boodream a écrit:skylolo13, le problème c'est pas de les perdre, ce serait logique de les perdre.
Le problème est double:
1) prendre deux branlées potentiellement et surtout
2) on ne peut pas zapper un match contre Paris, donc c'est dépenser beaucoup d'énergie en 3 jours pour rien potentiellement et dans la course c'est très loin d'être anodin.
Les deux matchs passés, il est encore trop tôt pour faire un bilan car, si nous en connaissons le résultat, nous n'en connaissons pas les éventuelles conséquences.
On a souvent tendance à minimiser l'impact de deux facteurs fondamentaux, le hasard (biais perso, mais sur lequel j'ai la faiblesse de penser avoir quelques arguments) et la psychologie.
Sur les deux matchs, le PSG n'est pas malheureux (ils marquent au bon moment, essentiellement, pour le deuxième, et exploitent bien nos erreurs pour le premier), mais personne ne peut soutenir sérieusement qu'on a perdu les matchs par manque de cul. Il aurait fallu beaucoup de réussite pour espérer que l'un, au moins, des résultats, s'inversât, et ce ne fut pas le cas (ne me cassez pas les couilles avec les accents circonflexes, ils sont là où il doivent être).
Sur le plan psychologique, qui me semble, bien plus que le hasard, prépondérant en l'espèce, il faut espérer que cette piqûre de rappel (le QSG ne joue pas dans la même catégorie que nous) ne fera pas trop de dégâts sur le moral et la confiance en soi d'une équipe ayant accumulé les bons résultats pendant plusieurs mois.
Je m'inscris en faux à 100% relativement aux critiques sur le coaching de Garcia à 2-0 (ici, l'after hier soir). Les couilles, c'est bien, mais le cerveau, c'est utile aussi. Déjà que, contre Paris, tu as peu de chances, à 2-0, c'est de l'intelligence de savoir tirer un trait et préserver tes deux meilleurs joueurs.
Il faut remobiliser les troupes. La réception de Nantes est un match très important. Il faut absolument gagner pour ne pas risquer de rentrer dans une spirale négative.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury