09 Aoû 2017, 12:38
09 Aoû 2017, 13:07
Betsamee a écrit:et manardo qui lance le hashtag freeneymar et traite bartomeu de couillon pauvre merde
09 Aoû 2017, 13:11
peezee a écrit:boodream, j'en suis pas si certain, à la limite il aurait dû pondérer d'un "quasi tout Marseille" mais l'idée est la même, seule une infime minorité aurait vomi sur une telle gestion open bar si les dirigeants du club avaient fait venir un joueur du top mondial...
09 Aoû 2017, 13:18
09 Aoû 2017, 13:20
09 Aoû 2017, 13:21
09 Aoû 2017, 13:22
09 Aoû 2017, 13:26
09 Aoû 2017, 13:32
09 Aoû 2017, 13:37
09 Aoû 2017, 13:38
09 Aoû 2017, 13:48
09 Aoû 2017, 13:56
09 Aoû 2017, 18:23
09 Aoû 2017, 19:06
peezee a écrit:boodream, j'en suis pas si certain, à la limite il aurait dû pondérer d'un "quasi tout Marseille" mais l'idée est la même, seule une infime minorité aurait vomi sur une telle gestion open bar si les dirigeants du club avaient fait venir un joueur du top mondial...
09 Aoû 2017, 19:39
09 Aoû 2017, 22:12
09 Aoû 2017, 22:28
spy a écrit:peezee a écrit:boodream, j'en suis pas si certain, à la limite il aurait dû pondérer d'un "quasi tout Marseille" mais l'idée est la même, seule une infime minorité aurait vomi sur une telle gestion open bar si les dirigeants du club avaient fait venir un joueur du top mondial...
Je suis ok. Faut arreter l'hypocrisie. Une majorité aurait approuvé le meme cirque si le qatar avait investi sur l'om.
peu aime l'om pour ce que le club represente, mais davantage car ca representait un club qui gagnait.
09 Aoû 2017, 23:11
10 Aoû 2017, 14:22
Suite de l’analyse du transfert du siècle de Neymar au PSG…
On devient tous fous. Ce transfert du siècle comme l’a appelé la BBC (quand on cite la BBC, ça rend le propos très sérieux) nous frappe de plein fouet. Passionnés de foot ou non, idéologues du foot, cyniques, romantiques, on est tous renversés.
J’ai déjà dit ici à quel point, chaque année, le mercato me perturbait. A chaque gros transfert, je titube. Comme beaucoup de passionnés, j’ai une vie de foot banale. J’oscille entre romantisme et cynisme. Je négocie avec la cohérence. Je trouve aberrant un transfert de 200 millions en mai et avec cynisme, je trouve ça très bien en septembre. Les gens qui savent parler oseille et expliquer sont convaincants et savent ranger au placard nos vieilles lubies romantiques.
Chercher à comprendre les prix de l’été relève, de toute façon, de l’impossible. Neymar vaut 222, Dembelé 120, Martial 80, Mbappé 160. Il vaut si cher que ça Neymar du coup ? A une époque où la valeur des gens s’évalue aussi et malheureusement sur les réseaux sociaux, les trois Français valent 9,2 millions de suiveurs, Neymar plus de 110 millions !!
On devient tous fous. Un club comme le Barça s’affiche en femme délaissée sans retenue, ni vergogne. Son président se tourne en ridicule. L’argent de Qatar Airways ne l’a jamais indisposé avant. Celui de Bein non plus. Le Barça est le « bras armé » de la Catalogne libre. Un club est-il plus politique que le Barça ? Ça l’arrange pourtant de jouer en Liga. Ça rapporte non ? Ça rapporte même à tout le monde. Et dans le foot, tant qu’on peut croquer, faut souvent pas chercher plus loin la cohérence ou la logique.
On devient tous fous. On alimente les instincts primaires. Le journal La Provence allume un petit feu qui ne méritait même pas de réponse. Mais je ne peux pas m’empêcher. Je suis parfois primaire moi aussi. Quand Tapie est dans le coin, je disjoncte. Derrière lui, l’Etat français a soutenu l’OM et a couvert toutes ses malversations. Mitterrand en personne est intervenu en 1993. TF1 était derrière lui. La France l’était. Le pays vibrait aussi pour Sainté et sa caisse noire.
C’est le PSG le diable ? Vraiment ?
On pourrait aller dans tous les actionnariats, dans toutes les histoires des clubs qu’on y trouverait de quoi mettre à mal notre romantisme, notre passion du foot. Le Milan de Berlusconi ? La Juve et ses liens politiques ? La Lazio et Parme coulés par d’affreuses gestions ? La puissante Bavière et le Bayern ? Le Real du roi ? Les oligarques russes un peu partout ? Monaco et sa Principauté ? Les gros agents du foot anglais ? Les fonds de pension de la PL ? Le pouvoir de Zahavi, de Mendes, de Raiola un peu partout ? Abu Dhabi à Manchester ? Le décret Berlusconi sur la fiscalité des clubs il y a 20 ans ? Le décret Beckham il y a 10 ans ? Les investisseurs de la très démocratique et clean Chine ? J’arrête la liste, je pourrais ne pas m’arrêter, et si en plus je me penche sur les affaires et le passé de chaque club…
Ah mais le Qatar, c’est le terrorisme ! Argument massue ! On entre dans la géopolitique en culottes courtes. Les experts sont partout. Moi avec humilité, je ne suis pas expert d’une région très complexe. La France est un partenaire important du Qatar. Le business entre ce pays et beaucoup d’autres en Europe fonctionne plutôt bien. Alors on fait quoi ?? C’est le PSG le diable ? Vraiment ?
Et comme on devient tous fous, on peut aussi simplement parfois se poser et essayer de réfléchir deux minutes. Ce matin, j’ai eu la chance de lire le toujours très pertinent Thierry Granturco, avocat et spécialiste du droit du sport.
Le PSG et le fair-play financier
Dans un article intitulé « Le PSG est-il trop riche pour jouer au foot », il met en avant ce qui finalement pourrait n'être que les deux questions à se poser autour du cas Neymar.
1/ On saura fin 2018 si le PSG est en phase avec les règles du Fair-Play Financier.
2/ Les clubs de foot comme toutes les entreprises européennes sont soumis au droit de la concurrence. Et si quelqu’un prouve devant la Cour de Justice de l’UE que le PSG casse cette concurrence, si on montre que le Qatar gonfle artificiellement les recettes pour grossir les caisses, il lui en coûtera cher et il y aura sanction. On peut aimer le « c’était mieux avant », mais en l’occurrence pour ce qui est du contrôle de l’oseille dans le foot, c’est mieux maintenant.
Le foot, c’est un peu comme un super resto. On y va, on se régale, on parle entre potes, on refait le monde, on se chambre mais ce qu’il faut surtout éviter, c’est d’aller voir ce qu’il se passe en cuisine. Car si on y va, on peut être choqué par la préparation. Ça sent le Tricatel à plein nez. Et les vieux croûtons qui sont là à essayer de réciter des vieilles leçons mal apprises et pas comprises ne valent pas un clou. Il ne reste alors plus qu’une chose, un bon vieux cynisme qui traîne au fond des casseroles…