[SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club

Dragan, le débat porte pas sur la compétence ou pas du mec, mais sur sa capacité à utiliser les mêmes "outils" à l'OM. Et là effectivement j'ai des doutes.

A Monaco, où cest le bordel avec 69 joueurs sous contrat, Campos lui-même disait qu'il ne faisait pas le même boulot et qu'il avait vraiment dû s'adapter.

En plus, autant le trading fait partie du foot, autant le modèle portugais de spéculation industrielle me donne pas envie. Et encore une fois, on peut dire ça sans nier la compétence des gens qui font tourenr ces trucs là. Moi ce qui me fait kiffer chez Campos, c'est qu'il incarne une forme de profesisonalisme au quotidien ET dans la vision à long terme. Il a les deux. Et ca c'est rare.

Monchi que je kifferais Mais qui au passage est aussi blanc comme neige se portant caution pour Doyen Sport dans leur litige aupres du TAS

Bon, allez, rêvons un peu avant d'aller au lit !
Bielsa entraîneur, Monchi DS.

En plus de ca, je pense que l'alliance serait compatible (sérieusement).

Dragan, le débat porte pas sur la compétence ou pas du mec, mais sur sa capacité à utiliser les mêmes "outils" à l'OM. Et là effectivement j'ai des doutes.

A Monaco, où cest le bordel avec 69 joueurs sous contrat, Campos lui-même disait qu'il ne faisait pas le même boulot et qu'il avait vraiment dû s'adapter.

En plus, autant le trading fait partie du foot, autant le modèle portugais de spéculation industrielle me donne pas envie. Et encore une fois, on peut dire ça sans nier la compétence des gens qui font tourenr ces trucs là. Moi ce qui me fait kiffer chez Campos, c'est qu'il incarne une forme de profesisonalisme au quotidien ET dans la vision à long terme. Il a les deux. Et ca c'est rare.

Pour en revenir a Henrique des moyens il en avait peu justement (Porto incapable de payer pastore 7 millions alors qu'henrique l'avait identifié avant Les autres clubs Europeens par exemple)

On pleure car on n'a pas de cellule de recrutement Mais les mecs capable d'en mettre une en place sur Le long terme sont pas des millions sur Le marché

Monchi sera capable de Le faire (il a une vingtaine de mecs bossant pour lui), Henrique en Serait capable.

Luis Campos il travaille enormement sur logiciel avec des methodes un peu novatrices. Mais il apporterait aussi

Sinon tu t'es pas trompé sur la fin ? Tu voulais dire campos ou Monchi ?

Et la faut etre Clair sur ces 3 gars on parle un peu du best in class que l'OM pourrait avoir dans ses moyens actuels (hormis Le si contreversé leonardo Mais lui c'est la vision court termiste totale)

Dragan, oui je parlais de Monchi.

Monchi qui a mis en place les schemas tpo aussi (50% de kondogbia avec doyen a Seville)

Certains vont aussi expliquer qu'il pourrait pas bosser a Marseille ?

Henrique - Monchi ce sont les memes. Les meilleurs dans leur role. Ils ont utilisé la tpo car pas interdite Mais surtout car il leur fallait d'autres moyens pour rivaliser

Tu vas du coup me dire qu'il n'aurait pas les memes outils et que donc on oublie ?

Bon, allez, rêvons un peu avant d'aller au lit !
Bielsa entraîneur, Monchi DS.

En plus de ca, je pense que l'alliance serait compatible (sérieusement).

Of course, le Mec s'entendant avec Sampaoli ca pourrait Le faire.

Reste que sa non dispo fait que ce ne sera sans doute pas lui, meme si je kifferais

Dragan, Je ne pense sincèrement pas que tu ignores que Porto et le foot portugais poussent le truc à l'extrême.

pretender l'a rappelé y a genre 3 posts. En terme de projet sportif, Porto et Séville tu ne peux pas dire que c'est exactement la même chose, parce c'est juste pas le cas. Il y a des similitudes oui. Ca ne veut pas dire que c'est pareil. Le truc est une magouille industrielle assez spécifique, les fuites qu'il y avait eu le montrent assez bien.

boodream, ai-je dit le contraire sur Porto et son president Pinto Da Costa qui semble etre un bon equivalent portugais de Nanard.

