Betsamee a écrit:gigi, il echoue clairement a la premier crise, en revanche imaginer qu'il allait rendre l'OM une institution forte en 2 ans alors que ses predecesseurs lui on vendu une coquille vide violentee pendant 20 ans c'est juste utopique.
Qu'on soit faibles, il en a herite et j'espere que son travail de fond va changer ca sur la duree, meme si je commence a en douter.
Il y a une marge entre une institution forte et le néant actuel. Maintenant c'est pas moi qui ai survendu la montée en puissance de l'institution par la compétence de Eyraud et ses potes. Les gars sont arrivés avec leurs gros sabots en annonçant qu'ils maitrisaient tout, qu'ils allaient frapper fort et certains supporters dont toi en ont fait des caisses sur leur perfection puis en masquant leurs gros couacs en les nuançant le plus longtemps possible jusqu'à même raconter que la gestion minable du cas Balo était le symbole d'une institution forte qui ne cédait pas à n'importe quoi (juste avant de recruter Rado à des conditions aberrantes) et finir par relativiser le dévissage de ces derniers mois. Maintenant, vu la débandade, il ne reste plus qu'à dire qu'une institution se construit pas en 2 ans pour évacuer toutes les critiques. Sans déconner

Je note simplement que cette crise est de leur responsabilité directe (pas celles d'un effectif monté par Labrune, pas à cause des copains mafieux d'Anigo ou des méchants viragistes impatients) et que la gestion catastrophique de cette crise ne m'étonne pas venant de mecs qui avaient déjà du mal à gérer des dossiers courants tel que le mercato dans une situation pourtant assez idéale.
Maintenant l'histoire de Spy comme quoi critiquer donne toujours raison c'est un beau lieu commun encore plus facile à faire. Ceux qui ont défoncé Gignac n'ont pas eu raison au bout du compte
Mais c'est sûr qu'en critiquant des gens qui méritent d'être critiqués, t'as des chances d'avoir souvent raison.
Les critiques de fond argumentées sur Garcia et Eyraud ont du sens. Elle ne sont pas tombées du ciel lors de cette crise. Cecco a par exemple toujours mis en avant les grosses limites de Garcia sur le plan tactique et se retrouver avec une équipe qui n'a aucune cohérence sur le terrain après plus de 2 ans de travail, lui donne raison. Pour ma part quand je m'opposais aux louanges sur Eyraud, c'était pas par plaisir de le critiquer (sachant que je l'encensais aussi quelques mois plus tôt) mais une véritable inquiétude sur la façon dont le sportif était géré et le risque que sa com finisse par le faire passer un escroc ou un gars déconnecté de la réalité qui n'a rien à faire à la tête d'un club de foot. C'est bien beau de vouloir créer une institution mais foirer le projet qui est censé t'en donner les moyens c'est assez tendu.