Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
19 Juin 2021, 12:00
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Quand Patrick (Bosso) déjeune avec Frank (McCourt)
la story Quand Patrick (Bosso) déjeune avec Frank (McCourt)
La semaine dernière, l’humoriste marseillais était à la table du propriétaire de l’OM. L’invité surprise nous en dit plus sur ce repas. Par Anne-Sophie BOURDET Les photos volées du déjeuner en ville de Frank McCourt, la semaine dernière, ont fait « pia-piailler » Twitter. Pas tant pour le lieu choisi par l’état-major de l’OM (L’Esplaï, une adresse du joli port des Goudes) que par la présence de l’un des convives attablés aux côtés du propriétaire du club : le président Pablo Longoria, le directeur général intérimaire Laurent Colette, le directeur de la stratégie Pedro Iriondo, l'influent homme d'affaires marseillais Richard Caillat et… le comique Patrick Bosso. Un nom invisible dans l’organigramme du club, une silhouette chauve et bronzée inattendue sur la photo de groupe. Enfin, pas pour le principal intéressé, légèrement vexé par notre étonnement : « Pourquoi serait-ce surprenant ? J’ai une passion pour le foot depuis très longtemps et pour l’OM en particulier. J’ai même une carte d’ancien olympien car j’ai joué pour l’OM en équipe de jeunes (en minimes).»
S’il a été intégré au plan de table mardi dernier, c’est par l’entremise de Richard Caillat, producteur d’un de ses anciens spectacles. « Je ne pensais pas que ma présence allait générer tout ça, des amis qui m’appellent, des paparazzades sur Twitter… Tout le monde me demande qui on va acheter, je réponds que moi j’ai juste mangé un poisson grillé ! Je n’ai fait que des déçus. Je ne suis pas dans l’oreille du président, hein, c’était juste un bon déjeuner offert ! (rires) » À 58 ans, Patrick Bosso, habitué des loges du Vélodrome, a souvent porté un regard critique sur la gestion de l’OM, comme en février dernier dans les colonnes de La Provence. Cette fois, il a eu l’occasion de s’adresser directement au patron de son club de cœur : « On peut se demander ce qu’un type de Boston qui a une équipe de baseball à Los Angeles vient faire à l’OM. C’est la question que je lui ai posée. Une passion, ça se cultive, on ne se découvre pas passionné de football du jour au lendemain passé la soixantaine, en tout cas dans mon esprit de simple supporter. Il m’a répondu que c’est la même passion qu’on peut mettre dans le baseball et dans le football, en gros. Je lui ai parlé de cette ville hétéroclite, avec tous ces Français d’origine étrangère unis par ce maillot. Mais ce n’est pas moi qui vais donner des leçons à Frank McCourt... » Surtout dans un anglais mâtiné d’accent marseillais. « Parfois j’avais l’impression de super bien parler, mais je percevais dans son œil que lui n’avait pas super bien compris, vous voyez ? Un Irlandais bostonien qui discute en anglais avec un Marseillais d’origine napolitaine, vous imaginez la scène ? » À vrai dire, non, on ne l’avait pas imaginée. Pas plus qu’une sardine bouchant un port. l
L'Equipe
la story Quand Patrick (Bosso) déjeune avec Frank (McCourt)
La semaine dernière, l’humoriste marseillais était à la table du propriétaire de l’OM. L’invité surprise nous en dit plus sur ce repas. Par Anne-Sophie BOURDET Les photos volées du déjeuner en ville de Frank McCourt, la semaine dernière, ont fait « pia-piailler » Twitter. Pas tant pour le lieu choisi par l’état-major de l’OM (L’Esplaï, une adresse du joli port des Goudes) que par la présence de l’un des convives attablés aux côtés du propriétaire du club : le président Pablo Longoria, le directeur général intérimaire Laurent Colette, le directeur de la stratégie Pedro Iriondo, l'influent homme d'affaires marseillais Richard Caillat et… le comique Patrick Bosso. Un nom invisible dans l’organigramme du club, une silhouette chauve et bronzée inattendue sur la photo de groupe. Enfin, pas pour le principal intéressé, légèrement vexé par notre étonnement : « Pourquoi serait-ce surprenant ? J’ai une passion pour le foot depuis très longtemps et pour l’OM en particulier. J’ai même une carte d’ancien olympien car j’ai joué pour l’OM en équipe de jeunes (en minimes).»
