La commission de discipline de l’UEFA traite aujourd’hui le cas de l’OM, visé pour « perturbations dans le public », « actes de vandalisme », « allumage de fumigènes », « jets d'objets » et « coup d'envoi retardé » lors de la finale de la Ligue Europa, le 16 mai face à l’Atlético (0-3). L’importance des troubles peut faire craindre des décisions sévères. D’autant que ce ne sont pas les premières incartades observées la saison dernière autour des matches européens de l’OM. L’OL est également sous la menace. Il lui est reproché le « lancement d'objets et le déclenchement de feux d'artifice, des troubles dans le stade, des escaliers bloqués et un comportement raciste » lors de la rencontre face au CSKA Moscou (2-3), le 15 mars en C 3. L’OL est sous le coup d’une exclusion de toute compétition européenne avec sursis à la suite des violences et de l’envahissement du terrain contre Besiktas, le 13 avril 2017, en quarts de finale (2-1) de la Ligue Europa. Pour que le sursis tombe, il faut que les violences soient jugées du même ordre que celles survenues face au club turc. Le cas lyonnais ne sera pas jugé aujourd’hui, l’OL ayant fait appel devant le tribunal arbitral du sport de la sanction infligée au printemps 2017. L’UEFA attend manifestement que la décision du TAS soit rendue pour statuer