Quant a Monchi et ses moyens ou ses "outils" comme tu le mentionnes plus haut, tiens un petit lien qui devrait te plaire: http://www.doyensports.com/sponsoring.html

Mais ca n'enleve en rien a ses competences et le bien qu'il ferait a l'OM au niveau recrutement

La première étape, c'est au moins d'arriver à repérer du jeune à fort potentiel avant les autres

Il faut avoir une identité de jeu, un projet, cela ne sert à rien de cibler des joueurs si on ne les expose pas dans le projet Champions.

pretender, plus 1 milliard, facile d'avoir le nez creux avec des montages pareil

N'importe quoi

autant je pense que c'est caricatural de le résumer à un magouilleur, autant ton "n'importe quoi" est un peu court aussi. On ne peut pas nier que le contexte du foot portugais est "spécial".

fin quand Le Mec permet a un FC Porto de gagner la ligue des champions quand on sait Le budget de Porto c'est grace a des soupsons de magouille (soupsons qui portent sur pinto da Costa d'ailleurs qui a fini par faire degager Henrique pour y mettre son fils)

C'est de la meme trempe que Monchi voire plus fort

L'avantage de Porto, c'est qu'avec le TPO, ils ont pu investir sur pas mal de jeunes potentiellement excellents dans la mesure où le fric ne sortait pas de leur caisse. Du coup, même si y'a échec, c'était plus pour la société qui foutait le max de fric. L'épisode Mangala est éloquent en ce sens où, sur les 52M touchés, Porto n'en a eu que 10 ou 15 selon les sources.

En France, tu peux tenter des coups. mais si y'a échec, tu peux en être pour tes frais. Mais ça reste mieux que tout ce qu'on a tenté jusque là, un Henrique.

Par contre, j'ai bien aimé le duel de l'Epipe au sujet de la nécessité d'un DS. Le parti contre (j'ai oublié quel chroniqueur s'en chargeait) précisait qu'en France, la notion de DS n'existe pas puisque l'entraîneur assume cette fonction en choisissant directement ses joueurs. Ce qui n'est pas faux puisque la majorité des transferts se faisait surtout entre clubs français.

Mais s'il faut se tourner vers l'étranger, il est important d'avoir en permanence les yeux tournés vers ce qu'il se passe hors de nos frontières. Un Monchi serait un pas en avant phénoménal s'il a la structure qui va avec. Les investissements consentis pour les déplacements des recruteurs seraient largement amortis par les économies faites en repérant les talents, jeunes ou non, avant qu'ils n'explosent (ou du moins totalement). Si vraiment on arrive à faire un recrutement pertinent à ce poste là, on aurait pris de l'avance sur tout.

El Khadra, je conteste pas ce que tu dis. C'est vrai

Apres Porto fait avec ses moyens (budget a 90- 100 millions ou moins) et avec un championnat qui attire moyenmement.

Mais Monchi a fait de meme pour faire grandir Seville. Ils n'ont touché que 10 millions de la vente de Kondogbia quand Monaco s'est mis d'accord avec Doyen pour une vente a 20 millions de Kondogbia de Seville a Monaco (doyen ayant acquis 50% des droits du joueur en versant 2 millions seulement)

Dragan, ce sont les limites du TPO. Le joueur n'appartient pas totalement (des fois même très peu) au club. Ce qui fait qu'à la moindre occasion, si la société voit un gain financier important, peu importe que l'équipe entame une énième reconstruction (ce que fait Porto depuis quelques saisons), le joueur partira. Et très souvent dans un club choisi par cette même société.

A Marseille, si on fait venir un DS capable de superviser efficacement et de ramener jeunes et moins jeunes avant qu'ils ne s'imposent aux yeux des gros, j'ose espérer que si une vente n'est pas refusable, on prendra quand même la peine de construire quelque chose de cohérent. Avec l'explosion du marché anglais, on peut vendre un cave comme Ndong pour 16M, alors un très bon joueur doit pouvoir être cédé à 50M minimum. Ce qui limiterait le nombre de ventes nécessaires. Surtout si le club est entièrement restructuré de la cave au grenier.

D'ailleurs, c'est pour ça que ça marche beaucoup à l'étranger dans les clubs petits/moyens. De ce que j'ai compris, les entraîneurs ne demandent pas des joueurs mais des profils, et c'est à la cellule de bosser pour trouver les éléments qui correspondent le plus à ces descriptions. Ce qui change la donne, puisqu'on ne part pas sur un joueur précis, même si des noms seront plus intéressants que d'autres ensuite.

Dragan, on est en train (je suis ne suis pas tout seul) de souligner que Porto achète des joueurs par dizaine comme si c'était des céréales et que ça c'est pas possible en France, et toi tu me postes un lien Doyen Sport...

boodream, C'est que je sous entendais par montage, quand les joueurs ne t'appartiennent pas vraiment (genre 10%) c'est plus facile de limiter les risques financiers.

Rappelez moi qui est la dernière personne qu'on a eu qui a :
- proposé une identité de jeu transverse à toites les équipes,
- re-amenagé le centre d'entraînement
- supervisé les equipes de jeune et les faire monter en puissance jusqu'à en integrer certains dans l'équipe pro
- offert un rayonnement international de part son aura et ses compétences avec en particulier une conf technique en italie terminee en standind ovation
- boosté le côté marketing avec un stade rempli à chaque match due à l'identité de jeu
- proposé de monter une vrai cellule de recrutement
-

Bielsa.

Et c'était pas il y a si longtemps...

C'est avec lui qu'on construira quelque chose de solide,
http://www.sofoot.com/ernesto-urrea-bie ... 83211.html

Information

Dans quelles circonstances Marcelo Bielsa est-il arrivé au Mexique ?
Il a été contacté pour devenir directeur sportif de l'Atlas. Il s'est alors rendu à Guadalajara pour réaliser une sorte d'audit du club. Il est resté environ un mois avant de prendre sa décision et de bien définir quels seraient ses besoins. Je me rappelle avoir vu avec lui un match entre moins de 16 ans et, dès la mi-temps, il m'a dit qu'il allait rester, car les joueurs avaient le potentiel pour atteindre le niveau international. De plus, il savait qu'il disposerait de davantage de moyens pour travailler au Mexique qu'en Argentine.

Bielsa n'était donc pas l'entraîneur de l'équipe première ?
Non, ce n'était pas son but. Lui, ce qui l'intéressait, c'était de former des joueurs pour qu'ils aient le niveau suffisant pour s'exporter en Europe. Il voulait changer la mentalité du joueur mexicain. Il livrait son diagnostic à chacun des jeunes du centre en leur expliquant quelles étaient leurs qualités et comment il faudrait travailler pour passer par exemple d'un quatre points d'évaluation à un huit ou un neuf. Il insistait aussi sur le fait qu'il fallait penser football même une fois l'entraînement terminé.

Les négociations traînent en longueur entre Marcelo Bielsa et Marseille. Comment cela s'était-il passé avec l'Atlas ?
Ce qu'il faut savoir, c'est que Marcelo est extrêmement pointilleux. À l'Atlas, il avait inclus dans son contrat 50 points que le club devait modifier dans son organisation, ses infrastructures ... Mais il ne s'était pas arrêté là, puisqu'il avait aussi dressé un calendrier extrêmement précis avec une date butoir fixée pour chaque point. Si les modifications n'étaient pas réalisées au moment où il le souhaitait, il pouvait menacer de démissionner. Bielsa sait exactement dans quelles conditions il veut travailler, mais il ne cherche pas à dépenser pour dépenser. Par exemple, s'il peut trouver un joueur au sein du centre de formation qui peut répondre à ses besoins, il ne fera pas faire un chèque à ses dirigeants pour recruter un joueur confirmé.