S’il a été intégré au plan de table mardi dernier, c’est par l’entremise de Richard Caillat, producteur d’un de ses anciens spectacles. « Je ne pensais pas que ma présence allait générer tout ça, des amis qui m’appellent, des paparazzades sur Twitter… Tout le monde me demande qui on va acheter, je réponds que moi j’ai juste mangé un poisson grillé ! Je n’ai fait que des déçus. Je ne suis pas dans l’oreille du président, hein, c’était juste un bon déjeuner offert ! (rires) » À 58 ans, Patrick Bosso, habitué des loges du Vélodrome, a souvent porté un regard critique sur la gestion de l’OM, comme en février dernier dans les colonnes de La Provence. Cette fois, il a eu l’occasion de s’adresser directement au patron de son club de cœur : « On peut se demander ce qu’un type de Boston qui a une équipe de baseball à Los Angeles vient faire à l’OM. C’est la question que je lui ai posée. Une passion, ça se cultive, on ne se découvre pas passionné de football du jour au lendemain passé la soixantaine, en tout cas dans mon esprit de simple supporter. Il m’a répondu que c’est la même passion qu’on peut mettre dans le baseball et dans le football, en gros. Je lui ai parlé de cette ville hétéroclite, avec tous ces Français d’origine étrangère unis par ce maillot. Mais ce n’est pas moi qui vais donner des leçons à Frank McCourt... » Surtout dans un anglais mâtiné d’accent marseillais. « Parfois j’avais l’impression de super bien parler, mais je percevais dans son œil que lui n’avait pas super bien compris, vous voyez ? Un Irlandais bostonien qui discute en anglais avec un Marseillais d’origine napolitaine, vous imaginez la scène ? » À vrai dire, non, on ne l’avait pas imaginée. Pas plus qu’une sardine bouchant un port. l
L'Equipe
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
20 Juin 2021, 18:05
Oh bordel FMC lance le « Liberty Project ». La démocratie est dans la merde 
Sinon les insiders sont en PLS de voir que Bloomberg le considère toujours milliardaire.
Sinon les insiders sont en PLS de voir que Bloomberg le considère toujours milliardaire.
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Bloomberg - A Real Estate Mogul Has a $100 Million Plan to Save the Internet
Frank McCourt wants to build a blockchain-based alternative to Facebook
Frank McCourt, the billionaire real estate mogul and former owner of the Los Angeles Dodgers, is pouring $100 million into an attempt to rebuild the foundations of social media. The effort, which he has loftily named Project Liberty, centers on the construction of a publicly accessible database of people’s social connections, allowing users to move records of their relationships between social media services instead of being locked into a few dominant apps.
The undercurrent to Project Liberty is a fear of the power that a few huge companies — and specifically Facebook Inc. — have amassed over the last decade. “I never thought I would be questioning the security of our underlying systems, namely democracy and capitalism,” McCourt said. “We live under constant surveillance, and what’s happening with this massive accumulation of wealth and power in the hands of a few, that’s incredibly destabilizing. It threatens capitalism because capitalism needs to have some form of fairness in it in order to survive.”
McCourt is hardly the only one to feel this way. Others are trying to reform social media by passing new laws or regulations, waiting for the next generation of startups to disrupt the current incumbents, or pressuring Facebook to look inward and revise its business model. McCourt, along with others like Twitter Inc. Chief Executive Officer Jack Dorsey, say the solution may be blockchain, the technology underpinning bitcoin and other cryptocurrencies.
Project Liberty would use blockchain to construct a new internet infrastructure called the Decentralized Social Networking Protocol. With cryptocurrencies, blockchain stores information about the tokens in everyone’s digital wallets; the DSNP would do the same for social connections. Facebook owns the data about the social connections between its users, giving it an enormous advantage over competitors. If all social media companies drew from a common social graph, the theory goes, they’d have to compete by offering better services, and the chance of any single company becoming so dominant would plummet.
Building DSNP falls to Braxton Woodham, the co-founder of the meal delivery service Sun Basket and former chief technology officer of Fandango, the movie ticket website. Woodham had been toying with the idea of building something like DSNP, but didn’t imagine anyone would be interested in investing in it. When he mulled the idea over with McCourt, he says, “I just thought we were talking about our daydreams, I didn’t think it was something we’d actually do.”
Instead, McCourt hired Woodham to build the protocol, and pledged to put $75 million into an institute at Georgetown University in Washington, D.C., and Sciences Po in Paris to research technology that serves the common good. The rest of his $100 million will go toward pushing entrepreneurs to build services that utilize the DSNP. McCourt calls this his third attempt to fix social media, after previously investing in tech companies he thought would help transform the way people interact online. His previous attempts convinced him that entrepreneurs must be supported by academic thinkers exploring the industry’s biggest ethical questions.
The blockchain protocol idea echoes a project Dorsey has been pushing at Twitter called Bluesky. Dorsey has been at the center of the fight over how companies like his should police their users. He said after Twitter banned former President Donald Trump that a blockchain-based social graph would reduce the stakes when private companies make user decisions. “The reason I have so much passion for Bitcoin is largely because of the model it demonstrates: a foundational internet technology that is not controlled or influenced by any single individual or entity,” Dorsey tweeted on Jan. 13. “This is what the internet wants to be, and over time, more of it will be.”
While the power of social media companies makes many people uneasy, critics also accuse them of not wielding their power effectively, allowing for abusive behavior. A decentralized approach to social media could actually undermine the power of content moderation, by making it easier for users who are kicked off one platform to simply migrate their audiences to more permissive ones. McCourt and Woodham say blockchain could discourage bad behavior because people would be tied to their posts forever.
