[2017/18 - Ligue 1 - J23] OM 2-2 Monaco

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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar el loco » 26 Jan 2018, 15:41

Chris Red a écrit:
Benito De Soto a écrit:
randoulou a écrit:Effectivement un Falcao peut ne rien branler pendant 93 minutes et t'en planter un à la 94e avec son seul tir du match

Comme Cavani...ou Suarez...ou Messi...ou Neymar. Le propre d'un grand joueur.


Ou Payet ? Ah non, pas Payet ? Dommage.


c'est partiellement vrai, il ne va rien branler pendant le match hors mis 2 ou 3 coup francs envoyés dans les virages, mais de là à être décisif à la 94ème :D
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar randoulou » 26 Jan 2018, 15:51

Des Cavani, Suarez, Messi ou Neymar participent beaucoup plus au jeu
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Delio » 26 Jan 2018, 16:06

Dragan a écrit:
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Fabinho :
« Depuis le match aller, ils ont enchainé les bons résultats. Ils ont la confiance, 1 gros public. C un match à ne pas perdre. On va aller chercher la victoire.
Mais il faudra à tout prix ne pas perdre »


Jardim va t-il sortir la bétonneuse?

Je suis super pessimiste, j’ai encore les raclées recentes en tete. Je pense que s’ils jouent a leur niveau, on prendra une tôle. Falcao plantera encore son doublé en etant transparent.
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar peezee » 26 Jan 2018, 16:08

Delio, toi pessimiste ? :shock: putain j'y crois pas...


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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Delio » 26 Jan 2018, 16:30

Sincèrement. Je sais qu’il est de bon ton de dire que je le suis 24/7, mais là pour le coup je le suis vraiment. On etait tellement loin d’eux sur nos derniers matchs que je me dis que l’ecart n’a pas pu se combler si vite.

Je crains la défaite qui nous renvoie à notre place, notre « objectif », 4eme club de France derrière les 3 « gros ». Elle serait extremement dure a avaler
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar randoulou » 26 Jan 2018, 16:49

Je ne les vois pas planter en masse comme lors des dernières confrontations

Faudra sortir les couilles :anigo:
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Rocca » 26 Jan 2018, 21:20

Moi je suis serein. Je pense que soit on gagne soit on prend une branlee. Mais si on joue comme contre le PSG ça doit le faire
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Kenshi » 27 Jan 2018, 01:24



Très chouette de voir les "nouveaux" de la rédaction en action, c'est un beau coup d'avoir attiré de nouvelles plumes =D>

Sinon petit détail mais quand je passe le curseur de ma souris sur le post de Toti, une barre bleu (enfin je crois) apparaît en bas de l'image et sur le titre, comme si je les surlignais. C'est normal ?
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Toti » 27 Jan 2018, 03:16

Merci Kenshi ! :)

Oui, c’est normal : le surlignage indique un lien hypertexte, vers l’article en l’occurrence, ou vers un site web (url).
C’est la même chose que ce qui suit, mais avec une police de caractere plus grande et une image intégrée. :

http://www.massalialive.com/avant-match/j-23-om-asm-les-principes-otes-de-monaco

:wink:
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar boodream » 27 Jan 2018, 04:14

Je plussoie Kenshi c'est sympa d'avoir du sang neuf, c'est bien écrit et agréable à lire.
Même si j'ai dû écraser trois Xanax dans mon thé en lisant que "la forme de Payet sera déterminante". :|
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Toti » 27 Jan 2018, 08:37

Merci pour les p’tits nouveaux Boody :D.
En revanche c’est « cruciale » pas « déterminante », donc aucun rapport. :mrgreen:

Reprends un Xanax. :D 8) :wink:
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar spy » 27 Jan 2018, 09:33

Surtout ne pas perdre
L’année dernière j’étais prétentieux, mais cette année je suis parfait
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Delio » 27 Jan 2018, 14:23

Sont plutot (très) confiants les supporters monegasques. En general sur ce que je vois, ils n’esperent rien d’autre qu’un poutrage en règle, comme sur les 5-6 derniers matchs en gros.

