boodream, je ne sais pas si j'exagère largement, mais là où je peux te rejoindre, c'est que ça dépend des joueurs et des contextes. Un Glik que tu cites, qui s'est adapté tout de suite, le fait à l'ASM. Je ne sais pas s'il aurait eu la même adaptation rapide à l'OM et si on aurait vraiment souhaité le prendre, réseaux obliges. Lemar, à l'époque où Campos (qui a mis du temps avant de l'engager) a décidé de l'incorporer à Monaco, il est clair que l'adaptation ne se serait pas faite aussi facilement et sereinement qu'à Monaco. Bernardo Silva, j'aurais tendance à penser que cela aurait été pareil, sans gros collectif et sans joueurs offensifs de très bons niveau à ses côtés.
C'est intéressant de voir aussi que Lopez a réussi à percer alors que personne n'aurait pensé qu'il le fasse de manière aussi rapide et régulière, ceci, justement à un moment où l'équipe était à l'inverse tellement faible qu'on n'en attendait plus grand chose. Pour moi, ce n'est pas complètement un hasard.
Sinon, pour mieux incorporer ces joueurs à potentiel, je crois qu'on doit d'abord miser sur l'idée d'avoir des résultats via des joueurs confirmés dans l'équipe première qui peuvent détourner l'attention sur ces joueurs en devenir. C'est le meilleur moyen pour eux de leur éviter une trop forte pression dès le début.
peezee, les Rekik, Alessandrini et autres cadors, on les aura jugé aussi quasi à chaque match et assez vite dès leur arrivée dans un contexte de néant mais quand même assez malsain (pas de leur faute, mais de celle du contexte créé et développé par le couple MLD-Labrune), et même si la pression est bien moins forte qu'au début des années 2000. Ca n'aura pas facilité leur éclosion, même si rien ne dit qu'avec un contexte plus favorable, ils aient été plus performants, du fait de leurs limites intrinsèques. Je rejoints néanmoins ta conclusion.