MassaliaLive.com

[gigi]

Dimeco63, mais justement le reste du post mettait en parallèle le contexte financier du foot qui nous empêchait pas de monter une équipe de haut niveau avec un budget moyen de 200 briques depuis l’arrivée de FMC. Là on en est à 270 et on est 9ème d’un championnat où Brest va faire podium avec 40 briques de budget… Difficile de dire que notre problème est financier.

A la limite le meilleur timing pour le rachat du club aurait été la fin des 2000s. MLD aurait dû vendre dès qu’elle a hérité. Merci à Labrune qui l’en a dissuadé... Le Qatar n’était pas encore là, Lyon était sur le déclin, l’OM avait des comptes dans le vert, une belle équipe et un DD venait piloter le projet… Si un FMC arrivait à ce moment là en foutant 400 briques et en dégageant juste Anigo, on entrait dans le top 15 européen pour longtemps.

Mais le gros tournant c’est l’arrêt Bosman qui permet plus depuis 96 d’imposer une stabilité aux clubs, de profiter à plein de sa formation et qui a foutu les joueurs en position de force par rapport aux institutions. Les Brestois par exemple, sur leur lancée auraient pu il y a 30 ans faire une AJA. Mais là ils vont se faire piller, être tentés de surpayer des mercenaires avec la manne de la C1 et couleront sûrement dans la foulée.

Reste que les clubs FR ont historiquement toujours eu un gros problème de stabilité des institutions. Probablement parce qu’on est pas un pays de sport, pas un pays forgé à la compétition, à la gagne (Courbertin, participer tout ça), ni un pays très patriote ni très identitaire régionalement.
Même dans des conditions idéales il a fallu attendre presque 40 ans et l’ovni Tapie pour ramener enfin une C1 au foot FR. Et ça a totalement pété parce que les instances FR ont fait du zèle en s’acharnant sur l’OM alors que dans d’autres pays elles ont tout fait pour limiter la casse quand leurs clubs historiques ont été touchés par des scandales.

[Lo Provençau]

Et ça a totalement pété parce que les instances FR ont fait du zèle en s’acharnant sur l’OM alors que dans d’autres pays elles ont tout fait pour limiter la casse quand leurs clubs historiques ont été touchés par des scandales.

J'ai l'impression que les instances française ont appris de leurs erreurs depuis...

[zoranik]

Notre problème est toujours se manque de stabilité, j’ai regardé notre effectif et nous avons de nombreux joueurs en FDC en 2025 et pas des moindres, sans coupe d’Europe (ça en prend la tournure), on va avoir encore une vingtaine de mouvements cet été entre départs et arrivées couplés au retour de Mughe, Vitinha, Lirola, KDL, Amavi qui seront invendables. La véritable année zéro commencera l’an prochain avec un nouvel entraîneur encore une fois et l’incertitude concernant notre DS et surtout notre président, des joueurs tels que Pau Lopez, Blanco, Simon, Murillo, Gigot, Merlin, Garcia, Veretout, Rongier, Moubagna seront présents à coup sûr (contrat, date d’arrivée récente, blessure) tout le reste sera sur la marché, bonne chance à ceux qui devront modeler le,nouvel effectif, cela me rappelle les saisons 2011-2012 et 2015-2016 …

[tsi-na-pah]

zoranik, je suis d'accord sur le constat.

Pour rebondir, je vois pas du tout Veretout comme un sur pour l'année prochaine. Il est là depuis 2 ans (3eme joueur le plus ancien notre équipe type!), il a un gros salaire, il a réalisé une saison correcte donc il doit avoir garder une certaine valeur marchande (au moins récupérer l'amortissement restant). Si on doit réaliser des économies c'est un des 1er que je verrai partir.

De son point de vu, un départ pourrait aussi être bien accepté s'il cherche un vrai dernier défi dans sa carrière parce que c'est très flou ce qui se passera chez nous.

[randoulou]

Bon salaire, bon cadre de vie, je le vois pas partir personnellement

[Pancho11]

Sans ldc les Aubam Veretout, Kondo je vois pas comment ils peuvent rester

[gigi]

Pancho11, on peut sûrement faire l’effort sur un Veretout sauf si FMC divise carrément le budget par 3.

Les autres ça va être très compliqué.

