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gigi a écrit:randoulou a écrit:Costaud Leipzig quand même
Ils ont de très bons joueurs
Ils sont seulement 6ème avec un GA merdique d’une Bundesliga qui n’avance pas des masses derrière le Bayern. Si on est à fond sur les 2 matches c’est à notre portée.
Il fallait surtout éviter l’Atletico, Arsenal voire la Lazio. Le Sporting, le CSKA et Salzbourg qui a sorti Dortmund c’était plus abordable sur le papier mais piégieux.
Dragan a écrit:InformationLes 2 matchs seront a 21h05 aller le jeudi 5 avril en Allemagne, retour le 12 avril au Vel.
Racheté en 2009 par Redbull, qui voulait s'implanter dans le foot allemand, le club de 5e division situé dans une partie de l'ex-RDA déserté par les champions a rejoint l'élite à coup de millions.
RB Leipzig, l'ambitieux club qui agace le championnat allemand
C’est l’histoire d’un outsider qui pourrait rapidement prendre beaucoup de place. Nouveau venu en première division, le RB Leipzig affiche ses ambitions. Le club, détesté de la plupart des supporters adverses, promet en tout cas de bouleverser le ronron bien établi du championnat allemand…
La success story du RB Leipzig démarre en 2009. La firme autrichienne Red Bull, hyperactive dans le sponsoring sportif et déjà présente dans le ballon rond à Salzburg ou New York, cherche à s’implanter dans le foot allemand. Le choix de Leipzig relève de la stratégie marketing : pas un club de première division à l’horizon dans cette partie de l’ex-RDA dont le football a été laminé par la réunification. Les fans potentiels ont soif de bon football et de revanche. Leipzig est en plein boom économique. La ville est jeune, en forte croissance démographique, compte quelques fleurons industriels tels que BMW, DHL, Porsche ou Amazon… Dietrich Mateschitz, le milliardaire à la tête de Red Bull, jette son dévolu sur une petite équipe de cinquième division, SSV Markranstädt, en lisière de Leipzig. Le club, à défaut de pouvoir s’appeler Red Bull Leipzig (une loi interdit les noms commerciaux donnés aux clubs, seul le Bayer Leverkusen, né avant le texte, échappe à la règle), est rebaptisé RasenBall Leipzig, dit RB Leipzig. «RasenBall» pour «Balle de gazon», n’a pas plus de sens en allemand qu’en français.
«Aucun talent de la région ne doit nous échapper»
Devenu maître des lieux, Mateschitz ne se contente pas de faire du sponsoring. Il prend le contrôle total du club et avance ses ambitions : la première division d’ici 2017 au plus tard, la Ligue des champions d’ici 2020. RB Leipzig doit devenir «le phare de l’Est»… Le cash est à la hauteur de l’objectif. 100 millions d’euros sont investis dans l’infrastructure. Le stade de Leipzig, vacant depuis le Mondial de 2006, est rebaptisé «Red Bull Stadion». De l’entrée, on ne voit plus que le logo rouge et jaune de la firme, gravé dans les gradins. Un centre de performance pour les jeunes, unique en son genre dans le pays et particulièrement luxueux, est créé de toutes pièces sur 92 000 mètres² pour quelque 40 millions d’euros. Sept cuisiniers se relaient pour assurer les repas de 50 pensionnaires… «Aucun talent de la région ne doit nous échapper», explique le directeur sportif du club Ralf Ragnick. En clair, fini l’époque où les jeunes d’ex-RDA devaient partir avec leurs crampons vers Dortmund, Gladbach ou Leverkusen, faute d’avenir dans la région.
Les exigences fixées aux recrues sont élevées : pas de jeux vidéo violents, de tatouages, de bijoux ostentatoires, interdiction de poster des photos sur les réseaux sociaux… Il en va de l’image d’un jeune club encore contesté. Les titulaires sont priés d'éviter de rouler en grosses cylindrées, et de présenter régulièrement leur permis de conduire au boss. Ils ont l’interdiction d’utiliser les portables pendant les vingt minutes qui suivent les matchs ou sous les mains du kiné.
Machine à fric dépourvue de tradition
Ralf Ragnick s’y connaît en formation des jeunes. Et aussi dans la façon de travailler avec un milliardaire ambitieux. Il avait déjà forgé l’ascension de Hoffenheim, le club de Dietmar Hopp, le patron du spécialiste informatique SAP. En trois ans, Rangnick avait hissé Hoffenheim de la troisième à la première division. A la tête de RB Leipzig, il lui aura fallu sept ans pour passer de la cinquième à la première ligue. La stratégie de Rangnick ? Ne pas miser sur des stars en fin de carrière. «Notre objectif n’est pas de s’engager dans une course contre la montre pour grimper le plus vite possible avec une équipe de mercenaires, mais de se développer sainement», explique le chef de Red Bull. Chez RB Leipzig, on parle de «développement durable».
La stratégie porte ses fruits. RB Leipzig est devenu en Allemagne le symbole d’un football fluide, adepte du pressing, à même d’offrir du spectacle et de menacer les plus grands. Et le public suit. 20 000 abonnements ont été vendus pour la saison, à un public plutôt «haut de gamme», à fort pourcentage d’étudiants et de revenus supérieurs à la moyenne. L’adhésion au club coûte quelque 800 euros par an, contre 60 chez Dortmund, qu'il reçoit ce samedi pour la 2e journée de championnat. C’est aussi ce profil select qui irrite tant les supporters des clubs adverses, dont beaucoup boudent les matchs à domicile de RB Leipzig, considéré comme une machine à fric dépourvue de tradition. La critique irrite Ralf Ragnick. «Sans tradition, ça veut dire quoi ? s’énerve-t-il. Que dans six cents ans on dira que nous avons cinq cents ans et les autres six cent ?»
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