Information
Le 17/01/2016
Barcelone - Zubizarreta revient pour MARCA sur son expérience à Barcelone
Zubizarreta : "Mon plus grand échec fut le départ de Guardiola"
Un an s'est passé depuis son éviction en tant que directeur sportif du Barça
"Je me suis senti seul" confiait Andoni Zubizarreta quand on lui a évoqué son licenciement. Six mois après son éviction, le Barça a commencé sa fructueuse moisson de titres. Le Barça en a remporté cinq, dans une saison mémorable et difficile, et devant faire face à la décision de la FIFA d'interdiction de recrutement. Zubizarreta explique les raisons de l'élection de Luis Enrique comme entraîneur ("Il est motivé, il est clair, direct et ne se préoccupe que de football"), ainsi que du recrutement de Luis Suarez ("Je pensais qu'il était le joueur idéal pour nous à recruter, l'incident avec Chiellini n'a fait qu'accélérer les choses.") Il reconnaît que son plus grand échec fut d'empêcher Guardiola de quitter le club. "Pep a apporté quelque chose de nouveau, quelque chose de totalement différent au Barça. Il a vu des choses que nous ne voyons pas." Il a fait part de sa douleur qu'a produit la brouille avec son ami. "Je dis souvent qu'une amitié est restée entre parenthèses. Si celle-ci est aujourd'hui ouverte, il serait bien qu'à un moment donné de la vie, elle se referme."
Question : "Nous assistons à un processus difficile actuellement, la sanction par la FIFA du Real Madrid et de l'Atletico des irrégularités commises dans le recrutement d'enfants pour leurs carrières. Qu'est-ce qui explique que le football espagnol soit là au centre de l'attention ?"
Andoni Zubizarreta : "La priorité est de protéger les enfants et leurs droits. De ce point de vue, il est difficile de comprendre que certains enfants qui vivent dans des conditions normales, intégrés, une fois leurs études terminées, ne peuvent pas jouer au football au prétexte qu'il y ait une loi qui, dans de nombreux cas, exclue cette possibilité. La sanction est un problème qui touche l'équipe première, et qui est horrible dans les divisions inférieures, et surtout pour les enfants touchés et leurs familles. Quand le Barça a traversé ce conflit, cela a coïncidé avec la reconnaissance de club par la FIFA obtenue grâce aux trois premières places au Ballon d'Or attribuées à Messi, Iniesta et Xavi. C'était drôle parce qu'avec les règles actuelles, Messi n'aurait pu jouer au Barça. De plus, une législation plus restrictive rencontré dans plusieurs communautés autonomes aurait empêché Iniesta de jouer au Barça. Le plus triste était la solitude que ressentait le Barça au moment où il a été touché par cette décision. Il semblait que le Barça avait un problème et cela était considéré comme un avantage par certains de ses principaux rivaux.
Q. : Cette situation exceptionnelle a exigée des réponses exceptionnelles. Comment celles-ci ont été développées ?
A.Z. : Il n'existait pas de précédent au club, ou dans les grands clubs, d'une situation similaire. Nous avons dû faire face à un nouveau défi dans ce processus de changement. Victor Valdès et Puyol sont partis, et la décision de continuer de Xavi était incertaine. Heureusement, Xavi est resté une année de plus. Le moment où est intervenu cette sanction nous a forcé à prendre des décisions rapides. Nous avons fait le plus gros investissement dans l'histoire du Barça, avec des mouvements incessants d'arrivées et de départs de joueurs. Je devais ajuster cela très bien en associant la dimension économique à la dimension sportive. Il était important pour nous de faire rapidement des changements majeurs : Luis Enirque, Ter Stegen, Rakitic, puis Luis Suarez.
Q. : Pourquoi Luis Enrique a été choisi ?
A.Z. : Nous avons senti que nous avions besoin d'un entraîneur qui dégageait de l'énergie dans ce poste qui a rencontré des problèmes difficiles, tel que le décès de Tito Vilanova. Luis Enrique avait l'avantage de connaître très bien le club et d'y avoir joué durant sa carrière.
Q. : Comment évaluez-vous Martino ?
A.Z. : Il a présenté son arrivée au club comme parachuté d'un porte-avions. Tata était un homme de football. Il continue à l'être. Il nous a beaucoup aidé dans ce moment très complexe. Il ne faut oublier qu'il est venu lors du cancer de Tito Vilanova, peu de temps après la démission de Sandro Rosell.
La préoccupation de Martino a toujours été l'équipe, le football, les joueurs. Si vous regardez les titres, ce ne fut pas la meilleure année du Barça, mais en termes de loyauté, de discrétion et de collaboration, ce fut extraordinaire. Nous partageons entre nous un très grand respect. Il est difficile de trouver dans le football une personne plus honnête, plus cohérente, plus juste, capable d'accepter un rôle délicat dans une période très difficile pour tout le monde. Il a toujours été fidèle au club et au vestiaire, malgré les critiques qu'il a subi dans la presse.
Q. : La décision d'intégrer Luis Suarez a été cruciale. Vous êtes considéré comme le principal défenseur de la signature de l'uruguayen.
A.Z. : Nous avions quelques options. La première n'était pas Suarez. Il le sait. En hiver, nous avons envisagé la signature d'Agüero. Cela n'a pas pu se faire. Dès lors, face à cette situation, il n'y avait plus de doutes : Luis Suarez était notre seul objectif. Au moment où est intervenu l'incident avec Chiellini, nombreux étaient les clubs qui se sont interrogés pour le recruter. Son caractère a été remis en question, et la sévérité de la peine n'était pas connue. J'ai pensé qu'il était bienvenu d'accélérer les démarches pour le recruter.
Tout me plaisait en lui : il n'était pas un joueur statique, il savait se déplacer en dehors de la surface, et il avait un profil que nous n'avions pas. Un autre aspect nous a influencé : dès les premiers moments, sa décision de rejoindre le Barça
était au maximum. Nous ne nous sommes pas concertés, et nous avons enregistré et fait face la gravité de la
sanction que cela supposait durant la préparation.
Q. : Votre travail a été rendu compliqué par la quantité de mauvaises nouvelles que le club a connu : la succession de Guardiola, la démission de Rosell, le cas Neymar, la mort de Tito Vilanova, la sanction de la FIFA. Et les doutes sur
l'association entre Neymar et Messi.
A.Z. : Nous avons signé Neymar, la star du Brésil, comme peu de précédents similaires pour le club. Romario, Ronaldo et Ronaldinho avait tous de l'expérience dans des équipes européennes avant de rejoindre le Barça. Neymar avait quelque chose d'utile pour nous : il était un joueur doté d'une capacité exceptionnelle pour dribbler, pour éliminer ses adversaires, pour ouvrir les défenses. Il a fait cela et bien plus encore. Il a rencontré tous ces défis et les a remporté, comme cela s'est présenté lors de la blessure de Messi.
En ce qui concerne l'équilibre des trois joueurs, Messi, Suarez et Neymar, je ne l'avais pas évalué. Si le président m'avait dit que les trois finiraient par participer un barbecue ensemble, je ne l'aurais pas garanti.
Q. : Tout cela se passe après que Messi ait connu un état de forme un peu suspect. Comment Messi a-t-il vécu cet épisode ?
A.Z. : Ici, il faut avoir en tête deux éléments. Le premier est qu'il est impossible de maintenir la fiction selon laquelle Messi serait Maradona à chaque match, même si parfois il semble que ce soit le cas. Maradona étant déjà compliqué. Si, partant de là, de manière même minime, ses performances ont été moindres, il en a été la première victime, et le rendement de l'équipe par voie de conséquence.
Le second élément réside dans le football et son besoin pervers de savoir repérer le moment du déclin des grands joueurs. Nous avons connu cela avec Ronaldinho et je pense que quelque chose de semblable se passe avec Cristiano. Durant cette période, il a marqué deux buts par match. Messi a connu des blessures plus importantes qu'habituellement. Dans ce cadre, sa performance a été énorme. Pas élevée, non, énorme.
Tout le monde est sujet à ce genre de complications. Lorsque vous comparez le Courtois de Chelsea à celui de l'Atletico, vous vous en apercevez aussi, c'est humain. Mais la qualité est là et c'est un grand joueur. Pour Messi, il en a été de même. Nous devons ajouter à cela une autre qualité de sa part : il s'est réinventé en tant que joueur. Cela est tout à son mérite.
Q. : Qu'avez-vous pensé lorsqu'on vous a reproché les échecs de Vermaelen, Mathieu et Douglas ?
A.Z. : Le Barça ne gagne pas seulement grâce à Messi, Suarez et Neymar. Il a aussi besoin d'Iniesta, de Busquets, de Piqué et de Rakitic. D'Alves, de Mascherano, de Jordi Alba et de gardiens. Tout ne peut pas être glamour.
Q. : Mon impression est que le club, ou que les grands dirigeants du club sont apparus comme les responsables des signatures à succès, et que vous avez endossé les échecs.
A.Z. : Peut-être que mon problème a été ma capacité d'expliquer les choses. Il ne faut pas manquer ces situations. Cela est intrinsèque au football. N'oubliez pas que j'ai été gardien de but et qu'on vous invite à penser que celui qui encaisse les
buts est le responsable de cette situation.
De toutes les critiques, la seule qui m'a fait mal a été le commentaire et les parodies soulignant que Zubizarreta ne travaillait pas. Je crois pouvoir dire que nous avons fait différemment et que nous avons donné corps et âme pour notre travail.
Q. : Comment expliquez-vous que vous ayez été la seule victime et décision prise suite à la crise post-défaite à Anoeta ?
A.Z. : Il est important de considérer que les fruits de notre travail sont à estimer en juin, et que nous étions alors en janvier. Ce sont là des perspectives différentes. Après la petite dispute entre Messi et Luis Enrique, nous avons perdu à Anoeta. J'ai appris la sanction de la FIFA à Anoeta et l'évidence s'est présentée : celui qui était le plus à même de connaître mon travail est Bartomeu. Celui qui avait la meilleure connaissance de la direction sportive, c'était lui. Deux jours après, la décision du club tombait.
Q. : Cela vous a-t-il supris ?
A.Z. : Je me suis senti seul, seule victime désignée.
Q. : A qui a bénéficiée cette décision ?
A.Z. : A cette question je ne peux pas répondre. Je ne peux pas spéculer sur ces choses.
Q. : Luis Enrique n'a pas oublié de vous remercier dans les pires moments.
A.Z. : Et je lui en suis reconnaissant. Cela appartient à la personnalité de Luis Enrique.
Q. : Néanmoins, l'année se termine avec cinq titres et un manteau de silence vous accompagne dans la responsabilité de ces succès. Le Barça vous a fait part de ses louanges depuis, mais le public non.
A.Z. : Je me souviens avec gratitude des paroles de Xavi. Et il est vrai que le club nous a invité à la finale de Coupe du Roi contre l'Athletic et à celle de Berlin contre la Juve. J'ai préféré ne pas y aller. Cela était en contradiction. D'une part, la fierté du travail accompli, mais qu'on ne peut dissocier de la douleur intérieure, de la manière dont cela s'est fini, de celle dont les gens ont douté de l'ensemble du processus ajouté au succès.
Q. : Rarement dans un club, il y a autant de circonstances défavorables. Je suppose que cela était extrêmement douloureux avec Pep Guardiola.
A.Z. : C'est sûrement la chose que je peux le moins expliquer. Plus que dans tout autre cas, se confond là le personnel au professionnel. Il est très difficile de dissocier les faits des relations et affections. Je suis arrivé en 2010 parce que Rosell et Pep en ont décidé. Un de mes défis était de continuer à ce que Pep entraîne le Barça. Je reconnais que l'une de mes défaites, peut-être la plus grande, a été que Pep ne poursuive pas au club.
Ce fut sa décision, mais il y a des matchs où vous inscrivez un but dans la lucarne et d'autres où vous pensez que vous auriez pu faire quelque chose d'autre. Ce fut le cas. Pour tout le reste, tout ce qui est professionnel, tout ce qui était en lien avec la transition et l'entretien du modèle du Barça, je pense qu'il était impeccable. Nombreuses ont été les plaies laissées sur le personnel par cet épisode. Je dis généralement qu'une amitié est restée entre parenthèses. u'une amitié est restée entre parenthèses. Si celle-ci est aujourd'hui ouverte, il serait bien qu'à un moment donné de la vie, elle se referme.
Q. : Avez-vous parlé depuis ?
A.Z. : Non, pas vraiment. Ca me fait vraiment mal de le dire.
Q. : C'est dur à croire depuis tout ce temps.
A.Z. : Oui, parfois la vie nous éloigne de grands amis, parce que reconstruire des ponts dans des relations avec beaucoup d'affection n'est pas si simple.
Q. : De quoi vous souvenez-vous de l'entraîneur Guardiola ? On sait que le football brûle les étapes de manière vertigineuse.
A.Z. : C'est vrai, le football évolue à une vitesse brutale. Cela se passe en peu de temps. En 2008, quand il rejoint l'équipe première, Pep apporte une nouvelle manière de voir les choses, un look et une contre-culture différente. Il a vu des choses que nous ne voyons pas. En outre, il a apporté un nouveau mode de travail d'entraînement d'une équipe, en considérant le profil de fonction d'entraîneur adjoint, comme bien plus qu'un adjoint, mais un entraîneur bis, avec une relation de réciprocité très proche de l'entraîneur. Je ne suis pas de ceux qui disent : "Tito était bon."
Non, Pep était Pep, et le premier qui le disait était Tito Vilanova.
Avec Guardiola, le jeu et la formation ne sont pas indépendants. Le football n'est pas la force, la vitesse et l'endurance. Non, il est aussi tactique, technique... Le football est l'univers combiné de toutes ces choses et bien d'autres. Pep a apporté une autre manière de voir le football. Et, surtout, il a transmis cela au vestiaire et à l'environnement extérieur, avec une crédibilité et une capacité de communication qui le caractérise.
Le football, qui est ce qu'il y a de plus imprévisible au monde, semblait devenir prévisible grâce à Guardiola.
Q. : Le Barça de Guardiola a correspondu au Real de Mourinho. Ces années ont été épuisantes, semble-t-il ?
A.Z. : Le Barça était une équipe très prête à affronter la concurrence. Cependant, la réalité a été que cela s'est tourné vers d'autres questions, presque toutes extra-sportives durant cette période, en plus des chocs de personnalité aussi bien sur le banc que sur le terrain.
Cela a été une honte parce que cela a coïncidé avec un temps de splendeur du football espagnol. Cette situation pouvait difficilement se répéter. Je crois que Pep a été épuisé par la partie émotionnelle, physique, parce que celle-ci représente beaucoup à ses yeux. La vérité est que l'usure s'est répandue à tout le monde : les joueurs, les supporters, les médias. Dans tous les cas, l'usure a fait, de mon point de vue, plus de mal au Real Madrid.
Q. : Luis Enrique a été élu, c'est un homme hermétique, au moins avec la presse. Comment appréciez-vous Luis Enrique ?
A.Z. : Parlez de Luis Enrique dans la presse est compliquée. Il n'aime pas. Luis Enrique est passionné, passsionné de tout, et donc pour le football. C'est un homme qui admet qu'il n'a pas toutes les solutions, mais il a des idées très claires. Il est simple et a une grande vertu : il assume ses responsabilités très bien. C'est quelqu'un qui demande à être jugé sur le jeu, pas sur les choses accessoires. Ce n'est pas facile, parce que nous savons tous que le jeu lui-même en football n'est pas le principal problème dans les débats médiatiques.
Q. : Comment voyez-vous Xavi, Iniesta et Busquets dans l'univers du Barça ?
A.Z. : Parfois, on oublie que le Barça compte quelques joueurs exceptionnels et de grands artistes dans la manière de jouer au football, des fabuleux compétiteurs. Il est drôle de constater que Busquets est le joueur que tous les entraîneurs veulent avoir et qu'il ne figure pas parmi ceux élus pour être le meilleur du monde. Le football est un jeu à se brûler. Busquets a besoin de Messi, mais Messi a besoin de Busquets et Iniesta.
Dans un engrenage délicat, Xavi, Iniesta et Busquets sont des joueurs qui savent interpréter le football parfaitement et ils assument le rôle qui est le leur. Iniesta est maintenant le capitaine du club. Récemment, personne ne l'aurait pensé. Et maintenant, cela paraît naturel pour tout le monde.
Q. : Vous avez été joueur et directeur sportif de l'Athletic Bilbao, qui joue aujourd'hui et la semaine prochaine contre Barcelone. Il a été dit que le temps jouait contre son modèle de jeu. Que pensez-vous de l'Athletic du 21e siècle ?
A.Z. : Je me souviens que lorsque je suis retourné à l'Athletic en 2001, le débat était de retour sur la faiblesse de l'Athletic et son avenir incertain. La philosophie de l'Athletic est établie sur un choix : nous rendre plus forts ou plus faibles.
Trois défaites consécutives génèrent parfois un sentiment épouvantable. Néanmoins, le club trouve toujours la voie à suivre. Je pense que la construction du nouveau stade a eu un grand effet. Nous parlons d'un club où il apparaissait impossible de jouer dans une autre architecture que le vieux San Mamès. Et à ce titre, avec un entraîneur qui sait ce qu'il en est et ce qu'est l'Athletic.
Q. : Vous ne pensez pas que l'Athletic et l'équipe ont considérablement amélioré leur estime d'eux-mêmes, en proie à des temps nouveaux ?
A.Z. : C'est vrai. Par exemple, le match à Manchester a fait énormément de bien à l'Athletic. Quelqu'un dira platement qu'ils ont ensuite perdu la finale à Bucarest, mais il y a des éléments qui mettent l'équipe dans une meilleure position que dans les périodes précédentes. C'est une équipe qui a du poids. Le fait de jouer dans un nouvel environnement va jouer également en leur faveur. Il est un autre côté qui est à leur avantage, supérieur à la majorité des clubs, la stabilité. Et puis il y a un autre aspect : le lien avec les supporters, qui est quelque chose de sacré.
Q. : Imaginez-vous être directeur sportif. Pouvez-vous nous parler d'un cas, Inaki Williams.
A.Z. : On doit donner le temps de grandir à Williams et Williams doit avoir ce temps. Quelque chose de spécial se passe dans le football d'aujourd'hui. Compte tenu de l'impossibilité de signer les grands joueurs, et du fait que le marché britannique soit très vorace, et parfois très destructeur, on se concentre sur les jeunes joueurs d'une valeur estimée entre 20 et 25 millions d'euros.
Q. : Quel est votre regard sur l'arrivée de Guardiola en Premier League ?
A.Z. : Pour un homme de caractère comme Pep, il est clair que la mystique du football anglais le fascine. J'ai toujours regretté de ne pas avoir jouer deux ans en Angleterre.
Q. : Pensez-vous qu'il va réussir en Angleterre ?
A.Z. : L'autre jour, Klopp a mis en avant quelques particularités du football anglais. Il a une culture tellement importante qu'il va finir par se fondre dans cet environnement.
Q. : Ce défi devrait fasciner encore plus Pep.
A.Z. : Quelqu'un m'a dit, quand Silva fait un grand contrôle, les spectateurs murmurent d'admiration, mais le stade entre en combustion quand Zabaleta démarre et accélère, et c'est tout ce qu'ils aiment.