Le Staff de l'OM

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Topic qui servira a parler du staff de l'OM hors Rudi Garcia

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GROS PLAN; Paolo Rongoni l'éducation physique; Dans cette saison à rallonge, le responsable de la performance olympienne et son staff jouent un rôle clé. L'OM a déjà disputé... 60 matches !

L'année 60. Et même davantage, puisque la semaine prochaine, à la même heure, l'OM aura disputé un total de 62 matches. Cette saison aussi passionnante qu'harassante sera alors terminée. Comment cet effectif-là, pas le plus pléthorique de l'histoire du club marseillais, a-t-il pu tenir cette cadence infernale ? La réponse est dans l'enchaînement savamment calculé par le staff entre travail et récupération. À ce niveau-là, Paolo Rongoni, responsable de la performance au sein de la maison bleue et blanche, joue un rôle majeur, accompagné par ses deux collaborateurs Fabien Bossuet et Paolo Casale. "On sait que les préparateurs physiques italiens ont la réputation d'être durs, sourit Maxime Lopez. Il nous fait très bien bosser. C'est grâce à lui qu'on a gardé le rythme."


L'infirmerie olympienne a parfois été remplie. Rien de plus logique, ceci dit, puisque l'enchaînement des rencontres (dont certaines à très haute intensité) augmente naturellement le risque de blessures. Comme l'a souvent répété Rudi Garcia ces derniers mois, cela aurait d'ailleurs pu être bien pire...

"On n'entraîne pas des athlètes, mais des joueurs de football", rappelait le Transalpin l'hiver dernier lors de la visite à la presse du bâtiment sportif de La Commanderie. Un lieu où le quadragénaire au crâne rasé ne compte pas ses heures. "C'est un chercheur, un très grand préparateur physique, qui sait s'adapter aux exigences du football qu'il connaît très bien", souligne l'entraîneur messin Frédéric Hantz, qui connaît très bien le spécialiste pour l'avoir côtoyé au Mans. Les deux hommes sont d'ailleurs restés amis.

Cet OM 2017-18 est caractérisé par son incroyable état d'esprit, certes. Mais si Lucas Ocampos et ses partenaires ne lâchent rien, c'est aussi parce qu'ils sont (bien) préparés au combat, du coup d'envoi au coup de sifflet final. Le fruit d'un boulot de longue haleine. "J'ai couru 14 kilomètres contre Salzbourg au match retour, explique Florian Thauvin. Le week-end dernier (face à Nice au Vélodrome), j'ai tout donné pendant 70 minutes. Là, j'ai joué 95 minutes (à Guingamp). Je me sens vraiment très bien, je suis en pleine possession de mes moyens."

Valère Germain abonde : "Nous sommes en bonne forme physique. La saison est longue mais remplie d'émotions. On se régale sur le terrain, c'est plus facile de récupérer et de se donner à fond."

La clé est dans cette alchimie. "La préparation demande tellement de précision. C'est un métier particulier, insiste Frédéric Hantz. Pour amener une équipe à son meilleur niveau technique, tactique, il faut que les joueurs soient prêts athlétiquement. Il faut ensuite les accompagner jusqu'à leur meilleur niveau, ne pas les blesser. L'exigence, surtout dans un parcours comme celui de l'OM, est tellement importante que si les moyens ne sont pas donnés au préparateur athlétique, tu ne peux pas y arriver. Il faut une compétence humaine, une organisation et des installations qui permettent cela, c'est le cas à Marseille."

Entrepris l'été dernier, les travaux de rénovation de l'espace dédié au physique au centre RLD ont en effet été bénéfiques. Tout le monde y a été gagnant.

Au-delà de l'aspect purement sportif, l'accompagnement mental du staff de Rongoni est aussi précieux. Grégory Sertic, longtemps blessé au genou, peut en témoigner. "Ils ont joué un rôle important pour moi, rappelle l'ex-Bordelais. J'ai passé presque six semaines à Capbreton. Ils étaient en relation avec le centre, ils demandaient à ce que je fasse les exercices qu'il fallait pour que je revienne en forme le plus rapidement possible. Ils m'ont ensuite pris en charge ici avec le staff médical. Ils sont très forts : quand on voit comment est le groupe physiquement aujourd'hui, c'est top !"

Tenir le coup jusqu'à l'ultime seconde : ce sera l'une des missions de l'OM mercredi face à l'Atlético. Suspendus à Guingamp avant-hier, Adil Rami et Luiz Gustavo seront frais. Peut-être un mal pour un bien...


La Provence

Un topic qui fera plaisir à gob.

Rongoni t'as l'impression qu'avec lui soit tu deviens Robocop soit tu te blesses.

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un kiné de l'OM retourne à rennes

Arrivé l'été dernier à Marseille en provenance du Stade rennais, le kinésithérapeute Geoffrey Van Overschelde retourne en Bretagne après une saison dans le staff de l'OM.