[tsi-na-pah]

C'est compliqué d'anticiper quand on ne sait pas qui sera le président, l'entraîneur et surtout combien FMC remettra au pot.

[gigi]

tsi-na-pah, bah on part du principe très probable que FMC ne puisse pas maintenir un budget à 270 briques sans C1 depuis 2022… Apres ouais t’as toutes les options avec pourquoi pas les Saoudiens qui auront terminé la relecture du communiqué d’ici juin.

FMC a surpris jusqu’à présent en remettant pas mal de thunes après le flop Eyraud et surtout en laissant Longoria exploser la masse salariale mais on avait terminé 5ème et il y avait eu des podium dans la foulée. Le fait de pas avoir transformé l’essai en préliminaire l’été dernier, nous a foutu mal avec la DNCG…

Là, peut-être que si on claque une 1/2 de C3 et qu’on termine 5-6ème, ça incitera FMC à refaire un gros effort mais c’est évident que le budget sera à la baisse. A quel niveau, là ok on peut pas encore savoir mais toute baisse de budget impliquera mécaniquement une baisse de la masse salariale.

Correa, Gueye et Onana vont en libérer un peu. Très probablement aussi Balerdi, Clauss et Ounahi pour renflouer les caisses. Ensuite les dirigeants chercheront sûrement à limiter la casse en prêtant des Kondo, Vitinha, Amavi, Lopez, Blanco, Murillo voire Garcia et Moubagna.
Faudra les remplacer mais si la grille salariale des recrues est très rigoureuse, il y aura peut-être moyen de garder Auba. S’il est très chaud pour terminer chez nous on peut aussi lui proposer une prolong moyennant une baisse salariale, Payet like. Si ça vient de Pablo il aura intérêt à se méfier

[tsi-na-pah]

gigi, sans coupe d'Europe ou en C4, je nous vois bien repartir avec un groupe restreint avec de la qualité dans le 11 mais peu de banc. Un peu comme l'année AVB1. Je suis persuadé que la plupart de nos joueurs seraient pas mauvais dans un projet clair et cohérent.
Par contre même si on avait réduit la voilure l'année là, on était quand même allé chercher un entraîneur renommé et ambitieux.

On verra plus clair cet été sur la suite que veut donner FMC : l'entraîneur qu'on prendra dira bcp selon moi. Jusqu'à présent il a toujours remis au pot, et je pense un montant à peu près stable chaque année. S'il remet la même chose cette année, il va falloir se séparer de pas mal de joueurs.

[spy]

Si le gars ne s’était pas autant foutu des supporters, ça me ferait de la peine, là je trouve que c’est drole

[Dragan]

[Betsamee]

Imagine investir un demi milliard de ta fortune perso dans un club, et recolter ca.

Le putain de mal que font les petroconnards au sport

[boodream]

Betsamee, il n'y a pas que les ếtrpcpnnards. Les mêmes sacs à merde bandaient pour Ajroudi.

Ce qui les ennuie ce n'est pas l'inaction, c'est l'action. Genre ils ont touché à mon neveu au centre de formation.

[gigi]

boodream, ils bandaient aussi sur Ajroudi parce que le gars et des insiders leur faisaient miroiter qu’il y avait les Saoudiens derrière…
Et plus légitimement, beaucoup au tout début, ont bandé sur le personnage Boudjelall en se disant que ça serait le président tant entendu.

[el loco]

Le mec n est même pas présent pour la demi finale de son club, remarque je ne suis pas certain qu il se rapelle qu il est propriétaire de l OM

[boodream]

C'est qui le Jeff Ingram qui apparemment qui apparemment vient au stade souvent lui ? Le patron du conseil de surveillance ?

Peut-être que c'est lui le vrai décisionnaire du club.

[Dragan]

Information

Sans grande surprise, puisqu'on ne l'a plus vu au Vélodrome depuis le... 12 août 2023, le propriétaire américain de l'OM n'effectuera pas le voyage à Marseille aujourd'hui pour assister à la demi-finale aller de la Ligue Europa. Frank McCourt a néanmoins échangé par téléphone avec le président Pablo Longoria et l'entraîneur Jean-Louis Gasset afin de les assurer de son soutien en vue de cette échéance capitale. S'il ne sera donc pas présent au stade ce soir, le Bostonien a en revanche prévu de venir dans la cité phocéenne dans les prochaines semaines afin de faire un point avec les dirigeants olympiens. Pour rappel, les MTP ont déployé des banderoles sans équivoque le week-end dernier au coup d'envoi d'OM-Lens.