Before Project Liberty grapples with such problems it has to worry about attracting enough people to matter. The current way of doing things is deeply entrenched, and Project Liberty is proposing that the entire internet start doing things drastically differently. Eventually, the group plans to create its own consumer product on top of the DSNP infrastructure, and wrote in a press release that the eventual result will be an “open, inclusive data economy where individuals own, control and derive greater social and economic value from their personal information.”
McCourt also believes that recent history has underscored the disfunction of the current system, punctuated by the misinformation-fueled riot at the U.S. Capitol on Jan. 6. What do social media users really have to lose? “Look at the cesspool that’s been created,” he said. “Look at the reality that the internet has become.”
Frank McCourt wants to build a blockchain-based alternative to Facebook
Frank McCourt, the billionaire real estate mogul and former owner of the Los Angeles Dodgers, is pouring $100 million into an attempt to rebuild the foundations of social media. The effort, which he has loftily named Project Liberty, centers on the construction of a publicly accessible database of people’s social connections, allowing users to move records of their relationships between social media services instead of being locked into a few dominant apps.
The undercurrent to Project Liberty is a fear of the power that a few huge companies — and specifically Facebook Inc. — have amassed over the last decade. “I never thought I would be questioning the security of our underlying systems, namely democracy and capitalism,” McCourt said. “We live under constant surveillance, and what’s happening with this massive accumulation of wealth and power in the hands of a few, that’s incredibly destabilizing. It threatens capitalism because capitalism needs to have some form of fairness in it in order to survive.”
McCourt is hardly the only one to feel this way. Others are trying to reform social media by passing new laws or regulations, waiting for the next generation of startups to disrupt the current incumbents, or pressuring Facebook to look inward and revise its business model. McCourt, along with others like Twitter Inc. Chief Executive Officer Jack Dorsey, say the solution may be blockchain, the technology underpinning bitcoin and other cryptocurrencies.
Project Liberty would use blockchain to construct a new internet infrastructure called the Decentralized Social Networking Protocol. With cryptocurrencies, blockchain stores information about the tokens in everyone’s digital wallets; the DSNP would do the same for social connections. Facebook owns the data about the social connections between its users, giving it an enormous advantage over competitors. If all social media companies drew from a common social graph, the theory goes, they’d have to compete by offering better services, and the chance of any single company becoming so dominant would plummet.
Building DSNP falls to Braxton Woodham, the co-founder of the meal delivery service Sun Basket and former chief technology officer of Fandango, the movie ticket website. Woodham had been toying with the idea of building something like DSNP, but didn’t imagine anyone would be interested in investing in it. When he mulled the idea over with McCourt, he says, “I just thought we were talking about our daydreams, I didn’t think it was something we’d actually do.”
Instead, McCourt hired Woodham to build the protocol, and pledged to put $75 million into an institute at Georgetown University in Washington, D.C., and Sciences Po in Paris to research technology that serves the common good. The rest of his $100 million will go toward pushing entrepreneurs to build services that utilize the DSNP. McCourt calls this his third attempt to fix social media, after previously investing in tech companies he thought would help transform the way people interact online. His previous attempts convinced him that entrepreneurs must be supported by academic thinkers exploring the industry’s biggest ethical questions.
The blockchain protocol idea echoes a project Dorsey has been pushing at Twitter called Bluesky. Dorsey has been at the center of the fight over how companies like his should police their users. He said after Twitter banned former President Donald Trump that a blockchain-based social graph would reduce the stakes when private companies make user decisions. “The reason I have so much passion for Bitcoin is largely because of the model it demonstrates: a foundational internet technology that is not controlled or influenced by any single individual or entity,” Dorsey tweeted on Jan. 13. “This is what the internet wants to be, and over time, more of it will be.”
While the power of social media companies makes many people uneasy, critics also accuse them of not wielding their power effectively, allowing for abusive behavior. A decentralized approach to social media could actually undermine the power of content moderation, by making it easier for users who are kicked off one platform to simply migrate their audiences to more permissive ones. McCourt and Woodham say blockchain could discourage bad behavior because people would be tied to their posts forever.
Before Project Liberty grapples with such problems it has to worry about attracting enough people to matter. The current way of doing things is deeply entrenched, and Project Liberty is proposing that the entire internet start doing things drastically differently. Eventually, the group plans to create its own consumer product on top of the DSNP infrastructure, and wrote in a press release that the eventual result will be an “open, inclusive data economy where individuals own, control and derive greater social and economic value from their personal information.”
McCourt also believes that recent history has underscored the disfunction of the current system, punctuated by the misinformation-fueled riot at the U.S. Capitol on Jan. 6. What do social media users really have to lose? “Look at the cesspool that’s been created,” he said. “Look at the reality that the internet has become.”
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
20 Juin 2021, 20:11
gigi, après avoir révolutionné l'OM, McCourt révolutionne Internet. 
