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A combien le maintien ? (stats depuis la L1 à 20 clubs)

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Tournée générale de 51: Frank McLeod me coupe la tête pour terminer 5ème :passi:
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Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

02 Oct 2016, 16:27

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

02 Oct 2016, 16:32

finalement, si on reprends nos prévisions d'avant saison, 13-14ème place c'est un peu ce qu'on prédisait à cette équipe. Du coup de mon coté, pas vraiment de surprise, on est "dans les clous" ...

Voir même un peu mieux, on ne pensait pas vraiment qu'une vente pourrait se matéraliser aussi vite, du coup perso je suis moins désespéré que ce que j'étais cet été. Et je ne peux concevoir que l'arrivée prochaine de McCourt ne se traduise pas par un chamboulement taille XXL du staff dés le mois prochain, et donc forcement un amélioration du sportif.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

02 Oct 2016, 16:35

El Khadra, j'avais eu la haine de voir Machach tout sourire après son entrée merdique contre Lyon. Le gars se disait heureux d'avoir découvert le Vel, d'avoir présenté son petit show d'otarie. Il s'en battait les couilles des enjeux collectifs, d'avoir foiré une grosse occase de hold up.

Dans notre contexte je veux plus voir sa gueule. C'est le genre de mecs à faire entrer 15 min quand tu mènes par 2 ou 3 buts d'écart. Autant dire pas avec l'OM de Passi.
Je préfère encore l'autre débile de Sarr qui le fait pas exprès et se rend compte qu'il mérite de voir sa caisse et sa baraque être brûlées par les supporters (pour le paraphraser :lol: )

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

02 Oct 2016, 16:44

gigi, je suis totalement d'accord sur le cas Machach. L'exemple des Ben Arfa, Menez et compagnie aurait du au contraire leur mettre du plomb dans la tête afin de voir que la talent seul ne suffit pas (et encore, j'ai du mal à voir la facilité de HBA a dribbler dans les gestes de Zizoulette). Mais non, tu continues à trouver des abrutis qui se contentent de leur show perso en mode "Si ça passait, ça aurait été magique !", encensé par leurs potes et qui ne se remettent jamais en question tout en refusant de prendre en compte le contexte actuel.

L'OM est sur une année de maintien, ce n'est clairement pas la saison pour faire gonfler tes stats de joueurs dribblés ou de petits ponts passés dans la saison. Le mec a été jarté par Dupraz qui avait enclenché le mode commando pour sauver le club, ça te situe le niveau du gamin. Et qu'on ne me parle pas de son jeune âge quand Lafont a été confirmé par ce même Dupraz. Même Bodiger a été utilisé.

On ne pourra pas compter sur lui, et si vraiment la vente effective et la passation ont lieu ce mois-ci, j'ose espérer qu'aucun mec de ceux qui composeront le nouvel organigramme ne feront l'erreur de lever l'option d'achat de ce gogolito qui ne mérite que de finir en National au mieux.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

09 Oct 2016, 15:52

La Provence :

Information
Franck Passi a fait du chemin. Alors qu'il souhaitait choisir son interlocuteur il y a encore quelques semaines, l'entraîneur de l'OM a finalement répondu à nos questions. C'était jeudi, après la pause déjeuner, sur les hauteurs du centre Robert Louis-Dreyfus. Satisfait après "une très bonne séance", le coach a pris le temps d'évoquer tous les sujets de l'actualité olympienne, une heure durant : début de saison, recrutement, vente du club, transition, objectifs, avenir personnel... Souriant et décontracté, parfois froissé par le choix des mots, l'entraîneur de l'OM a livré sa vérité. Entretien.

Joueur, recruteur, éducateur, adjoint, traducteur, entraîneur : vous avez tout fait à l'OM ?

Traducteur ? Oui, bon... J'ai vu beaucoup de facettes de ce qu'est l'OM. Et il y en a une autre puisque lorsque je n'étais pas ici, j'étais supporter du club. Je connais l'OM dans sa globalité.


Quelle est la plus passionnante ?

Elles sont complètement différentes. Mais joueur, dans un club comme l'OM, c'est exceptionnel. Entraîneur, c'est une fonction que j'adore et qui me procure beaucoup d'adrénaline, mais ça n'a rien à voir. Quand tu es joueur, tu es au coeur du jeu tous les jours à l'entraînement, pendant les matches... En étant entraîneur, on essaie de préparer les choses, d'influer comme on peut pendant le match, mais on ne joue pas, on n'est pas au milieu du terrain.

On parle rarement avec vous de ce que représente l'OM à vos yeux...

Je suis supporter depuis le premier jour où j'ai mis un pied ici. La ferveur des supporters m'a pris. J'ai épousé cette ville, ma femme est de Marseille, mes enfants y sont nés... L'OM, c'est un ensemble, et c'est Marseille en général. En étant recruteur, je me suis aussi aperçu que l'OM était mondialement connu. C'est un club qui a gagné la Ligue des champions, il n'y en a pas beaucoup...

Avez-vous l'impression d'être en décalage avec l'image sulfureuse et enfiévrée que renvoie le club ?

Je ne suis pas en décalage. Par contre, en tant que responsable de l'équipe, je me dois d'avoir la tête froide. Déjà, joueur, je ne suis jamais tombé dans la folie qui tourne autour de ce club, même si je me suis laissé porté par cette folie. Mais pour bien travailler, il faut avoir la tête froide. Et aujourd'hui, à 50 ans, je crois avoir les pieds sur terre.

Adjoint de Baup, d'Anigo, de Bielsa et de Michel, intérimaire de certains, vous êtes devenu numéro un cet été. Comment vivez-vous cette nouvelle aventure ?

Je la vis très bien, même si cela n'a pas été simple. Je suis arrivé dans un moment de transition historique. Qui dit transition dit mutation du budget avec une baisse considérable du poste "salaire joueurs". Il y a eu un recrutement à faire, un exode de joueurs en fin de saison... Ce n'était pas la période la plus facile, mais c'était exaltant de pouvoir reconstruire un club et une équipe qu'on aime. Ça m'a tenu à coeur. On est parvenu à faire équipe avec Jean-Philippe Durand à la cellule de recrutement, Basile Boli est intervenu après et, ensuite, Gunter Jacob est arrivé. On a essayé de créer un projet et une inertie sportive.

Quel regard portez-vous sur vos quatre premiers mois ?

Le plus difficile était sur la fin du mercato où, pendant un mois, il n'y a plus eu du tout de mouvement. À cet instant, on s'est dit qu'on allait avoir une équipe incomplète. Surtout que j'avais donné ma parole aux recrues en leur disant que tel ou tel joueur allait nous rejoindre. Le fait de voir que je n'arrivais pas à conclure était difficile à vivre. Ensuite, on ne pourra pas aller plus vite que la musique. On a fait une préparation sans avoir l'ensemble des joueurs. L'équipe se met en marche petit à petit, on est en train de construire pierre par pierre pour que l'équipe soit de plus en plus performante et puisse assumer son rôle dans ce championnat.

Qu'avez-vous appris de ces quatre entraîneurs ? Concrètement, comment vous en servez-vous cette saison ?

Je ne vais pas vous dire ce que j'ai appris de chacun. Ce serait très long. Ce que je sais, en revanche, c'est que chaque entraîneur que j'ai côtoyé m'a apporté des éléments. En les voyant travailler, j'ai récupéré de bonnes choses que j'applique tous les jours. Mais c'est le cas depuis que j'ai commencé, avec Gérard Bernardet ou Pichi Lucas. J'ai aussi appris des entraîneurs qui m'ont dirigé car, sur le terrain, j'avais un rôle de leader, j'étais souvent leur relais dans l'équipe. Je n'ai jamais appliqué bêtement les consignes, j'ai reçu des messages que j'arrivais à vérifier sur le terrain, ou pas. C'est comme cela qu'on se fait sa propre idée.

Parlons de la patte Franck Passi. Quels sont vos principes de jeu ?