La Provence

[Dimeco63]

C'est qui le Jeff Ingram qui apparemment qui apparemment vient au stade souvent lui ? Le patron du conseil de surveillance ?

Peut-être que c'est lui le vrai décisionnaire du club.

C'est un basketteur de l'équipe des Toucans d'Orléans.

[Dragan]

Information

Awakening a dormant giant: Marseille aim to revive former glories

Getting to grips with club is like ‘sitting on a volcano’ but big plans are afoot as Thursday’s Europa League semi-final awaits

Looking up towards the endless galleries of Stade Vélodrome, a line of former Olympique Marseille players take in the applause. This is one of the world’s great football venues: bold, sweeping, wild, volatile. All of these 11 men graced it at one point or another, some at its emotional peak. At the right of the group stands Basile Boli, waistcoated and absorbing the scene through shades. It was Boli who entrenched Marseille in the global consciousness 31 years ago, heading past Sebastiano Rossi in Munich to beat a decorated Milan side and win the 1992-93 Champions League. He knows better than anyone that, when the stars align, there is nowhere else like this.

The group of legends have been invited to a reunion of African, or African-heritage, players who once wore the all-white kit. They watch the present-day team play Nice and, with the game deep into added time, the score is 2-2. Marseille have been down to 10 men since Faris Moumbagna’s harsh red card before half-time but only a win will keep them in serious contention for this year’s European spots. In the game’s last attack Pierre-Emerick Aubameyang, a Gabon international, somehow musters the searing speed of old to skin two defenders and run through one-on-one. A stadium, or more accurately an entire city, holds its breath. Aubameyang chips Marcin Bulka but the weight is a fraction too heavy and the ball pings off the crossbar. It is the story of their season.

Getting to grips with Marseille is, as one senior member of their administration puts it, like sitting “on a volcano”. On Thursday night they host Atalanta in the first leg of the Europa League semi-finals and the hope is for a controlled eruption. A second European title would feel like an awakening. too long it has been dormant: a byword for chaos, short-termism, unpredictability, perhaps still struggling to shake the shadow of Bernard Tapie-era corruption that hung over those heady nights in the early 1990s.

Pablo Longoria heads up the team that is, steadily and not without hiccups, turning the tanker around. “The potential of this club is massive, but to harness it we need to be a stable Champions League club,” Marseille’s president says in his office at the club’s training ground, where cypress trees line the driveways and blow from side to side in the seasonal mistral. “The passion in this city is part of the landscape and we have to take every advantage of that, but at the same time you need a vision and strategy for the future that bring stability.”

Now a boyish 38, the Oviedo-born Longoria was brought in as sporting director in July 2020 and became president six months later. Plunging someone so young into the furnace felt like a gamble by the American businessman, Frank McCourt, who bought the club seven and a half years ago. But Longoria came with a prodigious reputation: he was scouting for Newcastle when barely out of his teens before making his name with roles at Juventus, whose name recurs in the Marseille’s corridors of power as a structural model, and Valencia. “When I arrived we needed immediate sporting results to transform the club and give value to everything around it,” he says. “But now it’s very important to have a strategy, a very clear vision for the future. The next cycle of European competitions is very important and we need to be targeting a place in the top 24 clubs.”

Basile Boli holds the 1993 Champions League trophy aloft after Marseille defeated Milan
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Basile Boli holds the 1993 Champions League trophy aloft after Marseille defeated Milan. Photograph: Christian Liewig/Corbis/Getty Images
In a landscape dominated by the financial power of Paris Saint-Germain, a regular finish in France’s top two would constitute progress. Marseille, who last won Ligue 1 when claiming their ninth title in 2010, have been runners-up twice since McCourt’s takeover and finished third last season. On-field fortunes were steadily improving but the picture in 2023-24 has, to any outsider, been one of dysfunction. Last summer Longoria appointed Marcelino, who had been his head coach at Valencia, to the same position but he lasted only three months.