Quel résultats a-t-il obtenus à la tête du centre de formation ?
Avec Bielsa, l'Atlas est sans doute devenu le meilleur centre de formation du pays. Marcelo a mis en place un large réseau de détection de jeunes joueurs. Il travaillait avec une équipe de cinq ou six entraîneurs et disposait de relais dans une soixantaine de villes. Au total, de 10 000 à 12 000 joueurs étaient vus par son équipe chaque année. Les meilleurs étaient testés à Guadalajara et six ou sept restaient. Bielsa insistait toutefois sur un point : il ne voulait pas de joueurs de moins de 15 ans. Pour lui, un ado de cet âge n'était pas prêt à vivre loin de chez ses parents. On a ainsi détecté Rafa Márquez à 14 ans, mais on a attendu une année avant de le faire venir à Guadalajara. Avec Bielsa, Rafa a beaucoup appris en termes de lecture de jeu et de malice.

Comment Marcelo Bielsa s'est-il finalement retrouvé à la tête de l'équipe première ?
Lors de la première saison, il s'est exclusivement occupé du centre de formation même s'il avait placé un homme de confiance à la tête de l'équipe pro. Ensuite, il a cédé aux pressions des dirigeants qui voulaient qu'il prenne en charge les professionnels. Lui n'était pas enthousiaste. Marcelo est un homme de moyen et long terme, il m'avait d'ailleurs confié que son rêve ultime était de prendre en charge la sélection argentine U17, pas la A. J'ai aussi su qu'avant sa prise de la sélection argentine, Emilio Butragueño s'était réuni avec Marcelo à Miami pour lui proposer de prendre en charge le Real Madrid. Et comme on le sait tous, cela ne s'est pas fait, même si j'ignore la raison exacte de son refus. Bref, Marcelo finit par prendre en charge l'équipe première de l'Atlas, mais un peu à contre-cœur.

Avec quels résultats ?
Alors que l'Atlas était habitué à se débattre en fond de tableau, il a qualifié l'équipe pour la Liguilla (play-offs qui concluent la saison régulière au Mexique), avec une équipe formée pour moitié de jeunes de 17 et 18 ans. Il y avait notamment Pavel Pardo (champion d'Allemagne 2007 avec Stuttgart). Bielsa fera aussi débuter Jared Borgetti (meilleur buteur de tous les temps d'El Tri) et le gardien, Oswaldo Sanchez (titulaire lors du Mondial 2006, recordman du nombre d'apparition en première division mexicaine). Reste que diriger une équipe qui n'avait pas réellement le potentiel pour être championne frustrait Marcelo. Quand il est revenu de vacances, il a d'ailleurs décidé de s'occuper à nouveau du centre de formation, mais sous la pression des dirigeants il va accepter de rester à la tête de l'équipe première. Cela s'est alors beaucoup moins bien passé. Marcelo n'a cessé de présenter sa démission avant de se résoudre à se mettre en retrait. Il a ensuite signé pour l'América Mexico.

L'América est un club puissant, mais aussi escorté d'une immense pression. Comment Bielsa a-t-il géré cet environnement ?
Tout d'abord, dès qu'il a été contacté, il a demandé au club les vidéos des matchs disputés depuis deux ans par l'América. Il a ainsi réalisé une évaluation de chaque joueur et de ses besoins. La saison régulière s'est plutôt bien passée, mais le président de l'América a discuté certains choix de Marcelo et la relation s'est rompue. Les présidents de club sont souvent des gens d'argent qui manquent de finesse pour comprendre Marcelo qui est une personne extrêmement cultivée. Si je peux me permettre un conseil aux dirigeants marseillais, qu'ils choisissent un homme compréhensif et diplomate comme interlocuteur de Bielsa. Marcelo est un sanguin. En face, il faut une personne au caractère opposé au sien, car partir au conflit avec lui n'est pas vraiment une bonne idée.
Parlez-nous un peu de l'homme. Pour vous, mérite-t-il son surnom d'El Loco ?
Tout d'abord, je vais vous expliquer pourquoi on le surnomme ainsi. En fait, quand Marcelo évoluait à Newell's Old Boys, il s'est acheté une Harley-Davidson. Comme il ne disposait pas d'endroit pour la garer en sécurité, il montait son engin tous les soirs jusqu'à son appartement. Il faut préciser que Marcelo vivait au troisième étage d'un vieil immeuble aux escaliers en colimaçon. Ses voisins ont alors commencé à l'appeler El Loco. Après, par sa manière d'être, il peut en effet paraître fou. J'ai, par exemple, vu quelques matchs de l'Atlas en loge avec lui, et cela pouvait ressembler à une tempête. Mais, pour le reste, ce qui caractérise avant tout Marcelo, c'est son extrême discipline. Quand il se fixe un but, il ne se relâche pas une seconde avant de l'avoir atteint. Son cerveau tient du laboratoire scientifique quand il travaille. C'est un hyperactif, mais il est aussi émotif et impulsif.

