MassaliaLive.com

[negrOM]

Non mais en vrai sorti de l'OM, Paris, Lyon ou Lens, c'est quoi les audiences d'un match de L1 ? Ça doit pas souvent dépasser les 100 000 téléspectateurs a mon avis

[uToPi]

Tous les calculs sur coins de table donnent une valo à 500 000 000 quand tu te bases sur des audiences réalistes

[yuzom]

Juste parce qu'il y a le PSG version Qatari, certains ont pensé que le championnat allait devenir attractif. Mais c'est le contraire qui s'est produit, le championnat est à ranger au même niveau que le championnat écossais avec un vainqueur connu à l'avance et aucun suspens.

Quand tu ajoutes à ça un PSG qui se ridiculise chaque année en coupe d'Europe, ça donne une championnat loin des 4 premiers.

[uToPi]

Le plus drôle dans tout ça est d’avoir présenté l’encu****** CVC en nous vendant qu’ils allaient nous apporter de l’expertise permettant l’explosion des droits TV

[tsi-na-pah]

Information

Le business plan validé avec CVC est d’atteindre des droits de 1,8 milliard d’euros par an d’ici 2028.

@ Labrune en 2022

[Arno26]

Sent pas bon cette histoire

[Pancho11]

Pancho11, ca change rien pour CVC, ils prendrons 13% des revenus (j'ai bien dit revenus et pas bénéfices)

Ben ils sont pas prêts d'être rentable si les droits baissent

[Lo Provençau]

Juste parce qu'il y a le PSG version Qatari, certains ont pensé que le championnat allait devenir attractif. Mais c'est le contraire qui s'est produit, le championnat est à ranger au même niveau que le championnat écossais avec un vainqueur connu à l'avance et aucun suspens.

C'était une évidence.
Le problème est que les "certains" dont tu parles sont tous les esprits brillants qui sont décisionnaires en la matière.

De la même manière que ça devait attirer les investisseurs alors qu'il s'est produit évidemment l'exact contraire. Ça n'a attiré que des investisseurs aventuriers de seconde zone voire carrément fait de certains clubs des succursales de clubs étrangers.

Et loin de battre leur coulpe, leur unique solution est d'accroître leur dépendance au Qatar et d'aggraver le différentiel entre Paris et le reste de la L1.

[Herpès Léonard]

Pancho11, pour CVC les droits de la L1 c'est une goutte d'eau dixit Bouchet au Sénat

[boodream]

C'est surtout que comme c'est un deal à vie, ils ne sont pas pressés.

[alexduke]

C'est un pourcentage sur les revenus, Ils préfèrent certainement se rembourser en 5 ans plutôt qu'en 15

Ils ont un intérêt maximum à ce que le deal TV soit au max. Débourser quelques millions pour employer un cabinet quelconque spécialisé dans le sujet, ça paraitrait de la logique pure pour eux.
Rien que 100 millions de plus de droit tv, c'est 13 millions/an dans leurs poches.
Le calcul est vite fait

[tsi-na-pah]

A priori, en plus de se rembourser un peu tous les ans, ce genre de fond mise aussi sur une plus value à la revente de leurs parts (comme avec la F1). Dans tous les cas, c'est dans leur intérêt que le foot français se vende bien.

[Vodevil]

Une belle claque dans la gueule de tous ceux qui ont misés sur le Qatar et qui continuent à les lustrer, tout en prenant un malin plaisir à déféquer sur l'OM et donc le foot passion. Ils vont réussir à tuer le jouet.

[Dragan]

Information

Droits TV du football français : de la folie des grandeurs à la dure réalité

À moins de trois mois du coup d'envoi de la prochaine saison, la Ligue 1 n'a toujours pas trouvé de diffuseur.

Avis de gros temps sur le football français. Le match des droits TV de la Ligue 1 vient d'entamer des prolongations à l'issue plus qu'incertaine. Alors que la prochaine saison de la Ligue 1 démarre dans à peine deux mois et demi, le week-end du 16 août, les clubs n'ont toujours pas trouvé de diffuseurs. Où regarder le prochain Clasico entre le PSG et l'OM ? L'affrontement entre Lille et Lens ? À ce stade, nulle part.