C'est du jeu avec ballon. Je suis parti de l'idée de ce club, de sa devise "Droit au but", pour attaquer. On a vu comment les supporters se sont régalés avec Marcelo Bielsa, durant ces six mois où on était présents sur le but adverse. En faisant le recrutement, on a mis des pièces pour créer ce jeu-là. Il est évident que si j'avais eu des joueurs différents, j'aurais fait avec une autre idée de jeu.

Quels sont vos modèles d'entraîneur ? Et les équipes qui vous inspirent ?

Il y a plusieurs modèles. J'ai été fou du Milan AC d'Arrigo Sacchi. L'ordre, la défense, la réduction d'espaces, la projection en contre-attaque. Et puis j'ai adoré le Barça, mais pas seulement celui de Pep Guardiola. L'identité du Barça elle-même, avec cette participation collective, le contrôle du jeu et le ballon dans les pieds.

Arrivez-vous à mettre cela en pratique avec cet OM ?

On n'y arrive pas à 100 %. Mais on voit tout de même que notre équipe a souvent la possession, qu'on arrive à créer des occasions de but. Il nous faut moins de déchet et plus de maîtrise dans le jeu, mais ça se met en place peu à peu.

À quelle place au classement peut terminer cet effectif selon vous ?

Pour moi, on doit finir cinquième, sixième ou septième. Ce devrait être la place à laquelle termine l'OM.

Et pour l'instant, vous êtes quatorzième... Quel est votre discours ?

Le message est simple : on a joué Nice, qui est deuxième, et Lyon, une équipe de Ligue des champions et dont on connaît la qualité. Dans ces matches-là, on a joué d'égal à égal. À Nice, on aurait pu gagner ; contre Lyon, on aurait même pu créer la surprise sur la dernière action. En même temps, contre d'autres équipes d'un niveau différent, mais dont il faut tenir compte dans ce championnat, je crois qu'on a eu assez de maîtrise pour gagner les matches. Ce que j'essaie d'expliquer aux joueurs, c'est : "Oui, on a fait des erreurs, oui on est coupables de ne pas avoir gagné, mais l'avenir est serein car on va s'améliorer en continuant à travailler."

On nous a dit : "Franck a des idées, mais le plus dur pour un entraîneur est de s'adapter au groupe mis à disposition pour être efficace. Et lui a un effectif très limité". Qu'en pensez-vous ?

L'effectif est limité. On le savait. À l'arrivée, j'ai quand même un onze qui fonctionne, voire un groupe de quatorze joueurs. On savait qu'on ne pourrait pas avoir l'effectif des années précédentes. Mais avec l'ambition de chacun, individuelle et collective, et l'entente dans le groupe, on va arriver à passer les problèmes qu'on peut rencontrer.

Depuis le début de saison, plusieurs de vos choix étonnent (l'utilisation de Sarr en latéral droit à Rennes, les sorties de Thauvin contre Lyon et Rennes, le petit Lopez lancé dans des conditions compliquées à Guingamp et à Rennes, l'entrée en jeu d'Hubocan face à Nantes, les consignes à Anguissa à Angers) : comment percevez-vous les critiques ?

Je connais la musique. Si on gagne, comme contre Nantes, les choix sont bons. Si on a des problèmes, comme à Rennes ou à Angers, ça veut dire que les choix ne sont pas bons. Mais quand je fais un choix, il y a une histoire derrière. Je ne me tourne pas vers le banc en disant : "Allez, aujourd'hui c'est à toi, demain ce sera à l'autre".

Non, ce n'est pas comme ça. Il y a des impératifs de valeur, de fatigue, d'enchaînement de matches, de résultats, aussi. Certains joueurs commencent très bien un match et le terminent moins bien. Par contre, je fais confiance à tous les joueurs que je convoque et ils peuvent rentrer à tout moment. L'idée, c'est toujours de gagner le match. On peut dire le lendemain ou le surlendemain qu'on aurait pu faire différemment. Mais c'est trop facile. Prenons la rentrée de Sarr à Rennes : oui, c'est de ce côté-là que viennent les deux buts. Par contre, je ne crois pas qu'on ait perdu à cause de ça.

Vous le referiez ?