Mandanda veut une retour de Cellier

marcos011, tu m'étonnes, c'est chiant de jouer au tennis tout seul. Déjà qu'on a fait beaucoup de mal à bébé chaton en lui retirant le brassard.

Merde , on perd une pointure.

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MÉTHODE; Le Gall, au chevet des Bleus; Le médecin de l'équipe de France et de l'OM se dévoile et explique sa manière de fonctionner aux côtés de Didier Deschamps

La Provence

Fabrice Lamperti

Quelques heures avant de s'envoler pour la Russie, Franck Le Gall s'était posé, au calme, pour nous expliquer son rôle, ses méthodes et sa manière de cumuler deux postes très exposés : médecin de l'OM, depuis l'arrivée de Rudi Garcia dont il est très proche, et de l'équipe de France dans les bagages du duo Deschamps-Stephan, en 2012. C'était avant le souci que rencontre Djibril Sidibé (lire par ailleurs). Entretien avec un passionné qui a le goût des autres.

La Préparation


"Elle se passe très bien. Il n'y a pas de gros problèmes médicaux. Cette année, Didier a pris l'option de partir avec un groupe réduit, sans les suppléants, et avec des joueurs qui pouvaient s'entraîner très vite, sans grosse blessure à traiter. On a eu deux ou trois petits pépins à régler, mais pas comme en 2014 ou en 2016 où certains joueurs sont restés quelques jours en soins en début de stage."

Benjamin Mendy

"On va le suivre tout au long de la coupe du monde. Son genou va très bien. Le problème le plus important concerne son manque de temps de jeu. Il n'a pas joué, ou quasiment pas, depuis huit mois. Il n'y a que ça qui peut poser problème, pas son genou."

son Parcours

"J'ai fait mon internat à Rennes où j'ai travaillé pendant deux ans et demi dans le service de médecine du sport de Pierre Rochcongar, alors médecin de l'équipe de France de foot. Je n'avais pas choisi Rennes par hasard, mais presque. À la fin de mon internat en 93, il m'a proposé le poste de médecin à Clairefontaine, ce qui n'est pas neutre. J'y ai passé quinze ans, à croiser tous les entraîneurs en formation, dont Guy Stephan qui est arrivé à la DTN en 1998. On est devenu amis, je suis allé le voir plus tard quand il était en poste au Sénégal ou au Besiktas. Quand il est allé avec Didier à Marseille, je l'ai croisé avec Lille."

son arrivée en bleu

"J'ai envie de dire que me retrouver à ce poste est une suite logique. Il faut un peu de compétence, un peu d'expérience et sans doute un peu de chance, aussi, dans son parcours pour rencontrer les bonnes personnes, tout en faisant les bons choix. J'ai fait des études de médecine pour être médecin du sport, c'est sûr. Ce qui m'a tout de suite plu, c'est la traumatologie du sportif. Je suis issu du monde du football, mon père a été footballeur pro pendant 12 ans, à l'OM entre autres, et après sa carrière, il est devenu kiné. Dans la famille, on est tous sportifs, évoluer dans ce monde-là était une évidence. En 2012, lorsque Didier et Guy prennent l'équipe de France, ils se demandent qui doit être médecin. Guy pense à moi. C'est grâce à lui que je suis là. Merci Guy !"

gérer L'OM et l'équipede France

"Je ne dois pas être le seul à cumuler deux postes, c'est le cas notamment en Espagne et en Allemagne. C'est un peu plus compliqué de gérer les deux sur les périodes charnières : une semaine ou dix jours avant le rassemblement, la semaine qui précède la liste, Didier me demande de me renseigner auprès des médecins et des joueurs qui ne jouent pas ou peu sur des blessures potentielles. Quand la liste est donnée, il y a encore une journée de championnat où le téléphone peut sonner à tout moment. Quand je suis en équipe de France, la vie de club est alors plus cool car plein d'internationaux sont partis, il y a moins d'entraînements, pas de match le week-end. Je prends les infos et généralement, ça se passe bien pendant cette période-là. Si un joueur ou deux sont en soins, je m'informe et j'échange avec Jacques Taxil, médecin également auprès des pros à l'OM. C'est une surcharge de boulot, ça ne s'arrête jamais, mais je n'ai aucune raison de me plaindre. Être médecin de l'équipe de France, c'est une chance incroyable. Tant que ça dure, qu'on me demande d'y rester, je viens. Ça s'arrêtera le jour où Didier partira. Je n'ai pas beaucoup de vacances, mais je ne me plains pas."

rudi garcia

"Rudi m'a demandé de venir (à l'OM). S'il m'avait dit que je devais arrêter l'équipe de France, je serais resté à Lille. C'était dans le deal. Mais il l'avait bien compris, comme il l'avait compris en 2012 lorsqu'on m'a proposé le poste. Il m'avait mis un frein l'année d'avant, quand Chelsea me proposait un poste. Il ne voulait pas que j'y aille. J'avais dit non aussi car j'étais très bien à Lille. L'année suivante, l'équipe de France s'est présentée... Mon absence n'est pas très pénalisante pour le club, c'est moi qui me pénalise. Je ne suis pas en vacances pendant les périodes de trêve. Je souhaite ne pas être là pour la reprise de l'OM (le 3 juillet), je touche de la peau de singe (il se touche le crâne). On est deux médecins en poste ; avec Jacques, ça se passera très bien. Je serai en relation avec lui pour savoir comment ça se passe et donner mon avis au besoin."

