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Les oligarques truc, Pini Zahavi Machin, la belle soeur de bidule couche avec le comptable de machin dans un paradis fiscal.
Une vidéo sur l'OM, donc.
Modérateur: Modérateurs
« Avez-vous discuté avec André Villas-Boas depuis sa conférence de presse ?
On se voit régulièrement et, oui, on s'est vus depuis le match contre Granville(3-0, vendredi).
Dans ses propos, « AVB » craignait que son groupe soit modifié pendant ce mercato d'hiver. Lui avez-vous apporté des garanties sur ce sujet ?
J'ai choisi André, et ce qui m'a plu, c'est qu'il s'est fixé un objectif ambitieux, celui de disputer la Ligue des champions. On est tous derrière lui, moi, le groupe, pour qu'il arrive à ses fins. On ne doit se focaliser que là-dessus. Rien n'est joué. Je me souviens de notre saison à 77 points (l'OM avait fini 4e et donc manqué la qualification en C1 en 2017-2018)... On a le devoir d'être unis et solidaires pour atteindre notre but. Après Granville, André a expliqué les choses de manière positive. Il est normal qu'un coach se préoccupe du sportif à court terme. Quel entraîneur n'a pas de craintes en période de mercato ? Ce que je peux dire, c'est qu'il n'y aura pas de départs cet hiver, sauf offres qu'on ne peut pas refuser. Affaiblir l'équipe n'est pas dans notre intention et ça ne l'a jamais été.
Et concernant les doutes qu'il a émis sur la suite de son aventure à l'OM (il est sous contrat jusqu'en 2021) ?
On n'a pas parlé de son avenir cet été. On reste concentrés sur les mois qui viennent pour atteindre nos objectifs.
Vous êtes-vous ému auprès de lui des menaces de mort que vous avez reçues sur les réseaux sociaux ?
J'ai évoqué le sujet avec André, oui. Ces menaces sont déplorables et très lâches. Surtout pour ma famille, qui n'a rien demandé et qui est obligée de vivre dans un domicile sous protection. Je suis effaré du niveau de violence et de haine sur les réseaux sociaux. C'est ma responsabilité de ne pas laisser passer ça. Ce n'est pas la première fois et je continuerai à porter plainte.
Avez-vous rassuré aussi votre entraîneur sur l'avenir d'Andoni Zubizarreta, qui était une de ses préoccupations, puisqu'il a lié son avenir au sien ?
Vous faites allusion à la nomination de Paul Aldridge. Andoni est le directeur sportif de plein exercice de ce club. Il est l'architecte de cette équipe. Tout ça ne change pas. Aucune discussion sur une acquisition ou une cession de joueurs ne se fera sans son implication, comme c'est le cas depuis trois ans.
Concernant Aldridge, que vous avez nommé conseiller, pouvez-vous nous expliquer clairement dans quel cadre il arrive et quelle sera sa mission ?
Mon travail est d'amener l'OM au plus haut niveau de performances et de fonctionnement. Dans ce cadre, je m'inspire des meilleurs clubs au monde. J'ai pu voir de près ce qui se faisait au Bayern, au Real, au Barça. Récemment, j'ai passé une journée à Manchester City et une demi-journée avec Andrea Agnelli (le président de la Juventus), que j'apprécie beaucoup. Je me nourris de ces échanges et cela m'aide à progresser aussi. Paul Aldridge a une large expérience de dirigeant au plus haut niveau dans le football anglais, qui est une référence, il a un réseau et c'est quelqu'un dont l'éthique est totale. Il sera basé en Angleterre et c'est une ressource de plus pour le club, ni plus ni moins. Une ressource pour être meilleurs. Il va nous aider sur le marché des transferts mais pas seulement. Il nous apportera son savoir-faire et ses conseils sur le fonctionnement du club, les infrastructures et l'accueil des supporters. Sa mission est celle d'un senior advisor (conseiller spécial), comme il y en a dans beaucoup de clubs, sauf que chez nous il est salarié et les choses sont transparentes.
Regrettez-vous la manière dans ce dossier, car Villas-Boas s'est plaint de n'avoir pas été mis au courant directement ?
À chaque fois que j'estimerai que des compétences nouvelles permettront de nous améliorer, j'utiliserai mes prérogatives de président. Je ne vais pas revenir sur le processus, car André a mis un terme à la polémique en s'exprimant de manière professionnelle à Granville. On a discuté dans mon bureau avec André de la manière et c'est cela qui compte. Ça restera entre nous. Après, quand on négocie avec une personne du niveau et avec l'expérience d'Aldridge, il y a des contraintes de confidentialité. C'est tout ce que je peux dire.
Quand avez-vous rencontré Aldridge pour la première fois ? Et qui vous l'a conseillé ?