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MCCOURT INVESTIT 100 MILLIONS DE DOLLARS POUR "RÉVOLUTIONNER INTERNET"
Dans un article à paraître ce lundi, Les Échos annoncent que Frank McCourt, le propriétaire américain de l’OM, a décidé d’investir 100 millions de dollars (près de 84 millions d’euros) de sa fortune personnelle afin de faire évoluer Internet. Via une initiative baptisée "Projet Liberty".
L’information n’a pas de lien direct avec l’OM. Mais elle risque tout de même d’intéresser les suiveurs du club phocéen. Frank McCourt, son propriétaire américain, a décidé d’investir une grosse somme de sa fortune personnelle afin de "révolutionner Internet". C’est ce que révèlent les Échos, dans un article à paraître ce lundi. Le quotidien économique explique que McCourt va investir 100 millions de dollars (environ 84 millions d’euros) dans cet ambitieux projet baptisé "Projet Liberty".
Un quart de la somme sera consacrée au développement d’un nouveau protocole informatique. Les deux-tiers restants seront mis à disposition de l’Institut McCourt afin de nouer des partenariats. Deux contrats sur dix ans ont déjà été signés avec Sciences Po en France et Georgetown aux États-Unis (pour près de 21 millions d’euros chacun). L’idée est de fédérer des penseurs, des hommes politiques et des techniciens désireux d’ouvrir une nouvelle ère. Pour moins dépendre des "gatekeepers" comme Facebook ou Google.
"Au service du bien commun"
"J'ai grandi dans une famille irlandaise catholique de Boston respectueuse du bien public et qui a bénéficié de la démocratie capitaliste, explique Frank McCourt aux Echos. En 2013, par reconnaissance avec ce que la société américaine nous avait donné, j'ai aidé à la fondation d'une école de politique publique à l'Université Georgetown de Washington pour laquelle j'ai investi 200 millions de dollars au total et dont une partie du cursus se penche sur ces questions. J'ai ensuite été alarmé par l'état du débat public lors de l'élection de Donald Trump en 2016 et j'ai découvert que la tech était une grande partie du problème, peut-être la principale. Les médias sociaux et le capitalisme de surveillance polarisent la société, rendent le dialogue impossible et sapent la confiance. Les données personnelles sont exploitées par des portails du Net à leur seul avantage et pour orienter nos comportements tandis que les effets de réseaux de cette nouvelle économie exacerbent les inégalités."
McCourt entend œuvrer "au service du bien commun", en prônant "une meilleure utilisation des données et de l’intelligence artificielle". Avec l’objectif de redonner aux internautes le contrôle de leurs données personnelles et un droit de regard sur leur valorisation. L’homme d’affaires de Boston pense que de plus en plus de citoyens se soucient des problèmes engendrés par la Toile, comme la manipulation, la division des opinions, les fake news ou les oligopoles tuant la concurrence. Et que les règles en vigueur ne permettent pas un encadrement suffisant. Son "Projet Liberty" devrait être lancé à l’automne.
Dans un article à paraître ce lundi, Les Échos annoncent que Frank McCourt, le propriétaire américain de l’OM, a décidé d’investir 100 millions de dollars (près de 84 millions d’euros) de sa fortune personnelle afin de faire évoluer Internet. Via une initiative baptisée "Projet Liberty".
L’information n’a pas de lien direct avec l’OM. Mais elle risque tout de même d’intéresser les suiveurs du club phocéen. Frank McCourt, son propriétaire américain, a décidé d’investir une grosse somme de sa fortune personnelle afin de "révolutionner Internet". C’est ce que révèlent les Échos, dans un article à paraître ce lundi. Le quotidien économique explique que McCourt va investir 100 millions de dollars (environ 84 millions d’euros) dans cet ambitieux projet baptisé "Projet Liberty".
Un quart de la somme sera consacrée au développement d’un nouveau protocole informatique. Les deux-tiers restants seront mis à disposition de l’Institut McCourt afin de nouer des partenariats. Deux contrats sur dix ans ont déjà été signés avec Sciences Po en France et Georgetown aux États-Unis (pour près de 21 millions d’euros chacun). L’idée est de fédérer des penseurs, des hommes politiques et des techniciens désireux d’ouvrir une nouvelle ère. Pour moins dépendre des "gatekeepers" comme Facebook ou Google.
"Au service du bien commun"
"J'ai grandi dans une famille irlandaise catholique de Boston respectueuse du bien public et qui a bénéficié de la démocratie capitaliste, explique Frank McCourt aux Echos. En 2013, par reconnaissance avec ce que la société américaine nous avait donné, j'ai aidé à la fondation d'une école de politique publique à l'Université Georgetown de Washington pour laquelle j'ai investi 200 millions de dollars au total et dont une partie du cursus se penche sur ces questions. J'ai ensuite été alarmé par l'état du débat public lors de l'élection de Donald Trump en 2016 et j'ai découvert que la tech était une grande partie du problème, peut-être la principale. Les médias sociaux et le capitalisme de surveillance polarisent la société, rendent le dialogue impossible et sapent la confiance. Les données personnelles sont exploitées par des portails du Net à leur seul avantage et pour orienter nos comportements tandis que les effets de réseaux de cette nouvelle économie exacerbent les inégalités."
