25 Mai 2018, 20:42
26 Mai 2018, 06:48
boodream a écrit:InformationLe Paris Saint-Germain a pris connaissance des déclarations ce jour d’Adrien Rabiot à la suite de sa décision de se retirer de la liste des suppléants de l’équipe de France en vue de la prochaine Coupe du monde en Russie.
Au-delà du débat qui s’est fait jour dans la sphère publique, le Club tient à souligner le lien particulier qu’il nourrit avec un joueur arrivé au centre de formation en 2010 et qui a ensuite gravi avec talent et caractère tous les échelons jusqu’à devenir un élément majeur de notre effectif professionnel.
Très compétitif sous nos couleurs, qu’il a déjà honoré à 207 reprises à seulement 23 ans, Adrien représente l’un des porte-drapeaux les plus brillants du système de formation de notre Club.
Le Paris Saint-Germain ne souhaite pas interférer dans un dossier qui concerne avant tout un joueur et la sélection à laquelle il est rattaché.
Le Club rappelle son attachement profond aux équipes nationales et aux valeurs qu’elles incarnent et souhaite le meilleur à ses internationaux français convoqués pour la Coupe du monde.
26 Mai 2018, 08:05
26 Mai 2018, 08:09
26 Mai 2018, 16:02
27 Mai 2018, 17:21
Comme nous l’évoquions dans notre livre, il y a toujours eu divergence de sensibilités au sein du club, entre ceux qui se montrent sereins comme Antero Henrique et ceux qui sont plutôt pessimistes comme Jean-Claude Blanc. Les dirigeants parisiens savent néanmoins qu’ils ne sont pas totalement à l’abri d’une éventuelle décision qui aurait pour but de satisfaire les grands clubs historiques. Malgré tout, l’UEFA sait qu’il ne peut se passer d’un club comme le PSG mais aussi risquer le désengagement du Qatar et de BeIN Sports du monde du football, avec les conséquences que cela entraînerait en pertes de droits TV notamment.
Les dirigeants de la capitale, de leur côté, n’ont pas ménagé leurs efforts, effectuant un énorme travail de lobbying auprès de l’UEFA, avec qui il sont en contact continu depuis des mois, et des différentes commissions européennes, avec le soucis de défendre leur cause, eux qui estiment ne pas enfreindre les règles instaurées. Des hommes politiques français ont même clairement pris position pour les parisiens. Ces derniers ont également tenté d’augmenter leurs sources de revenus comme le contrat signé avec l’agence chinoise de marketing sportif Desports. Si le PSG est en discussions avec TCL, Total, BNP Paribas, Petrobas ou encore Banco do Brasil, ils aimeraient officialiser plusieurs contrats de sponsoring avant le 30 juin. Le club va également mettre en place un certain nombre de contrats régionaux à compter de la saison prochaine, notamment en Inde, en Indonésie au Brésil, et au Moyen Orient. Parallèlement, le PSG a ouvert un bureau à Singapour, ou plus récemment aux Etats-Unis dans le but de promouvoir la marque à l’international.
La venue de Neymar a permis d’attirer de nombreux sponsors. Avec toujours ce soucis de les diversifier, l’UEFA reprochant principalement que de nombreuses ressources proviennent du Qatar (BeIN Sports, QNB, Ooredoo, ou QTA). Tout sponsor qui représente plus de 30% des revenus d’un club est considéré comme partie liée, selon les règles de l’UEFA.
Le PSG a multiplié les sponsors, amélioré sa situation par rapport à 2014, certains joueurs vont être vendus. En résumé, si cela n’est qu’une question d’équilibre des comptes, le club parisien ne se sent pas inquiété. Mais le problème se situe ailleurs. Le football européen avait réussi à trouver un système idéal pour lui. Le PSG est venu bouleversé cela, et on souhaite donc restreindre son influence. Après avoir décoté certains contrats en 2014, l’UEFA a mis en place un Fair-Play Financier 2.0 sous la pression des barons du Vieux continent (Bayern, Real, Juventus, FC Barcelone). La différence entre les achats et les dépenses de joueurs au cours d’une saison sera ainsi fixée à -100 millions d’euros,. En ce sens, il serait impossible pour le PSG plus de dépenser plus de 400 millions d’euros, comme l’été dernier.
Le PSG aurait alors beau s’adapter aux différentes réformes,cela n’empêchera jamais l’UEFA de les sanctionner, et c’est ce que le club craint actuellement.
Le club ne se laissera pas faire cette fois.
Le PSG s’estime cependant dans son droit. Contrairement à 2014, où le ils ne souhaitaient pas salir leur image, cette fois-ci les dirigeants ne comptent pas se laisser faire s’ils devaient être sanctionnés. Plusieurs ripostes sont ainsi envisagées, pouvant aller jusqu’à attaquer le Fair-Play financier devant les tribunaux. Cette action ne serait toutefois pas sans risques. D’une part la procédure s’avérerait longue et l’issue incertaine, d’autant plus qu’il n’est pas inimaginable que le PSG soit interdit de compétition jusqu’au verdict. D’autre part, certains sponsoring pourraient être requalifiés comme aide de l’état, et que le PSG se trouve donc dans l’obligation de les rembourser.
L’idée actuelle est donc plutôt de trouver une sorte d’arrangement qui satisferait les deux parties. Une sanction pour ne pas perdre totalement la face avec ses clubs historiques, mais sans se priver de ce nouveau poids lourd que représente le PSG (et surtout le Qatar).
Consciente des carences du premier acte de son Fair-Play Financier, l’UEFA a déjà tracé les contours de ce qui serait la version 2.0 qui vise toujours clairement à calmer les ardeurs de clubs comme le PSG. Souhaitant anticiper ces réformes qui pourraient les freiner dans leur stratégie de développement, les parisiens et plus particulièrement Antero Henrique, souhaitent se montrer actifs lors de ce mercato estival. L’arrivée de Buffon, sans avoir à payer d’indemnités, permet aussi d’économiser des liquidités sur le budget transfert, afin de renforcer d’autres postes.
27 Mai 2018, 17:34
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