Après un appel d'offres infructueux en octobre 2023, la Ligue de football professionnel (LFP) s'était lancée dans des discussions de gré à gré avec les principaux acteurs du marché, espérant décrocher le milliard d'euros pour la commercialisation des droits TV du cycle 2024-2029, France et étranger cumulés. Aujourd'hui, elle se retrouve bien seule sur le terrain.

Qui veut dépenser des millions ? Plus grand monde. Selon Le Parisien, même beIN Sports, que l'on disait encore dans la course, aurait reculé. La LFP réclamerait 700 millions d'euros par saison pour les seuls droits domestiques, soit 3,5 milliards d'euros au total pour les cinq prochaines saisons. Dans la mesure où beIN Sports n'a aujourd'hui aucune garantie concernant le renouvellement et le montant d'un nouveau contrat de distribution avec Canal+, -l'accord actuel, d'environ 250 millions d'euros par an, court jusqu'en 2025 -, pas question d'être le dindon de la farce en se retrouvant à devoir assumer seul le sauvetage du football français.

Après avoir perdu beaucoup d'argent au lancement de la chaîne en France, beIN Sports est parvenu à stabiliser son modèle économique. Le groupe qatarien s'en tient à un plan d'affaires désormais rationnel, proportionné et rentable. Et il n'a aucunement l'intention de casser sa tirelire. « Le dernier chèque qu'il a signé pour diffuser une partie des matchs de Ligue 1 se chiffrait à 330 millions d'euros. C'est-à-dire la moitié des 700 millions d'euros dont on parle dans le processus actuel, rappelle un spécialiste des droits sportifs. Preuve que même ce montant était trop élevé pour être rentabilisé, la chaîne en a sous-licencié les droits à Canal+. Depuis près d'un an, tout le monde dit que beIN Sports est au centre de tout. Or beIN n'a même pas participé à l'appel d'offres initial. Il n'a pas davantage acheté les droits internationaux », fait remarquer un bon connaisseur du dossier.

Selon nos informations, la chaîne n'a jamais eu l'intention de se positionner sur l'intégralité de la compétition. « En février dernier, tout le monde a commencé à fantasmer lors de cette fameuse réception à l'Élysée en l'honneur de l'émir du Qatar, Tamim bin Hamad Al-Thani. Mais le sujet n'était pas le foot », sourit une source bien informée. Interrogé, beIN Sports n'a pas souhaité commenter. « Lors de cette soirée, il y a bien eu une pression amicale pour inciter la chaîne à se positionner », assure toutefois une autre source.

Certains acteurs du marché avancent que beIN n'a pas intérêt à voir le montant des droits TV s'effondrer : une partie de la somme va directement dans la poche du PSG, propriété, comme la chaîne, du Qatar. Mais cette manne est loin de constituer l'essentiel des revenus du club.

Pour la Ligue de football, les options sont minces. « Il peut toujours y avoir une décision politique. Dans ce cas, le Qatar investira en sachant que beIN Sports perdra de l'argent », explique un bon connaisseur du dossier. Faire revenir DAZN, qui a formulé une offre autour des 500 millions d'euros et qui reste motivé, après avoir balayé la proposition de la plateforme de streaming ? Pas évident. Quant à Amazon, qui avait opportunément récupéré 80 % des matchs du championnat moyennant la somme modique de 250 millions d'euros, il a abandonné la stratégie du volume. Le géant de l'e-commerce pourrait tout au plus récupérer un ou deux matchs événementiels. Faute de trouver un diffuseur, la LFP réfléchirait à lancer sa propre chaîne pour retransmettre les matchs de Ligue 1. Pour financer ce plan B, la ligue pourrait nouer des accords de distribution avec les opérateurs télécoms.

« La clé, en vrai, c'est Canal+. Depuis le début. Ce n'est ni Emmanuel Macron, ni l'émir du Qatar, ni beIN Sports, ni la création d'une chaîne », conclut un expert de l'audiovisuel. Mais ce n'est pas gagné. Début mai dans les colonnes du Figaro, Maxime Saada avait averti : « Canal+ ne rachètera pas la Ligue 1 à la casse. Cela ne serait bon pour personne : ni pour les clubs, ni pour la compétition. » Ni d'ailleurs pour la chaîne cryptée elle-même. La filiale de Vivendi a acquis l'intégralité des Coupes d'Europe de l'UEFA jusqu'en 2027, dont la prestigieuse Ligue des champions. Elle a donc besoin d'équipes locales performantes pour intéresser le public français.