Didier Deschamps

"Avec Guy, c'est particulier, ça fait vingt ans qu'on se connaît, qu'on se voit en dehors du travail, qu'on prend des nouvelles de nos familles. Un ami, quoi ! Avec Didier, c'est plus professionnel, mais nos relations sont très cordiales. Il est très chaleureux, aime la relation humaine. Il aime la vie, chambrer, et à ce sujet, il ne faut pas être en reste avec lui. Il ne me demande pas que des informations sur le médical ou sur les joueurs. Il aime savoir aussi comment on est, si on est bien dans notre vie privée et avec notre famille.

"Il s'intéresse aux gens. Professionnellement, il aime avoir l'information la plus précise possible. Concernant le diagnostic, il n'y a quasiment pas de secret professionnel dans ce milieu. Didier connaît le diagnostic, les traitements que l'on met en route et les délais avant la reprise."

Le doc' marseillaisde service ?

"Avant j'étais le Lillois, maintenant le Marseillais. On se connaît bien, Antoine (Griezmann) et Lucas (Hernandez) savent très bien que je suis à l'OM... Je ne mets aucune limite, mais je ne suis pas le copain des joueurs. Je peux passer du temps avec eux, mais je ne partage rien en dehors du boulot. On peut discuter de tas de choses. Je ne vais pas faire un tarot ou jouer avec eux au perudo ou au billard. C'est comme à Marseille où on ne va pas au restaurant ou ailleurs ensemble. Je suis le médecin de tout le monde, mais avec Flo, Steve et Adil, on parlera forcément dans les semaines à venir du recrutement de l'OM et de ce qui va se passer."

Le Gall, le goût.

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Stéphane Jobard rejoint le staff

Ex-adjoint d'Olivier Dall'Oglio à Dijon, où il a joué pendant dix-sept saisons, dont quatre sous les ordres de Rudi Garcia (2002-06), Stéphane Jobard intègre le staff de l'OM. "Stéphane travaillera pour optimiser la performance de l'équipe, ses fonctions seront complémentaires de celle du staff actuel et tourneront autour de la préparation psychologique et de la gestion des ressources humaines", indique le club olympien, dans un communiqué. "Jobi", son surnom, arrive à Marseille dans le cadre de sa formation pour l'obtention du BEPF. Au DFCO, il sera remplacé par deux nouveaux adjoints : David Linarès et Yann Daniélou.

Zubi, Jobard, y'a moyen de créer une chanson!

Pompompero

Un mec de Dijon pour la préparation psychologique. À nous les chocs

N'empêche, les dijonnais n'ont jamais été tétanisés par la pression à domicile. Il est donc efficace dans son job.

Zubi, Jobard, y'a moyen de créer une chanson!

De mémoire de suiveur de l'OM je n'ai pas souvenir d'un seul coach à qui on ait à ce point TOUT donné. Je dis pas que c'est pas bien hein, c'est un constat. Le mec il obtient tout ce qu'il veut.

Je n'ai pas souvenir de cela non plus et je pense que ce n'est pas bien, excepté d'infimes cas.

Actuellement je ne confierais la gestion sportive d'un club à très peu de grand coach. Et Garcia ne fait absolument pas parti de ceux-là, mais comme on a décidé de lui filer tous les pouvoirs ou presque et de s'abaisser à ses desiderata parce que Monsieur a terminé en finale et 4e

De mémoire de suiveur de l'OM je n'ai pas souvenir d'un seul coach à qui on ait à ce point TOUT donné. Je dis pas que c'est pas bien hein, c'est un constat. Le mec il obtient tout ce qu'il veut.

Bielsa?

Castor_Troy, Bielsa était intransigeant sur pleins de choses où Garcia est plus coulant en effet. Notamment Garcia est très corporate médiatiquement, y compris quand il manœuvre en coulisses. En revanche, Garcia semble avoir un controle global de la politique sportive du club, jusqu'à la formation où l'un de ses adjoints est chargé de coordonner tout, et Biels n'a jamais eu de prérogatives aussi élargies et de dernier mot aussi systématique.

Après, contrairement à pretender, je préfer les manager à l'anglaises aux directeur sportif, parce qu'en France, un DS n'est ni plus ni moins qu'un incompétent planqué de beaucoup de cas, et ça dépasse largement Anigo cette image.