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selfmade footix a écrit:Le pire est Zubi qui nous explique tranquillement que "on a démarré le mercato avec deux objectifs très clairs : l'avant-centre et le défenseur central. Ce sont les deux postes qu'on a attaqués le plus vite, car ce sont deux éléments clés dans une équipe. Quand on a fini ça, on s'est arrêté un peu. On a regardé ce qu'il y avait dans le marché, quels types de joueurs il y avait."
Outre que Benedetto a aussi été un feuilleton à rallonge au cours duquel on est passés pour des pieds-nickelés faute de préparation en amont, D'OU TU AS VU qu'on s'arrête et qu'on regarde le marché en plein milieu du mercato, tromblon ?
Tu imagines le service de chirurgie qui vient de sauver la vie de deux patients en les opérant à cœur ouvert et qui dit : "bon, pour les appendicites et les cols du fémur, c'est bon, on va voir si on opère quand on aura le temps, là on part en WE".
superolive a écrit:Purée il a honte de rien quand il parle d'Amavi .....
Herpès Léonard a écrit:Dragan, Tout est à Chier aurait été plus juste je trouve
selfmade footix a écrit:Pour moi, ça n'est ni sur les achats réalisés (a priori on des joueurs nécessaires et qui vont apporter), ni sur les ventes (s'il n'y a pas d'offre à la hauteur, tu ne vas pas brader tes joueurs n'importe où n'importe comment pour le plaisir de faire une vente) qu'ils sont critiquables.
C'est sur la manière : l'absence de préparation, de méthode, bref de vision et de professionnalisme.
Six mois avant le mercato, on doit avoir ciblé les postes prioritaires à renforcer, et pour chacun esquissé un profil de joueur ad hoc.
Puis sur chaque poste, on doit dresser une liste de 5 noms possibles (au minimum) pour pouvoir passer au suivant si ça bloque sur la cible prioritaire. Plus quelques noms de prospects intéressants pour renforcer le banc et envisager une plus-value à moyen terme.
Trois bons mois avant, on doit avoir fixé les budgets alloués à chaque recrutement, pris contact informel avec les joueurs / entourages / clubs concernés pour voir la faisabilité et les points de friction.
Avant le début du mercato, on doit avoir lancé les négos backstage pour préparer le terrain. Quand le marché ouvre, on fonce et on réalise les objectifs prioritaires très vite (pour être à la dispo de l'entraîneur toute la prépa et éviter les gags à la Benedetto et Rongier), et quand ceux-ci sont réalisés, on se retourne avec un peu plus de sérénité sur les compléments éventuels, opportunités de marché, etc...
En aucun cas on ne fixe UN joueur cible pour des postes qui attendent d'être pourvus depuis des mois / années et on commence à négocier à l'aveugle une semaine après l'ouverture du mercato et en s'arrêtant après pour "voir le marché".
Bref, on fait comme Nice, Lyon, Sainté, Mocco, le QSG, Rennes et j'en passe. Les clubs pro, quoi !
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