Comment se comporte-t-il avec ses joueurs ?
Einstein a dit que la folie est de faire toujours la même chose et de s'attendre à des résultats différents. En ce sens, Marcelo n'est absolument pas fou. Lui s'adapte. Quand il est arrivé au Mexique, il a ainsi énormément lu sur notre culture car il voulait comprendre l'idiosyncrasie mexicaine. Je crois d'ailleurs qu'il connaissait davantage l'histoire mexicaine que moi. Et soyez sûr que s'il signe à Marseille, il fera tout pour comprendre pourquoi les Français sont comme ils sont. Marcelo est quelqu'un d'extrêmement exigeant, mais pour moi, c'est aussi un bon pédagogue. Par exemple, il ne va jamais critiquer un joueur devant ses coéquipiers. Il préfère le prendre en aparté pour lui expliquer les choses. Et si le joueur répond à ses attentes, il va l'applaudir, l'encourager. En revanche, il ne faut pas qu'un joueur aille à l'encontre de ses principes moraux.

Vous qui étiez son voisin et ami, pourriez-vous nous décrire une journée type de Marcelo Bielsa ?
Une fois rentré de l'entraînement, il regardait beaucoup de football, parfois jusque tard le soir. Tous les jours, une secrétaire du club se rendait chez lui pour retranscrire ses exercices. Marcelo est arrivé au Mexique avec un catalogue d'environ 300 exercices et il est reparti du pays avec plus de 500 exercices sous le coude. Il les expliquait à la secrétaire qui les rentrait dans son ordinateur. Sa femme, architecte de formation, les dessinait. Ensuite, Marcelo filmait ces exercices pour les montrer aux entraîneurs du centre de formation. Il expliquait aussi aux entraîneurs dans quel ordre les travailler. Marcelo est un esprit créatif, une des personnes les plus intelligentes que j'ai rencontrées. Quand il a démissionné de l'Atlas, ses journées étaient aussi occupées par la pratique du golf. Il voulait apprendre, et j'ai été son premier professeur. Le golf est un sport qui demande une immense persévérance et Marcelo ne s'est jamais découragé. Il jouait tous les jours de la semaine, même le dimanche. Il me disait : « Si Cruyff et Beckenbauer jouent au golf, pourquoi pas moi ? » Enfin, je me rappelle aussi que Marcelo était un grand mangeur. Quand il allait au restaurant, il demandait tous les plats de la carte pour tous les goûter. Peu importe le domaine, sa curiosité est insatiable.

Comment s'est terminée son aventure mexicaine ?
En fait, au terme de sa relation avec l'América, il revient à l'Atlas. Bielsa pense alors diriger le centre de formation, mais les dirigeants insistent encore une fois pour qu'il s'occupe des professionnels. Finalement, la veille de sa présentation officielle, il médite longuement, échange avec sa femme et décide de ne pas se présenter pour repartir en Argentine. Son contrat courait alors encore sur six mois, et Marcelo, qui, je crois, avait reçu une avance, a tenu à rembourser l'Atlas jusqu'au dernier centime. Pour lui, si tu ne travailles pas, tu n'as pas à être payé. Marcelo est un homme de principes.

Sans déconner... ce serait pas exactement le type de profil qui correspondrait au projet Mc Court?