Lemar, Falcao, Baldé qui commence a trouver un niveau, Ghezzal qui monte en regime aussi, avec Fabinho. Notre absence d’attaquant de pointe, et surtout Jardim, j’ai beau retourner le probleme dans tous les sens, je vois un p*tain de retour sur terre demain.
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Dragan » 27 Jan 2018, 16:16

Sublime itw de Rami par la Provence. Un regal =D> =D> =D>

Information
"Je ne calcule jamais rien" (Adil Rami)

Arrivé à l'OM l'été dernier, le défenseur international de 32 ans est l'un des tauliers du groupe olympien. Il se livre sans retenue

Vous n'avez pas joué à Épinal. Aviez-vous besoin de souffler ?
Adil Rami : Dans ma tête, je m'étais dit que je voulais jouer. J'étais prêt, surtout que c'était une rencontre appréciable pour moi dans le sens où je suis passé par là pendant un long moment. Ces matches-là, je les ai connus (lorsqu'il évoluait en amateur, ndlr), je les aime. J'avais pris mes affaires le jour du départ (lundi) mais le coach m'a convoqué et m'a dit : "Tu vas souffler".Ça m'a fait un peu bizarre, je préfère enchaîner et jouer. Je ne calcule jamais rien. Parfois, ça a été un défaut.

Pourquoi ?
Adil Rami : J'ai toujours voulu tout jouer et m'entraîner à fond. Ça m'a coûté quelques petites blessures. J'avais du mal à me gérer. Maintenant, avec plus d'expérience, j'ai appris à le faire. Si, parfois, je me sens fatigué, j'essaye de faire un petit peu moins à l'entraînement. Mais mon but est de rester toujours près de mes coéquipiers et de montrer que je suis là, H24, sur le terrain avec eux.

Vous avez rarement enchaîné à ce point durant votre carrière. Tous postes confondus, vous êtes le joueur le plus utilisé par Rudi Garcia cette saison. Comment expliquez-vous votre capacité à répéter les efforts ?
Adil Rami : J'ai connu ça à Valence, même à Séville. À Valence, je crois que j'ai fini une saison avec plus de 65 matches (66 exactement, dont 13 en sélection, en 2011-12). J'avais fait tous les matches, on avait perdu en demi-finale de coupe du Roi et de Ligue Europa. J'avais aussi fait tous les matches en équipe de France avec Laurent Blanc, sauf contre le Chili à Montpellier, et j'avais enchaîné avec la préparation et l'Euro-2012. Sur ma capacité à répéter les efforts, il faut demander au préparateur physique, mais il est vrai que mon point fort, depuis que je joue au foot, c'est mon endurance. Je récupère vite.

Le plus paradoxal, c'est que je ne vais jamais en salle de soins... Vous pouvez demander aux kinés, je ne me fais jamais masser. Je ne veux pas qu'on me touche. Cette année, je n'ai dû être massé que deux ou trois semaines, c'était juste pour mon épaule.Je pars du principe que la meilleure récupération, c'est de laisser son muscle se reposer naturellement. Je me dis que si je me fais masser, ça va peut-être habituer mon muscle à être trop chouchouté et même endormi parfois. Je préfère le garder bien tendu (rires).

Comment va votre pectoral droit (il s'était blessé en début de saison et avait manqué le match à Monaco, le 27 août) ?
Adil Rami : Là, ça y est, ça va beaucoup mieux. Quand je lisais la presse, je rigolais, tout le monde disait que c'était une déchirure, mais c'était le tendon qui avait carrément pété ! J'ai un beau défaut physique. Et ce n'est vraiment pas beau à voir (il lève son T.-Shirt, nous montre, en précisant, qu'il ne veut pas être pris en photo à ce moment-là). C'est laid, hein ? En fait, le tendon a été carrément coupé. Le lendemain du jour où ça m'est arrivé, je suis allé voir un spécialiste. Il me faisait faire des tests de trois secondes, je devais me rasseoir et j'étais dans les vapes. J'étais blanc, je transpirais. Même le doc' me disait : "Qu'est-ce qu'il se passe ?" Je n'ai jamais connu une douleur aussi forte. Regardez maintenant(il contracte ses pectoraux), vous voyez ? Ici, je n'ai plus de tendon (visuellement, un trou se dessine). Le spécialiste m'a annoncé que j'en avais pour trois ou quatre mois. Je lui ai alors demandé : "Quels sont les inconvénients de cette blessure ?"Il m'a répondu que c'était esthétique. J'ai alors dit : "Vas-y, je m'en bats les c..." (sic). Je m'en tape, je ne vais pas faire une Ronaldo. De toute façon je ne marque pas souvent (rires) !