BeIN a sans doute un coup à jouer. Mais pas sans avoir renégocié au préalable son accord de distribution avec Canal+... qui attend la fin du processus de vente des droits pour aviser. La filiale de Vivendi n'a pas l'intention de faire de cadeau à la Ligue, qui a privilégié Mediapro puis Amazon, lors des dernières négociations, au détriment du diffuseur historique du football... « À ce stade, personne ne gagne. Mais la Ligue, elle, est sûre de perdre », estime le spécialiste des droits sportifs. Elle doit en effet commencer à rembourser le fonds d'investissement CVC, actionnaire (13 %) de la nouvelle société commerciale de la LFP, dès la saison prochaine.

« La bulle de la LFP est en train d'exploser. On nous avait promis Apple et ses milliards, qui n'est jamais venu. Amazon a remporté des matchs à un prix sacrifié et se retire finalement, bien qu'il s'agisse de l'une des entreprises les plus riches de la planète. Puis on a sorti du chapeau beIN en expliquant que le Qatar allait acheter 100 % des droits », déplore l'expert de l'audiovisuel. Ce dernier a pour autant un coup à jouer. « Cette histoire va se finir dans le sang », craint un expert des médias.

Le Figaro

[Dragan]

Information

La création d'une chaîne « Ligue 1 », une solution aux multiples inconnues

Dans le dossier des droits télé, l'idée d'une nouvelle chaîne dédiée uniquement à la Ligue 1 pourrait servir de solution. Avec plus ou moins de risques selon le schéma retenu. Tour d'horizon de différents scénarios.



Dans le feuilleton sans fin des droits télé pour la période 2024-2029, la création d'une nouvelle chaîne 100 % Ligue 1, produite par beIN Sports et gérée exclusivement en distribution par Canal+ (contre un minimum garanti important) était le scénario idéal envisagé par la Ligue de football professionnel. Le plus lisible pour le consommateur et a priori le plus à même d'atteindre les 700 M€ annuels espérés par la LFP.

Cela semble aujourd'hui une option improbable, voire impossible. Canal+ règle, depuis 2020 et jusqu'en juin 2025, 250 M€ par saison à beIN pour gérer la distribution de ses chaînes actuelles. Elle aurait très bien pu signer le même type d'accord pour gérer la distribution de cette nouvelle chaîne auprès de tous les opérateurs, mais avec un minimum garanti élevé, ce qu'elle n'est pas en mesure de proposer. Notamment après avoir acquis la totalité des Coupes d'Europe contre 480 M€ par an à partir de la rentrée prochaine.

D'ailleurs, si elle a été sondée par beIN sur cette possibilité, comme celle de reprendre au moins une affiche de L1 sur son antenne, la chaîne cryptée a écouté son partenaire... sans jamais donner de réponse. Idem pour une distribution non exclusive. Pour Maxime Saada, impossible d'apporter des garanties financières avant qu'un deal ne soit signé entre la LFP et un ou plusieurs acteurs. Pour résumer, hors de question pour le président de Canal+ de signer de chèque à l'avance.

Une chaîne sans Canal+

Un peu risqué

Face au silence radio de la chaîne cryptée, cette option a pris de l'épaisseur ces derniers jours. Mais en coulisses, si beIN peut se charger de la fabrication de la nouvelle chaîne, elle répète à qui veut l'entendre qu'elle n'assumera pas seule le poids financier des droits. Pour éviter cela, il lui faudrait, dans de brefs délais donc, recevoir des garanties importantes des opérateurs (Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom...) pour la distribuer.

Peut-être avec l'appui de la Ligue dans le démarchage. Dans ce genre d'opération, les « FAI » (fournisseurs d'accès à Internet) essaient d'évaluer combien d'abonnés ils seraient capables d'attirer avec une telle chaîne avant de proposer un montant garanti par an. Une fois ce minimum atteint, généralement, les fournisseurs reversent à l'éditeur de la chaîne environ 70 % de chaque abonnement supplémentaire récupéré. Lors du lancement de la chaîne Telefoot (80 % de la L1 et de la L2) en 2020, à défaut d'accord avec Canal+, Mediapro s'était accordé avec tous les FAI. Problème, avec de faibles minimums garantis, de quelques dizaines de millions d'euros seulement...