McCourt entend œuvrer "au service du bien commun", en prônant "une meilleure utilisation des données et de l’intelligence artificielle". Avec l’objectif de redonner aux internautes le contrôle de leurs données personnelles et un droit de regard sur leur valorisation. L’homme d’affaires de Boston pense que de plus en plus de citoyens se soucient des problèmes engendrés par la Toile, comme la manipulation, la division des opinions, les fake news ou les oligopoles tuant la concurrence. Et que les règles en vigueur ne permettent pas un encadrement suffisant. Son "Projet Liberty" devrait être lancé à l’automne.
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
20 Juin 2021, 20:27
Du coup là il réinvestit la somme qu’il a reçu des saoudiens pour l’entrée au capital c’est ça ? 
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
21 Juin 2021, 07:53
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« Notre protocole décentralisé est une solution possible pour réformer la Toile »
Frank McCourt
Propriétaire de l'OM
D'où vous vient cet engagement pour un Internet qui remet le citoyen en son centre ?
J'ai grandi dans une famille irlandaise catholique de Boston respectueuse du bien public et qui a bénéficié de la démocratie capitaliste. En 2013, par reconnaissance avec ce que la société américaine nous avait donné, j'ai aidé à la fondation d'une école de politique publique à l'Université Georgetown de Washington pour laquelle j'ai investi 200 millions de dollars au total et dont une partie du cursus se penche sur ces questions. J'ai ensuite été alarmé par l'état du débat public lors de l'élection de Donald Trump en 2016 et j'ai découvert que la tech était une grande partie du problème, peut-être la principale.
Les médias sociaux et le capitalisme de surveillance polarisent la société, rendent le dialogue impossible et sapent la confiance. Les données personnelles sont exploitées par des portails du Net à leur seul avantage et pour orienter nos comportements tandis que les effets de réseaux de cette nouvelle économie exacerbent les inégalités.
Pourquoi pensez-vous que votre initiative ne sera pas qu'une utopie de plus ?
Nous apportons une solution au-delà du diagnostic. En plus de l'engagement financier de 100 millions de dollars, ce qui nous différencie est que non seulement nous appelons tous les meilleurs cerveaux intéressés à nous rejoindre, mais notre initiative est concrète et bien amorcée. Nous travaillons sur un nouveau protocole Internet depuis 2019 que nous utilisons en interne et que nous allons lancer à l'automne. Les développeurs d'applications pourront s'en emparer et nous pensons que les utilisateurs migreront progressivement vers ce web 3.0 qui remet le citoyen en position de contrôler ses interactions sur la Toile et ses données. Nous détaillerons notre stratégie pour encourager cette migration à l'automne.
Cela dit, nous ne nous faisons pas d'illusion, nous savons que nous aurons besoin d'aide. Nombre de gens ont beaucoup à perdre d'une réforme de la Toile. Mais si nous ne faisons rien, avec, entre autres, les technologies d'intelligence artificielle et de reconnaissance faciale qui arrivent, nous nous dirigeons vers une dystopie.
Les efforts de régulation engagés par les pouvoirs publics internationaux ne suffisent-ils pas ?
Hélas, la régulation ne pourra pas nous sauver. D'abord parce que le processus démocratique délibératif ne peut pas, par nature, avancer aussi vite que la technologie. Ensuite parce que les géants du Web savent naviguer mieux que quiconque entre les évolutions réglementaires et finissent toujours par renforcer leur domination. Les valeurs que nous voulons mettre en avant doivent être inscrites directement dans le codage du Web nouveau. Les protocoles ne réforment pas les gens, qui sont ce qu'ils sont. Mais si nous développons un Internet qui reflète le meilleur de la société plutôt que le pire, cela fera une énorme différence. Les régulateurs peuvent nous aider en accélérant cette transition vers un nouveau modèle.
Les gens ne semblent pas vouloir protéger leurs données et se contentent d'un Web essentiellement gratuit…
Cet argument me paraît spécieux et façonné par ceux qui s'approprient les données des gens. Je n'ai pas une vision cynique de l'existence. J'ai foi dans mes contemporains. S'ils ont le choix de contrôler ou non leurs datas, ils feront le bon. Dans le système actuel, on arrive même à la situation absurde dans laquelle les pouvoirs publics sont obligés de passer par la poignée de portails contrôlant le Net pour obtenir des données de santé qui pourraient servir au bien commun. Alors que les individus pourraient choisir de partager leurs données avec des sources de confiance… En outre, puisque les gens pourront monétiser leurs données personnelles comme ils le souhaitent, les services sur la Toile ne seront pas plus chers, bien au contraire. Si l'échange de valeur actuel était transparent, on verrait que ce sont les Internautes qui ont un mauvais deal.
Où intervient la blockchain dans votre protocole ?