Cette blessure m'a en tout cas fait mal. J'ai essayé de reprendre vite et j'ai eu du mal contre Rennes. Je joue beaucoup avec les bras ; sur les sprints, je ne pouvais plus pousser. C'était difficile pour me retourner. Ça m'a aussi fait mal au niveau de mon travail. Tous les jours, je viens une heure avant. Avec le préparateur physique, je fais du gainage, des abdos, des tractions... Et là, pendant deux ou trois mois, je ne pouvais plus. J'avais cette sensation psychologique de me dire qu'il me manquait un truc. Depuis deux semaines, je recommence à faire des pompes, maximum dix.

Qu'est-ce qui vous a le plus surpris depuis que vous portez le maillot de l'OM ?
Adil Rami : Le changement de regard qu'on peut avoir envers nous du jour au lendemain. Je n'ai jamais cherché à vouloir faire des choses hors du terrain pour être apprécié. On sait très bien qu'en football, ce sont tes prestations qui font que tu vas être aimé ou pas. En France, on a cette manie de toujours juger, critiquer, même sans connaître parfois. Quand je suis arrivé, il y a eu des critiques envers l'OM, les joueurs, l'entraîneur, le staff... En l'espace de deux semaines, j'ai vu des gens insulter certains d'entre nous. Et aujourd'hui, je les vois les idolâtrer. Ce changement est incroyable. Ça va dans les deux sens, on peut être bien et en un match ou deux, boom. À Marseille, on est impatient, c'est ce qui m'a le plus choqué. Il y a eu des publics assez sévères dans les clubs où j'ai joué, mais Marseille, c'est un pays dans un pays...

Quelles différences ressentez-vous justement avec ces clubs à l'étranger ?
Adil Rami : Valence est un club qui ressemble un peu à l'OM, avec de l'exigence, de l'impatience. Mais à Marseille, je vois ça différemment. Je suis en France, chez moi, près de ma région, j'ai même des amis d'enfance supporters. Aujourd'hui, ils n'hésitent pas à me dire les choses. Je reçois des messages (sourires). Ils me disent : "Tu peux être mon frère, mais demain tu donnes tout, tu donnes ton corps à la science !"Je réponds qu'il n'y a pas de problème !

Quel effet cela fait d'être de retour en France ?
Adil Rami : J'ai de la chance d'avoir fait cette carrière. J'ai côtoyé les meilleurs joueurs du monde, j'ai joué contre eux. Ça m'a fait bizarre de me retrouver contre Messi et Ronaldo. Je dis peut-être des bêtises, mais j'ai dû les affronter dix ou douze fois chacun. C'est ça l'objectif d'un joueur. Dans les centres de formations, que je n'ai pas connus, on apprend aux gamins que le métier de footballeur est très difficile. Tout le monde pense à signer pro, mais le plus dur, c'est d'aller plus haut et d'y rester. C'est ça, le plus important. Je connais des mecs qui sont en Ligue 1, dans des petits clubs, et se contentent de ça. Ils n'ont pas envie d'aller à l'étranger, pas envie d'aller se confronter aux meilleurs, c'est dommage.

J'ai fait cette carrière, et quand j'ai vu que l'Olympique de Marseille avait l'ambition de grandir, de laver un peu tout ce qu'il y avait avant par le biais de Frank McCourt, du président et du coach, que j'ai vu aussi qu'il y avait des Mandanda, Gustavo ou Payet, je me suis dit que c'était peut-être le moment de revenir, dans une équipe qui va être respectée dans le futur.

D'autres clubs s'intéressaient à vous. Où auriez-vous pu signer ?
Adil Rami : En Angleterre, en Turquie. J'ai beaucoup hésité. Ma soeur s'occupe de moi. Il y avait des bons petits clubs anglais et des clubs qui disputent la Ligue des champions. Grâce à nos connaissances avec le coach, on avait entamé les discussions avec l'OM depuis un petit moment. Je me souviens, ma soeur était à Istanbul, j'étais à Saint-Tropez, et là, je lui ai dit : "Écoute, on va aller à Istanbul (Besiktas), parce que j'ai parlé avec Rudi Garcia, mais je n'ai pas eu de nouvelles du président." J'ai besoin d'affectif, besoin de savoir que tout le monde m'aime au club pour me sentir bien. J'ai donc dit à ma soeur d'accepter Besiktas qui attendait mon accord. Sur le papier, j'étais le choix N.1. Et le N.2 était Pepe. Mais quand Jean-Michel... euh Jacques-Henri... J'allais dire Jean-Michel Eyraud ! (rires) Quand il m'a appelé et m'a fait comprendre qu'il avait vraiment envie de m'avoir, qu'il aimait bien mon caractère, j'ai vite raccroché et appelé ma soeur. Elle était avec quatre ou cinq mecs de Besiktas. Je lui ai dit : "Oublie l'argent qu'il y a en plus en Turquie, je vais à Marseille." Le plus important pour moi était de fouler la pelouse avec des gens qui m'aimaient. Elle m'a ensuite rappelé et m'a dit : "Je suis dans la merde, il y a un autre club turc qui propose maintenant le double de Marseille, on fait quoi ?" La pauvre...