Complètement ! L'impératif était de bloquer les joueurs de vitesse sur ce côté. On y est arrivé pendant dix-douze minutes. En revanche, si on reprend les actions de but dès le début, il y a beaucoup d'erreurs en amont. On se focalise trop sur l'erreur finale, alors que ça commence souvent beaucoup plus loin.

La chance donnée à Doria, le retour de Fanni ou la venue de Gomis sont salués. Ça valorise vos choix...

Il y a parfois des surprises pour les gens qui viennent au stade. Mais, pour Rod Fanni, lorsque j'ai vu l'enveloppe qui nous était accordée pour recruter et par rapport aux besoins liés à l'OM, comme la maturité, j'ai pensé immédiatement à lui. Sans le voir, sans l'appeler. Pour les gens, il arrive des Émirats. Mais il a passé six mois en D2 anglaise en tant qu'arrière droit, à Charlton, et connaissant le rythme de jeu pour y avoir joué (à Bolton, 1999-2001, ndlr), je ne me suis posé aucune question sur sa santé et sur sa capacité à assumer un rôle de défenseur.

Pour Doria, je lui ai donné sa chance en préparation et il a gagné sa place. C'est salutaire. Pour avoir été recruteur, on sait que les Sud-Américains peuvent mettre deux ou trois ans avant de s'adapter à l'Europe. C'est son cas. Il n'était pas prêt, il n'aurait pas dû arriver en star (l'OM le présentait comme "l'avenir du Brésil"). Mais en étant le capitaine de la sélection U21 du Brésil, il est arrivé avec ce statut. Tout le monde pensait que c'était un joueur mature, mais il n'a que 21 ans...

Le dernier, c'est "Bafé". Il avait sa réputation, il voulait venir à l'OM. Il nous rend ce qu'on lui donne. C'est bien. Il est dans le partage, la transmission, il assume son rôle de capitaine et de leader du groupe. On n'a pas seulement recruté sur la qualité, mais on a travaillé sur les hommes car on savait qu'on n'aurait pas droit à l'erreur.

Certains disent que le costume d'entraîneur de l'OM est trop grand pour vous. Ce que pensait Vincent Labrune à votre sujet. Que leur répondez-vous ?

(Il hausse les épaules) Je travaille. Je n'ai même pas envie de le commenter car, pour savoir si le costume est trop grand ou pas, il faut laisser travailler les gens. Je suis arrivé dans un moment très difficile, et je crois qu'il faudrait davantage mettre en avant le fait qu'on a construit une nouvelle équipe avec un budget bien moindre. Maintenant, il faut que cette équipe se retrouve dans une zone où on va accepter que c'est une bonne équipe. À partir de là, on pourra se poser la question si Franck Passi aura bien travaillé ou pas.

Au moment d'accepter, avez-vous songé au fait que c'est toujours très compliqué de réussir à Marseille pour quelqu'un issu du club ? Ne valait-il pas mieux partir pour mieux revenir ?

C'était mon idée de départ. Ça a été un hasard que je me retrouve dans ce groupe pendant quatre ans. Je m'étais dit, un jour ou l'autre, il faudra partir pour faire mes armes comme entraîneur. Après, quand on me propose le poste, il faut avoir du caractère. Personne n'est insensible face à la critique. Mais il faut avoir le mental de pouvoir continuer et d'avoir un plan, de l'ambition. Je n'ai pas réfléchi au fait que ce serait dur, je savais que ça le serait. Depuis quatre ans, c'est dur...

En fait, c'est de plus en plus dur depuis quatre ans...

Oui, et on sait pourquoi. On a perdu des joueurs très importants. J'ai dit un jour qu'on avait perdu des joueurs qui valaient 15-20M€. Des fois, je parle vite et je ne me fais pas assez comprendre, mais je voulais dire des joueurs qui valent aujourd'hui 20M€. Il faut relancer l'équipe. C'est le job. Je suis persuadé qu'elle peut le faire, et qu'elle peut même surprendre.

Vous avez connu Bielsa et son staff pléthorique, qu'avez-vous pensé quand vous avez accepté de devenir coach avec un staff technique réduit à peau de chagrin, où seul Stéphane Cassard a connu le haut niveau ?