La blockchain n'en est qu'à ses débuts et est donc utilisée mesurément pour des fonctions critiques, elle ne gère pas toutes les données et nous n'avons rien à voir avec le bitcoin. Dans notre projet, elle permet à l'Internaute en tant que fournisseur de données de les exploiter économiquement. Elle sert aussi à représenter chacun par un contrat d'identité sociale qui définit qui il est et son réseau de relations. La blockchain nous permet d'avoir une personne, une identité. Je ne peux pas être un alter ego ou une machine qui peut être 100 personnes et on ne peut pas me voler mon identité. Nous résolvons ce gros problème du Web 2.0. -
Propos recueillis par N. M.
Les Echos
Frank McCourt
Propriétaire de l'OM
D'où vous vient cet engagement pour un Internet qui remet le citoyen en son centre ?
J'ai grandi dans une famille irlandaise catholique de Boston respectueuse du bien public et qui a bénéficié de la démocratie capitaliste. En 2013, par reconnaissance avec ce que la société américaine nous avait donné, j'ai aidé à la fondation d'une école de politique publique à l'Université Georgetown de Washington pour laquelle j'ai investi 200 millions de dollars au total et dont une partie du cursus se penche sur ces questions. J'ai ensuite été alarmé par l'état du débat public lors de l'élection de Donald Trump en 2016 et j'ai découvert que la tech était une grande partie du problème, peut-être la principale.
Les médias sociaux et le capitalisme de surveillance polarisent la société, rendent le dialogue impossible et sapent la confiance. Les données personnelles sont exploitées par des portails du Net à leur seul avantage et pour orienter nos comportements tandis que les effets de réseaux de cette nouvelle économie exacerbent les inégalités.
Pourquoi pensez-vous que votre initiative ne sera pas qu'une utopie de plus ?
Nous apportons une solution au-delà du diagnostic. En plus de l'engagement financier de 100 millions de dollars, ce qui nous différencie est que non seulement nous appelons tous les meilleurs cerveaux intéressés à nous rejoindre, mais notre initiative est concrète et bien amorcée. Nous travaillons sur un nouveau protocole Internet depuis 2019 que nous utilisons en interne et que nous allons lancer à l'automne. Les développeurs d'applications pourront s'en emparer et nous pensons que les utilisateurs migreront progressivement vers ce web 3.0 qui remet le citoyen en position de contrôler ses interactions sur la Toile et ses données. Nous détaillerons notre stratégie pour encourager cette migration à l'automne.
Cela dit, nous ne nous faisons pas d'illusion, nous savons que nous aurons besoin d'aide. Nombre de gens ont beaucoup à perdre d'une réforme de la Toile. Mais si nous ne faisons rien, avec, entre autres, les technologies d'intelligence artificielle et de reconnaissance faciale qui arrivent, nous nous dirigeons vers une dystopie.
Les efforts de régulation engagés par les pouvoirs publics internationaux ne suffisent-ils pas ?
Hélas, la régulation ne pourra pas nous sauver. D'abord parce que le processus démocratique délibératif ne peut pas, par nature, avancer aussi vite que la technologie. Ensuite parce que les géants du Web savent naviguer mieux que quiconque entre les évolutions réglementaires et finissent toujours par renforcer leur domination. Les valeurs que nous voulons mettre en avant doivent être inscrites directement dans le codage du Web nouveau. Les protocoles ne réforment pas les gens, qui sont ce qu'ils sont. Mais si nous développons un Internet qui reflète le meilleur de la société plutôt que le pire, cela fera une énorme différence. Les régulateurs peuvent nous aider en accélérant cette transition vers un nouveau modèle.
Les gens ne semblent pas vouloir protéger leurs données et se contentent d'un Web essentiellement gratuit…
Cet argument me paraît spécieux et façonné par ceux qui s'approprient les données des gens. Je n'ai pas une vision cynique de l'existence. J'ai foi dans mes contemporains. S'ils ont le choix de contrôler ou non leurs datas, ils feront le bon. Dans le système actuel, on arrive même à la situation absurde dans laquelle les pouvoirs publics sont obligés de passer par la poignée de portails contrôlant le Net pour obtenir des données de santé qui pourraient servir au bien commun. Alors que les individus pourraient choisir de partager leurs données avec des sources de confiance… En outre, puisque les gens pourront monétiser leurs données personnelles comme ils le souhaitent, les services sur la Toile ne seront pas plus chers, bien au contraire. Si l'échange de valeur actuel était transparent, on verrait que ce sont les Internautes qui ont un mauvais deal.
Où intervient la blockchain dans votre protocole ?
La blockchain n'en est qu'à ses débuts et est donc utilisée mesurément pour des fonctions critiques, elle ne gère pas toutes les données et nous n'avons rien à voir avec le bitcoin. Dans notre projet, elle permet à l'Internaute en tant que fournisseur de données de les exploiter économiquement. Elle sert aussi à représenter chacun par un contrat d'identité sociale qui définit qui il est et son réseau de relations. La blockchain nous permet d'avoir une personne, une identité. Je ne peux pas être un alter ego ou une machine qui peut être 100 personnes et on ne peut pas me voler mon identité. Nous résolvons ce gros problème du Web 2.0. -
Propos recueillis par N. M.
