Le fin mot de l'histoire.
Jeudi à partir de 10h30, l'ancien président de la Ligue de football professionnel Didier Quillot était auditionné par l'Assemblée nationale, le but étant de parler de l'affaire Mediapro. Et l'homme d'affaires s'est montré plutôt loquace.
« Il y a une pression des clubs français pour atteindre le milliard de droits TV. Mais, nous (la LFP) ne partons pas dans un délire du milliard, nous voulons atteindre ce prix de réserve, 965 millions d'euros » , a commencé Didier Quillot.
Pour éviter le futur fiasco, il a regretté qu'il n'y ait pas eu « dans le règlement, un dépôt d'acompte de 10 ou 20% du total du contrat sur un an dès la candidature » , bien qu'il précise que « depuis 25 ans, une garantie bancaire n'a jamais été demandée, y compris à Vivendi ou Orange » .
Il a également taclé Maxime Saada qu'il accuse lui et son groupe d'avoir tout fait pour « faire échouer l'appel d'offres et la procédure et de faire en sorte que le prix de réserve ne soit pas atteint dès l'instant où ils n'ont pas obtenu le lot 1 » .
Pour lui c'est simple, « Canal+ a pleinement assumé sa stratégie de faire échouer l'appel d'offres » .
Sur le business-plan de Mediapro, bien que lui et la LFP trouvaient qu'il était « particulièrement compliqué avec les 25€ par mois » , ils pensaient qu'au bout de deux ou trois ans, l'équilibre aurait pu être atteint et que le groupe sino-catalan allait se positionner dans la durée.
Malgré ce fiasco, Didier Quillot pense que « le football français va rebondir et que tous les paramètres vont repartir à la hausse, mais en réalisant des réformes constructives et durables » . Il propose par exemple « un plafonnement des effectifs, la mise en place d'un salary-cap global et d'un ratio de joueurs formés localement » .
Et lui s' en sort blanc comme neige, quoi, tant pis pour les couillons qui ont payé des abonnement sans avoir de matchs sur leurs écrans