Je l'ai rencontré fin décembre et j'ai beaucoup aimé le premier contact avec lui. C'est Garry Cook, l'ancien dirigeant de Manchester City (qui collabore aujourd'hui avec McCourt Global, le groupe du propriétaire américain de l'OM), qui m'en a parlé le premier.
Les agents Willie McKay ou Pini Zahavi ne sont donc pas à l'origine de sa venue ?
Ni Willie McKay ni Pini Zahavi ne sont, de près ou de loin, impliqués dans ce choix. Après, quand je décide de recruter un dirigeant ayant des fonctions significatives avec l'OM, je fais le nécessaire pour me renseigner. Je n'ai eu aucun retour négatif. Paul a une très bonne réputation en Angleterre. Concernant les transferts de Carlos Tévez et Javier Mascherano, il y a treize ans (Aldridge était dirigeant de West Ham à l'époque de ces arrivées controversées), vous pensez bien que j'ai eu le temps de comprendre ce qui s'était passé et le contexte. Paul n'a rien à se reprocher dans cette affaire et elle n'a pas constitué un frein à sa venue.
Avez-vous consulté Frank McCourt avant de le recruter comme conseiller ?
J'ai pris la décision seul. On a suffisamment de bonnes relations avec Frank et une confiance mutuelle pour qu'il me laisse prendre ce type de décision.
Les contraintes financières seront importantes l'été prochain, avez-vous pu en discuter avec Villas-Boas ?
Ce n'est pas le moment de se projeter sur cet été.
Mais comment ferez-vous, pris entre les exigences économiques de votre patron et celles, sportives, de votre entraîneur ?
Cette tension est propre à tous les présidents de club. Je dirige une entreprise et un club avec l'objectif d'assurer une pérennité sur le long terme. Frank est irréprochable. Il a investi en trois ans plus que ces dix dernières années à l'OM. On a le devoir de lui assurer l'équilibre financier, c'est fondamental (1). Parallèlement, je dois aussi permettre à l'équipe d'atteindre ses objectifs tout en respectant les impératifs économiques de l'UEFA ou de la Ligue 1. C'est très difficile comme job, mais on le sait. Après, les résultats sont bons cette saison, la fréquentation au stade est en hausse, il y a autant de monde qui vient voir l'OM que Liverpool, pour donner un ordre de comparaison (2). On a besoin de sérénité pour que ce club redevienne un grand club. Il faut de la confiance. »
(1) Les pertes pour la saison dernière dépassent les 80 M€. Et le bilan le plus optimiste pour cette saison, hors vente avant fin juin, est un déficit d'exploitation d'une soixantaine de millions d'euros.
(2) La fréquentation moyenne à l'Orange Vélodrome est cette saison de 51 932 spectateurs, en Championnat, pour une capacité maximale de 66 226 sièges, contre 53 101 sur 53 394 à Anfield, en Premier League.
Gastibelza a écrit:A propos d'Alridge :InformationIl ne coûte pas trop cher ?
Jacques-Henri Eyraud : Vous savez, en ce moment, nous sommes très soucieux de nos finances. Nous l’avons d’ailleurs toujours été. Tout cela est très raisonnable.
Traduction (personnelle) : il va croquer sur les transferts, non ? Quand t'as pas un rond mais que tu prends un mec expérimenté et dont le boulot est de vendre cher, c'est forcément qu'il sera rémunéré en fonction de son activité. Et le mec ne pas prendre 1 % selon moi. Cela étant, s'il est salarié du club, je doute qu'il croque autant qu'un Campos à Lille qui est un prestataire externe au club.
Pour vous, Aldridge est là pour l’aider ?
Jacques-Henri Eyraud : Bien sûr, c’est un complément, une ressource. Vous devez ouvrir les yeux.
O.-K. Mais beaucoup de gens disent qu’Andoni Zubizarreta n’est pas parvenu à beaucoup vendre durant les différents mercatos. Vous auriez très bien pu vous séparer de lui. C’est une possibilité.
Jacques-Henri Eyraud : C’est celle que vous aviez peut-être en tête, mais ce n’est pas la réalité ! La réalité, c’est celle que je vous ai décrite. Paul Aldridge a un mandat précis et délimité.
Quelle est la nature de son contrat ?
Jacques-Henri Eyraud : Il va travailler pendant un peu plus d’un an avec nous, et on verra ce qui se passera.
Est-il salarié ?
Jacques-Henri Eyraud : Oui.
Il ne coûte pas trop cher ?
Jacques-Henri Eyraud : Vous savez, en ce moment, nous sommes très soucieux de nos finances. Nous l’avons d’ailleurs toujours été. Tout cela est très raisonnable.
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