Les Echos
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
21 Juin 2021, 07:54
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Le propriétaire de l'OM va financer un Web au service des citoyens
Frank McCourt va mettre 100 millions de dollars dans un nouveau protocole plaçant les internautes en position de contrôler leurs données personnelles.
Il finance un institut qui a déjà signé un partenariat avec Sciences Po en France et Georgetown University aux Etats-Unis pour repenser la Toile.
La crise sanitaire a sans doute fait passer au second rang les inquiétudes sur l'utilisation des données personnelles sur la Toile. Le sujet n'en est pas moins resté prégnant chez certains mécènes et défenseurs, à la fois de la vie privée et du droit à ne pas dépendre de quelques « gatekeepers » comme Facebook ou Google.
Ainsi, celui qu'on connaît en France comme propriétaire du club de football Olympique de Marseille, Frank McCourt, annonce ce lundi mettre 100 millions de dollars de sa fortune personnelle pour rien moins que révolutionner Internet. Son initiative est baptisée Projet Liberty. Elle est gérée par une nouvelle fondation, l'Institut McCourt, qui a déjà signé des partenariats avec Sciences Po en France et Georgetown University, afin de nourrir la réflexion sur de nouvelles technologies « au service du bien commun » mais aussi afin que l'évolution du numérique intègre désormais les sciences humaines et sociales « pour une meilleure utilisation des données et de l'intelligence artificielle ».
Lancement à l'automne
Quelque 25 millions sont consacrés au développement d'un nouveau protocole informatique en open source. Les 75 millions restants sont placés dans l'Institut qui a déjà choisi de financer ses partenariats avec Sciences Po et Georgetown à hauteur de la coquette somme de 25 millions de dollars pour chacun, sur dix ans. D'autres partenariats devraient suivre. La nouvelle infrastructure publique pour le Web dénommée Decentralized Social Networking Protocol (DSNP), à n'en pas douter, une utopie, pour l'instant, vise à redonner à l'Internaute le contrôle de ses données ainsi que de ses réseaux de contacts personnels, aujourd'hui propriété par défaut des réseaux sociaux comme Instagram ou Twitter sur lesquels il s'inscrit.
La seconde couche vise à intégrer un contrat intelligent dans la blockchain pour que chaque Internaute reprenne en main la valorisation de ses données personnelles. L'idée n'est pas de tuer la publicité en ligne mais de bien marquer que ce sont les données personnelles de chacun qui justifient le prix des espaces et que leurs propriétaires doivent pouvoir choisir. Le protocole sera lancé à l'automne
Le projet veut faire prospérer toute une gamme de nouveaux services numériques s'adressant aux Internautes dans le cadre d'un Internet décentralisé. Les promoteurs de Projet Liberty ont bien conscience que les géants actuels du Web ne verront pas leur entreprise d'un bon oeil. En outre, une grande partie des Internautes ne se soucient guère de leur vie privée, pour peu que les services comme Gmail, YouTube ou Facebook soient gratuits.
Frank McCourt est persuadé, cependant, que de plus en plus de citoyens prennent conscience des problèmes sociétaux engendrés par la Toile, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui : manipulation et division des opinions, fake news, créations d'oligopoles tuant toute concurrence… Et selon lui, les efforts de réglementation actuels ne suffisent pas.
Une des grandes missions de l'Institut McCourt sera de fédérer les penseurs, hommes politiques et techniciens de la Toile susceptibles de la faire basculer dans une nouvelle ère, malgré les pertes potentielles pour les acteurs en place. Des spécialistes de l'open source comme James Vasile et Karl Vogel ont déjà été approchés pour rédiger le nouveau protocole mais ce n'est qu'un début.
« Une très bonne nouvelle »
L'institut a déjà pris contact avec Andrew McLaughlin, un ancien spécialiste des sujets tech de l'administration Obama. Ainsi qu'avec Tim Berners-Lee, un des inventeurs du Web en 1989, devenu un des critiques les plus visibles de la façon dont il a été capté par les Gafa. Sa start-up, Inrupt, travaille elle aussi sur un nouveau système décentralisé de propriété de la donnée sur le Web.
Frank McCourt est descendant d'une famille d'entrepreneurs de Boston. Il a notamment gagné près de 1,8 milliard de dollars en revendant l'équipe de base-ball des Dodgers de Los Angeles. De Shoshana Zuboff (« capitalisme de surveillance ») à Jaron Lanier (« Dix arguments pour quitter les réseaux sociaux immédiatement »), en passant par, en France, Gaspard Koenig, le président du think tank GénérationLibre, les critiques du Web ne manquent pas. Les moyens pour le réformer, si. « Si les gens commencent à mettre de l'argent pour cela, c'est une très bonne nouvelle », réagit Gaspard Koenig.
Nicolas Madelaine
Les Echos
Frank McCourt va mettre 100 millions de dollars dans un nouveau protocole plaçant les internautes en position de contrôler leurs données personnelles.
Il finance un institut qui a déjà signé un partenariat avec Sciences Po en France et Georgetown University aux Etats-Unis pour repenser la Toile.