Peau de chagrin, ça me gêne... Michel est arrivé avec un analyste vidéo, un préparateur physique et un entraîneur adjoint. Ce qu'on voit dans la plupart des staffs en France. Il n'y a que Marcelo Bielsa qui avait besoin de huit ou dix personnes autour de lui car le travail était différent, très individualisé. Thomas Fernandez est un entraîneur ; qu'on soit soit coach de National, de Ligue 2 ou de Ligue 1, on est coach.



Information
Frank McCourt est sur le point de racheter l'OM. Comment vivez-vous cette période qui ressemble pour vous aux derniers jours d'un condamné ?

Sincèrement, cette période de transition se passe au-dessus de nous. Moi, je suis dans ma bulle avec mes joueurs, mes entraînements et mes matches. Tous les jours, je regarde le classement et je me dis qu'on n'est pas où on doit être. Pour redonner de l'espoir et de l'envie au peuple marseillais, on doit gagner les matches. Si on était plus haut, on ne parlerait pas de la vente. J'en suis persuadé. Qui sera avec nous ou sans nous ? Ce n'est pas un problème pour nous, on est des travailleurs du foot. J'ai fait sept clubs en tant que joueur, je sais que je ne ferai pas qu'un seul club comme entraîneur... Cela ne me perturbe pas.


En cas de changement, pourriez-vous redevenir un adjoint ?

Ce n'est pas concevable à mon avis. Lorsqu'on a été entraîneur dans un club, on ne peut pas revenir en arrière. Ou alors peut-être pour une période de deux-trois matches, mais pas plus. Ça fait quatre mois que je suis à la tête de cette équipe. Si demain je ne suis plus l'entraîneur de l'OM, j'essaierai de trouver un club où je pourrais m'exprimer.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

09 Oct 2016, 16:00

Et itw de Benedet, l'adjoint de l'entraineur adjoint:

Information
Thomas Benedet a toujours son rôle d'analyste vidéo, mais il donne un coup de main sur le terrain. Il est vrai que le respect des joueurs accompagne souvent la notoriété de l'entraîneur avec lequel ils travaillent. Mais c'est à l'entraîneur de faire accepter au groupe que ce travail peut leur permettre d'avoir des résultats.

Vous êtes numéro un alors que la page des Louis-Dreyfus est en train de se tourner avec la vente du club. Avez-vous le sentiment de parfois être laissé seul en première ligne ?


J'ai été le seul à m'exprimer, c'est vrai, mais il y a une passation de pouvoir compliquée à gérer. Je devais faire des conférences de presse, j'y étais sans problème pour parler du terrain, de mes choix.

Après, quand on m'a amené sur d'autres sujets, j'ai essayé de ne pas répondre car ce n'était pas à moi de le faire. Parfois, c'est vrai, j'ai eu l'impression d'être dans un réacteur. Mais c'est la période qui veut ça. J'ai essayé de me recentrer dans ma bulle, avec mon staff, mes joueurs, pour pouvoir avoir des résultats et bien préparer cette passation de pouvoir. Il faut que les nouveaux actionnaires puissent arriver à la tête d'une équipe respectée et continuent leur travail.

On vous voit plus actif médiatiquement cette semaine, pourquoi une telle démarche maintenant ?

C'est récent, c'est vrai. Je suis quelqu'un de discret, je ne suis pas un monstre médiatique. Je peux le faire, mais je ne mets pas en avant. Or, à un moment donné, on m'a fait sentir qu'il fallait que je m'exprime sur mon travail, sur mes choix. Je profite de la trêve pour le faire. Ça veut dire aussi sortir de l'axe de mon travail, et j'aime bien être concentré sur ce que je fais.

Comment vivez-vous les conférences de presse ? Les préparez-vous ? Débriefez-vous ensuite le contenu ?

