter son masque après l' Euro :ptdr:
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