La crise sanitaire a sans doute fait passer au second rang les inquiétudes sur l'utilisation des données personnelles sur la Toile. Le sujet n'en est pas moins resté prégnant chez certains mécènes et défenseurs, à la fois de la vie privée et du droit à ne pas dépendre de quelques « gatekeepers » comme Facebook ou Google.
Ainsi, celui qu'on connaît en France comme propriétaire du club de football Olympique de Marseille, Frank McCourt, annonce ce lundi mettre 100 millions de dollars de sa fortune personnelle pour rien moins que révolutionner Internet. Son initiative est baptisée Projet Liberty. Elle est gérée par une nouvelle fondation, l'Institut McCourt, qui a déjà signé des partenariats avec Sciences Po en France et Georgetown University, afin de nourrir la réflexion sur de nouvelles technologies « au service du bien commun » mais aussi afin que l'évolution du numérique intègre désormais les sciences humaines et sociales « pour une meilleure utilisation des données et de l'intelligence artificielle ».
Lancement à l'automne
Quelque 25 millions sont consacrés au développement d'un nouveau protocole informatique en open source. Les 75 millions restants sont placés dans l'Institut qui a déjà choisi de financer ses partenariats avec Sciences Po et Georgetown à hauteur de la coquette somme de 25 millions de dollars pour chacun, sur dix ans. D'autres partenariats devraient suivre. La nouvelle infrastructure publique pour le Web dénommée Decentralized Social Networking Protocol (DSNP), à n'en pas douter, une utopie, pour l'instant, vise à redonner à l'Internaute le contrôle de ses données ainsi que de ses réseaux de contacts personnels, aujourd'hui propriété par défaut des réseaux sociaux comme Instagram ou Twitter sur lesquels il s'inscrit.
La seconde couche vise à intégrer un contrat intelligent dans la blockchain pour que chaque Internaute reprenne en main la valorisation de ses données personnelles. L'idée n'est pas de tuer la publicité en ligne mais de bien marquer que ce sont les données personnelles de chacun qui justifient le prix des espaces et que leurs propriétaires doivent pouvoir choisir. Le protocole sera lancé à l'automne
Le projet veut faire prospérer toute une gamme de nouveaux services numériques s'adressant aux Internautes dans le cadre d'un Internet décentralisé. Les promoteurs de Projet Liberty ont bien conscience que les géants actuels du Web ne verront pas leur entreprise d'un bon oeil. En outre, une grande partie des Internautes ne se soucient guère de leur vie privée, pour peu que les services comme Gmail, YouTube ou Facebook soient gratuits.
Frank McCourt est persuadé, cependant, que de plus en plus de citoyens prennent conscience des problèmes sociétaux engendrés par la Toile, telle qu'elle fonctionne aujourd'hui : manipulation et division des opinions, fake news, créations d'oligopoles tuant toute concurrence… Et selon lui, les efforts de réglementation actuels ne suffisent pas.
Une des grandes missions de l'Institut McCourt sera de fédérer les penseurs, hommes politiques et techniciens de la Toile susceptibles de la faire basculer dans une nouvelle ère, malgré les pertes potentielles pour les acteurs en place. Des spécialistes de l'open source comme James Vasile et Karl Vogel ont déjà été approchés pour rédiger le nouveau protocole mais ce n'est qu'un début.
« Une très bonne nouvelle »
L'institut a déjà pris contact avec Andrew McLaughlin, un ancien spécialiste des sujets tech de l'administration Obama. Ainsi qu'avec Tim Berners-Lee, un des inventeurs du Web en 1989, devenu un des critiques les plus visibles de la façon dont il a été capté par les Gafa. Sa start-up, Inrupt, travaille elle aussi sur un nouveau système décentralisé de propriété de la donnée sur le Web.
Frank McCourt est descendant d'une famille d'entrepreneurs de Boston. Il a notamment gagné près de 1,8 milliard de dollars en revendant l'équipe de base-ball des Dodgers de Los Angeles. De Shoshana Zuboff (« capitalisme de surveillance ») à Jaron Lanier (« Dix arguments pour quitter les réseaux sociaux immédiatement »), en passant par, en France, Gaspard Koenig, le président du think tank GénérationLibre, les critiques du Web ne manquent pas. Les moyens pour le réformer, si. « Si les gens commencent à mettre de l'argent pour cela, c'est une très bonne nouvelle », réagit Gaspard Koenig.
Nicolas Madelaine
Les Echos
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
21 Juin 2021, 12:55
Me semble pas inintéressant comme approche, le problème est en tous cas bien réel.
En plus ça permettra d'éviter que les joueurs passent leur temps sur TikTok ou Snapchat...
En plus ça permettra d'éviter que les joueurs passent leur temps sur TikTok ou Snapchat...
Re: [SALC] Frank McCourt Jr. - propriétaire du club
09 Juil 2021, 16:07
Castaner qui parle de l’OM en expliquant qu’il n’y connaît rien au foot puis qui te parle recrutements, DNCG et qui se pose la question si McCourt veut céder le club ou pas