Je les prépare un petit peu, oui, notamment sur les questions qui peuvent m'être posées. Je débriefe ensuite avec l'attachée de presse. Je n'ai pas de problème avec cet exercice, ce qui me gêne, c'est quand on attaque mes joueurs. Je suis très protecteur, et je dois les protéger car je les ai emmenés dans ce réacteur-là. Pour certains, c'est surprenant. Des joueurs qui ont évolué dans des clubs intéressants se disent : "Ouh, Marseille, c'est différent..."

Vous parliez de bulle. Votre petite phrase sur le stade Vélodrome qui se vide à cause de ce qui est écrit dans les journaux illustre cette idée. Le regrettez-vous ?

La presse est essentielle au sport, au foot. Je le pense. Et je soutiens la liberté d'expression. Mais, à certains moments, j'ai trouvé que les critiques étaient acerbes. Quand j'ai demandé de la patience, c'est même plus que cela, c'est presque du bon sens. Une équipe ne se fait pas en deux minutes, on a besoin de temps. Et pour nous, ce temps, c'est la préparation. Mais les joueurs sont arrivés le 27 juillet, le 6 août et le 1er septembre. Il y a eu des blessés, un joueur important (Diarra) qui a joué au début avant de se blesser... Tout cela prend du temps. Et même en prenant du temps pour se mettre en place, on voit qu'à deux résultats près à dix minutes de la fin, on serait aujourd'hui dans la bonne partie de tableau.

C'est pour ça que je me suis dit : pourquoi tout le monde veut essayer de démontrer que l'OM va tomber en débris alors qu'au contraire, il faut essayer d'encourager. C'est le message positif que j'ai envers mes joueurs : construisons, continuons à apporter des pierres tous les jours pour bien travailler. On arrivera à ce qu'on veut. Mais le temps médiatique n'est pas le même et c'est peut-être pour cela qu'on tombe dans ce genre de désarroi...

C'est Marseille...

C'est vrai. On sait que l'exigence est supérieure, j'en parle tous les jours à mes joueurs. On n'attend pas de lire les journaux pour se mettre la pression. Ça fait quatre ans que je suis dans l'équipe première, dix que je suis au club. Je sais ce que veulent les supporters, les gens qui nous regardent. C'est une construction pierre par pierre, comme un architecte. Pour l'instant, on n'a pas encore ce qu'on veut. Mais on va y arriver, même si c'est dans la douleur. Mes joueurs sont conscients de leurs valeurs et de la valeur de l'équipe.

Vous étiez réputé pour être le confident des joueurs dans votre rôle d'adjoint. Comment dépassez-vous cela désormais ?

Je dois avoir de la distance avec eux, même si je suis paternaliste. Je le leur rappelle parfois. Il y a des choses avec lesquelles je ne badine pas : quand je donne un plan travail, je veux qu'il soit respecté ; on vient à l'entraînement pour travailler, on doit arriver à l'heure... Proche ou pas, je ne déroge pas à toutes ces règles de vie. Mais si je suis exigeant avec eux, c'est aussi parce que je ne suis pas indulgent avec moi-même.

Découvrez-vous d'autres facettes ? Comment gérez-vous la placardisation de Rolando ou la disparition d'Alessandrini ?

Le terme ne me plaît pas du tout. C'est très provocateur. La disparition de Romain ? Il est blessé à la voûte plantaire depuis sept mois, il doit revenir à l'entraînement la semaine prochaine. La nuit, je ne vais pas découper sa voûte plantaire... Je n'ai qu'une philosophie : traiter le dernier des remplaçants comme je traite le premier des titulaires. Après, je fais des choix. Quand vous parlez de Rolando, j'ai pris deux défenseurs centraux et Doria est revenu. Si j'ai fait cela, c'est par rapport au constat de l'an dernier et à une certaine façon de jouer. Ça me gêne car, quand je parle de Jorge, on savait tous les deux où on allait. J'ai même annoncé trop tôt qu'il allait partir (à Palerme), puisqu'il est toujours là. Tout est clair entre lui et moi. Aujourd'hui, Gaël Andonian va jouer des matches internationaux avec l'Arménie mais personne ne me demande pourquoi je ne le fais pas jouer. Pourquoi me parler plus de Rolando que d'Andonian ?

