boodream a écrit:fourcroy, L'interêt n'est pas qu'intellectuel. Le plaisir d'entendre la musique de la C1, même en visant une troisième place du groupe, le plaisir de faire la nique à un rival au delà de l'interêt financier de les voir ne pas jouer la C1, le plaisir d'avoir quand même une récompense au bout d'une si belle saison.
Franchement, l'idée de voir Pep Genesio se faire défoncer comme il le mérite, ça offre des perspectives satisfaisantes sur un plan tout autre qu'intellectuel
Bah, le plaisir d'entendre la musique de la C1... si je te dis "Arsenal, Naples, Dortmund", ça te rappelle quelque chose ou ton cerveau a tellement bien fait les choses que tu as oublié ? En tant que supp, j'ai du plaisir à voir mon équipe figurer convenablement. Je suis capable de relativiser une honorable défaite 3-1, mais pas de m'en réjouir.
L'OM a le niveau de l'EL, pas celui de la LDC. Et plus ça va, plus l'écart se creuse, plus un OM ne peut rivaliser avec un QSG et encore moins avec les vrais cadors européens. Si le QSG décide de jouer le match sérieusement, on prend une branlée, on l'a vu cette année. Deux semaines de suite, au cas où une fois n'aurait pas suffi à comprendre.
Après, la question du bonheur ressenti devant le malheur des autres, c'est un standard du sport, surtout du supportariat en sport co, mais j'ai du mal ; pour tout dire, même si je le ressens aussi partiellement, je trouve que c'est tellement minable que ce qu'il y a de mesquin en moi (et qui prend une place certaine
) ne tue pas complètement l'être moral qui juge les actes d'autrui et les miens propres. Alors, oui, Aulas me fait chier, Génésio est une merde et j'aimerais bien que l'OL se vautre, mais c'est secondaire, et même négligeable devant ce que je ressens pour l'OM. Et ce que je ressens pour l'OM, c'est que la saison s'est terminée mercredi, que j'ai aimé ça, et que j'aimerais bien recommencer.
Tout cela n'est évidemment que ressenti individuel. Je comprends et respecte complètement tous les gars qui seront à fond samedi soir. Ca sera juste sans moi pour cette fois.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury