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Mercato : Eyraud (OM), Kita (FC Nantes)… Leur départ organisé en coulisses ?

Publié le 8 février 2021 à 17h15 par Alexis Bernard

Du côté de l’OM comme du FC Nantes, la situation devient intenable. Notamment pour les présidents Jacques-Henri Eyraud et Waldemar Kita. Selon nos informations, leur départ est de plus en plus d’actualité.

Le climat de tensions qui règne à Marseille comme à Nantes plonge les deux clubs dans une situation compliquée. A l’OM, le départ fracassant d’André-Villas Boas a plongé l’écurie phocéenne dans une crise historique illustrée par les violents incidents au centre d’entraînement de la Commanderie. Du côté de Nantes, la nomination de Raymond Domenech au poste d’entraîneur a terminé d’attiser la colère des supporters. Le « Kita Circus » témoigne du ras-le-bol présent sur les bords de l’Erdre. En ligne de mire, les supporters ciblent principalement les deux présidents : Jacques-Henri Eyraud et Waldemar Kita. Mais ils ne sont pas les seuls…

L’institutionnel se bouge pour les faire partir

Selon nos informations, à Marseille comme à Nantes, on s’active pour faire partir les présidents. Du côté du club nantais, les institutions ont entamé des mouvements très clairs pour tenter « d’organiser » le départ de l’homme d’affaire aux 15 entraîneurs en 13 ans. L’affaire devient politique et les représentants de la ville usent de tous les moyens à leur disposition pour pouvoir tourner la page de l’ère Kita. La vente du club, dans l’air du temps depuis plus de 10 ans, se réactive en coulisses. Et Waldemar Kita semblerait à l’écoute…

A l’OM, Jacques-Henri Eyraud n’est « que » président. Sauvé par Frank McCourt, propriétaire du club, à deux reprises depuis sa prise de fonction, il est clairement dans l’œil du cyclone. Et nombreux sont les acteurs de la vie marseillaise à pousser pour qu’il ne soit plus en fonction. Mairie, région et dans biens des sphères phocéennes, il est difficile de trouver des soutiens à JHE. Et même si Frank McCourt reste le principal décideur, il va lui être difficile de maintenir en poste son homme de « confiance ».

https://le10sport.com/football/mercato/ ... ses-536741

[Remind]

Je préfère largement croire à ces rumeurs qu’a celle du rachat!

[Dragan]

[kenny]

je ne pense pas que Ma Queue Courte soit con; en général à ce niveau là, j'ai toujours tendance à penser les gens lpus malhonnetes qu'incompétants.
Donc je pense que si Eyraud est encore en place, ce n'est pas parce que Gringo se rend pas compte qu'il est nul, mais qu'au contraire il est là pour executer son plan, cad faire le sale boulot.

[Dragan]

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Jacques-Henri Eyraud aime citer les plus grands. Mike Tyson, par exemple. « Dans la vie, tout le monde a un plan, jusqu’à ce qu’il se prenne un coup de poing sur la gueule. » Le président de l’OM est déjà bien amoché. Depuis son arrivée en 2016, l’homme d’affaires a enchaîné plans, projets et effets d’annonce. Souvent à côté. Le premier ? OM Champion’s Project. Le but ? S’installer dans le top 3 en L1, gagner le titre souvent et remporter la C1. Un plan traîné comme un boulet. « Vous auriez préféré que l’on appelle ça le “Challengers project”, s’était-il défendu dans FF. Évidemment qu’il faut se montrer ambitieux, sinon il n’y a pas d’élan. (...) On a l’ambition de jouer les tout premiers rôles dès que possible et on verra où ça nous mène. » Nulle part pour le moment. D’autant que le Champion’s Project, ses transferts et ses salaires généreux, ont été remisés pour se lancer dans le trading et la jeunesse.

« On va passer à un modèle qui reposera sur la formation, sur la post-formation, sur des profils à former, à valoriser, et sur la diversification des sources de revenus. » Loin des premiers effets d’annonce. Et surtout pas le premier changement de cap. En 2017, Marseille lançait le OM next Generation, visant à recréer un lien avec les clubs amateurs de la ville. Quelques mois plus tard, plusieurs clubs ont préféré se retirer, dénonçant un partenariat « sans intérêt ». Les idées s’enchaînent. Parfois encore sans suite. « Le président Eyraud avait fait venir une quinzaine d’anciens Marseillais à un match, il y a trois ans, nous a expliqué Manuel Amoros. J’étais là. Il avait parlé de l’éventualité de travailler ensemble. L’idée était bonne. Il nous avait dit qu’on se reparlerait très vite. Personne n’a eu de nouvelles. » Entre-temps, ont été lancés le OM Events pour « capter le marché Meetings & Events », le OM Nation Fan club pour les supporters à l’étranger et le OM Records, label de Rap, R&B et Pop. F(l)ou. 

L'Equipe

[Dragan]

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Là se trouve tout le paradoxe... En 2016, Jacques-Henri Eyraud endosse le paletot de président de l’OM à la fois en manager à l’américaine passé par les meilleures business schools et en expert au service d’un entrepreneur milliardaire d’outre-Atlantique. Tout, de la veste cintrée au vocabulaire, laisse alors présager un homo economicus qui s’y connaît en lignes de crédits et en dépenses raisonnées. Aujourd’hui, l’intéressé peut, à juste titre, brandir de probants résultats dans divers services de l’OM (billetterie, merchandising, etc). Sauf que l’équilibre économique d’un club dépend en premier lieu de sa masse salariale, un domaine où JHE accumule les ratés. Certes, il n’y connaît pas grand-chose en foot, mais un coup de fil en 2018 à n’importe quel connaisseur du marché l’aurait avisé que Kevin Strootman avait les genoux en vrac, ce qui aurait évité un achat à 25 M€ et 500 000 € de salaire brut mensuel sur cinq ans. Sur le coup, il peut en vouloir à Rudi Garcia, piètre conseiller.

De la même façon, l’année précédente, il accepte l’achat panique à 15 M€ proposé par Andoni Zubizarreta pour capter Kostas Mitroglou, l’un des pires bides de l’histoire du club, à 300 000 € par mois sur quatre ans. Utilisé comme attaquant de complément, Valère Germain touche un salaire identique. La gestion du cas Payet entre dans la même politique ultra-inflationniste. Que, début 2017, son président investisse 29 M€ pour le recruter en symbole d’une franche ambition sportive se comprend, mais accorder un tel salaire brut (500 000 €) sur quatre ans et demi à un élément de 30 ans défie toute logique économique, surtout dans le contexte français. Depuis, pourtant en déclin criant, Dimitri Payet (33 ans) a été prolongé jusqu’en... 2024, certes avec un revenu coupé de moitié. À part ça, Florian Thauvin partira libre en juin. 

L'Equipe

[Dragan]

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21 mai 2017. Ambiance de fête à la Commanderie, après la cinquième place décrochée en Championnat. Mais la bonne humeur ne dure pas longtemps. Dans la même soirée, Jacques-Henri Eyraud annonce le licenciement de vingt-cinq salariés. Des larmes coulent, des voix dénoncent des méthodes à l’américaine « démesurées ». Les kinés Jérôme Palestri et Jean-Georges Cellier, à l’OM depuis vingt et dix ans, sont poussés dehors. Christophe Manouvrier, préparateur physique, champion de France 2010, aussi. La tête pensante de l’OM explique que l’objectif n’est pas de réduire les coûts, mais de réorganiser le fonctionnement. Le président Eyraud fait rarement de cadeau pour atteindre ses objectifs. La saison dernière, il s’accroche avec Dimitri Payet pour des histoires de primes. Allergique aux polémiques, l’ancien coach olympien Rudi Garcia, aujourd’hui à Lyon, lui avait fait passer un message clair dans les colonnes du Parisien.

« C’est un vrai confort pour un coach de se sentir protégé par ses dirigeants. Avant (à l’OM), j’étais obligé d’aller avec mon épée et mon bouclier. » En 2020, il rompt le contrat d’Andoni Zubizarreta, qui n’a jamais su (pu ?) imposer sa touche. Quelques mois plus tôt, il avait intégré Paul Aldridge dans l’organigramme pour augmenter les chances de vendre les meilleurs joueurs en Premier League, sans en avertir son coach Villas-Boas, ni son directeur sportif. « C’est sa décision, avait expliqué, énervé, AVB. Ce n’est pas en mettant un agent ou un conseiller que ça va mieux fonctionner, mais bon... » Le départ du Portugais, mis à pied alors qu’il était démissionnaire, met fin à des mois de désaccords. « La mise à pied, c’est pour éviter que le coach dise plus de vérités, a expliqué Adil Rami sur RMC. La méthode Eyraud, c’est fermer toutes les portes et essayer de fermer des bouches avec des licenciements. » 

L'Equipe

[Dragan]

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C’est l’époque de l’état de grâce... Le club et la ville se remettent à peine des années Margarita Louis-Dreyfus, pénible période sans cap sportif et économique clair, avec l’ex-président Vincent Labrune dans le rôle du maudit. Fin 2016, début 2017, Jacques-Henri Eyraud fait le tour des popotes marseillaises. Il se rend dans les clubs de quartiers pour les rapprocher de l’OM, serre des pognes à la chaîne, slame des vers de IAM, promet de bâtir un club qui va compter en Europe... L’opération charme ne déplaît pas aux Marseillais. Il est l’un des leurs, il le certifie. Quatre ans plus tard, JHE ne peut plus se promener seul en ville, trop risqué. Lui doit trouver ce rejet tellement injuste. N’a-t-il pas restructuré et assaini le club, repris la main sur le Vélodrome ? Sous son mandat, l’équipe n’a-t-elle pas joué une finale de Ligue Europa en 2018 et renoué avec la Ligue des champions ?

Sauf qu’en réalité, Marseille n’a jamais adopté l’ancien cadre très supérieur d’Euro Disney et du Club Med. Une histoire de raideur et d’arrogance d’un côté, de refus de celui qui n’est pas d’ici et d’insatisfaction congénitale de l’autre. Avec ses anglicismes marketing toutes les deux phrases, le président Eyraud occulte les réalités socio-culturelles du cru et voit chaque amoureux de l’OM comme un client potentiel. C’est ce qu’il a appris à Harvard. C’est ce que lui commande Frank McCourt qui croit pouvoir comprendre l’OM depuis Boston. Le choc culturel est décidément insurmontable. D’autant qu’il s’est attelé à éradiquer les petites  « mafias » du Vélodrome. Exit les Yankees ! Pourtant, les ultras historiques ne cesseront leur combat ad hominem qu’au soir de son départ. Car, un jour, JHE s’en ira comme tant d’autres sont partis, rincés ou/et sous la menace. Un autre président le remplacera et tout recommencera. 

L'Equipe

[psycho]

Le truc qui m’exaspère le plus dans ces articles ou couverture, c'est qu'en dehors de sa gestion calamiteuse, on parle aussi de son parisianisme, de pas d'ici comme une des nombreuse cause de désamour....
Je l'ai entendu un peu trop souvent qu'il n'avait jamais été accepté pour cette raison.

Le gars aurait fait le boulot pour lequel il est grassement payé, aurait tenu des discours rationnel et non méprisant, jamais les supporters n'auraient parlé de ses "origines", on a bien "adulé" des Cana ou Heinze qui était des joueurs marqué PSG, un Tapie né à Paris...

[kenny]

mais c'est ca, en s'en fout qu'il soit parisien
Mais quand tu viens quelque part, t'as 2 attitudes, occupation a l'allemande/americaine/russe ou alors tu te fais adopter, tu te fais des copains..
ce que je trouve bizarre avec Eyraud c'est qu'au debut, il faisait vraiment ce qu il fallait, il defendait le club etc.. et du moment Ou AUlas l'a mis KO, du moment ou il a commenc'e a faire des conneries (en gros, fin de la 1ere saison) il est totalement parti en couille, ou il a tombé le masque, plus probalement

[spy]

Il est parti en couille entre juin et décembre 2018. Il laisse Garcia recruter n'importe comment, en mettant de côté l'avis de Zubi puis prolonge Garcia sans le dégager en décembre.

[kenny]

ca a commencé a vraiment partir en couilles (on passera sur le recrutement de 2017 hein.. on est sympa) avec Balotelli a l'ete 2018. Derriere y a eu Strootman, la prolongation de Garcia..
jusqu'alors, il defendait pas mal le club (qui se souvient de son dossier sur les erreurs d'arbritrage apporté a la LFP? a mona vis, c'est a partir de ce moment la que Aulas lui a déclaré la guerre et comme par hasard c'est apres ca qu'on s'efait encore plus saquer et que Eyraud a commencer a se faire tres rare)
bref, qu'il sse casse

[Rocca]

Puis sa gestion des sponsors et équipementiers.
Le sponsoring Uber Eats est ridiculement faible, il n'a même pas réussi ça.

[Remind]

Je vous trouve gentil avec Eyraud.
Il est parti en couilles tout de suite en prenant Garcia à l'OM et en lui donnant les pleins pouvoirs pour dépenser l'enveloppe de 200M€ qui était censée mettre le "Champions Project" sur orbite.

Tout part de là, la suite n'est que errements en lien avec cette décision.

Nommer Garcia, why not, même si je pense toujours que c'est pas la meilleure décision sportive, mais après un vrai président au sens où je l'entends moi (mon référentiel; c'est le Boss, dsl), il ne valide pas les Sertic et autres échecs, ou alors il installe un vrai contre-pouvoir en ne nommant pas Zubi qui s'est littéralement couché devant les demandes de Garcia.

Putain, mais jamais il a pris une bonne décision concernant le sportif, jamais!

[kenny]

attention je le defends pas.
Mais au debut on en etait plutot content. Garcia on etait tous content apres une saison. Je m'en souviens tres bien. Meme si on voyait deja certains echecs (Sertic, Evra, Mitroglou) le bilan en 2018 etait positif, finale Europa League et manqué la LDC d'un cheveu (si Balo se rate pas contre Lyon lors de la derniere journee, on y va en LDC)
A l'epoque onv eut tous que Rudi reste; a l'automne tout sétait deja écroulé, mais bien malin celui qui en juin 2018 sait que ca va partir en couilles.

[randoulou]

Mais il a assaini quoi ? Que dalle !

[boodream]

Il assaini le conpte en banque des frères Boisseau.

[TonyO]

Le problème a été la nomination de Zubi . Eyraud comme Garcia ont été trop content d’avoir un DS sans carrure mais étiqueté Barça pour vendre un projet de façade.

Là Longoria je veux bien, mais c’est pareil. C’est un scout, pas un DS. C’est toujours pareil, t’as pas un pouvoir sportif clair et fort dans ce club.

[kenny]

Mais il a assaini quoi ? Que dalle !

qui a parlé d'assainissement? (vraie question)

[randoulou]

L'article posté plus haut qui parle un peu de critiques injustes car il a assaini le club