Marcelino quit, citing “severe threats and insults”, after a meeting between club and fans in which nobody in the hierarchy was spared. The fanbase had been unhappy with a mixed start and also called on Longoria, along with other executives, to resign. Personal threats to the club employees were alleged and the director of football, Javier Ribalta, departed soon after along with the strategy director Pedro Iriondo. Longoria agreed to stay on after discussions with McCourt – “I like resilience as a concept in life,” he says – and, via an ill-fated dalliance with Gennaro Gattuso, appointed the veteran Jean-Louis Gasset as their third manager of the campaign in February.

“I’m still trying to understand why we got to that situation because it was a level of tension that is not normal in football,” he says. In October, a group of Marseille fans attacked the Lyon team bus and injured their coach Fabio Grosso and assistant Raffaele Longo. It led to the game being postponed. There is a sense, at times, that whoever runs Marseille is dealing with something unmanageable: that any creation of order comes despite the lava bubbling up beneath.

But there is also a feeling that, in their attempts to become a modern European power, Marseille are doing something right. The appointment of Stéphane Tessier, a famed football administrator around Ligue 1, as director general was intended to herald a clear structure and move towards financial sustainability. Tessier separated the club’s events department into a new entity, Mars360, designed to fully exploit the 67,000-capacity Stade Vélodrome and other venues in the area.

Marseille’s broader commercial performance has rocketed, revenues doubling in the last two years and the locally based shipping company CMA is among those to sign a sponsorship deal. This year Deloitte named Marseille 20th in its football money league with revenues of €258.4m (£220.9m). In a French league that has struggled to close a viable domestic television rights deal since the collapse of MediaPro’s €3.25bn agreement in 2021 – and few clubs are entirely happy with the injection from the private equity group CVC that plugged around half of that gap – extra ways of generating revenue are essential.

“I think we’ve transformed a lot of things and I’m proud of how we’ve developed the institutional part of the club,” Longoria says. McCourt, the former LA Dodgers owner, has put more than €500m into Marseille but they want to be more agile. Despite reports to the contrary, McCourt’s commitment remains long term; his company, McCourt Global, would entertain taking on additional investment to help bridge the gap to the giants in England, Germany, Spain and Paris but he has no intention of selling up.

A Europa League triumph could be a turning point but other measures of success exist, too. There had long been an impression locally that Marseille, who sold a record 48,000 season tickets this season, had become sloppy in engaging with their roots. The club’s community foundation was last year turned into Treizième Homme, which aims to create a clear thread linking social initiatives in a city of stark economic contrasts with the club itself. The return of Boli and his colleagues was part of a concerted push to mark a past that, while always acknowledged, had rarely been used to visually inspire the present.

Marseille’s Faris Moumbagna on the ball during his side’s Ligue 1 match against Nice. Photograph: Daniel Cole/AP
Medhi Benatia, the Marseille academy product who forged a career with Roma, Bayern Munich and Juventus, returned last year as sporting adviser with a brief to help bring young players through. Plenty of expensive stars have passed through the club with little significant benefit in recent decades. “It was always very difficult for players in the academy,” Benatia says. “But now we have a chance to push five, six or seven players into the first-team squad and it’s different from before. To play here as a youngster it has always been difficult: there is a lot of pressure and in the past there was not always a lot of support from the coaches and staff.

“We have to teach players what this club has been and what it represents. And we need to teach them not only to be good footballers, but also to stand the pressure in such a passionate city.”

Outside the club’s academy building, the 18-year-old striker Keyliane Abdallah shakes hands and is greeted by the technical director for youth, Marco Otero. The previous weekend, Abdallah made his professional debut in a draw at Toulouse. On an adjacent training pitch, Marseille’s under-17 and under-19 squads are being addressed by the former Cameroon goalkeeper, Joseph Antoine-Bell, a veteran of more than 100 appearances here.

Before the players disperse Jean-Pierre Papin, the former Ballon d’Or winner, crosses the pitch to offer greetings. Papin was brought back as the second team coach last autumn during a period of poor results; their fortunes have rocketed since. It is another small step towards recapturing the club’s soul.

Marseille will not regain their superpower status of three decades ago overnight, but Longoria sees a clear path to competing with the elite once again. “We need to create something very strong around our primary values, with a team and a mentality that are different and stronger,” he says. Defeating Atalanta and, later this month, lifting a trophy in Dublin would suggest a monumental, unruly giant is stirring at last.

https://www.theguardian.com/football/ar ... opa-league