Nous sommes d'accord. D'ailleurs, vous avez été à la tête de la réserve et vous connaissez les liens avec le centre de formation. Baup et Bielsa ont lancé les jeunes marseillais, vous étiez leur adjoint. Mais comment expliquez-vous, alors, que vous êtes celui qui envoie Sparagna et Aloé en prêt alors que, franchement, on se dit que ces jeunes ne feraient pas plus mal que ceux qui jouent...

On a jugé sur les matches de préparation et sur les années précédentes. Quand on les prête, on ne les abandonne pas. C'était mon job l'an dernier. Plutôt que de ne pas leur accorder de temps de jeu, on a préféré leur donner la possibilité de jouer pour qu'ils progressent.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

09 Oct 2016, 16:15

Merci pour le transcript

Je trouve que la partie sur les recrues est signe de non professionalisme. Ce n'est pas à lui de donner sa parole sur des venues ou départs.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

09 Oct 2016, 18:27

il semble vouloir passer entraineur et plus adjoint , sinon , il part ( surtout ne pas signer un cdi avec ce looser )
bon ben adieu Franky, bon voyage
perso , je vais pas te regretter :D

un pacquage Passi/Anigo et c'est parfait =D> =D>

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

09 Oct 2016, 19:29

"Il part". Il a appris de sn maître José : ne jamais démissionner, toujours attendre, avec de la chance t'as un CDI ou un CDD sur 6 ans derrière. Ou des indemnités de départ.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

10 Oct 2016, 08:24

Dragan a écrit:La Provence :

Information
Thomas Fernandez est un entraîneur ; qu'on soit soit coach de National, de Ligue 2 ou de Ligue 1, on est coach.




Sérieux... :passi:

Ben oui un coach de National, c'est un coach pour l'OM

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

10 Oct 2016, 16:56

Après, son ITW est assez posée et réaliste.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

11 Oct 2016, 09:23

Personnellement, je ne trouve pas que cette ITW soit à son désavantage bien au contraire.

Le seul point qui me dérange c'est que lorsqu'on l'attaque sur ses choix, il ne les explique pas. Ces choix étaient peut-être cohérents d'un certain point de vu, ca a pu être fiasco car pas de chance ou qu'il a loupé d'autres paramètres plus importants. Mais en fait, on ne sait même pas pourquoi il les a faits.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

12 Oct 2016, 08:26

Information
Au cours de son long entretien pour France Football, il dévoile ses méthode de travail à l'Olympique de Marseille en racontant une journée type : "J’arrive au club à 8 heures le matin, j’en pars à 17 heures" fait-il savoir à l'hebdomadaire.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

12 Oct 2016, 08:44

C'est mieux que les joueurs. J'ai lu un article sur les footballeur pro, une journée type c'est 2 à 3 heures d'entrainement max par jour, le reste c'est sensé être du repos chez soi. Dure la vie de footballeur. :mrgreen:

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

12 Oct 2016, 12:13

gob, je suis d'accord, mais c'est facile de faire illusion en interview. si quelqu'un connaissait pas Anigo et le lisait en interview ces dernières années, il pouvait presque se demander pourquoi le pauvre était persécuté par les méchants supporters :lol: . Idem pour Labrune avant son pétage de câble.

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

12 Oct 2016, 12:33

Disons qu'en interview il se débrouille mieux que Benzema :mrgreen: :jesosrs:

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

13 Oct 2016, 10:35

dalshim a écrit:
Information
Au cours de son long entretien pour France Football, il dévoile ses méthode de travail à l'Olympique de Marseille en racontant une journée type : "J’arrive au club à 8 heures le matin, j’en pars à 17 heures" fait-il savoir à l'hebdomadaire.


Oh, le pauvre ! Il a des horaires de fonctionnaire, quelle horreur ! Il a droit aux RTT, au moins ? :nawak:

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

13 Oct 2016, 12:27

il est tellement con putain :lol:

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

20 Oct 2016, 12:40

Re: Passi vaut bien une metz [Maintien 16/17: plus que 34 pt

20 Oct 2016, 12:42

Enfin ...
Sujet verrouillé