Il s'agissait de quel club ?
Adil Rami : Trabzonspor. Mais je savais que j'en avais encore sous la semelle, que je pouvais encore prendre du plaisir et kiffer dans un club comme l'OM. Je lui ai dit d'oublier. Le plus important pour moi, c'est le terrain.

Vous kiffez donc ?
Adil Rami : Ah oui ! Aujourd'hui on est bien. Marseille, c'est comme ça. On a intérêt à bien jouer, à mouiller le maillot, à avoir une bonne cohésion d'équipe pour que tout le monde comprenne ce qu'est exactement l'OM. Parfois, quand tu viens à l'OM, tu oublies que le plus important, c'est de mouiller le maillot. Tu fais des gestes, tu veux essayer de prouver à des amis à toi, ou à certaines personnes dans les tribunes, que tu es technique, que tu es fort. Mais le plus important, ce n'est pas ça. Le plus important, c'est d'aller au charbon ! Si tout le monde fait ça dans l'équipe, tu crains dégun.

Quels rapports entretenez-vous avec les supporters olympiens ?
Adil Rami : Je l'ignore totalement. On ne me voit pas dans les rues de Marseille, à part pour aller au restaurant. Et je vais d'ailleurs toujours au même. Je ne parle pas beaucoup, je poste peu de photos sur les réseaux sociaux. Je ne cherche pas à être absolument aimé, ou à faire des déclarations pour l'être. À 32 ans, je sais comment ça marche, je mouille le maillot, c'est dans mes gènes, dans mes veines. J'ai beaucoup de compliments, mais ce n'est pas pour ça que je vais me rapprocher d'untel ou d'untel. Si on m'apprécie, tant mieux, mais le jour où je serai moins bien, on va me montrer que c'est moins le cas. Je l'ai déjà ressenti après le match de Rennes (le 10 septembre, 1-3). Personne n'a voulu savoir que j'étais blessé, on a tous fait un mauvais match. On n'a pas hésité à me terminer.

Vous avez une cousine, Najet, consultante sur Le Phocéen. Comment ça se passe avec elle ?
Adil Rami : (Sourire) Le problème, c'est que je sais qu'elle est à fond dans le football et qu'elle adore Marseille. Mais quand je la vois, je ne parle pas de foot ! J'évite. Je lui dis de me parler de Playstation, de qui elle veut... Elle le sait. Pour elle, j'ai téléchargé l'application du Phocéen, et pour retrouver sa tête, j'ai dû mettre trois heures. Je lui ai dit : "Va te faire foutre maintenant !" (il se marre). Elle parle bien, je trouve. Elle a un avis tranché. Elle peut parfois être dure avec certains joueurs, mais ces joueurs-là, ce sont mes amis, mes coéquipiers. Je fais la part des choses.

Selon vous, quels sont pour l'instant, les moments clés de la saison ?
Adil Rami : (Il réfléchit). J'ai beaucoup de regrets par rapport au match contre le PSG (2-2, le 22 octobre), à sa physionomie. Ou celui face à Angers (1-1, le 20 août). Je pense aussi au match perdu face à Rennes (1-3, le 10 septembre), au nul à Strasbourg (3-3, le 15 octobre).

Quels sont vos objectifs personnels pour cette seconde partie de saison ?
Adil Rami : Je veux enchaîner le maximum de matches avec l'Olympique de Marseille, continuer sur ce rythme-là. Mon premier objectif, le truc qui me tient à coeur, c'est d'emmener l'OM en Ligue des champions. Avant la coupe du monde. Après, s'il y a la coupe du monde en bonus, j'aurai fait une année parfaite, extraordinaire.