Une chaîne avec une part variable

Risqué

Pour limiter les risques, si elle décide finalement de porter le projet, beIN Sports pourrait proposer une somme fixe et une part variable en fonction du nombre d'abonnés à cette chaîne Ligue 1. Au printemps 2021, c'était la base du projet commun de Canal+ et beIN formulé à la LFP pour 2021-2024, après le départ de Mediapro. À l'époque, 80 % des matches de L1 et toute la L2 devaient être diffusés sur cette nouvelle chaîne, tandis que Canal aurait conservé deux affiches. Une proposition finalement retoquée par la Ligue pour deux raisons. D'abord, la présence trop risquée justement de la part variable (en moyenne 60 M€ par saison) et surtout la volonté de faire rentrer un nouvel acteur, Amazon, en vue d'attiser la concurrence pour l'appel d'offres suivant...

Une chaîne 100 % LFP

Très risqué

Cette solution ne peut être imaginée qu'en dernier recours ou être brandie comme un chiffon rouge à des diffuseurs peu enclins à augmenter leur offre, puisqu'il faut la fabriquer, la produire et la commercialiser soi-même. En Italie, certains présidents avaient usé de la méthode lors de la dernière négociation pour finir par signer avec DAZN et Sky pour 900 M€ par saison... mais le temps leur était moins compté. Avec Didier Quillot (2016-2020) comme directeur général, la LFP avait commencé à travailler sur les bases d'une chaîne « MyLigue 1 », pour prévenir... avant d'enterrer le projet au moment de la crise du Covid. Mais, en 2011, la Ligue avait déjà lancé sa propre chaîne : CFoot. Créée initialement pour éviter de laisser Canal+ en situation de monopole pour le cycle 2012-2016, elle s'était finalement concentrée sur la diffusion de la Ligue 2 après l'arrivée en 2011 du projet beIN Sports. En mars 2012, son arrêt était déjà annoncé alors qu'elle comptait 360 000 abonnés (dont 300 000 via les bouquets CanalSat et Orange).

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... rs/1471263

[spy]

Sur les droits tv, toutes les erreurs possibles ont été commises :
- tourner le dos à son principal client
- faire du business avec un client qui n'apportait aucune garantie
- aller chercher un autre acteur dont le foot n'est pas stratégique et le faire payer moins cher que son principal client
- vendre une partie de ses revenus
- croire que le produit valait de l'or

Les prix ont augmenté durant les 25 dernières années grâce à la concurrence des opérateurs et la multiplication des réseaux. Ce temps est fini, et le produit ne vaut que par sa qualité.
Sauf qu'aujourd'hui ca ne vaut plus grand chose à cause de la qualité et encore plus à cause d'un manque flagrant de compétition. Tout est joué à l'avance et en plus la ligue trouve le moyen d'avantager encore plus celui qui phagocyte le championnat.
On marche sur la tete depuis un moment et la lfp semble ne pas comprendre ce qui se passe.

Aujourd'hui la L1 c'est l'OM, le PSG et les supporters passionnés (lens, lyon, sainté) qui ont les moyens de se payer un abonnement. Et encore si on schématise, les droits tv domestiques sont tenus par l'OM et ensuite le PSG.

La ligue doit revoir comment rendre intéressant son produit. Petit indice : faire l'inverse de ce qu'ils font.
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Quant aux décideurs chez nous, ça met surtout en exergue à quel point on s'est fait flouer par le deal cvc

Qui paye pour voir les matchs de nice ? 1000 personnes ? l'OM ? proche du million ? ecart cvc 12%

Labrune doit être viré voire même être condamné pour se smensonges sur l'aide cvc pour valoriser la l1.
Il a léché le cul de nasser en pensant qu'il allait le sauver sauf que l'autre n'en a rien à faire et s'est joué de lui.

[gigi]

spy, ça serait quand étonnant qu'au bout du compte Nasser ne vienne pas faire la charité pour arroser son propre club et être lauréat du prix emmaus après celui le prix de dirigeant de l'année.

[gigi]

spy, ça serait étonnant qu'au bout du compte Nasser ne vienne pas faire la charité pour arroser son propre club et être lauréat du prix emmaus après celui de dirigeant de l'année.

[spy]

gigi, Il est fort probable que bein l'emporte car ils n'ont quasi aucune concurrencé sur le dossier. Mais à quel prix ? à quelles conditions ?

[Dragan]

gigi, les saoudiens étaient prêts à mettre 1,5 milliards par an sur les droits tv mais LaBurne en voulait 4 par an