Vous étiez blessé lors du match aller à Monaco (6-1). Comment aviez-vous suivi la rencontre ?
Adil Rami : J'étais encore à l'hôtel, je n'avais pas trouvé de maison. Je l'avais regardée avec des amis. Au bout de 2 ou 3-0, je me suis senti humilié. Même à travers la TV. J'étais touché, vexé, énervé. C'était l'un des moments les plus difficiles de la saison pour moi. Beaucoup de gens m'ont dit : "Si on avait eu Rami..." Mais non, pas du tout ! On est une équipe. C'est pour cela que ce match retour va être important. Au niveau comptable, déjà. Mais nous devons montrer que nous avons du caractère. Nous sommes revanchards.

Adil Rami était juste à côté du latéral gauche de 36 ans lorsqu'il a pété les plombs et asséné un coup de pied à un supporter de l'OM avant le match à Guimaraes, le 2 novembre. Il raconte.

"Ah, c'était compliqué... Quand j'ai vu ça, je me suis dit : "Oh la la..." J'étais étonné, c'est dur de vivre un moment comme ça. Après le match, on a mangé tous ensemble à l'hôtel car on dormait sur place. J'étais à côté de lui, il avait la tête baissée, il pensait. Il y a eu quelques blagues, mais c'était nerveux car c'était un jour noir. On le piquait sans piquer : "Bruce Lee, qu'est-ce que tu as fait ?" Je ne voulais pas lui demander pourquoi il avait fait ça, c'était trop tard, ça ne servait à rien. Je me mettais à sa place pendant que je mangeais, et je me suis dit : "Putain, tout va trop vite dans le football, ça part en couilles d'une minute à l'autre..." J'ai eu des frissons sur l'instant. Je suis impulsif moi aussi, je me suis dit : "Fais attention, tu ne peux pas savoir ce qui peut se passer demain, sois réfléchi." J'ai préféré prendre ça comme un exemple, et en parler aux jeunes : "Tu peux faire le beau, mais le lendemain tu peux ne plus être personne..." Lors du repas, j'ai vu qu'il avait compris qu'il avait fait une erreur. Mais qu'est-ce que tu voulais lui dire ? C'est le mec le plus expérimenté du groupe, le plus mature... Ça ne servait à rien de lui parler."

Si, adolescent, vous ne regardiez pas le football à la télé, vous deviez tout de même regarder Alerte à Malibu...
Adil Rami : Non, pas du tout, je ne regardais pas Alerte à Malibu, mais j'ai vu cette dame courir à plusieurs reprises sur la plage. Voilà...

Comment vivez-vous votre nouvelle relation avec les paparazzi et la presse people ?
Adil Rami : C'est vrai que j'ai été choqué cet été. Je voyais des paparazzi partout, cachés, en scooter... J'étais avec des potes, on marchait, on les voyait. C'est rigolo pour moi, mais, parfois, ça me tend et ça m'énerve. Je suis footballeur et je pars du principe, avec la maturité que j'ai, que moins on me voit, mieux je me porte. Moins je parle, et meilleur je suis. C'est compliqué. J'ai vu que des photos près de chez moi étaient sorties. C'est vexant, parce qu'on va savoir où j'habite. Imaginez, demain, j'ai envie d'être moche, con, tout va se savoir et je vais être de moins en moins naturel.
Modifié en dernier par Dragan le 27 Jan 2018, 16:20, modifié 1 fois.
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar boodream » 27 Jan 2018, 16:17

Dragan, j'étais mort quand il a parlé de donner son corps à la science :mrgreen:
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Dragan » 27 Jan 2018, 16:21

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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Fennec » 27 Jan 2018, 16:29

"Lucas ça fait 10 ans qu'il est en France il parle toujours comme un roumain" :lol:
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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar Gastibelza » 27 Jan 2018, 16:57

Avec Gustavo, Rami est la vraie bonne surprise du mercato. Un vrai cadre, sur le terrain et dans le vestiaire.
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés ;
Envoyez-les moi, les déshérités que la tempête m’apporte.
J’élève ma lumière et j’éclaire la porte d’or


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Re: [2017/18 - Ligue 1 - J23] OM - Monaco

Messagepar negrOM » 27 Jan 2018, 17:19

Sakai et le tennis ballon :lol:
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